Salut tout le monde, comme promis, voici la suite et la vraie fin de cette fic, qui se situe pendant la guerre opposant l'ordre du phénix et les partisants de Voldemort.

je le redis: ces personnages appartiennent tous à JKR...

Je ne peux pas… (Pensées de Hermione Granger)

Je vis une petite fille s'approcher de moi. Elle n'avait pas l'air d'avoir dix ans. Elle était belle, brune, et avait l'air d'une petite fille inquiète. Elle me tendit un morceau de parchemin. Serait-elle une petite sorcière ? Je n'ai pas eu le temps de la questionner : elle s'enfuit en courant. J'ouvris ma porte et entrai chez moi. Je déroulai le parchemin.

« Je sais que tu n'es pas en sécurité. Mettez- vous, toi et tes parents, à l'abri, mais sans laisser de traces du lieu où vous vous rendrez, car Voldemort te cherche et fera tout pour t'atteindre.

Un jeune homme qui donnerait sa vie pour toi.»

Alors, sans perdre une seule seconde, je fis mes bagages pour la rentrée, pris des vêtements pour mes parents, et, après les avoir mis dans la cheminée, y pénétrai à mon tour et prononçai une série de phrases sans suite. Puis, à la fin, pendant que nous tourbillonnions, je dis distinctement « 1, square Grimmaurd ! »

En passant entre le 10 et le 14, le numéro 12 apparut. Un beau manoir qui avait l'air de sortir du néant. Enfin, mes parents étaient en sécurité. Et moi aussi. Curieusement, j'avais gardé le mot du jeune homme. Mais je ne savais plus où donner de la tête. Le QG était catastrophé : il y avait encore eu une attaque. Des moldus étaient décédés, à cause des détraqueurs. Et d'autres avaient été torturés à coups de doloris… J'étais véritablement indignée. J'en avais plus qu'assez des mauvais coups des Mangemorts envers les moldus. Sans un seul mot, je me rendis dans l'ancienne bibliothèque de Sirius Black. Mais pour cela, j'étais obligée de passer devant le portrait de la mère de celui-ci. Ce portrait se mit à parler : « Que fait encore cette Sang de Bourbe dans ma maison ? » Je ne relevai même pas la pique et m'en fus dans la bibliothèque. Je recherchais divers sorts qui mettraient mes parents en sécurité en cas d'attaque. Je tombai sur un passage d'un livre de magie noire : Comment inventer de nouveaux sorts ou les modifier ? »

Je se mis à travailler. Les jours suivants, j'avais réussi à transformer un stupefix en un avada stupefix. Je me mis à rire. Harry avait mis Kreattur à ma disposition, et celui-ci était bien obligé de m'obéir. Mais, comme il ne tenait pas sa langue et m'insultait, malgré mon engagement pour la libération des elfes de maison, j'essayai le sort sur lui. Il resta stupéfixié pendant environ 48 heures complètes, voire un peu plus. J'étais sur la bonne voie.

Cependant, j'eu, à mon sens, une mauvaise nouvelle : Rogue n'était pas un traître. McGonnagal avait trouvé un papier du professeur Dumbledore lui-même disant que Rogue avait obligation de le tuer si les choses tournaient mal. De plus, ce papier avait été dupliqué en plusieurs exemplaires et était accompagné d'un rapport. Celui-ci, sur un parchemin de 10 mètres de long, détenait des informations à peu près illisibles, tant Rogue écrivait comme des pattes de mouches. J'avais cependant la faculté de lire à peu près n'importe quelle écriture et, après avoir congédié les personnes qui ne devaient rien savoir, je lançai un sort de discrétion sur la pièce et pris la parole. J'énumérai ainsi pendant deux heures les méfaits de Voldemort qui furent commis pendant les deux années ayant suivi son retour parmi les vivants, même si on ne peut pas dire qu'il soit, à proprement parler, tout à fait vivant.

