Auteur : Nis
Base : gundam wing
Genre : yaoi, humour dans ce chapitre
Couple : 2X1 et 5X1 et pis 2+1+5
Désolé pour le retard mais je n'avais pas trop la tête à écrire. Mais bon, la je me suis dis que juste avant le bac certains seraient contents de se détendre…Donc voilà la suite qui je l'espère sera à la hauteur. Merci à tous ceux qui lisent cette fanfics et n'oubliez pas le petit commentaire si vous êtes déçus ou satisfait !
Le Chinois et l'Américain se sentaient mal à l'aise l'un en présence de l'autre et n'osaient se comporter comme leur cœur les poussait à vouloir réagir. La fierté et la méfiance mais aussi la peur d'être jugé par l'autre les paralysaient tous deux ce qui eut pour conséquence de longues minutes silencieuses. Le Japonais regardait tour à tour ses compagnons mais, fidèle à son caractère peu bavard, ne coupa pas court au silence régnant qu'il jugeait d'ailleurs plus agréable que la dispute qui avait précédé… Le natté si bavard dans d'autres circonstances portait son regard sur la fenêtre par crainte de renouveler son emportement s'il fixait le Chinois ou par crainte de lire une déception s'il croisait le regard de celui qu'il chérissait. Ce fut donc Wufei qui malgré sa fierté légendaire passa outre cette dernière pour se préoccuper de celui qui était maintenant la chose la plus importante à ses yeux :
« -Comment tu te sens ?Tu as envie de quelque chose ?A part, se rattrapa l'asiatique, de sortir d'ici ? »
Le Chinois regarda du coin des yeux Duo et s'empressa d'ajouter :
« - Je ne veux pas que ta dernière crise se reproduise, tu comprends ?S 'il t'arrivait quelque chose alors qu'on aurait pu l'éviter, je…je ne m'en remettrais pas. »
Suite à cette confession difficile qui semblait aussi être une excuse habile face à l'Américain, le natté apporta son soutien au Chinois à qui il était reconnaissant d'avoir pris les devants :
« - Il a raison, faut te montrer patient mon cœur…Bientôt tu pourras sortir, mais en attendant tu te reposes…Mais, si t'as besoin de distraction, je suis là moi !enfin…on est là ! »
Le Japonais vaincu par la coalition de ces deux amis chercha un moyen de passer le temps. La perspective d'avoir Duo et Wufei l'enchantait mais lui faisait craindre aussi de nouvelles hostilités seulement, comment en congédier un sans que l'autre ne se sente délaissé…Quelle situation risible vraiment !Il devait y mettre fin et au plus vite mais, en attendant il lui fallait un auxiliaire pour empêcher les deux jeunes hommes de monter sur leur grands chevaux. Un visage se dessina dans l'esprit d'Heero, une connaissance récente mais qui saurait à coup sûr calmer l'Américain et le Chinois.
« - J'aimerais bien revoir le docteur Maurinson, déclara le Japonais calmement alors qu'intérieurement il se félicitait presque de sa trouvaille ».
A ce nom, le Chinois blêmit se rappelant de cette onna si…franche et ayant l'esprit si mal placé… Aucun doute qu'elle rirait de la situation et que cette démarche de la part de Heero était une vengeance pour les mots qu'il avait eu avec cet imbécile à natte. Toutefois il avait demandé à Heero ce qu'il désirait et ayant déjà repoussé l'un de ses désirs, Wufei n'osa refuser le deuxième de peur de déplaire au Japonais ( qui plus est devant Duo !) et répliqua :
« - Si ça peut te faire plaisir, je vais l'appeler. »
A peine le Chinois sorti, le natté qui ne connaissait la charmante jeune femme que de la bouche d'Heero, lança un regard interrogateur à Heero qui haussa simplement les épaules.
La jeune doctoresse ne fut pas longue à venir. Il faut dire que le Chinois savait faire passer l'urgence de la chose même à travers un combiné, pensa le médecin en se remémorant la voix pressante et les explications embrouillées de celui qui l'avait appelé. Toutefois, elle devait bien s'avouer qu'elle était ravie de revoir son jeune patient de la dernière fois. Elle s'était laissé charmer par son regard bleu légèrement paniqué en la voyant !Et son amant avec son embarras flagrant et sa timidité l'avait touchée. Elle souhaitait tant que le Japonais s'en sorte et s'il pouvait l'aider en attendant sa guérison elle en serait ravie. Voilà pourquoi, 1 heure seulement après le coup de fil, elle déambulait en petit tailleur couleur crème à travers l'hôpital. Elle arriva enfin devant le numéro de chambre indiqué par M.Chang . Un jeune homme assez grand, à la musculature agréablement développée et au visage charmant se tenait devant la porte et l'observait d'un oeil méfiant. Une longue tresse s'écoulait le long de son dos et s'arrêtait au niveau du flanc gauche de cet étrange jeune homme qui, on l'a deviné à sa description, n'était autre que Duo.
