Disclaimer : TOUT EST À MOI !!! Hin hin. personne ne le verra de toute faç.

*SBOOOOOOONK !*

Pff. pas moyen de faire d'humour par ici. Oké oké, Dans ma magnaminité extrême, j'accepte de concéder l'invention des persos de HP à Madame JK. Rowning. Mais parce que c'est vous, hein.

PS : le temps qui passe rend caduc toute appartenance. Et vu le temps qu'on poireaute pour le tome 5, HP devrait nous appartenir depuis un bail.

*SBAAAAAF !*

*prend une expression apeurée*

ÇA VA, ÇA VA !!. J'ai compris, on touche pas aux persos de HP, qui appartiennent à JKR.

Un réveil des plus agréables.



La lueur du soleil naissant apparaissait doucement, lancinante. Pas agressive, pas aveuglante, une de ces lueurs de l'astre du jour quand on perçoit ses rayons au loin sans le voir en personne. Ces levers de soleil dont on rêverait tous les jours. Et en charmante compagnie, l'apparition de Maître Lumière n'avait que plus d'effet.

Ces rayons si scientifiques, et pourtant si naturels, illuminait le Terrier. Une chambre d'adolescent se découvrit aux yeux du ciel. Connotation orangée du sol au plafond, ce qui fait difficilement distinguer la pièce de l'environnement extérieur. Depuis des années que les Canons de Chudley étaient ses idoles, et depuis des années que Ron, négligeant un physique et un mental mûrissant, n'avait pas songé une seule seconde à réhabiliter sa piaule comme une chambre « normale d'adolescent » dixit Molly. Dieu sait qu'elle avait insisté pour offrir un peu de ce qu'elle appelait la « maturité » à cette pièce, sans succès.

Ce matin-là, le lit à baldaquins abritait 2 personnes. Non, pas une, comme elle avait l'habitude, mais deux. Deux jeunes gens en fleur dans la force de l'âge. Une touffe capillaire rousse et de longues tignasses châtains surmontaient les draps. Tranquilles, reposants, dans un calme et un silence que savourerait d'importe quel Moldu, celui-là même qui trime pour faire vivre sa famille 5 jours sur 7. L'amas de longs poils carotte réagit le premier, remuant doucement dans la primeur du jour. Puis, un visage parsemé de tâches rousses assorti d'un long nez, décida d'abandonner la chaleur douce et confortable de la couette.

Ronald Weasley.

La masse plus menue à ces côtés commença à adopter un comportement similaire. Une légère complainte féminine accompagna ce mouvement gracieux avant de laisser dévoiler un visage angélique bien que perclus de sommeil, dissimulé derrière ses bras tendus. Que c'est bon de s'étirer.

Hermione Granger.

« Bonjour, Mademoiselle Granger », salua Ron d'un air romantique en direction de sa belle-aimée en lui serrant les épaules.

Deux yeux noisette firent irruption dans le regard de Ron. Deux yeux endormis, mais tellement impossibles à ne pas voir.

« Je vous salue, Monsieur Weasley » marmonna t-elle dans un effort d'articulation inextinguible. « Est-ce que la nuit qu'elle a passé en ma compagnie a convenu à votre Majesté ? » sourit Ron avec un esprit de satisfaction personnelle tout à fait convaincu. « Je n'ose apporter mon approbation, de peur de sombrer à nouveau dans la décadence, Messire » répondit t-elle, heureuse comme un charme.

Tous deux se mirent à rire, un de ces rires si jolis à entendre, les rires sincères d'un vrai couple, ceux dont l'amour forge l'existence de manière inaltérable. Le jeune homme sortit de sa couette et décida à contre-c?ur d'abandonner sa moitié et descendit lentement, robe de chambre et pantoufles sur lui. « Préparer le petit-déjeuner. » murmura-t-il lascivement, en descendant les escaliers qui menaient à la cuisine du Terrier, traînant les pieds d'étourdissement. En préparant le thé, il pensait à ces deux dernières années qui se sont écoulées, avant d'étendre ses pensées jusqu'à 7 « unités moldues de temps » en arrière. Sept grandes années qu'ils se connaissaient, depuis un 1er septembre 1992, dans le Poudlard Express. Sept ans depuis le jour où une petite fille déjà vêtue de sa robe de sorcière voulut apprendre à Ron comment changer Croûtard de couleur d'un air hautain. Sept ans en sarcasmes et en disputes. Sept ans en réconciliations et en aides mutuelles. Sept ans d'amitié, y compris deux dernières années plus proches.