Mais je me sentais mal. A la fin de ma lecture, je me tus, et je ne pouvais pas cacher mes larmes. Ainsi, j'avais compris qu'il manipulait la plupart des personnes, les contraignant à lui obéir à coups de doloris s'il le fallait. Et je n'avais même pas encore réalisé qu'il avait contraint des moldus à en tuer d'autres sous l'imperium ! Bouleversée, je me jetai contre Harry et pleurai toutes les larmes de mon corps. Puis, après quelques minutes, je me calmai et demandai aux personnes présentes, c'est-à-dire les frères Weasley, Rémus Lupin, Tonks, le professeur McGonnagal et Harry, les projets immédiats pour contrer ce fou de Voldemort. Ils allaient nous répondre quand Ginny frappa à la porte de la salle de réunion. Ron ouvrit et s'apprêtait à incendier sa petite sœur quand elle lui montra du doigt une forme allongée sur le canapé du salon. Une cape noire cachait une autre personne qui était postée devant la fenêtre. Je poussai un hurlement car je reconnu Malfoy. Il était vraiment mal en point et ne semblait pas conscient.

Le professeur Rogue s'était retourné en m'entendant farfouiller dans le livre de potions posé sur le guéridon à côté du canapé. Il me dit que je n'allais rien trouver dedans parce que ce n'était qu'une conséquence des doloris à répétition. Mais j'avais lu quelque chose à ce sujet justement, et je savais qu'en cas l'exposition répétée aux doloris, seule une potion pouvait le revigorer. J'avais des idées. Mais je ne pouvais les vérifier que dans les livres de magie noire des ancêtres de Sirius.

Après une dizaine d'heures de recherches, j'ai pu trouver une potion revitalisante. Mais la plus rapide prenait deux jours entiers de préparation. Je ne savais pas comment ni pourquoi, mais il me fallait aider Malfoy, c'était plus fort que moi. Je m'étais attirée les reproches de mes amis, car ils ne comprenaient pas que je puisse aider un traître. En attendant et en surveillant la potion, j'ai eu l'intuition d'interroger le parchemin qui m'avait averti que j'étais en danger et j'eu une révélation qui m'obligea à m'asseoir : la personne qui me l'avait envoyé et qui avait signé « Un jeune homme qui donnerait sa vie pour toi » était Malfoy. Malfoy ! Je ne savais plus quoi faire. J'avais décidé de le sauver coûte que coûte. Car je voulais avoir les réponses à mes questions, à savoir depuis quand il m'aimait et ce qu'il voulait faire ici.

J'ai pu lui administrer quelques heures plus tard la potion et il dormit 24 heures : la potion faisait effet. Entretemps, Rogue avait subi un interrogatoire serré par Harry et Rémus afin de savoir les plans de Voldemort.

Bref, j'étais au courant de beaucoup de choses, et Rogue m'avait demandé de veiller sur lui, il m'a dit que je comprendrais pourquoi à son réveil.

Malfoy et moi en avions beaucoup discuté après son réveil. Il m'avait en fait parlé des sentiments qu'il éprouvait envers moi. Il était depuis environ trois ans amoureux de moi ! Par Merlin ! Je ne savais plus quoi répondre. Il m'a expliqué ce qu'il faisait pendant le début des vacances : en fait, plusieurs personnes rodaient près de chez moi pour pouvoir m'observer. Je m'en rappelais, des personnes qui venaient dans le parc à côté de chez moi, et qui m'observaient, ne me lâchant pas du regard, et ce, une fois par semaine. Et quand je lui ai demandé la raison pour laquelle il ne s'était pas échappé, il m'a répondu que c'était une des conséquences d'une potion que sa mère lui faisait boire après lui avoir administré du Polynectar. Je me sentais vraiment très mal. Je me suis donc posé la question suivante : « Quelle mère serait assez ignoble pour obliger son unique enfant à retourner vers les lieux de ses souffrances ? » J'étais de plus en plus étonnée par ce que je découvrais sur Draco. J'ai appris qu'il avait toujours refusé de devenir Mangemort, mais qu'il avait été obligé d'accepter sa marque. Il ne savait pas comment la retirer, mais j'avais promis de chercher dans les livres que je connaissais.

