Kikou! Vala le nouveau chapitre! lol

JulyJG : mais noooooooooooooooooon faut pas arrêter de lire! lol! tu es la seule qui poste des reviews , je voudrais pas te perdre! lol et pis... une info sur moi... je tuerais jamais sark... à toi de réfléchir à ça et bonne lecture!

Chapitre 11 :

- M : Je suis désolé, il est mort.

- F : Quoi ? Vous pouviez arrêter l'hémorragie ! Vous…

- M : Madame calmez-vous. Oui nous avons essayé d'arrêter l'hémorragie, mais ça n'aurait seulement servi qu'à prolonger sa vie de quelques heures. Quand le foie est touché, il n'y a plus rien à faire. Nous lui aurions seulement permis de dire au revoir à ses proches.

S : « Dire au revoir à ses proches ? Quels proches ? A part nous, il n'a personne d'autre… enfin je ne sais pas, en fait je ne le connais pas… je.. Sydney regardes toi ! Tu t'intéresse à un homme qui est ton ennemi ! Mais qui me donne l'envie de plus le connaître, de l'apprécier…! »

Le médecin sortit de la chambre pour laisser les femme dans leur intimité.

Sydney sortit le lendemain matin. Elle et Fran reprirent leurs vacances au camp. Les autres vacanciers ainsi que David comprirent et acceptèrent la détresse des deux filles. Elle participaient encore aux activités mais sans grandes émotions et envies.

2 jours plus tard

Fran et Sydney était en train de s'habiller. Le noir prédominait. C'était le jour de l'enterrement de Julian MacCallister.

Leurs mines étaient sombres, tristes.

Sydney ne revêtait aucun masque, oui elle haïssait Mr Sark, mais elle appréciait grandement Julian.

L'enterrement se faisait dans le petit cimetière de la ville. Le prêtre local présidait la cérémonie, face aux deux jeunes femmes ainsi que les autres vacanciers qui connaissaient un tout petit peu Julian. Cependant, tous restaient en retrait, les seules personnes qui devaient vraiment être devant le cercueil, était, pour eux, Sydney et Fran (quand je vous dis qu'ils sont fous !)

Le prêtre faisait un sermon assez généraliste, il n'avait pas pua voir les « informations » nécessaire pour le faire propre à Julian.

- P : …Julian était apprécié par ses proches. Sa mort est un accablement pour nous tous, il nous manquera à tous, mais nous nous souviendrons toujours de lui comme quelqu'un qui a su mourir en défendant sa vie et celles des personnes présentes avec lui…

Ce fut sous un soleil éclatant, entouré de parfaits inconnus, sauf une, que Julian MacCallister fut enterré.

Quelques jours plus tard

Sydney était assise à une table, un café devant elle. En face se trouvait l'océan vers lequel elle s'était tournée afin que ses pensées se perdent dans la vaste étendue d'eau.

Une ombre vint rendre flou cette image. Sydney cligna des paupières et aperçut plus nettement ce qui avait « effacé » l'image. Fran se tenait devant elle, la regardant du même visage qu'elle arborait depuis que le médecin avait prononcé les mots fatals : « il est mort ». Elle s'assit juste en face de Sydney, mais aucun regard ne fut échangé, seulement ces simples mots de Sydney :

- S : Rentrons.

- F : Tu es sûre ?

- S : Oui regardes ce qu'on fait maintenant : rien. Rentrons.

Fran ne put qu'approuver cette décision, elle la ruminait elle-même depuis l'enterrement de Julian (eh oui j'en remet une couche !). Ca lui manquait ce jeu de séduction entre elle et lui, les disputes continuelles entre Sydney et Julian, sans lui, ces vacances n'avaient plus réellement de sens. Et pourtant, il n'avait pas fait parti du voyage initial…

Deux jours plus tard : Los Angeles

Elles descendirent de l'avion et retrouvèrent l'ambiance Los Angelesienne. Elles ressortirent de l'aéroport et le changement d'environnement les saisirent par surprise. Elles avaient oubliées que c'était l'hiver à Los Angeles; elles hélèrent les premier taxi qu'elles virent et s'y engouffrèrent.

