Merci à demon-of-your-heart pour ta review! j'ai été super contente de la lire... et c'est vrai que sur il n'y a pas trop de fic sss :'(

Je laisse lire ce chapitre... qui est l'avant dernier chapitre... eh oui désolé...

Chapitre 12 :

- S: Qui?

B: Monsieur Sark.

S : « Julian ? Ils veulent que j'enquête sur Julian ? Je… non je vais devoir encore jouer, me faire un rôle…j'en ai marre, je suis lassée de jouer, de cacher mes véritables sentiments de…vivre. »

B : Sydney ça va ?

S : Oui oui.

B : Toi et Vaughn vous vous chargerez de cette mission. Je compte sur vous pour mettre la main dessus.

V : Pourquoi tant d'intérêts pour Sark ?

B : La prophétie Vaughn parle de lui et-

S : Je croyais que vous n'aviez pas d'idée ? Tu m'as dit que vous n'en saviez rien et là j'apprends que si ! J'aurais pas pu en être informée plus tôt ?

B : Calme-toi Sydney ! Nos analystes ont fini d'analyser la page de Rambaldi et donné avec certitude le nom de l'artisan que ce matin ! Alors du calme.

Sydney se renfrogna et se tassa un peu plus dans son siège. Le briefing se termina dans cette atmosphère. Sydney et Vaughn se mirent de suite au boulot.

Cela faisait trois mois, 3 mois que Sydney mentait tous les jours, qu'ils n'avaient pas la moindre information sur les activités de Sark.

S : « Comment voulez-vous qu'il bouge ? Il est 6 pieds sous terre ! »

Vaughn désespérait. Il devait l'arrêter à tout prix. Il ne savait pas d'où venait ce « devoir » car il le sentait bien que ce n'était pas parce qu'il était un agent de la CIA et que Sark était un terroriste…

Mais rien. Il n'avait rien trouvé. Sark s'était comme évanoui dans la nature, comme

V : Mort.

S : Quoi ?

V : Je me demandais si Sark ne pouvait pas être mort ? On a aucune info depuis plus de 3 mois ! Alors ne pourrait-il pas avoir été tué ?

S : Tu ne crois pas que quelqu'un aurait revendiqué son meurtre ? « J'ai tué Julian Sark ». L'homme qui a travaillé aux côtés du Monsieur, qui a infiltré le SD-6 , qui a tué Quan Lee. Tu n'aurais pas revendiqué son meurtre toi ? Ou tu n'aurais pas au moins fait savoir sa mort dans le milieu ?

Vaughn se pinça l'arrête du nez. Il savait que Sydney avait raison, Sark ne pouvait pas être mort.

V : Sydney ? Personne ne peut disparaître comme ça ! Il est introuvable ! Il-

B : Sydney ! Vaughn ! En salle de briefing !

Le bar était bondé, elle sirotait un verre de tequila, comme sa fille, c'était sa petite faiblesse. Plusieurs hommes l'avaient abordée, essayant leur technique de drague, toutes aussi nulles que les autres. Ce n'était que des poivrots. Elle avait une classe qui leur manquait, et pis, elle n'était pas là pour trouver un homme pour la nuit. Elle en attendait particulièrement. Après un énième « J'attends quelqu'un » elle fut surprise la réponse de l'insolent qui l'avait abordé.

L'insolent : Un homme ne devrait jamais faire attendre une femme comme vous, si vous m'accordez d'exprimer mon avis.

I : Fin, très fin. Mais ça ne m'impressionne pas. Allez jeter votre dévolu sur une autre femme. Je ne suis pas intéressée.

LI : Vous êtes bien sur de vous, vous-

I : Je rien du tout. J'ai connu bien plus d'hommes dans ma vie que vous ne connaîtrez de femmes, et de tous types. J'ai tout connu, votre technique de drague n'est rien par rapport à d'autres, alors allez faire mumuse avec des femmes de votre âge et de votre trempe, je-

: Tu es une femme délicieusement sauvage.

Le jeune homme se retourna vers l'homme qui avait parlé, il était assez âgé, surement du même âge que la femme. Irina, elle ne s'était pas retournée, elle avait reconnu sa voix, elle l'avait assez entendu dans sa vie pour la reconnaître entre mille.

