Salut à tous, fans en délire ! *À peine mégalo*

2ème chapitre sur le couple Ron/Hermione qui, pour l'instant ne vous promet rien, mais qui, avec le temps, vous révèlera pas mal de choses avant de laisser place au scénario habituel.

Mais pour l'instant, fleur bleue !

Disclamier : Nan, c'est-y pas les miens de perso, qu'y sont à JKR et qu'on n'a pas qu'ça à fout' d'attendre son Tome 5.

Merci à Winichou, ma 1ère revieweuse (râh, quelle émotion ) et à Piloup dont je edévore savamment les fanfics.

En attendant d'autres reviews, même si je cours pas après *À peine hypocrite* .

Et pour les autres, je prépare d'autres fics plus sombres et plus noires sur d'autres sujets. Patience.

Souvenirs en magie.

Il tournait son thé à la mandragore, doucement. La cuillère tintinnabulait délicatement sur les rebords de la tasse, lentement, dans la douceur calme du matin. Sa moitié l'imitait sensiblement, soufflant sur le fluide doré avec volupté. Tous deux se souviennent de ce 1er septembre 1992.

Ron venait à peine de faire la connaissance du célèbre Harry Potter à l'arrivée de King's Cross. Il discutait avec ce dernier sur Celui-Dont-On- Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom avant de savamment dévier la conversation sur les Dragées Surprises de Bertie Crochue et autres Chocogrenouilles renfermant les cartes de célèbres sorciers. Neville Londubat venait à peine de demander où était passé son Trevor quand elle arriva en sa compagnie.

Cheveux bruns épais et ébouriffés, grandes dents et un air autoritaire : description peu esthétique de la petite Granger.

« C'est ça que tu appelles jeter un sort ? Pas très brillant, comme résultat. » avait-elle ajouté. Autant dire que côté personnalité non plus, pas grand-chose ne la mettait en valeur à part sa culture digne d'une BU (les facqueux me comprennent).

Pourtant, une chaleur brève et intense envahit le c?ur de Ron en ce moment- là. Un sentiment de bien-être et de bonheur très court, mais qu'on ne peut omettre de ressentir, ni même songer à renier. Elle repartit peu après, Ron reprit alors ses esprits, niant totalement ce qui vient de ressentir. Et lui vint alors la sainte illumination féminine que conçoit un garçon de onze ans :

« Une fille ? Celle-là en plus ? Beûrk !! » pensa t-il finement. »

..

Ron sourit à l'évocation de cette première fois, et Hermione s'empressa de lui demander ce qui paraissait pourtant une évidence :

« À quoi tu penses ? »

« Au jour où je t'ai rencontré pour la première fois. »

« . Et ? »

« . et au jour où j'ai pensé que je ne resterais pour rien au monde avec toi ! » Un morceau de rire sortit de son c?ur avant de lui balancer un oreiller dans sa constellation de points roux.

« Pfff. En plus, je n'avais rien fait pour être belle ce jour-là ! J'avais plus peur de rater la cérémonie de Répartition qu'autre chose !! Heureusement que le temps est passé depuis. » conclut t-elle en se blottissant sur le torse de son rouquin de petit copain.

Elle soupira avant d'ajouter :

« Tu te souviens quand je t'ai tiré une gueule monstrueuse en 1ère année ? On se connaissait à peine,. en sortant du cours du professeur Flitwick et tu m'avais sorti -de manière, il faut le dire, très distinguée-. Tu m'avais dit texto "C'est un vrai cauchemar, cette fille-là. Elle a bien dû se rendre compte qu'elle n'avait pas d'amis !" Comme je t'en ai voulu ce jour- là !! Déjà que me faire voir un chien à trois têtes en pleine nuit n'était pas vraiment intéressant, mais ce jour-là. »

« Mmmmoui. » rétorqua t-il, « et je me demande encore pourquoi tu étais partie t'enfermer aux toilettes tout l'après-midi. »

Elle se releva, l'air indignée : « Je te signale qu'à l'époque, à part toi et Harry, je n'avais personne. »

« Ma petite Her-mignonne, que tu es jolie quand tu te mets en colère. » ricana t-il.

Visiblement, il avait touché un point sensible. La 1ère fois qu'il l'a appelée ainsi, c'était en 4ème année, peu avant qu'ils ne soient ensemble. Leur amitié atteignait le sommet. Elle se mit à rougir au point qu'on ne la différenciait plus des cheveux de Ron.

« Pauvre idiot, va ! » minauda t-elle.

« Rigole, mais toi aussi tu m'as fait mal. »

« Hu ?!? »

« Ma douleur a tenu sur 2 mots : VIKTOR KRUM. »

« Woops, je vois de quoi tu parles. Mais si tu avais eu la clairvoyance de me quémander à temps et non par défaut, peut-être qu'il en aurait été autrement. »

« . Et peut-être n'aurait pas tu découvert le pot au roses ?? »

« C'est sûr. »

« Mais ce jour-là, je t'ai vu, j'étais aux anges. Et je vais t'avouer un truc : pour la 1ère fois j'ai su me convaincre d'accepter l'amour que j'éprouvais pour toi. Et étant donné comme tu étais belle, cela constituait un argument de choix. »

Cette fois-ci, Hermione transitait entre la pivoine et l'écarlate avant d'ajouter :

« Et on ne sortait pas ensemble qu'on se disputait déjà tout le temps ! »

« Je crois même que la Grosse Dame nous a tiré la gueule une semaine pour l'avoir réveillée par cette dispute. J'avais même peur qu'elle refuse de me laisser entrer malgré le mot de passe. »

Ce soir-là, pour célébrer la venue des délégations étrangères de Beauxbâtons et Durmstrang, à laquelle Viktor appartenait, Poudlard avait organisé une grande soirée. À l'époque, Krum jouait pour l'équipe de Quidditch d'attrapeur et était l'idole de Ron. jusqu'à ce qu'il danse avec Hermione durant le bal de Noël. Autant dire que ça avait valsé dans les couloirs du dortoir des Gryffondor. Ron, par dépit, n'avait pu que balbutier un « elle n'a rien compris du tout », mais Cupidon avait décidé de s'en mêler et de faire son boulot. À merveille : Ron était tombé amoureux.

Hermione, elle, était dans la pire des fureurs qu'elle n'ait jamais eu. Et elle aussi éprouvait plus pour Ron que n'importe qui.

« Et moi qui m'en voulait après de t'avoir envoyé paître je ne sais où alors que j'aurais très bien pu faire le premier pas. Quand je vois à présent ce que j'aurais pu avoir plus tôt, je l'aurais fait sans nul doute. »

Elle posa sa tête sur lui, fermant doucement ses yeux de chocolat et pensant également à cette amitié qu'elle a longtemps entretenu avec celui qui partage désormais son c?ur et son âme.

« N'oublie pas que nous devons descendre à Poudlard aujourd'hui. »

« Je sais, répondit-elle, mais pour l'instant je veux rester à tes côtés. On y ira après, si ça te dérange pas. » avant de poser ses lèvres sur les siennes et de se rallonger.

Eloignée dans ses songes, serrant celui qu'elle aime dans ses bras, elle se rendort. Paisible.