Auteur : ninisse
Base : gundam wing
Genre : yaoi, romance et amitié !!
Couple : 2X1, 5x1 et là, c'est plutôt du 215
Réponse à Sirius Black 666 : encore une adepte de Duo ?Et bien je vais voir ce que je peux faire mais je promet rienâEn tout cas merci pour ton petit mot !
Réponse à Katoru 87 : sorry d'avoir fait attendre mais j'ai une bonne excuse, je suis interne et donc pas d'ordi pour taper !Je dois faire mes chapitres en deux jours pour que le lecteur impatient puisse en profiter rapidement !C'est pas dans ce chapitre que t'en apprendras plus sur Wufei mais dans le prochain alors patience, plus qu'une semaine à attendreâPour ma part, j'admire la régularité avec laquelle tu demandes la suite et envoies des messages, c'est vraiment très gentil, merci !
Réponse à Gayana : que de compliments ! C'est vraiment sympa de laisser un mot ( surtout celui là !lol !). Je suis contente que la fics te plaise et que tu apprécie mon style. Au fait, mes chapitres je les écris en deux jours : le week-end, seul moment où je suis chez moiâEnfin bref voilà un nouveau chapitre dégoulinant de sentiments !
Réponse à Chris 52 : hé oui, Hee-Chan va mal et je sais pas encore si ça va s'arranger mais en tout cas ton Duo n'est pas mis de côté mais sorry, il est malheureux !!Reste à savoir si il va le resterâJe suis sadique hein ?
Réponse à DriAnnA: j'ai pas oublié de A cette fois ci ?lol ! Tu trouves que tu as tardé à envoyer un petit mot ? J'ai honte, moi j'ai fait attendre les lecteurs une semaine mais pour de sacré bonne raison et non pas un manque d'inspiration. Sorry pour le chap.5 mais il était nécessaire pour amorcer le 6 émeâCelui là est dégoulinant de sentiments et Wufei apparaît comme vulnérable et fragile, j'espère qu'ainsi tu feras de beaux rêves
L'Américain n'en pouvait plus d'attendre. Cela devait bien faire 2 heures qu'ils les avaient installés en salle d'attente en leur promettant qu'un médecin viendrait les voir. Duo n'avait jamais était très patient mais dans une telle situation, cela devenait insoutenable de rester là sans rien faire à attendre des nouvelles. Le natté passa la main dans ses cheveux, geste nerveux qui revenait au galop quand il était soucieux. Il jeta un coup d'oeil au Chinois. Ce dernier, assis, paraissait calme, tout l'opposé de l'Américain en somme ; pourtant, Duo savait qu'intérieurement, Wufei était paniqué et terrifié à l'idée de perdre Heero : son teint pâle et ses lèvres pincées le prouvaient. Duo baissa la tête instinctivement quand le Chinois le regarda soudainement. Comment pouvait-il le regarder alors queâque cet accident n'aurait jamais eu lieu s'il n'avait pas proposéâinsisté pour sortir ? Si Heero venait à mourir comment Wufei pourrait-il lui pardonner, comment pourrait-il se le pardonner ?Il ne pourrait vivre avec ce poids sur la conscience
Duo, Wufei mon dieu mais que s'est-il passé, s'exclama une jeune fille essoufflée et en nage.
L'Américain releva la tête et aperçut les yeux affolés de la jeune ministre. Il ne savait quoi dire, il avait envie de pleurer et de se jeter dans ses bras, mais ce serait agir en lâche, il devait faire face à la situation. Il s'approcha d'elle et lâcha :
Tout est ma faute
Duo sursauta. Une voix venait de lui faire échoâIl se retourna et ne put que constater qu'il s'agissait bien de celle de Wufei.
Je comprends rienâIl a fait une crise, c'est ça ? Alors pourquoi cela serait-il de votre faute ?De toute façon, ce n'est pas le plus important pour le moment. J'ai installé J dans le plus grand laboratoire de la ville et fait venir les plus grand experts, ils cherchent une solution. Je vais voir les médecins et vous rapporte les nouvelles, expliqua le plus calmement possible Réléna dont seules les mains tremblantes trahissaient l'inquiétude.
On vient, affirma le Chinois en se levant d'un bond.
Vous êtes trop énervés, ça ne sert à rien que vous veniez, à part mettre mal à l'aise le personnel hospitalier. Restez ici, je reviens vite, c'est promis !