« - Excusez moi Mr, sauriez- vous où est le patient Mr Yuy par hasard ?On m'avait dit qu'il occupait cette chambre mais il y a dû y avoir une erreur…
Mme Maurinson ?
Mlle !mais sinon, oui, c'est bien moi !
C'est vrai en plus qu'elle est jolie, ne put s'empêcher de constater l'Américain avant d'ajouter :
« - Vous ne vous êtes pas trompé de chambre, Heero…je veux dire Mr Yuy est bien ici.
Ah…Excusez moi, c'est que je m'attendais plutôt à voir son fiancé sur le pas de la porte, dit en souriant la jeune femme avant de pénétrer dans le chambre.
Mr Yuy, salua –t-elle poliment. Vous avez encore petite mine dites- moi mais heureusement cela m'altère pas votre charme, plaisanta –t-elle en observant le Chinois.
Puis elle ajouta à son adresse :
« -Voyez Mr Chang j'ai fait aussi vite que j'ai pu ! Au fait, vous avez un garde du corps charmant Mr Yuy !Vous savez vous entourer au moins ! »
Le Japonais se permit un sourire, suite à la tirade de la jeune femme. Elle venait d'apporter avec elle sans le savoir une bouffée d'oxygène et de bonne humeur qui soulageait Heero. Wufei semblait vouloir se cacher aux yeux de la nouvelle venue pour échapper à ses piques tandis que Duo, curieux d'en savoir plus sur celle à qui il confiait son Japonais s'approchait silencieusement.
« - Comment faites-vous pour ne pas étouffer ici, commença le médecin en ouvrant vivement les fenêtres , il fait une de ces chaleurs !Bon, que puis-je pour vous ?Une séance d'acuponcture ?
Non, lança précipitamment le Japonais au souvenir de toutes ces aiguilles plantées dans le corps. Je me demandais si vous ne pouviez m'aider à arrêter ou du moins à soulager mes maux de tête…
Je ne comprends pas, on ne vous donne rien contre vos douleurs ici ? »
Le docteur Maurinson regarda son patient légèrement gêné sous ce regard inquisiteur, puis elle regarda le Chinois et l'Américain qui la cernaient chacun d'un côté puis, comme renseignée sur ce qu'elle voulait savoir, s'approcha du lit d'Heero et dit d'un ton parfaitement professionnel :
Je ne vous promets rien mais je vais voir ce que je peux faire.
Seul le sourire qui accompagnait ses paroles permit au Japonais de deviner que la jeune femme avait tout compris.
Mais je vais avoir besoin de l'aide de vos deux gardes du corps…
L'américain s'apprêtait à répliquer mais se retint en songeant que d'un point de vue extérieur, il était vrai que lui et ce…de Chinois entouraient de matière quasi étouffante le malade.
Bon tout d'abord le pretty boy à la natte, là.
Duo en entendant ce surnom faillit s'étouffer tout comme Wufei qui se retenait à grand peine de rire.
Ben oui, toi, insista la jeune diplômée en fixant son regard sur l'Américain. Approche, je vais pas te manger !
J'en reviens pas, s'exclama le Chinois avec un sourire provocateur. Depuis le temps que j'essaye de le faire taire ! Et vous en quelques secondes…Il faudra que vous me disiez votre secret !
Mon cher Chang, j'étais juste en train de méditer à la façon dont…
Quand vous aurez fini de vous donner en spectacle vous pourrez peut-être vous rendre utile, continua tranquillement la jeune femme devinant la gène chez le jeune Japonais qui s'apprêtait une nouvelle fois à essayer de calmer le jeu.
Duo inspira un grand coup, reprit son sourire habituel et se rapprocha d'Heero en s'excusant d'une voix tendre.
Pardon, je suis un vrai gamin…Je suis désolé. Docteur, quelles sont vos instructions , reprit-il d'une voix minaude.
Et bien nous allons pratiquer une médecine douce qui sera, je pense, la plus efficace au vu des circonstances… Vous savez mon petit Ken que rien qu'avec un petit massage des pieds on peut détendre toutes les zones du corps et même plus…
Vous me faites peur là, s'inquiéta le natté en reculant légèrement .
Oui moi aussi, paniqua le Japonais en se demandant si tout compte fait il n'avait pas eu tort de faire appel à la jeune femme dont le sourire malicieux ne laissait rien présager de bon.
Vous voulez l'aider oui ou non, insista –t-elle.