Les jours sont passés, et avec eux, les vacances, si on pouvait les appeler comme ça. Nous n'avions pas le droit de sortir seuls, nous ne pouvions pas nous permettre ce luxe, car le Charognard avait fait de nouveau son apparition. Entretemps, Malfoy nous a expliqué les différentes dispositions des maisons des Mangemorts. En effet, il avait eu le temps d'élaborer les plans de toutes les maisons de ses amis, entre autres, Crabbe, Goyle, Parkindog, euh, Parkinson et Zabbini. Je me sentais assez bien avec lui, quand nous étions dans la bibliothèque, mais je n'étais pas prête à lui donner mon cœur, il m'avait fait trop de mal. J'étais assez heureuse tout de même, car Harry, Ron et Ginny avaient décidé d'enterrer la hache de guerre avec Malfoy, mais pas au point de lui faire confiance…

Je ne savais plus quoi faire, j'avais fait des recherches dans tous les livres que j'avais trouvés, et je n'ai pas pu trouver la potion ou la formule pour retirer cette infâme marque…

Bref, après avoir toutes les nuits compulsé tous les ouvrages de la bibliothèque de Sirius, je me suis décidée à demander à Harry si nous ne pouvions pas monter dans le grenier afin de trouver les autres livres qui auraient été rangés là haut. Malfoy, ce jour là, était resté avec les Aurors, car il leur révélait des informations capitales sur les Mangemorts, entre autres leurs noms, adresses, rang, professions… de plus, mes connaissances en Légilimencie et en Occlumencie aideraient Harry à vaincre Voldemort. A ma grande surprise, Malfoy vint contribuer à ces cours car il avis de bonnes connaissances en ces deux disciplines…