Wufei voulut répliquer quelque chose mais se laissa finalement tomber dans le siége qu'il occupait quelques instants plutôt. Duo se contenta d'approuver de la tête, se résignant à devoir encore attendre dans cette pièce immonde.
La jeune ministre se dirigea vers l'accueil et demanda à voir le médecin qui suivait le patient Heero Yuy. Son statut au gouvernement lui valut une entrevu rapide avec l'homme qui s'occupait du Japonais. Son air fatigué et contrarié alerta aussitôt la jaune fille qui demanda aussitôt :
Comment va-il ?
Il s'est réveillé il y a à peine quelques minutes. Mais il reste très faible. JeâJe ne voudrais pas vous mentir mademoiselle, sa situation n'est pas des plus rassurante. Je ne comprends même pas comment son corps a fait jusqu'à présent pour supporter cette pression. Nous faisons ce que nous pouvons mais jamais nous ne pourrons empêcher les crises de se re manifester
Sa, Réléna ferma les yeux pour se donner une contenance et reprit, sa vie est-elle en danger ?
Nous ne savons pas encore ce qui provoque ces crises, mais elles semblent de plus en plus et fréquentes et violentes. Le risque d'anévrisme devient important mais, le risque de crise cardiaque est encore plus inquiétant. De plus, son corps ne réussit pas à récupérer toute l'énergie qu'il perd pour se défendre : il devient de plus en plus faible. Chaque humain à des limites même s'il semble particulièrement résistant ; ilâest condamnéâJe suis navré de vous le dire ainsi mais il faut vous y préparer.
Combien de temps, coupa la ministre dont la voix tremblait.
On ne peut pas vraiment
Combien, insista –t-elle.
Une semaine, peut-être deux suivant la régularité des crisesâJe ne sais
Mais déjà la jeune fille n'écoutait plus. Elle se sentait incapable de réfléchir, de continuer à afficher une mine sereine, elle se sentait accablée par le poids de la vérité, peut-être qu'elle ne sauverait pas Heeroâpeut-être qu'elle ne pourrait le protéger comme il l'avait si bien fait pour elle durant la guerre. Si elle venait à perdre le Japonais, à qui se confierait-elle ?Vers qui se tournerait-elle pour trouver des bras accueillants et un silence réconfortant ?La vérité est qu'elle serait perdue sans lui, car même s'ils ne se voyaient pas souvent, elle avait toujours eu l'impression d'être finalement près de lui. Tel un automate, elle prit congé du médecin et se dirigea vers la salle d'attente. Que pouvait-elle leur dire ? La vérité serait encore plus douloureuse pour eux que pour elleâBien sûr elle pouvait toujours leur donner l'espoir que J trouve une solution ; mais serait-ce avisé de placer trop d'espoir en cet homme qui avait déjà échoué dans la guérison de son « expérience » ?. Oui, Heero n'avait été qu'un simple cobaye dans les mains de ce fou ; un fou ayant formé une arme parfaite pour sauver les coloniesâPourquoi devrait-il encore payer, encore se sacrifier pour ces colonies pour lesquelles il avait déjà tant donné. Le Japonais ne lui avait parlé qu'une seule fois de son enfance, indiquant juste que pour devenir si efficace, il avait du payer cher ses erreurs, le poussant ainsi à ne plus jamais en commettre. Respectant sa discrétion, elle n'en avait pas demandé plus, imaginant sans peine que son perfectionnisme lui était tout d'abord venu par la peur d'un châtiment. La jeune fille réalisa enfin qu'elle venait d'arriver et que deus paires d'yeux désespérés la scrutaient avec appréhension. Elle soupira tâchant ainsi de les préparer aux mauvaises nouvelles qu'elle apportait.
Pendant ce temps, une petite silhouette trapue s'était arrêtée devant la porte de la chambre de l'ex soldat parfait. Elle semblait hésiter à entrer, comme sachant que ce qui s'y trouverait derrière ne lui plairait pas. Elle approcha une main de la poignée et avec hésitation, poussa la porte pour entrevoir un jeune homme bien trop pâle assoupi dans un lit blanc. La silhouette entra définitivement dans la chambre et tira une chaise pour s'asseoir prés de l'endormi. Il passa sa main affectueusement dans les cheveux du malade ce qui réveilla Heero.
Tu as toujours un sommeil léger à ce que je vois.
Ta méfiance ne s'est donc pas atténuée avec le temps ?
Cela dépend des circonstances, répondit enfin le Japonais d'une voix lasse.
