Hey ! J'espère que l'attente n'a pas été trop longue. J'ai vite bien avancé ce chapitre après avoir posté le dernier mais j'ai eu un peu de mal avec la fin. J'espère qu'il vous plaira !
En espérant que je ne mette pas trop de temps à écrire le suivant, mais comme d'habitude, je ne promet rien. Mais ne vous inquiétez pas, elle arrivera un jour x)
Bonne lecture ! =D
Chapitre 8 : Avertissement
Shinichi haletait, mais ne put retenir un sourire en se regardant dans le miroir. Il était redevenu lui-même !
-Shin-chan ! Est-ce que ça va ? Réponds moi ! Cria sa mère en frappant à la porte.
-Tout va bien, c'est fini. Je m'habille et j'arrive !
En même temps, quelle idée de vouloir rester à côté de la salle de bain pendant qu'il prenait l'antidote. Forcément qu'il allait hurler de douleur au moment du changement de taille, ça lui arrivait à chaque fois ! Mais il pouvait comprendre qu'elle n'ai pas spécialement envie de faire autre chose à l'autre bout de la maison pendant qu'il testait l'antidote.
-Attends avant de remettre tes vêtements en haut, j'aimerais observer tes cicatrices dans le dos et voir si tu peux faire sortir tes ailes sous cette apparence aussi.
-D'accord, j'arrive.
Shinichi enfila un pantalon à sa taille d'adolescent avant d'aller ouvrir à la scientifique et à sa mère. Conscient qu'être trop nombreux agglutinés autour de la porte ne servirait à rien, Yuusaku et Agasa les attendaient dans le salon.
Yukiko sourit en le voyant.
-Ça fait tellement longtemps que je ne t'ai pas vu ainsi ! Tu as toujours l'air un peu maigre ceci dit.
Ils continuèrent sur cette lancée pendant que Ai passait dans son dos pour observer les cicatrices ainsi que deux trois autres choses, avant de lui demander de sortir ses ailes. Il s'exécuta, et fut seulement à moitié étonné de voir qu'elles avaient grandit proportionnellement à sa taille. Ai semblait également s'y attendre.
-Je me demande vraiment comment ça marche, et surtout comment ils ont fait pour te donner ces capacités. Ils doivent avoir des connaissances très avancées, dont des inconnues du milieu scientifique.
-En tout cas ça te va bien, sourit Yukiko. Mais je croyais que les harfangs des neiges mâles étaient blancs et que c'est les femelles qui étaient tachetées, comment ça se fait que tes ailes soient tachetées si c'est bien des ailes d'harfang ?
-Peut-être parce que chez les oiseaux les mâles sont ZZ et les femelles ZW alors que chez les humains les mâles sont XY et les femelles XX, suggéra Ai. Ils sont capables de faire beaucoup de choses mais c'est possible que d'une façon ou d'une autre ton caryotype influe sur celui qu'ils peuvent te donner.
-En fait je pense qu'il s'agit bien d'ailes d'harfang des neiges mâle, les interrompit Shinichi. Les mâles peuvent être tachetés, ils ne sont pas forcément entièrement blancs, surtout quand ils sont jeunes. Vu le nombre et la couleur des taches sur mes ailes, je pense que ça correspond. Je ne saurais pas dire pourquoi des ailes d'harfang par contre.
-Mais ça te va bien je trouve. Les harfangs sont des animaux qui s'approchent en volant de leur proie sans qu'elle les entende, pour soudain les saisir dans leurs serres, un peu comme tu le fais pour coincer les criminels, surtout en tant que Conan, où le fait que tu sois un enfant fait baisser leur garde aux gens, commenta Ai.
Le détective fit la moue et s'apprêtait à répliquer mais fut coupé par une quinte de toux.
-Vous en avez encore pour longtemps ? Si tu veux l'examiner pendant qu'il a ses ailes il faudrait peut-être que j'aille chercher une couverture non ? S'enquit Yukiko.
-Je veux bien, si ça ne vous gêne pas, approuva la scientifique en jetant un regard interrogateur à son sujet, lequel manifesta son accord malgré sa toux.
En attendant que sa mère revienne, il s'entoura de ses ailes pour se réchauffer tout en maugréant :
-Je vais peut-être finir par trouer certains de mes vêtements, se sera plus simple.