Non sans ronchonner, Duo se dirigea à l'extrémité du lit et commença à soulever la couverture qui cachait soigneusement les pieds du malade.
Duo arrête, ça me gêne, lâcha le Japonais mal à l'aise.
Faut pas Hee-chan, fit l'Américain d'un ton caressant. Moi ça me gène pas et si ça peut te faire du bien , moi ça me va. J'espère seulement que t'es pas chatouilleux et que…t'as pris une douche y a pas longtemps , acheva le natté en souriant.
Baka !
Moi aussi je t'aime !Oh mais…
L'américain s'esclaffa bruyamment ce qui eut pour effet de faire approcher le Chinois légèrement contrarié d'être laissé pour compte.
Dis donc, j'avais jamais remarqué , continua un Duo enchanté. T'as de tous petits pieds !C'est trop mignon ! Ca donne envie de les mordiller !
Ils sont pas si petits que ça, se plaignit le Japonais mort de honte.
C'est vrai qu'ils sont pas très grands, admit le Chinois en souriant à la vue des petits orteils qui se tortillaient sous ses yeux.
Mais je suis d'accord avec pretty boy, c'est adorable, rassura le docteur.
Tu chausses du combien, s'enquit le natté toujours hilare. Du 37 ?38 peut-être…
En tout cas je suis sûr qu'il peut mettre mes chaussures, renchérit Maurinson. Son pied est tout fin !
Si on m'avait dit que la pointure qui sauverait les colonies aurait de tous petits pieds je l'aurais pas cru, continua l'Américain en repartant dans son fou rire.
C'est bon, ok, j'ai de petits pieds, on peut passer à autre chose maintenant, s'impatienta le Japonais .
L'Américain reprit son sérieux et attrapa délicatement le pied gauche de l'asiatique et demanda :
Et doc, je suis pas expert en massage, du moins pas à cet endroit là, je fais quoi ?
M. Chang, qu'est-ce que vous attendez ?
Pardon, fit le dit M.Chang étonné.
Il me semble que votre époux a deux pieds…
C'est que…
Le Chinois soupira devant le regard impatient de la jeune femme et se mit à son tour face à l'extrémité du lit.
Tu croyais y échapper hein Wuffy, se moqua le natté trop heureux de voir le Chinois embarrassé.
Duo , occupe-toi de ton pied et ferme-la !
Le Chinois grommela et suivit les instructions de la jeune femme en commençant à caresser plus qu'à masser les « petits petons » comme les appelaient si bien Duo.
Et on t'a dit de masser, pas de le toucher de cette façon, râla l'Américain dont la jalousie maladive revenait au galop.
Je vais pas lui arracher le pied quand même, s'emporta Wufei.
Faut doser, répliqua l'autre.
Sans vouloir vous vexer les gars, vous croyez pas que le mieux c'est de demander au principal intéressé, suggéra le docteur très amusé par le comportement des deux rivaux.
Les deux jeunes hommes levèrent les yeux vers le principal concerné qui semblait plus que las de cette situation.
Pas besoin, c'est Wufei qui a raison, admit l'Américain affecté par le regard fatigué du Japonais .
Ben, ils font des progrès moi je trouve, murmura la doctoresse .
La jeune femme donna plusieurs indications et vérifia pendant une dizaine de minutes que les deux jeunes rivaux s'occupaient bien de son jeune patient puis, après avoir jeté un coup d'œil à ce dernier, elle dit :
Bon, je vais me prendre un petit café…Vous êtes entre de bonnes mains avec votre époux et votre amant. Et vous, ajouta-elle en fixant les aides-soignants, rentrez-vous bien dans le crâne qu'il ne doit pas être stressé et que vos disputes ne l'aident pas. Alors si vous l'aimez, tachez de ne pas vous entretuer !
Après cette tirade, la jeune femme sortit de la chambre laissant pantois les trois jeunes hommes.
C'est une bombe cette femme, souffla le natté. Elle va nous tuer. Et puis c'est quoi cette histoire d'amant et de mari ?
Cherche pas à comprendre, reprit le Chinois.
Non, c'est juste que je vois pas pourquoi c'est toi le mari, c'est tout !
Arrête tes conneries Maxwell ! En plus je te signale que c'est le mari qui se fait avoir puisque l'autre va voir ailleurs !
C'est vrai, rigola le natté, ça veut dire que t'es un mauvais coup ?
Moi je trouve qu'il s'en tire plutôt bien, coupa le Japonais.
L'Américain et le Chinois regardèrent celui qui venait de couper court à la discussion. Les deux yeux prussiens du Japonais brillaient de malice et son visage détendu était souligné par les quelques mèches de cheveux qui retombaient sur son front et ses joues. Un sourire léger, arme secrète de son charme , acheva les deux rivaux. Comment résister à Heero ?