La bouilloire laissait clairement entendre par un sifflement des plus désagréables que si on l'obligeait à continuer son travail, Ron pourrait faire une croix sur son p'tit-dèj. Toujours à moitié dans les vapes, il soulève difficilement la carafe avant de la poser sur la grande table. Direction l'armoire, mais il n'y trouva que des "tasses de conversations".

« Fred, George, la cuisine n'est pas votre stock de surplus de votre magasin » pensa-il. D'un mouvement désinvolte, il sortit sa baguette et murmura quelque chose qui ressemblait à :

« Stupéfix. »

Aussitôt les coupoles se turent et restèrent fixées, prêtes à donner l'intérêt pour lesquelles on les a crées (hormis le fait qu'on ne s'entende pas parler une minute quand elles sont présentes). Il versa lentement le liquide chaud et fumant avant de s'attaquer aux toasts. Personne pour le déranger, ce matin. Le pater et le frère-préfet étaient partis tôt bosser au Ministère, M'man est partie rendre visite à sa s?ur à Cardiff depuis 3 jours déjà, Bill et Charlie étaient déjà repartis faire leur boulot, respectivement à la banque Gringotts d'Egypte et dans un château paumé en pleine Roumanie trasylvanienne, Fred et George ont aller ouvrir leur boutique de Farces de Sorciers Facétieux à Pré-au-Lard (Mme Weasley était furieusement contre, mais après de longues, trrrrrrrrrrrrrrrrrès longues négociations, elle avait fini par accepter l'idée que seule la rigolade et les bêtises caractérisaient leur vie sociale),. Ginny est partie voir Colin Cravey chez lui pour la semaine. En clair, pour la 1ère fois depuis des années, la tribu Weasley était évaporée dans la nature et le Terrier était vide d'occupants.

« Vide, à part nous deux » pensa Ron, dans un sourire satisfait. Le plateau tremblant dans les pas de Ron montant les escaliers n'étaient pas vraiment discrets, si bien qu'arrivé devant la porte de sa chambre, c'est Hermione, encore enroulée dans ses draps, qui lui ouvrit.

« Aïe ! Pour la surprise, c'est raté. » se plaignit-il ironiquement en posant le plateau sur la table basse. Elle s'approcha de lui avant de l'enlacer et de l'embrasser langoureusement. Un vrai baiser de ceux qui restent dans l'esprit. Là encore, la timide et "effrontée petite dévergondée" (selon les termes employés par Rita Skeeter) avait sacrément évolué depuis l'époque où la bibliothèque de Poudlard constituait une deuxième maison pour elle. À 17 ans déjà passé, la petite fille obéissante et studieuse a laissé place à un jeune femme bien sous tous rapports, et ceux dans tous les sens du terme. Et Ron ne viendra pas me contredire. Magnifique bout de femme, au caractère forgé par les qutre cents coups réalisés avec ses amis, que ce soit contre Voldemort ou pour son intérêt personnel. Ron, quant à lui, avait également évolué dans le bon sens : une bonne taille, une bonne carrure due à son poste de gardien de l'équipe de Quidditch de Gryffondor, toujours un long nez et des tâches de rousseur qui, avec le temps, s'étaient révélées un certain atout esthétique. En clair, au risque de faire cliché, c'est "tout le monde il est bôôôôôô."

Le soleil avait achevé de révéler au monde sa robe dorée, et celle-ci illuminait de toute sa lumière céleste le trou où se sont terrés nos amoureux. Ensemble, ils s'allongèrent à nouveau sur leur lit, côte à côte, le plateau de nourriture entre ,eux, prêts à se rassasier.

Et là, la pensée des étapes de leur amour surgit singulièrement dans leur tête. Parallèles, telles deux âmes s?urs, prêts à se souvenir de leur union et de ce qui a permis la naissance de cette dernière.

Et tout commença.