I : Sergeï, que fais-tu là ?

Se : Un de mes informateurs m'a dit que je pouvais te trouver ici, alors je suis venu.

I : Que veux-tu ?

Se (regardant le jeune homme) : Au revoir.

LI : Vous croyez m'impressionner ?

Se (dévoilant de sa veste son revolver) : Ah bon ?

LI (voyant l'arme) : Ok ok. Au revoir, j'espère vous revoir bientôt.

I : Il n'en est pas de même.

L'homme regarda Irina dépité.

Se : Tu brise toujours autant de cœur je vois.

I : Sergeï, viens en au but, que fais-tu là ?

Se : Tu sais, je me suis inquiété de ne pas avoir de nouvelles de toi pendant ces 6 mois.

I : Désolé, c'est vrai que j'aurais dû t'envoyer une carte postale.

Se : Tu étais où ?

I : Qui est-ce que ça intéresse ?

Se : Les rumeurs, on dit que tu t'es rendue à la CIA pour les aider…

I : Et ?

Se : C'est vrai ?

I : Et si ça l'était, qu'est-ce que tu ferais ?

Se (interloqué) : Je euh…

I : Non, tu ne sauras ni où j'étais, ni ce que j'ai fais. Si tu veux bien, j'attends quelqu'un.

Se : D'accord, d'accord. Mais fais attention à toi, d'autres pourraient bien croire les rumeurs.

I : Ne t'inquiètes pas pour moi Sergeï, je sais ce que je fais.

Il s'en alla, sans avoir jeté au préavis quelques regards à Irina.

I : « Sergeï, tu es un homme bon et loyal, mais tu n'es pas de trempe à pouvoir avoir ne serait-ce que le centième de notre opération »

Elle avait encore quelques minutes avant que son rendez-vous n'arrive.

Flash back

I : Julian !

L'enfant se retourna vers la femme, une larme coulait le long de sa joue mais il souriait. Il avait effacé toute sa vie, toutes ses souffrances, il en était heureux, mais il avait aussi effacé ce qui le rattaché à cette Terre, ce qui le rendait humain. A présent il n'était plus rien.

I (comme si elle avait lu dans ses pensées) : Si tu vas devenir quelqu'un, je te le promets.

Pendant les sept premières années, Julian avait suivi l'entraînement d'Irina, jusqu'à l'âge de 10-11 ans, il avait pris ce qu'il faisait comme un jeu, malgré les avertissements d'Irina, seulement, après, il comprit tout l'ampleur de ce à quoi elle le prédestinait, quand il la vit abattre un homme de sang froid. D'après ce qu'Irina lui a dit à ce moment-là, cet homme voulait tuer sa fille. Il avait été surpris ce jour-là, son professeur ne lui avait jamais parlée d'elle, et là, il apprenait qu'elle avait une fille, et malgré qu'elle ne la voyait plus, il pouvait voir un lueur dans son regard : elle l'aimait toujours. A partir de ce moment-là, il se jura de tout faire, pour voir de nouveau cette lueur dans ce regard, mais pas pour cette fille, Sydney, pour lui, Julian, pauvre orphelin.

Il s'entraîna, encore et toujours, au-delà même de ses limites qu'il avait cru toujours avoir, il les repoussés, encore et toujours.

Les premiers temps, Irina n'avait pas compris pourquoi il faisait ça, jusqu'à ce qu'elle entende dans le sommeil du jeune homme :

J : Maman… Irina… maman…

Il avait besoin d'une mère, il ne pouvait pas se raccrocher à quelque chose qui lui rappelait sa mère, son esprit lui interdisait tout accès à ses souvenirs d'avant ses 6 ans. Elle n'exploita pas cela, mais elle essaya de se rapprocher de lui, de lui fournir ce qu'il lui avait toujours manqué.

Elle le voyait s'entraîner, il n'avait jamais failli, même au cours des tests auxquels elle l'avait soumis. Elle avait une mission pour lui. Sa première vraie mission.

Elle se rapprocha de lui.