Je suis venu dès que j'ai suâTon amie a été encore une fois des plus convaincanteâElle tient beaucoup à toi.
Oui, beaucoup de gens ont tendance en ce moment à trop s'attacher.
Je t'avais prévenu que le problème n'était pas réglé
A l'époque, ça n'avait pas d'importance. Je ne songeais pas au futur, je n'avais jamais envisagé de pouvoir m'adapter à ce monde et d' apprendre à vivre parmi les autres
Qu'est-ce qui a changé 01 ?
Jeâje suis amoureux
Amoureux, répéta avec étonnement le vieil homme. Es-tu sûr qu'il s'agisse d'amour ?
Tu ne connais rien à l'amour 01, comment pourrais-tu aimer quelqu'un ?
Le soldat 01 est mort professeur, il n'y a plus que moi, Heero Yuy.
Il semblerait que tu sois sur le point de le rejoindre, répliqua l'homme doucement.
Je ne veux pas mourirâpas avant d'avoirâd'avoir découvert ce que c'est d'être aimé et d'aimer vraiment, supplia le jeune homme. Ce que vous avez fait, vous pouvez le défaire !
JeâJ'aimerais HeeroâVraiment je le voudrais mais je ne le peux pas. Je n'avais jamais envisagé que tu survives à la guerre, je n'ai donc pas jugé nécessaire de chercher à l'époque un traitement pour te guérir de tes crises.
Vous saviez qu'elles finiraient par me tuer ?
Tu as développé très tôt un perfectionnisme obsessionnel, par ma faute, j'en suis conscient, mais je ne savais pas encore qu'en développant tes muscles, tes aptitudes aux combats et ta résistance, je te rendrai plus sujet à des problèmes cardiaques et sanguins
CoâComment se fait-il que ces problèmes ne se soient jamais manifestés avant, demanda avec colère le Japonais écœuré par ce qu'il venait d'entendre. Mes crises étaient déjà présentes pourtant !
Le traitement ne s'est pas fait en une fois, cela aurait été trop violent pour ton corpsâ Tout au long de la guerre, j'ai mélangé des comprimés à ton alimentation.
Vous m'avez drogué, condamné à mort !
Je n'ai su qu'après ; lorsque tes crises sont devenues violentes et douloureuses et que tu es venu me voir, j'ai découvert que j'avaisâaccentué tes crises en voulant te parfaire, au point de pouvoir t'en tuer
Vous n'avez rien dit, encore une fois vous m'avez trahi !Vous m'avez volé mon enfance et vous allez maintenant voler ma vie !
M'excuser me servirait à rien, je le saisâCe que j'ai fait, je l'ai fait pour les colonies.
Vous avez sacrifié ma vie pour votre causeâVous avez raison, vous excuser ne servirait à rien. Trouvez une solution ! Ne me laissez pas mourir, répliqua le Japonais avec tristesse.
L'ancien mentor du soldat parfait regarda celui qui avait été son élève et repassa sa main dans ses cheveux en bataille avec douceur.
Tu as beaucoup changé HeeroâC'est vrai que tu n'aies plus un soldat, tu es un jeune homme fort et courageuxâJ'aimerais te dire que je peux te guérir mais tes crises sont tellement fortes à présent que
Vous m'aviez donné des pilules pour atténuer les crises
Elles n'ont fait que retarder l'inévitable
Faites les plus fortes !
Cela ne servirait à rien
Cherchez !
Heero
Cherchez !
Tu n'en as plus pour longtemps, Heero et tu le sais
Je tiendrai le temps qu'il fautâRendez moi la vie que vous m'avez prise autrefois !
Le professeur baissa la tête puis regarda le visage déterminé de l'ex soldat parfait. Malgré son teint pâle et la fatigue qui transparaissait sur son visage, il retrouva le même regard déterminé et la même force qui se dégageait de lui. Il soupira puis assura au Japonais :
Je vais faire mon possible mais je doute de pouvoir faire quelque chose. Parles-en avec lui.
?
Il faut qu'il soit préparé à ton départ
Com
Je me trompe ?
Cela n'est pas étonnant, tu as été élevé dans un cadre strictement masculin
Professeur, interpella Heero avant le départ de ce dernier. Trouvez un remède !
La silhouette s'évapora aussi silencieusement qu'elle était venue et le Japonais essaya de se détendre autant qu'il le pouvait. Peut-être, peut-être qu'il pourrait en réchapper.
