Titre: Death's Black Essence

Sommaire: Darcia n'est pas vraiment mort. Il n'est pas vraiment vivant, non plus. Alors qu'une épidémie mortelle se propage et que Kiba retrouve enfin ses compagnons, ils doivent découvrir ce qui trouble et risque de mettre en péril leur Paradis.

Disclaimer: Rien ne m'appartient, sauf peut-être l'intrigue de cette histoire.

Notes de l'Auteur: Ceci est la suite de la série, comme je la vois. Il se peut que certains traits des caractères soient différents, et j'en suis désolée. Cependant, je n'ai pu voir la série qu'en japonais, sous-titrée en anglais! Je n'ai pas eu la chance de voir cette série en français, et donc certaines expressions propres à certains personnages risquent de m'échapper.

1. Prologue

Alors qu'il marche dans les rues de cette ville à la fois si familière et si étrangère, Kiba ne peut s'empêcher d'observer certains passants, comme cette vieille dame qui promène son chien ou ce petit garçon qui réclame une glace. Le jeune homme brun a adopté une démarche nonchalante. Les mains dans les poches de sa veste verte, la tête légèrement penchée vers le sol pour éviter la pluie du mieux qu'il peut. Autour de lui, les citadins semblent insouciants. Etait-ce ainsi qu'il avait imaginé le Paradis, Rakuen? Un monde d'insouciance et tout ce qu'il y a de plus ordinaire?

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La vitesse s'est emparée de lui, mais il se doit de ralentir. Le feu vient de passer au rouge. La moto s'arrête et l'unique passager profite de ce court instant. Son regard se concentre sur la route face à lui. Les piétons ne traversent plus. L'homme vêtu de gris et de noir abaisse la visière du casque et lance son engin aussi vite qu'il lui est permis. Bien qu'il apprécie cette sensation que lui procure la conduite de sa bécane, Tsume a la désagréable impression d'avoir oublié quelque chose d'extrêmement important. Il a l'impression qu'un lourd poids se trouve sur ses épaules.

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La pluie continue de tomber. Le marché de la ville ne s'en soucie pas. Tous les étals sont protégés de ce petit désagrément. Hige déambule au milieu de ce terrain privilégié et, tout en mangeant le contenu du sac qu'il porte dans ses bras, il s'enquiert des différentes odeurs qui le submergent. Celle de la nourriture présente au stand de ce marchand de hot-dog ou encore celle du parfum de cette femme qui marche au bras de son mari. La faim du garçon est assouvie, mais cette sensation au creux de son estomac perdure. Comme si quelque chose n'allait pas.

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Les animaux. L'adolescent qui se cache sous un énorme parapluie rose les a toujours appréciés. Et ce petit chaton qui essaie de survivre tant bien que mal dégage tellement d'innocence. Toboe ressemble un peu à ce chaton. Si innocent et si naïf, si jeune en réalité. Le garçon caresse le petit chaton. Il ne peut pas rester sous la pluie. Alors qu'il s'apprête à ramasser la petite boule de poils, une voiture passe et l'éclabousse. L'adolescent tourne la tête. Alors qu'il regarde au-dessus de son épaule, il sent quelque chose. Il n'y a rien. Ce n'est pas la première fois qu'il ressent ça. Il y a comme un vide qui devrait être bouché.

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Dans une petite ruelle sombre, une fleur aux nombreux longs pétales blancs s'épanouit. Une corolle nacrée encercle les étamines dorées et le seul pistil, blanc aussi, de la fleur. Il y a aussi de longs et fins sépales rosés, ainsi que de larges feuilles lobées vertes. Miraculeusement, la plante a réussi à se développer dans cet environnement hostile et est même parvenue à faire éclore une unique fleur. Une ombre obscurcit la plante quelques instants, une main se penche et caresse du bout des doigts les pétales blancs. Une deuxième main se joint à la première et délicatement, la plante est décrochée du mur pour être placée dans un pot.

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Les bars sont toujours aussi sombres, même en plein après-midi. L'homme à l'imperméable brun accoudé au comptoir essaie de mettre ses idées en ordre avant de quitter l'établissement. Quent Yaiden n'est pas aussi saoul qu'il y paraît. L'homme a une démarche plus assurée que les verres de vodka auraient dû lui apporter. D'un pas quand même légèrement hésitant, il se dirige vers la petite maison qu'il partage avec sa femme et ses deux enfants, Ruth, un adolescent d'une quinzaine d'années et Blue, recueillie encore bébé, il y a plus de vingt ans. Mais, en dépit de sa vie si remplie, l'ancien shérif se sent si vide.

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L'appartement est dans un de ces immeubles modernes, au treizième étage. Depuis la baie du salon, il voit une forme familière traverser le parc et se diriger vers l'entrée de l'immeuble. Hubb Lebowski, un simple inspecteur de police, rejoint alors son épouse sur le canapé. La femme blonde lève ses yeux bleus du livre qu'elle est en train de consulter et sourit en apercevant son mari. Cher retourne à sa lecture, mais est de nouveau interrompue quand la porte d'entrée claque. "Papa! Maman! Je suis rentrée." Dit alors une jeune fille d'environ quatorze ans en rangeant son manteau rose dans le placard. Cheza dépose sur la table du salon une plante composée principalement d'une unique fleur d'un blanc étincelant. La fille aux yeux rouges ne sait comment expliquer que la présence de cette fleur la rende différente. C'était comme si la fleur avait comblé un manque.

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Un champ de fleurs s'étend presque à l'infini de ce côté de la montagne. Un œil jaune trempe au pied de quelques fleurs dans une flaque d'eau. Un liquide bleu nuit semble s'en évader. Le liquide atteint le pied d'une fleur dont les pétales jaunes deviennent peu à peu bleus sous l'action de la substance violacée. Le phénomène se reproduit avec la fleur voisine. Rapidement, les fleurs jaunes sont transformées en fleurs d'un bleu à la limite du noir.

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Kiba continue de marcher. Là où il passe, il n'y a pas beaucoup de monde. Soudainement, il se met à courir. Il ne sait pas exactement combien de temps il perd à courir dans les rues de cette ville. Alors qu'il s'appuie au mur d'une petite épicerie de quartier, il entend une vieille dame chantonner et se fige, écoutant avec attention les paroles de la chanson.

"Quand le Paradis s'ouvrira,"

"Que les loups seront humains,"

"Et les fleurs blanches dans le matin,"

"L'esprit du mal reviendra,"

"Du jaune au bleu passera,"

"L'œil du loup s'éveillera,"

"Le Fléau émergera,"

"The Death's Black Essence surgira."

Alors, vous en avez pensé quoi?