Moi, j'ai pu trouver au bout de quelques jours de recherche intense, une potion à réaliser en 2 mois… je ne savais pas comment faire, la rentrée avait lieu dans quelques jours, et il lui fallait la prendre cette potion, s'il ne voulait pas ressentir les « appels » fréquents de Voldemort à travers sa marque et qui le torturaient tellement elle lui brûlait. Finalement, je suis partie à l'école avec Harry et Ron, sachant que nous allions rater la moitié des cours de l'année de part notre recherche active des horcruxes. Je ne me sentais pas tranquille, j'avais un mauvais pressentiment mais je ne savais pas qui cela concernait plus précisément. C'est seulement quand nous reçûmes la visite de Mr Weasley que nous apprîmes que Malfoy avait été fait prisonnier par Voldemort. Il serait exécuté, malheureusement, et cela m'a mise dans une rage noire. Nous sortîmes de Poudlard et nous transplanâmes directement au QG. Celui-ci était dévasté. Heureusement, les salles où nous avions fait nos expériences et celles qui contenaient nos livres et recherches avaient été épargnées, car elle étaient indécelables. J'avais fait boire à chaque membre de l'Ordre une potion qui le localiserait sur le globe, alors, j'en ai donné à Malfoy aussi. Et nous nous rendîmes compte qu'il était chez Parkindog. Nous transplânames chez elle, et tout alla très vite. Nous libérâmes les prisonniers, dont Parkindog elle-même, et nous arrivâmes au grand salon. Draco était sur le sol, sans vie, et pourtant, il n'avait pas l'air mort. J'ai à ce moment espéré de toutes mes forces qu'il ait eu le temps d'effectuer le sort de protection dont on avait parlé lui et moi… Nous nous rendîmes tous les trois, avec Ron et Harry, dans la forêt jouxtant le manoir Parkinson, et nous engageâmes les hostilités. Le seul problème, c'est que le vieux croûton de camembert desséché ayant une face de serpent a eu le temps de transplanner puisqu'il avait pour couverture des Mangemorts dont Lestrange et Malfoy père. Ce dernier me lança un avada kedavra, mais au dernier moment, je me suis écartée, et ce fut Lestrange qui prit ce sort. Elle était enfin morte, je me pris à être contente. Malfoy père eut le temps de transplanner, et moi, je retournai avec mes amis dans la salle où Draco était étendu. Il respirait à peine, et je retenais mes larmes, je devais l'aider encore une fois… Maugrey Fol Œil m'indiqua que Draco était dans un sale état et que pratiquement rien ne pouvait le sauver. Moi, je restais pétrifiée, mais consciente de mon entourage encore… ensuite, une voix annonça le nombre de blessés et de victimes au nombre de sept, ce qui eut pour effet un relâchement de mes digues : je me mis à pleurer. Je ne pleurais pas vraiment pour les sept victimes et blessés de Voldy, mais plus pour Draco car je venais de réaliser que je l'aimais depuis très longtemps. Seul Harry était au courant de mes sentiments envers Draco car si Ron ou Ginny le savaient, j'étais bonne pour la morgue. Je m'effondrai dans les bras de Harry et pleurai toutes les larmes de mon corps seulement, au bout de quelques minutes, je me ressaisis. Draco avait encore besoin de moi, il était vivant, et il devait se réveiller, pour que je lui dise que je l'aimais de tout mon cœur. Je demandai à Maugrey où se trouvait Pansy Parkinson. Il m'indiqua la chambre où elle était parquée et, avant d'entendre la suite, je m'y rendais déjà en courant. Bien entendu, auparavant, j'avais demandé à Harry de veiller sur Draco pour moi. Pansy m'indiqua la bibliothèque et le labo à potions, et, quand j'eu pris le nécessaire, je m'enfermais dans un petit salon pour préparer une potion. Entretemps, Ron m'avait avertie qu'il avait vu Draco bouger imperceptiblement. Je me mis à la recherche active de la potion miracle. Enfin, je l'avais sous les yeux. Elle pouvait être prête en une heure. En fait, les livres de la famille Parkinson regorgent de potions revigorantes en tout genre. Celle que j'ai trouvée se prépare en une heure montre en main, mais est très complexe. Une seule erreur et elle est ratée. De plus, Draco avait besoin de moi, je ne pouvais en aucun cas le laisser dans cet état… avec la peur au ventre, j'ai préparé cette potion. Entretemps, je revoyais tous les instants passés avec lui, quand je l'ai soigné la première fois, quand un soir, nous nous étions enfermés dans la bibliothèque et qu'il avait failli m'embrasser, quand on a trouvé le sort qui nous protégeait de l'avada kedavra… bref, je revoyais ces moments avec tant de précision que je me suis demandée à un moment si je ne m'étais pas dédoublée afin de penser à lui et de préparer la potion. Il faut croire que les sentiments donnent des ailes afin de ne pas faire d'erreur dans des moments critiques. Bref, en une heure, j'ai eu le temps d'analyser vraiment mes sentiments envers Draco et de les soupeser. Je l'aimais. De tout mon être. C'est ainsi que je pus comprendre jusqu'où remontait l'amour que j'éprouvais envers lui. Je me rappelle le jour où nous nous entraînions dans la bibliothèque de Sirius au sort du bouclier contre l'avada kedavra quand nous parlions des conditions à réunir pour faire ce sort. Pour pouvoir contrer ce sort, il fallait être imprégné de tout l'amour que nous éprouvions envers une personne. Pas un amour fictif, mais un amour pur. Draco me disait que il éprouvait de l'amour envers une jeune fille. Et moi, j'ai tout de suite ressenti un énorme pincement au cœur, comme si on me le brisait, mais j'ai tenu à savoir qui était le sujet de cet amour. Je lui ai demandé s'il s'agissait de Parkinson. Et il me répondit la phrase suivante : « Sachant que vous la surnommez, à juste titre Parkindog, comment pourrais-je être amoureux d'un spécimen inconnu pareil. Non, Granger, j'aime une autre fille…» j'ai senti une douleur sourde s'installer dans mon cœur. Mais je me suis souvenue du parchemin. Alors, je l'ai analysé magiquement. Avec un sort révélant qui était le propriétaire de cette magnifique écriture, j'ai découvert qu'il s'agissait de Malfoy. Alors, je me suis sentie revivre. L'explication qui me paraissait la plus rationnelle est que je me sentais donc aimée, enfin, et pas en tant qu'amie…