Alors, s'impatienta Wufei dont la respiration s'était fortement accélérée.
Réléna regarda le Chinois qui semblait pouvoir craquer à tout moment. Elle rassembla toutes la douceur et la certitude qui lui restaient et dit finalement :
Je vais devoir faire vite. Heero ne va pas bien, je ne vous le cache pas mais je suis persuadée que
Fait chier bordel de merde, s'écria Duo avec violence et haine. Ne raconte pas de conneries Réléna !!!J'ai horreur qu'on mente !Il ne va pas s'en sortir, c'est ça ?!?Dis-le !Dis-le !
Ferme là Duo, s'emporta le Chinois. Ce n'est pas en te comportant ainsi que tu aides.
Mais aider à quoi ?Commentâcomment pourrait-il encore s'en sortir, sanglota le natté. J'ai tout raté, je l'ai condamné
Arrête de ne penser qu'à toi Duo !Peut-être que tu es résolu à le laisser partir mais pas moi, s'écria la jeune fille. Wufei à raison, t'apitoyer sur ton sort n'aide pas. Tant qu'Heero est là, il y a de l'espoir !Je fais venir le professeur J ici pour qu'il constate de lui même la situation. Prévenez Trowa et Quatre, ils doivent être morts d'inquiétude.
Les deux garçons regardèrent la jeune femme qui paraissait si déterminée. Seule elle leur permettait de ne pas sombrer dans le désespoir. Jamais il ne l'avait trouvée si charismatique et courageuse. Wufei fut le premier à se lever et à retrouver une certaine contenance. Il s'apprêtait à sortir à la recherche d'une cabine téléphonique quand il demanda :
Il est réveillé ?
Oui, murmura la jeune femme épuisée.
Onâon pourra aller le voir ?
Je ne sais pas, peut-êtreâCa lui ferait plaisir en tout cas
Le Chinois hocha la tête et ajouta afin de sortir :
Merci.
La jeune ministre savait que de telles paroles dans la bouche du fier asiatique étaient rares et intérieurement, elle le remercia du respect qu'à cette minute le Chinois lui témoignait. Elle suivit du regard la silhouette musclée se perdre dans les couloirs et quand elle ne put plus le voir, elle se retourna vers l'Américain, lui sourit gentiment et s'isola pour joindre J.
Duo resta là, pétrifié, inconscient du départ de ses compagnons, inconscient du passage des infirmières que d'autres malades appelaient. Il ne sentait plus la colère le submerger ni la peur ni l'angoisse, il se sentait à cet instant comme une coquille vide. Il ne pouvait réaliser qu'Heero risquait sa vie. Heero avait toujours été le plus fort contre la mort. Combien de fois l'avait-il bravée, provoquée ?Il en était toujours revenu, il en reviendrait encore !La guerre ne l'avait pas vaincu alors la maladie ne le pourrait non plus. Duo se mordit jusqu'au sang la lèvre inférieure. Sentir le goût du sang l'apaisa, trouvant ainsi une échappatoire à sa douleur intérieure. Il voulait revoir les yeux cobalt, les cheveux en bataille, le nez fin et curieux, les lèvres boudeuses et tentatrices d'Heero mais aussi sentir Heero contre lui, le garder dans ses bras, entourer sa taille fine et lui dire des banalités qui lui avaient toujours semblées affligeantesâDuo fit quelques pas en songeant à celui qu'il aimait : il était seul, tout seul dans cette chambre. Peutâpeut-être croirait-il que personne ne pensait à lui ?Le Japonais se faisait tellement vite des idées !Il ne fallait pas qu'il croit qu'il était seul, Duo était là, pour lui ! Non, il n'allait pas le laisser plus longtemps avec pour seule compagnie les murs blanc et le silence de sa chambre. L'Américain pressa le pas jusqu'à en courir, demandant au vol, à toutes les infirmières si elles savaient où un certain Heero Yuy se trouvait. Il arriva enfin devant la dite chambre. Il s'arrêta, essaya de reprendre son souffle, toqua à la porte et entra, affichant du mieux qu'il pouvait un sourire confiant et protecteur.
Heero, mec, devine qui c'est qui vient te tenir compagnie ?
Le Japonais dévisagea la silhouette qui venait de passer le pas de la porte : mince, légèrement cambrée, musclée dont seule une longue natte chatouillait les hanches.