Cela faisait 6 jours que la même monotonie s'était installée dans la maison des deus jeunes femmes, le matin elles se levaient et la même rengaine s'enchaînait, Fran préparait le petit déjeuner tandis que Sydney continuait à paresser dans son lit jusqu'à ce que la délicieuse odeur de la cuisine de Fran lui parvienne, et c'est seulement à ce moment-là qu'elle daignait se lever. Puis, elle s'allongeait sur le canapé et lisait les nombreux livres qu'elle avait à lire alors que Fran, elle, continuait en cuisine. Sydney admirait sa passion pour cette activité, elle aurait aimée avoir une même passion pour un domaine...

Quelques fois, la monotonie était brisée par Will qui passait de temps en temps pour prendre de leur nouvelle. Il avait questionné les filles au sujet de leur retour prématuré, mais il n'obtint seulement de Fran, leur planning de vacances et qu'il y avait eu un mort et que c'était pour ça qu'elles avaient du rentrer. De Sydney, par contre, il ne put rien obtenir de Sydney, mais il n'en fit rien.

Seulement, en ce 6ème jour de vacances, Sydney ne devait plus penser à ça, la monotonie était rompue, c'était son dernier jour de vacances, le lendemain elle allait retourner travailler à la CIA. Elle ressentait une certaine appréhension à ce retour, comme si quelque chose avait changée et que la CIA allait perturber. Elle ne put échapper à l'interrogatoire de Fran qui, elle aussi, avait vu cet état chez Sydney.

- F: Syd... parles-moi... qu'est-ce qu'il y a?

- S: Rien, pourquoi tu demandes ça?

- F: Je te sens bizarre aujourd'hui, c'est ton retour au travail qui te rend si... nerveuse?

- S: Je vois pas pourquoi je le serais (esquissant un sourire à la Sydney, c'est-à-dire passe partout) ne t'inquiète pas pour rien Fran, je vais bien. Je m'inquiètes plus pour toi, tu étais proche de lui...

Fran resta sceptique mais elle connaissait Sydney, quand elle était dans cet état-là, même une tombe était plus bavarde que Sydney Bristow!

F: "Peut-être que j'ai été plus proche de lui et que sa mort m'a touchée, mais je m'en suis remise alors que Sydney... c'est plus difficile"

Durant la nuit, Sydney dormit très mal. Elle avait réellement peur du lendemain, elle avait peur de se trahir.

Quelles allaient être les réactions de ses collègues, de ses amis, de son père? Elle ne voulait même pas imaginer... et que subirait-elle pour ça? Elle se refusait même d'y penser.

C'est avec son lot de question toutes plus tortueuses les unes que les autres que Sydney s'endormit à peine 5h avant de se lever et de reprendre le travail.

5h du matin

Un bruit de froissement de draps perturba le silence de la chambre. La jeune femme qui s'y trouvait se leva le plus silencieusement possible, elle ne devait pas réveiller sa colocataire. Elle sortit de sa chambre et se dirigea vers celle d'à côté. Elle entrouvrit la porte et la vit dormant paisiblement. Enfin aussi paisiblement qu'elle le pouvait, Fran le savait, l'image de Sydney dormant en fœtus la faisait sourire mais la rendait aussi triste. Son amie souffrait et avait besoin de protection, et ça, elle ne pouvait lui donner. Elle referma la porte et partit se préparer.

7h du matin

Sydney se réveilla dans le silence le plus complet.

S: "Fran doit déjà être partie, c'est vrai elle devait rouvrir le restaurant."

Un mince sourire passa sur son visage

S: "En voilà une qui va passer une excellente journée, même si elle va râler"

Elle se rappela la fois où le SD-6 voulait la tuer à cause de Danny. Alors qu'elle était poursuivie par 2 hommes de la section sécurité, Fran l'avait appelée pour lui dire la journée exécrable qu'elle avait eu... si elle savait qu'elle était en train d'échapper à ses meurtriers.. Un sourire plus large prit place... Son regard se posa sur l'horloge: 7h30.