-Il ne vaut mieux pas, même si ce sont des vêtements que tu ne porterais que sous une veste ou un pull, ça se verrait au moment de les laver par exemple. Et ça pourrait t'inciter à les sortir, ce qui n'est vraiment pas une bonne idée. Même si ces types ont décidé de te laisser tranquille, mieux vaut que personne ne découvre tes nouvelles capacités. Et quand je vois les bêtises que tu peux faire dès que tu as un antidote dans les mains...
Shinichi préféra ne pas lui dire qu'il pouvait sortir ses ailes malgré des vêtements assez épais, mais que ça lui faisait mal et déchirait de façon assez importante les dits vêtements, alors que des fentes prévues pour pouvaient être assez discrètes.
-On peut les mettre seulement sur mes vêtements d'ici, avec des fermetures éclair par exemple pour être plus discret et éviter les courants d'air.
Il fut interrompu par sa mère qui revenait avec la couverture, et qui s'arrêta en le voyant comme enroulé dans ses ailes.
-Ho, ça rend très bien ! Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai que ça doit tenir chaud.
Le lycéen hocha la tête en prenant la couverture et en l'arrangeant, remettant ses ailes dans une position de repos.
-Oui, ça tient bien chaud, sauf dans le dos entre mes ailes où c'est moins bien couvert.
Ils passèrent dans le labo où ils furent rejoins par le professeur et Yuusaku, qui restèrent tous pour regarder les examens de Ai, l'air intéressés.
-Vous avez vraiment besoin de tous rester pour regarder ? Demanda Shinichi. On pourra vous raconter plus tard si vous voulez.
-Allons, laisse moi profiter de mon fils un peu ! Sourit Yuusaku. On ne t'a presque jamais vu avec ta taille normale !
-Peut-être mais j'ai l'impression d'être un animal de foire. J'ai déjà eu suffisamment cette impression pendant tout le mois dernier, et même si c'est moins gênant avec vous, c'est quand même très malaisant.
De toute évidence ce n'était pas évident pour lui de l'avouer, mais le fait qu'il en parle malgré tout fit comprendre à ses proches que cela le mettait réellement mal à l'aise.
-J'ai compris. On se reverra après alors. Essaye quand même de ne pas passer toute la matinée ici ! Surtout que ça fait déjà un moment qu'on y est.
-En fait ça va bientôt être l'heure de manger, fit remarquer Agasa.
-Déjà ?! S'étonna Yukiko. Je vais préparer le repas ! Ai-chan, tu penses que tu auras encore besoin d'examiner Shin-chan après manger ?
-Probablement, vu que votre présence m'a gêné, répondit-elle avec son tact habituel.
Les trois spectateurs eurent l'air gênés et se décidèrent à aller préparer à manger. L'actrice fut la première à sortir. Agasa et Yuusaku étaient sur le point de la suivre mais une remarque de la scientifique les fit s'interrompre.
-Dis moi Kudo-kun, cette couverture est bien la même que hier ?
-Oui pourquoi ? Demanda-t-il.
Le professeur se retourna, inquiet.
-C'est vrai que j'ai entendu que tu avais froid hier avec cette couverture seule. Comme en plus tu es plus grand elle ne doit pas suffire. Tu veux que j'aille en chercher une autre ?
Il ne se rendit compte qu'après qu'en réalité c'était l'inverse, il avait l'air de transpirer. Yuusaku fronça les sourcils.
-On dirait que tu as chaud. Ce n'est pas un signe que l'antidote ne fera bientôt plus effet ?
Shinichi eu l'air surpris mais se rendit vite compte qu'en effet, il ne s'en était pas rendu compte mais il avait chaud. Ai avait l'air surprise.
-C'est bizarre, les effets ne devraient pas disparaître si vite. Je suppose que ton métabolisme doit en effet être plus rapide lorsque tu as des ailes.
A peine avait-elle suggéré cela que Shinichi retint en cri et porta sa main à son cœur, sous le regard inquiet des deux hommes.
-Ça va ?
-Oui, ne vous en faites pas. Pardon papa, mais je crois que je mangerais avec vous en tant que Conan ce midi. Allez aider maman, je vous rejoins.