Duo
Heureux que tu te souviennes encore de moiâT'as sale mine, plaisanta le natté en s'asseyant sur le rebord du lit.
Heero détailla le visage de son compagnon comme à la recherche d'indices puis répondit avec douceur :
Tu n'es pas obligé de faire semblant Duo. Je sais que tu as horreur de mentir et je vois bien que tu te forces pour ne pas avoir l'air inquiet.
Depuis quand tu es si perspicace, bouda le natté.
Duo
C'est vrai. En vérité, je suis mort de trouille à l'idée qu'il puisse t'arriver quelque chose mais surtout, je m'en veux parce que, c'est de ma faute si tu es là
Pourquoi tu penses ça, gronda le Japonais visiblement contrarié que l'Américain puisse penser de telles choses.
Tu m'avais prévenu que ce n'était pas une bonne idée d'aller à la piscine mais moi, j'ai insisté, je suis vraiment trop con !!!
Heero posa un doigt sur les lèvres de Duo et murmura doucement :
Grâce à toi et à Wufei Duo, je viens de passer les plus beaux jours de ma vie. J'ai découvert tant de choses que pour rien au monde, je ne changerais ces derniers jours !Tu m'entends ?
Mais je ne veux pas te perdre !
Personne n'est éternel Duo, je n'échappe pas à la règle
Je t'interdis de me laisser tout seul, bredouilla l'Américain tel un enfant obstiné.
Je me battrai autant que possible, rassura Heero d'une voix tremblante.
Le natté se nicha contre le torse du Japonais et fut rassuré d'entendre les battements réguliers de son cœur. Il se cala un peu plus et attrapa l'une de ses mains pour la garder prés de lui. Au bout de quelques instants, l'Américain se releva et dit à celui qu'il chérissait :
T'as intérêt à t'en sortir mon petit gars parce que sinon, je jure de venir te faire chier jusqu'en enfer s'il le faut.
Je n'en attendais pas moins de toi, sourit le Japonais.
Puis il ajouta avec inquiétude :
SiâSi je ne m'en sors pas Duo
Ne dis pas ça, s'énerva le natté.
Laisse moi finir !Si je ne m'en sors pas, promets moi de t'occuper de Wufei !
Quoi !?!
Sois fort pour lui
Je comprends pasâTu voudrais que je m'occupe de lui si tu meurs ?
Oui. Duo, si je meurs, prends soin de lui. Sois fort pour deux !Comptez l'un sur l'autreâJe ne veux pas mourir en sachant queâque je vous laisse seuls ici. Wufei est fort mais il aura besoin de toi comme tu auras besoin de lui s'il m'arrive quelque chose.
Le natté retint ses larmes et hocha péniblement la tête. Sachant qu'il ne supporterait bientôt plus la pression, il sortit de la chambre en adressant un dernier sourire à son Japonais. A peine dehors, il tomba nez à nez avec un Wufei bouleversé. Jamais au grand jamais il ne l'avait vu dans un tel état de détresse et de tristesse. Dans ses yeux noirs brillaient des larmes mal contenues et ses cheveux libérés de leur coiffure serrée habituellement s'écoulaient le long de son visage fin. Son corps étaient parcouru de soubresauts et ses jambes semblaient sur le point de fléchir.
Tu étais là, demanda le natté de la voix la plus câline qu'il pouvait.
Pour toute réponse, le Chinois baissa la tête. C'est alors, que l'Américain partageant le même chagrin que Wufei prit ce dernier dans ses bras et le laissa pleurer et gémir tout contre lui. Il devait être fort pour Wufei, il l'avait promis
Tadadadadam et un chapitre bouclé !!!Comme promis tout prêt tout cuit en un week-end ! La suite dans une semaine
Wufei : sale petite onna, comment as-tu osé faire ça ?
Ninisse : Faire quoi ( visage innocent surmonté d'une auréole).
Wufei : moi, pleurer dans les bras de Maxwell, tu me rabaisses !
Ninisse : c'était pour montrer que t'es pas sans cœur et que t'ADORE Hee-Chan. Et pis, Maxwell tu le détestes pas autant au fond de toi
Wufei : ben c'est bien au fond de moi alors
Duo : moi par contre, je suis content, Hee-Chan il me fait super confiance et suis le plus fort dans ce chapitre !
Wufei : par contre on sait tjs pas pourquoi je me sens coupable moi !!!
Ninisse : faut lire la suite pour savoir
Bisous aux lecteurs !!!!!!!!!!!!!!!