Voilà, j'avais fini la potion que je devais faire boire à celui que j'aime. Alors, je lui ouvrit la bouche et lui fit boire la potion. Celle-ci avait un arrière goût infâme mais un goût de cerise, car j'y avais mis ce fruit, en grande quantité. Mais à ma grande surprise, il ouvrit les yeux et se mis à vomir. Je lui portai donc de l'eau pour qu'il puisse le laver plaies, bosses et égratignures. Il avait l'ai d'avoir subi diverses tortures plus barbares les unes que les autres. Je le mis dans un fauteuil avec mon manteau autour de lui. Il était vivant. Enfin, je ne savais pas comment, mais il était dans un état plus que satisfaisant. A la base, la potion était plutot faite pour maintenir les victimes de ce sort en état stationnaire en attendant les secours. Je lui lançai un sort de réchauffement et de renutrition, vu qu'il avait faim.

Brusquement, je le vis se lever et parcourir en titubant très légèrement la distance qui nous séparait lui et moi. Il me prit dans ses bras et me murmura quelques mots à l'oreille, mots qui me firent rougir et me donnèrent envie de pleurer de joie. « Mon ange, je t'aime de tout mon cœur, je ne peux pas vivre sans toi, et je donnerais ma vie juste pour m'assurer que tu sois heureuse. J'aimerais terminer cette conversation seul à seule... »

Je sentis mon cœur s'emballer. Mais, comme Draco était encore chancelant, Harry et Ron l'on remis dans son fauteuil. Tout le monde prit dans ma potion et nous tranplanames au QG de l'Ordre. Curieusement, Parkinson se joignit à nous et Harry et Ron se chargèrent de son interrogatoire. Ils s'amuseraient un peu, lui faisant passer le supplice du rictusempra.

Moi, après une douche chaude bien méritée, je dormis douze heures d'affilée. Il faisait nuit. Je décidai d'aller rendre visite à Draco dans sa chambre. Je sortis sans faire de bruit, faisant un sortilège silencieux qui reflétait ma présence dans le lit pour trois heures de temps et je me rendis dans la chambre de Draco. Il dormait paisiblement, ayant complètement récupéré. Il y avait Rémus. Alors, je me permis de lui mettre la main sur la bouche et il se réveilla en sursaut. Quand il vit que c'était moi, il voulut parler, mais je l'en empêchai, lui mettant mon index sur la bouche. Alors il me suivit au rez de chaussée, mais passant devant le tableau de la mère de Sirius.

Nous arrivâmes devant la porte de la bibliothèque. Elle me tentait, mais Draco voulait me parler de quelque chose de plus important. Mais je ne lui laissai pas le temps de parler : je me jetai sur lui et me mit à l'embrasser. J'attendais ce moment depuis qu'il était sorti de son coma. Maintenant, avec aucun témoin pour nous déranger, je l'embrassais avidement. Je laissai mes mains courir partout sur son corps, touchant avidement ses pectoraux. Rapidement, je lui ai retiré son t-shirt. Mais au milieu de mon mouvement, il me stoppa :

Mon amour, es-tu sure de ce que tu fais ? Je ne veux pas te brusquer, et je refuses que tu le fasses juste pour me faire plaisir… de plus, je ne sais pas si tu ne vas pas regretter un jour de m'avoir laissé te faire l'amour.