Ils hochèrent la tête et quittèrent la pièce pendant qu'un second spasme de douleur le prit. Ai l'observa pendant quelques secondes, jetant des coups d'œils réguliers à sa montre.
-Il vaut mieux que tu rentre tes ailes avant de rétrécir, je ne suis pas sûr de comment elles réagiraient si elles sont sorties pendant le changement de taille, finit-elle par dire alors que les spasmes se faisaient de plus en plus nombreux.
Néanmoins la fumée sur sa peau trahissant le début du changement de taille était déjà apparue, et la douleur ne l'aidait pas à se concentrer. Il avait titubé vers un mur pour s'y appuyer et même s'il avait entendu et compris ce qu'avait dit Ai, il n'eut pas le temps de rentrer ses ailes que la douleur atteint soudain un pic. Il ne put retenir un cri, et lorsqu'il rouvrit les yeux, il était à nouveau à la hauteur d'un enfant. Haletant, il tourna la tête et fut rassuré de voir que ses ailes avaient également changé de taille. Ai soupira.
-Bon, au moins maintenant on sait que tu peux changer de taille avec tes ailes. Néanmoins la prochaine fois j'aimerais que tu ne sorte pas tes ailes du tout, afin de vérifier si ça influe effectivement sur la durée d'effet de l'antidote ou si c'est le cas même si tu n'as pas tes ailes.
-Ça marche, fit Conan en rentrant ses ailes et en enlevant la couverture. Tu veux que je reprenne un antidote cet après midi ?
-Non, surtout pas, pas si tôt ! S'exclama la scientifique. Il faut attendre entre chaque prise sinon il finira par ne plus faire effet, mais je pense que ça devrait être bon pour demain. Par contre tu vas me faire le plaisir d'aller t'habiller, surtout que tu n'as plus tes ailes pour te réchauffer ! Tes habits sont restés dans la salle de bain.
-Je sais, lâcha le détective avec un air exaspéré.
Il se dirigea en toussant vers la salle de bain sous le regard pensif d'Ai.
Mais quand même, pour cette histoire de vêtements, il allait falloir y réfléchir. A moins qu'Ai n'ai plus besoin de voir à nouveau ses ailes, ou moins souvent.
Il frissonna et se hâta de se vêtir correctement avant de rejoindre les autres pour manger.
Le séjour de ses parents à Tokyo était terminé, et il n'avait pas tardé à retourner à l'Agence après cela, vu que le week-end était passé et donc qu'Ai pouvait difficilement continuer à étudier les effets de l'antidote sur son nouveau métabolisme. Il devrait sans doute attendre les vacances ensuite, mais la scientifique semblait tout de même avoir bien avancé.
Ses parents semblaient peu enclins à repartir, surtout sa mère. Il n'était pas très difficile de deviner pourquoi, c'était déjà assez étonnant qu'ils ne se soient pas précipités chez le professeur juste après qu'il les ai appelés pour leur annoncer son retour. Ils avaient cependant finis par repartir, se doutant que leur fils apprécierait moyennement leur présence surtout si c'était pour le couver, et également car cela pourrait sembler étrange, notamment pour Ran qui était passée les voir avant leur départ. Elle ne l'avait pas dis clairement mais elle était de toute évidence étonnée que les parents de Shinichi semblent autant concernés par le retour de Conan et restent plus longtemps que ses supposés vrais parents.
Parlant de Shinichi, il avait prit l'antidote une seconde fois, et même si il avait fait effet plus longtemps, cela restait plus court qu'avant, mais difficile de dire à quoi c'était du vu que c'était déjà le cas avant au fur et à mesure que son corps s'habituait à l'antidote. Il avait également envoyé des messages à Ran depuis son téléphone de Shinichi mais ne l'avait toujours pas appelé en prétextant des soucis de réseau. Il n'en avait pas eu le temps et l'opportunité la semaine dernière, et maintenant il préférait éviter que Ran se rende compte qu'encore une fois, Shinichi était malade en même temps que Conan. Il faudrait quand même qu'il ne tarde pas trop.