I (grave) : Julian ?

Il s'arrêta et se retourna vers elle, il était en sueur.

J : Oui ?

I : Viens.

Et elle le conduisit jusque dans son bureau.

I (en lui tendant un dossier) : Voilà ta première mission. Tu as toutes les informations qu'il te faut. Mais voici le topo : tu vas devoir rencontrer le chef du K-D et lui soumettre cette offre (elle lui donna un papier). Cette offre me concerne, je suis ton employeur… mais jamais, tu m'entends Julian, jamais tu ne devras prononcer mon nom-

J : Je sais pertinemment ce qu'il en est Irina !

I : Julian ! Ce n'est pas un exercice ! Je ne serais pas derrière toi si tu échoues. Tu assumeras seuls tes fautes.

Il se renfrogna mais n'insista pas. Il savait qu'il n'aurait pas gain de cause.

J : Alors comment devrais-je vous appeler ? L'homme invisible, ou plutôt devrais-je dire, la femme invisible ?

I : Arrêtes tes sarcasmes Julian ! « Le Monsieur » est mon appellation depuis quelques temps dans le milieu.

J (marmonnant) : Une de tes appellations plutôt.

I : Je ne reprendrais pas cette discussion avec toi. Prépares-toi, tu pars demain. Je ne veux pas d'un échec, un échec entraînerait de fâcheuses conséquences pour toi Julian.

I : Comme on dit souvent, l'oiseau s'envole du nid. Je ne pense pas qu'il va avoir beaucoup de problèmes… j'espère que le K-D ne va pas être trop dur en affaire… quoique Julian se défend très bien lorsqu'il s'agit de défendre ses propres intérêts.

Fin du flash back

Elle n'eut pas à attendre longtemps, celui qu'elle attendait arriva. Avant même qu'il entre dans le bar, elle se retourna vers l'entrée et le vit. Il était toujours aussi sérieux, droit, mais elle savait percevoir en lui son côté séducteur, charmeur. Elle y était toujours sensible. Elle l'avait trahi, plus d'une fois, mais elle l'avait toujours aimée et il le savait.

: Bonsoir Irina.

I : Jack.

B : Tu aurais pu trouver un endroit plus discret que ce bar.

I : Ne te fis pas à son apparence, malgré le grand nombre de dragueur, c'est un endroit où les gens ne se mêlent pas aux conversations des autres. (elle laissa un petit silence avant de reprendre) Alors pourquoi voulais-tu me voir ?

B : Sark. Où est-il ? Que fait-il ?

I : Jack… Ce n'est pas normal, ça fait plus de 3 mois qu'il n'a pas donné signe de vie. Je crains qu'il n'ait eut de gros ennuis. Tu as quelques choses ?

B : Non plus. 3 mois que Sydney et Vaughn sont à sa recherche, mais aucune trace.

I (dont le visage venait de s'éclairer) : Jack ! Pourquoi 3 mois ?

B : Depuis que Sydney est revenue de vacances… Sark était lui aussi en vacances… Non, Irina… tu ne penses tout de même pas que…

I : Jack… c'est possible… tout peut arriver, tu le sais aussi bien que moi.

B : Notre relation n'a rien à voir… Sydney n'aurait pas pu, c'est impossible.

I : Pourtant tu le fais pourtant toi.

B : Mais… ce n'est pas pareil.

I : Elle le déteste !

B : Moi aussi. Et elle n'y a jamais goûtée !

I : L'attrait est encore plus grand.

B : Irina, tu crois vraiment capable Sydney de ça ?

I : Regardes qui elle a comme parents, et tu auras ta réponse.

Jack était sceptique, il n'imaginait pas Sydney pouvoir faire ça.

B : Non je ne crois pas. Tant qu'elle ne me l'aura pas avouée, je ne le croirais pas.

I : Comme tu veux.

B : Bref. Sloane prépare-t-il quelque chose ?

I (souriante vis-à-vis de son changement brusque de conversation) : Je n'en sais rien. Depuis un peu plus d'un mois et demi, Sloane ne me contacte plus. Je n'ai aucune info sur ce qu'il peut faire, et il ne laisse pas beaucoup d'information filtrer. Je suis désolée.