Je ne veux que sentir ton corps contre le mien Dray, en moi, sur moi, sans cette barrière inutile que constituent nos vêtements. Je t'aime j'ai failli te perdre une fois, et je veux être à toi ce soir mon amour.

Il m'énervait à me demander si c'est ce que je voulais vraiment. J'avais envie de lui, plus que tout. Alors, il m'a retiré mon short, mais il m'a laissé ma culotte. J'eu le temps de bloquer silencieusement la porte d'un sort imparable et de nous isoler du bruit, ne permettant à personne de nous entendre de l'extérieur quand je sentis deux bras me soulever et me poser délicatement sur le sofa. Il me retira mon T-shirt et me caressa avec ses lèvres, sa langue, ses mains, tout mon torse, il m'embrassa jusqu'à m'en faire perdre la raison. et il descendit beaucoup plus bas. Il écarta mon Tanga, sans me l'enlever totalement, et il se mit à me… avec sa langue. A la fin, je me suis mise à hurler. Draco me donnait mon premier orgasme. Lui, il se calmait, mais j'ai recommencé à le toucher, dix minutes après, quand j'ai pu reprendre mes esprits. Mais il ne me laissa pas aller plus loin.

J'avais enfin la preuve formelle de son amour. Il m'aimait assez pour ne pas prendre de plaisir et se concentrer juste sur le mien. Je venais de découvrir que chaque instant qui passerait verrait mon amour envers Dray grandir. Il me rhabilla et me prit dans ses bras. J'avais déverrouillé la porte et fait s'évanouir le sort de reflet et fit des lettres dans l'air de la chambre : « Je suis dans la bibliothèque).

Aujourd'hui, l'homme que j'aime a pratiquement tout ce qu'il veut : une famille qui l'aime, des amis sincères, des missions secrètes pour damner le pion à Voldy et un avantage de serpentards, anciens Mangemorts, et rebelles qui se comportaient admirablement bien et qui étaient prets à donner leur vie pour sauver le monde magique.

Je suis prete à mourir pour ma liberté, mais je refuse de vivre dans un monde libre sans Dray. J'ai eu droit à tout ce que je voulais, sauf deux choses : le mariage et un enfant. En effet, faire des enfants dans un monde aussi instable est une folie, une marque d'irresponsabilité.

La guerre n'est pas terminée, les attaques et les victimes sont de plus en plus nombreuses, mais l'amour nous a sauvé d'une mort pire. Car mourir sans savoir qu'on est aimé, je ne le souhaite à personne, quoi que Voldy le mérite parfaitement. Nous avons un nouveau plan. Nous devons renvoyer les anciens partisans de Voldemort chez eux afin de saper les plans du Mal. Oui, c'est une mission suicide, mais tous, nous voulons la paix, et nos rangs ne cessent de grossir. De plus, tous les désignés se sont désignés eux même, sachant qu'il s'agit pratiquement d'une mission suicide. Ils sont prêts à mourir pour la liberté et le bien.

Demain, nous serons vainqueurs, demain, nous serons libres ou morts car notre cri de guerre est : « vivre libre ou mourir ». Mais vu que Voldy est déjà très affaibli, ce sera lui qui mourra, de préférence seul…

Et je pourrais enfin faire mes enfants avec Dray.

FIN

Note à mes lecteurs, ce chapitre est la fin de ma première fiction qui était sensé être un OS à la base. Mais suite à une demande implicite, j'ai du faire une sorte de suite mais qui n'en est pas, comme vous venez de le remarquer, une vraie suite. C'est juste le point de vue de Hermione.

Momiji64, Lavande Brown Potter, Ladyhope1, Valalyeste, Yalta08: Gros bisous à vous les filles et merci de m'avoir lue…

Juste une petite précision : Momiji, je continue à faire ces satanées nuits blanches…lol.

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