Chapitre 5 : Evasion

Après plusieurs heures de captivité, Brennan commençait à perdre patience.

Brennan (se levant et s'approchant de la porte) : Bon, moi j'en ai marre, je ne vais pas rester ici pour me faire étudier comme un rat de laboratoire.
Amanda : Je crois que j'ai une idée, couche-toi par terre.
Brennan (surpris) : Quoi ?
Amanda : Fait semblant de d'être évanoui.

Bien que surprit, Brennan s'exécuta. Amanda se précipita alors vers la porte.

Amanda (criant) : A l'aide ! Il s'est évanoui !

Les gardes, alertés par les cris de la jeune mutante, ouvrirent la porte et se précipitèrent sur Brennan.

Amanda : Faîtes quelque chose, vite !

Les gardes se regardèrent, ne sachant que faire.

Amanda : Si vous désactiviez mon gouverneur je pourrai le soigner, à moins que vous ne préfériez que votre chef apprenne qu'un de vos prisonniers est mort, qui plus est un membre de Mutant X.

Après quelques secondes d'hésitation, un des gardes s'approcha d'elle et désactiva son gouverneur. Elle se précipita alors vers Brennan, qui ouvrit les yeux.

Amanda : Tu es prêt ?
Brennan : Oui.

Les yeux d'Amanda prirent alors une couleur orangée et elle bondit sur l'agent le plus proche d'elle. Brennan, un peu surpris se releva rapidement et s'occupa du second agent. Après que les deux agents aient été mis K.O., Amanda et Brennan se précipitèrent vers la sortie, ne rencontrant que peu de résistance. Après avoir couru pendant plus d'un quart d'heure, ils s'arrêtèrent dans une ruelle pour se calmer un peu.

Brennan (à bout de souffle) : Tu ne m'as pas dit que tu étais une féline !
Amanda (souriant) : C'est une longue histoire, où va t'on maintenant ?
Brennan : On va aller dans un lieu sécurisé pas loin d'ici.
Amanda : Très bien, je te suis...

Pendant ce temps-là, dans le bureau d'Eghart

Eghart : Ils ont réussi à vous échapper.
Agent : Oui monsieur, je suis désolé…
Eghart (en colère) : Comment ont-ils pu vous échapper ?
Agent (apeuré) : La fille, elle…elle a…
Eghart : Elle a quoi ?
Agent : Ses yeux, ils ont changé de couleur, et elle se battait comme une tigresse.
Eghart (pensif) : Tiens, voilà qui est intéressant...(il fit un geste de la main et deux agents s'approchèrent)...Emmenez-le.
Agent : Non monsieur, je vous en prie laissez-moi encore une chan…

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car la porte se refermait sur lui.