B : Désolée ?

I : Jack, tu sais très bien que si j'ai abandonnée notre fille, c'est pour mieux la protéger.

B : Et donner l'amour que tu aurais du lui donner à un autre !

I : Parce que toi tu lui en as donné de l'amour peut-être? Tu la confiais à des nourrices pour ne pas avoir à t'en occuper !

B : Oui, mais elle n'a pas l'image d'un père terroriste au contraire de sa mère !

I : Parce que tu crois qu'un homme froid et sans moral c'est mieux peut-être ? Prêt à tout pour s'éviter des ennuis ? Même à tuer des innocents !

B : Ne remets pas ça sur le tapis !

: Pardon de vous interrompre, mais je vous prierais de sortir, votre dispute ne concerne pas tout le bar. Merci.

Ils sortirent et continuèrent à se disputer, marchant sans savoir où aller. Ils arrivèrent devant un immeuble où Jack entra le premier. Les paroles cinglantes volaient toujours aussi hautes. Ils montèrent jusqu'au troisième étage et entrèrent dans un appartement. Lorsque la porte fut fermée, plus aucunes paroles ne furent échangées. Tout passait par le regard.

Jack la plaqua contre la porte, l'embrassant furieusement. Baiser auquel Irina répondit ardemment. Sa main parcourait le corps de Jack, répondant aux caresses de Jack.

Leur manège n'avait servi qu'à une chose : rendre l'autre irrésistible, faire monter le désir.

La main de Jack descendit jusqu'au niveau de la taille d'Irina, descendit jusqu'à la limite de son tailleur et passa dessous. Il la fit remonter jusqu'à atteindre cet endroit où il savait qu'elle ne pouvait pas résister. Il se mit à la caresser doucement, lentement, réveillant cette partie et la mettant au supplice. Elle voulait plus. Elle avait toujours voulu plus. Il plaqua un peu plus sa main contre sa vallée et continua son va-et-vient de surface. Irina se plaqua contre lui. Son désir montait en elle, elle avait envie de le sentir en elle. Il entra un doigt. Elle sursauta. Son rythme était lent, cruellement sadik. Lorsqu'il l'a sentit monter, il augmenta le rythme, plus vite, toujours plus vite, le souffle d'Irina augmentait aussi. Il la sentit prête à exploser, au bon moment il rentra encore un doigt. La même mascarade continua. Irina se reprit. Avant d'atteindre le sommet, elle l'amena dans la chambre, Jack toujours continuant de la caresser. Elle se retourna et le bascula vers le lit. C'était à elle de jouer maintenant. Elle brulait de l'intérieur, elle n'avait envie que d'une chose mais elle passa outre, elle devait se venger. Elle se mit sur lui, sous elle, elle le sentait, il était aussi réveillé. Elle mit en mouvement son bassin, exerçant des va-et-vient sur cette partie qui n'aspirait qu'à être libérée de ce qui la retenait de s'épanouir. Ce qu'Irina fit. Jack put voir dans son regard de la malice. Elle allait le faire languir en n'en plus pouvoir. Elle l'embrassa à pleine bouche, puis descendit sur son torse, descendant toujours plus bas, jusqu'à arriver à l'endroit propice où elle entama des va-et-vient lent avec sa bouche. Elle le sentait se durcir. Elle accéléra. Il se contrôlait elle le savait, mais son organe le trahissait.

Il attrapa Irina et le fit remontait sur lui. D'un coup de rein, il reprit le dessus et entra en elle avec rage et sauvagerie. Elle souriait. Elle gémissait. Il gémissait. Ils atteignirent le septième ciel en même temps. Il s'effondra sur elle avant de rouler sur le côté.

Ils s'endormirent ainsi, sans un mot, juste savourant une relation, leur relation.

Le lendemain matin, Jack était habillé lorsqu'Irina se réveilla. Il allait sortir de la chambre lorsqu'elle lui demanda :

I : Jack, en quel prophétie crois-tu ?