- S: Merde je vais être en retard!

Le retard était ce qui allait couronner sa journée, elle se prit dans les embouteillages.

7h55.

Kendall allait la tuer. Il ne manquait pas de lui faire remarquer son retard.

Elle se gara enfin sur le parking de la CIA. Elle avait 15 minutes de retard.

Elle entendit le bruit d'une voiture derrière elle, elle la reconnut tout de suite.

Vaughn.

Elle se pressa de fermer sa voiture et de se diriger vers l'ascenseur, elle ne se sentait pas capable de lui parler seule.

Quand elle arriva à la Rotonde quelque chose la frappa: rien n'avait changé, tout était à la même place. Dans ce décor identique, Eric vint à sa rencontre:

- E: Sydney! Ca fait du bien de te revoir! Tu nous a manquée tu sais? Alors tes vacances, comment elles se sont passées?

- S (un sourire tendre): Eric... laisse-moi arriver-

- E: Non! Je veux tout savoir!

- W: Weiss ça sert à rien, je n'ai rien su tirer d'elle de toute la semaine!

Eric recula un peu pour observer entièrement Sydney.

- E: Dites donc agent Bristow vous avez cru que vous pourriez passer outre le talent de l'agent Weiss. Avouez tout!

Chacun avait un large sourire, Sydney avait oublié tous les soucis qu'elle avait eu en arrivant, tout simplement il lui avait redonné un semblant de bonheur en l'espace de quelques secondes.

- E: Alors agent Bristow? J'attends!

- : Tu attends quoi Eric?

Tout le monde se retourna vers la source du son.

- E: Eh Mike! On essayait d'en savoir plus sur les vacances de Sydney! Elle ne veut rien dire!

Vaughn se retourna vers Sydney, qui avait perdu son sourire, souriant.

- V: Aurais-tu trouvé un homme là-bas?

- S: ...

- V: Allez Syd avoues-nous tout! On est tes amis.

- : Réunion en salle de briefing dans 10 minutes.

Dixon était passé en coup de vent. A l'annonce du briefing chacun partit dans son bureau.

Lorsqu'elle entra dans la pièce, Sydney s'installa sans même prendre la peine de fermer la porte.

Personne n'avait remarquer sa tristesse, tout le monde avait fait comme si elle n'était jamais partie, qu'il ne s'était rien passé. Son masque était enfin au point... sauf pour Julian. Il avait été le seul à avoir vu en Nouvelle-Calédonie qu'elle souffrait et... qu'il la perturbait. Il avait été proche d'elle, il avait eu des actions douces, compréhensives envers elle, elle avait commencée à l'apprécier, à...

Weiss s'arrêta devant le bureau de Sydney pour lui parler mais il vit qu'elle était en pleine réflexion. Cependant quelque chose le frappa. Une expression de douleur barrait son visage. Il s'était passé quelque chose pendant ses vacances et il saurait pourquoi...

TOC TOC TOC

- E: Syd?

- S (sortant de sa réflexion): hum...

- E: Le briefing...

- S: J'arrive.

Elle se ressaisit, son masque prit place devant son visage. Elle était prête à les affronter.

S: "On dirait que je pars en guerre... Vaughn, Julian... vous m'avez changée, pour quel but? Aucun de vous deux n'est avec moi! Alors pourquoi ai-je changée? Pourquoi..."

Salle de briefing

- B: Sydney, depuis quelques temps déjà, nous nous demandons où est passé un agent ennemi. Il était sur le devant de la scène et puis tout d'un coup plus rien. Je sais que tu as repris aujourd'hui, mais toi et Vaughn, vous devez absolument trouver des informations sur ce que prépare cet agent.

- S: Qui?

B: Monsieur Sark.