Il rentrait seul à l'Agence. C'était encore assez rare que ses proches le laissent effectuer des trajets seul, et parfois Conan rusait pour leur faire croire qu'une personne l'accompagnait, histoire d'avoir la paix et surtout de prouver, après coup, que tout c'était bien passé et donc qu'ils n'avaient pas besoin d'être trop prudents. Et lui-même faisait preuve de prudence en passant autant que possible par des rues fréquentées. Il avait beau s'être montré rassurant auprès de ses proches, il ne pensait pas être totalement tiré d'affaire pour autant et préférait éviter de prendre des risques. La sensation d'être suivi ou observé qu'il avait parfois ne l'aidait pas.
Et justement, cette sensation d'être suivi, il l'avait à nouveau. C'était plus fréquent quand il était seul, mais il n'arrivait pas à savoir s'il était vraiment suivi ou juste parano. Il ne remarquait jamais personne, mais il se doutait que les gens qui l'avaient retenu pendant un mois pouvaient sans doute le filer sans se faire voir.
Alors qu'il passait devant une ruelle, il eu un brusque sentiment d'alerte, couplé à une sorte d'odeur qui lui rappelait la façon dont Ai lui avait dit qu'elle percevait la présence des membres de l'Organisation. Et cette odeur là lui faisait penser à une autre organisation, mais avant qu'il n'ai pu réagir, une main le bâillonna tandis que l'autre enserrait ses bras et sa poitrine, l'attirant dans la ruelle qu'il venait de passer, hors de vue des passants.
-Hé bien hé bien, ça fait un petit moment que je ne t'avais pas vu ! Lui susurra une voix à l'oreille.
Conan, qui avait commencé instinctivement à se débattre, cessa aussitôt en reconnaissant la voix. De toute façon, la personne qui le tenait était trop forte pour qu'il puisse se libérer ainsi. Il chercha à agripper sa montre pendant que la personne continuait :
-On te laisse tranquille une semaine, et tu crois déjà qu'on t'a oublié ? Je te pensais intelligent, mais tu es bien naïf ! Et inutile de t'affoler, je ne viens pas te récupérer, juste te prévenir. J'ai vu que tu n'avais pas été trop causant à notre sujet, c'est bien. Tu as obtenu un petit sursis grâce à ça, mais n'oublie pas : ça ne durera pas.
Il n'avait pas eu le temps d'activer sa montre que la personne retira la main autour de ses bras et sa poitrine pour appuyer sur des points précis au niveau de sa nuque. Il poussa un cri étouffé tandis que la personne le laissait glisser à terre, retirant son autre main et tournant les talons pour s'en aller. Conan réussit à lui jeter un coup d'œil pour vérifier qu'il s'agissait bien de la personne à laquelle il pensait, puis il essaya tant bien que mal de se lever avant qu'elle n'ai disparu au bout de la ruelle, mais rien à faire. Son corps ne voulait pas lui obéir, comme déconnecté, bien que la douleur, vive sur le coup, diminuait rapidement. Le temps qu'il soit à nouveau assez maître de ses mouvements pour se lever et se déplacer, il était seul dans la ruelle depuis trop longtemps pour qu'il ai un quelconque espoir de rattraper la personne qui venait de le menacer.
-Merde ! Jura Conan.
Il envisagea un instant d'aller voir malgré tout au bout de la ruelle, mais à peine avait-il réussit à faire un pas mal assuré qu'il se ravisa. Cela ne servirait à rien et serait dangereux. Il préféra retourner du côté de la rue, où il fut prit par surprise par une ombre qui s'approchait rapidement de lui alors qu'il sortait de la ruelle. Il eu un mouvement de recul avant de se détendre en voyant de qui il s'agissait.
-Subaru-san ?! Qu'est-ce que vous faites ici ?
Son esprit oublia momentanément ce qui venait d'arriver pour se concentrer sur le jeune homme et il eu très vite la réponse à sa question : son attitude comme son expression en le voyant semblaient indiquer qu'il l'avait suivi, car il semblait rassuré de le voir. Allons bon !
Okiya du sentir qu'il était percé à jour car il se fendit d'un sourire sans chercher à cacher ses intentions.