Flash back (en fait ce qui est entre guillemets est un vrai flash back, le reste est les pensées d'un personnage qui pense à l'époque où se déroule l'histoire, en parallèle avec la partie de jambe en l'air de Jack et Irina)

« Sydney dansait avec ses amis Fran et Will lorsqu'elle aperçut des hommes du DSR. Elle les avait reconnus, c'est eux qui l'avaient escorté dans les locaux du DSR. Elle s'excusa auprès de ses amis et sortit de la boîte de nuit où chaque homme l'encadrait.

Ils la firent monter dans un camion où se trouvait Vaughn et l'agent Evans.

S : Vaughn !

V : Ecoutes bien Sydney.

Evans : Conformément à la directive 81-A de la sécurité nationale, je vous arrête au nom du gouvernement fédéral.

S : Mais enfin qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ?

V : Je te promets que nous aurons une réponse très vite.

S : Et la clé ? La clé de décryptage. Qu'est-ce que ça donne ?

V : La CIA avait la même. Ils avaient déchiffrés le texte de Rambaldi de façon correcte. »

Ils avaient découvert le lien entre Sydney et Rambaldi. Elle était son Elue. Elle était donc dangereuse pour la sécurité des Etats-Unis. On ne pouvait rien faire, je ne pouvais rien faire. Elle allait subir des interrogatoires épuisants, sans qu'elle puisse demander à se reposer. Mais elle s'en ait sorti. Grâce à l'aide de Jack et de Vaughn.

Vaughn.

Ca me fait bizarre de l'appeler comme ça. Et pourtant j'y suis contraint.

Leur amitié s'était développée au cours du temps. Elle attendait plus, elle a eu mal. Et maintenant, il l'a perdu au profit d'un autre. Qui l'aurait cru ? Personne, bien sûr, personne sauf Rambaldi et son parchemin. Ce parchemin qui nous a fait revoir nos priorités. Tout doit changé, nous avons eu des objectifs, des plans mis en marche, nous devons tout inverser. Rambaldi avait-il prévu ça ? Nous, les protecteurs de son secret, devant modifier tout ce qu'ils avaient établis pour le protéger. Rambaldi adorait tout compliquer, mais je n'aurais jamais cru autant.

Ils nous avaient demandés de la faire croire morte aux yeux de tous, même de sa propre fille et de son mari, et voilà que 21 ans plus tard, ses écrits nous disaient de la ressusciter. D'apprendre à Sydney à l'aimer malgré son passé, malgré ses actes. Voulait-il préparer le terrain pour qu'elle apprenne par la suite à en apprendre plus sur Julian ? Et…

« Une jeune femme aux allures félines, brune, habillé avec chic se présenta au comptoir de la CIA de Los Angeles.

Standardiste : Bonjour que puis-je faire pour vous ?

I : Je me nomme Irina Derevko. Je voudrais parler à Mr Kendall.

La standardiste, ancienne dans son métier à la CIA, connaissait cette femme, son nom. Elle prévint la sécurité ainsi que Kendall. Elle fut amenée dans sa cage de verre. Kendall vint la voir et l'interrogée. »

Elle était en place. Comme Rambaldi le voulait, comme il nous le disait si on voulait protéger son secret.

Pendant son emprisonnement, Julian était allé travailler au SD-6, sous les ordres d'Irina. Il avait profité que Vaughn soit malade et qu'il détienne son antidote pour utiliser Sydney et atteindre Sloane grâce à la lettre que je lui avais remise, me faisant passer pour un homme de main d'Irina.

« Arvin,

L'homme qui te remettra cette lettre est un de mes hommes de main. Sark. Prends-le comme agent. Je laisse à ton imagination d'inventer des raisons de le prendre dans l'Alliance.

Si tu ne le fais pas Arvin, il risquerait de t'arriver la même chose qu'à Pedro Argomez. Te rappelles-tu ce que je lui ai fais ? Rien ne pouvait guérir ses blessures, je n'ai eu aucune pitié pour lui, il m'avait trahi.

Je compte sur toi.

Irina. »

Il allait bosser avec Sloane et Sydney. Il les haïssait tout les deux. Il les haïssait depuis le départ, et plus depuis qu'ils l'avaient capturé au Cachemire. Cette haine, nous l'avions exploité, et maintenant, elle nous retombe dessus, nous n'aurions jamais dû, mais Rambaldi nous guidait. J'espère seulement qu'il savait ce qu'il faisait.