L'Américain, plus téméraire, moins pudique et surtout plus enflammé s'approcha de l'ancien pilote 01 d'un pas conquérant, se pencha et s'arrêta quelques millimètres des lèvres du Japonais :
Meilleur que moi Hee-chan ?Laisse moi une chance de te prouver le contraire.
Le dit Hee-chan s'humecta les lèvres et alors que le baiser semblait inévitable, le Japonais dévia la tête et répliqua :
Le meilleur amant hein ? et le meilleur mari, dit-il en regardant le Chinois tremblant de rage devant la témérité de l'Américain.
Dans ce cas là vous ne verrez aucune objection à m'accorder une petite faveur.
Sentant le piège se refermer, le natté et l'asiatique voulurent refuser mais la mine quémandeuse du Japonais eurent raison de leur réticence.
Embrassez-vous, lâcha Heero presque hilare devant le saut de surprise des deux hommes.
Tu déconnes, s'inquiéta le natté.
Hors de question, balança le Chinois en regardant avec dégoût l'Américain.
Vous revenez bien vite sur votre parole…Vous voulez me faire plaisir ou non ?
C'est ce que je suis en train de me demander, maugréa l'Américain.
L'amour n'est pas un jeu Yuy, rappela Wufei avec fermeté.
En un instant les yeux d'Heero redevinrent les lasers qu'ils avaient été autrefois et son visage se ferma pour devenir aussi impassible qu'un mur de glace.
Ca suffit Yuy, tu es pire qu'un gamin !Tu ne crois pas avoir passé l'âge des caprices ?
T'es une vrai tête de mule, renchérit le natté.
J'attends , lâcha le Japonais d'un ton qui ne laissait aucune alternative.
Je déteste ce type, soupira Duo en tournant le dos au Japonais. Putain, ce que je vais faire est contraire à tous mes principes.
L'Américain prit une grande bouffée d'air , se retourna et avant que Wufei ne puisse répliquer quelque chose, deux lèvres vinrent rencontrer les siennes. Trop surpris pour réagir, le Chinois se contenta d'encrer dans sa mémoire le parfum des bouts de chairs de cet idiot de natté . Sûrement caramel, bien que Wufei ne puisse en jurer, l'odeur étant mélangée à une odeur typiquement masculine : la sueur mais aussi un parfum plus subtil , plus agréable et surtout plus connu, celle d'Heero. Les lèvres assaillantes quittèrent enfin celle du Chinois qui reprit immédiatement ses esprits et se frotta vigoureusement la bouche en rugissant :
Ca va pas non !Tu devrais te faire soigner Maxwell !Et toi arrête de rire comme ça !
Tu vas pas en mourir Wuffy je te le promets, répliqua l'Américain que le rire d'Heero commençait à contaminer.
C'est pas en lui passant tous ses caprices que tu vas arranger les choses !Yuy t'as pas bientôt finit de rire comme ça !Je te signale que c'est toi qui ai demandé à cet imbécile de m'embrasser !
Excuse-moi Wufei mais je pensais plutôt à une accolade amicale ou à une bise, je pensais pas que vous alliez vous embrasser vraiment…
Le natté balbutia quelque mots, vira au rouge et voulut sortir mais fut arrêté par une forte poigne au niveau de l'épaule. En quelques secondes le japonais avait bondi du lit et rattrapé le natté.
Ne t'en va pas !S'il te plait, souffla-t-il en se calant contre le torse de Duo.
Heero, souffla l'Américain en serrant le Japonais contre lui, tout en regardant le chinois qui se rapprochait d'eux.
Il ne faut pas te lever, murmura Wufei dont le corps frôlait celui de l'ex- soldat parfait.
Vous allez rester ?Tous les deux, souffla Heero dont la voix faiblissait.
Duo sentant le corps d'Heero s'alourdir regarda le Chinois et dit enfin :
On est là Heero, tous les deux…On va rester, t'en fais pas mon cœur.
A peine le natté eut-il achevé sa phrase que le malade s'écroula dans les bras de l'Américain. Le visage blanc, les paupières fermées et la cage thoracique ne se soulevant plus, rapprochait plus le japonais du monde des morts que de celui des vivants.
Heero, Heero!Je ne l'entends plus respirer Wufei!
Allonge-le, dépêche-toi et appelle du secours !
Il va mourir putain …
Ta gueule Duo !Appelle du secours plutôt , s'écria le Chinois en arrachant le pyjama du Japonais pour essayer d'entendre les battements maintenant inexistants de son cœur.
Bisous à tous les lecteurs et si vous avez des suggestions je vous écoute !