-Hé bien, je t'ai vu partir de la maison du professeur avec ton sac, j'ai donc pensé que tu devais rentrer chez toi, mais tu semblais seul pour faire le trajet. J'ai voulu t'accompagner mais étant un peu en retard, je ne t'ai rattrapé que maintenant.
-Dites plutôt que vous m'avez suivi, sans doute par crainte que je refuse que vous m'accompagnez, devina le détective. Vous n'avez pas déjà quelqu'un à protéger ?
-Je peux faire deux choses à la fois, surtout que je ne suis pas seul pour ça. Et qu'est-ce qui te fait dire que je t'ai suivi ?
-Vous aviez l'air pressé et inquiet, comme si vous saviez que j'étais dans cette ruelle et étiez inquiet de pourquoi j'y avais tourné.
Ce qui était étrange d'ailleurs, maintenant que Conan y pensait. Si Okiya avait vu qu'on l'avait attiré dans la ruelle, il aurait bien vu que l'enfant n'y était pas allé volontairement et serait sans doute allé vérifier plus tôt. A moins que... Connaissant ses adversaires, c'était possible.
-Tu as raison, abdiqua Okiya sans se départir de son sourire. On en a discuté avec le professeur et cette fille aux cheveux auburn, ainsi que Kudo-san et Yukiko-san, et cela nous a semblé à tous plus prudent de garder un œil sur toi. Et j'ai l'impression que j'ai bien fais. Quelqu'un m'a distrait sur le chemin et je t'ai perdu de vue pendant un instant, mais j'ai en effet tout de suite compris que tu avais du tourner dans cette ruelle pour disparaître aussi vite. Ou que tu n'y étais pas allé tout seul, vu le timing avec lequel on m'a distrait, je me trompe ?
Il était diablement perspicace ! Conan était d'accord que la diversion était sans doute volontaire et non accidentelle, mais il ne pouvait pas demander des détails sur le physique de la personne qui avait distrait Okiya sans que cela soit prit comme une confirmation, et il doutait de toute façon que l'information lui soit utile. Il se contenta d'un sourire d'enfant innocent.
-J'ai simplement été distrait, moi aussi, par des mouvements dans la ruelle ! J'avais cru voir un chat et voulais aller le caresser, mais il s'est enfuit en me voyant approcher.
-Et tu es tombé en allant voir ce chat ? Demanda Okiya.
-Non, répondit le détective rajeunit, surpris par la question. Pourquoi ?
-Car cela ne se voit presque plus maintenant, mais quand tu es sorti de la ruelle, on aurait dit que tu avais un peu de mal à te déplacer.
Zut, effectivement, il avait mit du temps à totalement s'en remettre. Le détective continua cependant de nier, même en sachant qu'Okiya ne serait de toute façon pas dupe.
-Ce n'était qu'une impression ! Bon, je vais y aller. Je suppose que vous allez m'accompagner jusqu'à l'Agence, que je le veuille ou non ?
-Je me ferais taper sur les doigts par le professeur et la fille qui habite avec lui si je te laisse partir seul après ça.
-Pourtant s'il s'est bien passé quelque chose alors logiquement rien d'autre n'arrivera sur le trajet, non ?
-Qui sait.
Conan fit la moue en se cachant à peine avant de se remettre à marcher dans la bonne direction, Okiya à ses côtés. Et malgré son air nonchalant, l'enfant voyait bien qu'il avait dit vrai : il prenait la situation très au sérieux et épiait les environs avec attention. Tant qu'à faire, autant essayer d'avoir l'air de rien une description de la personne qui l'avait distrait.
-Et la personne qui vous a distrait, elle ressemblait à quoi pour que vous pensiez qu'elle l'a fait volontairement ?
-Pourquoi, tu veux savoir si c'est une des personnes qui t'a séquestré ?
Conan retint une grimace. Comme il le pensait, ça allait être compliqué. En espérant quand même qu'Okiya ne dise rien de ce qui venait de se passer à Ran et Kogoro, ou ses efforts pour qu'ils lui redonnent plus de liberté et d'autonomie comme avant allaient partir en fumée ! Et non seulement ça n'empêcherait pas ces gens de l'enlever à nouveau si l'envie leur en prenait, mais cela pourrait également les impliquer contre leur gré...
Chapitre terminé et posté le 12-10-2017 (màj du 26.06.2021)