Salle de briefing

K : Je sais que ça fait 3 mois que vous n'êtes pas allé en mission de terrain pur et dur, mais nous avons besoin de vous.

Le regard de Vaughn et de Sydney s'illumina. Ils s'étaient un empâté durant ces mois d'inactivité.

K : Nous avons découvert que Vladimir Vilatchev possédait un parchemin de Rambaldi qu'il compte vendre au marché de Moscou. La Cia s'est porté acheteuse sous une fausse identité. Seulement Vilatchev veut une rencontre pour voir les nouveaux propriétaires de son parchemin.

S : Pourquoi le vend-il ?

K : Des problèmes d'argent. Vilatchev ne connait pas réellement Rambaldi. Pour lui, c'est juste un écrivain qui a écrit des parchemins qui mettent Vilatchev en valeur pour les collectionneurs. Mais il s'est un peu trop endetté. Vous partez ce soir. Demain vous rencontrerez Vilatchev. Si ça marche vous effectuerez l'échange, sinon préparez-vous à cambrioler sa maison.

V : Cambrioler ? Pourtant ce n'est pas-

K : Agent Vaughn, ça en est de la sécurité nationale, nous avons tous les droits ! (Se tournant vers Sydney) Vous irez voir Marshall pour les détails techniques. Vous pouvez disposer.

S : Monsieur, que dit le par-

K : Au revoir.

Et il sortit de la salle dans ajouter un mot.

Le lendemain matin, 10H, Moscou

La rue était bondée de monde et bruyante. C'était jour de marché. Les commerçants vantaient les mérites de leurs étalages, haussaient la voix pour couvrir celles des autres commerces d'à côté.

Mais les deux personnes qui traversaient le marché ne prêtaient pas attention à ce brouhaha, ils n'étaient pas là pour ça. Ils n'avaient qu'un objectif : trouver Vilatchev au R-47. Sydney avait trouvée le nom un peu trop ressemblant à Rambaldi et son chiffre fétiche pour que ce soit une coïncidence.

Flash back

Elle était devant son ordinateur recherchant dans les dossiers de la CIA.

Recherche : « R-47 »

« Restaurant tenu par Vladimir Vilatchev »

Elle cliqua sur le nom pour avoir des informations sur lui.

« Vladimir Vilatchev

53 ans

Russe

Collectionneur d'objets d'arts.

Classé bêta 16 »

Elle cliqua de nouveau sur le nom souligné et dut rentré son identificateur ainsi que son mot de passe de la CIA . Sur son écran s'afficha plus d'informations sur Vilatchev que Kendall avait daigné lui révéler.

« R-47 : Rambaldi et son nombre fétiche. Cet établissement appartenait à l'ordre de Rambaldi dont Vilatchev a repris possession depuis et dont il a gardé le nom du restaurant. Aucune connexion n'a été trouvée entre Vilatchev et Rambaldi… »

Fin du flash back

Ils entrèrent dans le restaurant. Ils devaient chercher un homme avec un béret et une rose rouge accroché à sa veste. Leurs regards parcouraient la salle, ce fut Vaughn qui trouva Vilatchev ; il était assis à une table, au fond du restaurant entouré de deux somptueuses créatures blondes, surement un verre de vodka à la main et deux gardes du corps derrière lui.

Ils se plantèrent devant lui et attendirent sa réaction.

VV : Et vous êtes ?

V : Nous avons rendez-vous avec Vladimir Vilatchev.

VV : Qui le demande ?

S : Son rendez-vous !

Elle en avait marre de la façon dont il la déshabillait du regard et du comment il prenait son air hautain.

Vaughn glissa un regard vers Sydney comme pour signifier qu'elle devait arrêter tout de suite cet attitude, ils devaient absolument pas faire capoter l'affaire.

Quand à Vilatchev, il s'aperçut qu'il ne pourrait pas jouer avec eux, sinon il allait perdre des clients. D'un geste, il congédia les deux blondes comme si elles étaient des moins que rien.

VV : Assez-vous je vous prie. (Après que Sydney et Vaughn se soient assis) Comme vous l'avez deviné, je suis Vladimir Vilatchev. Donc, qui êtes-vous ?

V : Nous sommes vos acheteurs français, Isabelle et David Dupont.

VV (suspicieux) : Vous avez plutôt l'air américain…

S : Nous sommes pourtant des français pur et dur, ce n'est pas nous qui avons choisi nos prénoms, s'ils ont une consonance américaine, prenez-vous en à nos parents, mais nous ne sommes pas là pour parler de nos origines mais du parchemin si je ne me trompe.

VV : Vous voulez donc voir le parchemin ?

V : Nous ne verserons l'argent que lorsque nous aurons authentifié le parchemin, vous nous comprenez bien sûr ?

VV : Bien entendu, bien entendu.

D'un geste, il signifia à ses hommes d'apporter aux deux agents le parchemin.

Vilatchev sortit de la mallette une feuille plastique où l'on pouvait voir le parchemin à travers.

Il n'était pas semblable aux autres, il ressemblait plutôt à une

S : « Une recette de cuisine ».

La morte è solo una barriera per il corpo, il cammino che conduce alla morte puo essere presso alla rovescia, possiarno andare dalla morte alla vita.

Et s'en suit toute sorte d'instruction pour préparer une sorte de potion pour redonner la vie à un mort.

Vaughn fit semblant de vérifier l'authenticité du parchemin ; en effet, on ne pouvait pas réellement le vérifier en quelques secondes, il fallait une analyse des fibres du papier, la comparée à celle d'un autre papier, et cela prendrait beaucoup trop de temps.

Deux heures plus tard le marché était conclu. La CIA avait son parchemin et Vilatchev son argent.

Ils montèrent dans l'avion en silence, Vaughn tenta de le brisa en demandant à Sydney :

V : Sinon tes vacances avec Fran, elles se sont bien passées ?

S (se rembrunissant) : Oui oui, on s'est bien amusée…

Et le silence retomba. Vaughn se pinça l'arrête du nez.

S (ne pouvant s'en empêcher) :Qu'est-ce qu'il y a ?

V (sa voix était devenue grave) : Elle est impossible en ce moment… sa grossesse la travaille. Elle est enceinte de 4 mois, elle appréhende son accouchement, elle a peur de ne pas être à la hauteur. Elle est souvent en crise de panique. Je suis là pour elle, pour la rassurer, mais je suis épuisé. C'est dur. (Petit sourire forcé) Vivement qu'elle accouche !

S : C'est qu'une étape à passer, il faut que tu sois là pour elle. C'est tout.

: Agent Vaughn. Une transmission pour vous.

V : Je reviens.

Sydney était seule dans la cabine. Sur la table se trouvait la boîte où ils avaient placés le parchemin. Elle était tentée, la promesse de redonner la vie à un mort la tentait. Sa première pensée avait été pour Julian. Elle s'en rendait compte maintenant, son opinion sur lui avait changée, elle n'était plus dégoûtée de penser qu'elle pourrait avoir une relation avec lui, une relation amicale. Elle devait prendre le parchemin, elle sentait au fond d'elle que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Elle avait besoin de Sark, besoin de son écoute, de sa compréhension, il avait vécu la même chose qu'elle : elle avait besoin d'un meilleur ami, qui soit là pour elle, pour tout ce qui la concernait. Il fallait qu'elle fasse vite, Vaughn pouvait revenir d'un instant à un autre. Elle tapa le code et commença à ouvrir la boîte. Elle voyait déjà le parchemin, elle ouvrait petit à petit, elle vérifiait qu'il n'y avait pas de système de protection, elle n'était pas censée l'ouvrir. Rien, ils n'avaient pas renforcés la sécurité. Bizarre, elle se souvenait d'une mission où on avait ouvert devant elle la boîte où elle avait mis l'objet et Sloane lui avait expliqué que ce système s'était déclenché quand elle avait fermée la boîte. La CIA devait leur faire totalement confiance.

V : C'était Alice, elle a eu un accident, elle… Sydney ?