Auteur : carabas

Email : neverwhere@wanadoo.fr

Genre : réunion des univers d'Artémis Fowl et d'Harry Potter.

Romance/ Action/ humour

Disclaimer : Je préviens tout de suite, Artémis est à moi et à moi seule ! Le premier qui y touche, il a droit à une baffe !…

Bon d'accord, il est à Eoin Colfer, mais c'est vraiment pas juste, non ?

Les Aurors, Mangemorts, Drago, et Cie sont à J.K.Rowling.

Le commandant Guedon et tous les autres Aurors sont de mon invention, ainsi que les sorts à part celui d'Amnésie et l'Avada Kedavra, à moins qu'il existe déjà de tels sort dans ce cas prévenez moi SVP, c'est que les aurai oubliée.

REMARQUE : Ceci est ma première fic, je ne suis donc pas vraiment rodée. Toutes les remarques sont bonnes à dire que ce soit au niveau de la syntaxe (il y a encore du boulot LOL) ou des idées, alors s'il vous plait " reviewer ". d'ailleurs je remercie ceux qui m'ont reviewer, ça fait vraiment plaisir ^_^

Lyra Parle d'Or : merci, j'espère que la suite te plaira autant. Moi je regrette qu'il n'y ai pas autant de fic en français, mais je me rattrape sur les Anglaises qui sont vraiment nombreuses et super.

miss serpentard : J'espère que tu es contente, voilà la suite. Désolée, moi aussi je voudrai mettre plus d'un chapitre par semaine, mais cette manière de fonctionner me permet d'avoir une marge pour écrire les chapitres, comma ça j'ai toujours un chapitre ou deux écris en avance.

arwen potter : merci pour ta review. J'ignore encore si je vais donner un rôle important à Harry, d'autres personnages d'Harry Potter vont par contre avoir un rôle important c'est certain.

Adena : Je t'ai reconnue ! ! ! ! Pour l'autographe c'est quand tu veux ! ! ! C'est quoi ton prix ? LOL ^_^

Les phrases en italique correspondent aux pensées des personnages.

Les *** correspondent à un changement de lieu, de temps ou de personnage.

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Chapitre 3 : Temps pluvieux et crises de nerfs

Londres 3 h du matin

Une pluie battante s'abattait sur Londres depuis des heures, comme si le ciel avait soudain décidé de noyer la ville pour une raison connue de lui seul. La pluie crépitait sur les toits, ruisselant sur les murs et dans les caniveaux, traversant la ville à un train d'enfer. Les lampadaires s'étaient éteins depuis longtemps et seul les éclairs illuminés parfois les rues sinueuses, découpant sur les murs d'eau, l'ombre du jeune homme qui courrait sous cette pluie violente. Mais qu'est ce que je fous ici ? Mais qu'est ce que je fous ici ? Voilà la principale pensée du garçon, ses vêtements gorgés d'eau lui collaient telle une seconde peau, ses cheveux bruns étaient plaqués sur son visage, tandis que l'eau s'infiltrait sous ses vêtements. La fraîcheur de l'eau ne lui faisait plus aucun effet, tant il y était habitué, depuis maintenant quatre heures qu'il courait ainsi d'un coin à l'autre de la ville pour les besoins de son travail.

Il s'engouffra à toute allure dans le hall d'une maison, sans prendre le temps de s'excuser pour les personnes molestées au cours de la manœuvre, en marmonnant des paroles indistinctes, l'instant d'après ses vêtements étaient secs. Il monta quatre à quatre les marches. Dans le couloir régnait une agitation extrême, mêlant dans un même décor des éléments et des personnes disparates c'est ainsi que l'on pouvait voir du matériel scientifique derniers cris traîner près d'une cheminé où bouillonnait un vieux chaudron, des câbles électriques parcouraient l'ensemble du couloir tandis que divers objets hétéroclites flottaient dans les airs, se déplaçant à une vitesse folle d'une pièce à l'autre : des fioles aux couleurs criardes, des lampes de poches, des plumes, des encriers…le tout éclairait par l'intense lumière blanche provenant des projecteurs installés dans chaque coins et recoins de la pièce mais le plus étrange était la présence dans ce même corridor de toute une escouade policière, ainsi que de nombreux hommes et femmes portant de longues robes et des baguettes magiques.

Le brouhaha ambiant et ce spectacle insolite ne sembla pas déranger outre mesure notre jeune homme, qui se fraya un chemin à travers la foule, d'un pas vif et déterminé, rien ne semblant pouvoir l'arrêter lorsqu'une main s'abattit sur son épaule :

- Excusez-moi monsieur, mais vous n'avez rien à faire ici, une enquête est en cours, veuillez…

Le policier s'arrêta stoppé net par l'éclat glacial de deux yeux bleutés.

- Je sais parfaitement ce que je fais merci !

L'officier perdit un instant ses moyens devant ce jeune homme à la voix cassante et fière, puis il tenta de se composer une façade sévère et imperturbable, qui ne trompa nullement son adversaire, celui-ci s'adossa au mur, les bras croisés, tout dans son attitude traduisait son mépris pour la personne en face de lui, tandis qu'un sourire moqueur s'étirait sur ses lèvres devant les vaines tentatives du policier pour le faire sortir du bâtiment. Personne ne semblait vouloir prêter mains fortes à l'officier. Le jeune homme bailla dans un geste gracieux et assez exagéré pour montrer à quel point les bégayements et les menaces ridicules de cet homme l'énervaient puis son corps se raidit soudainement, comme prêt à bondir, tandis que son visage se figea dans une expression sinistre et déterminé. C'est d'une voix tranchante, n'admettant aucune réplique, que le jeune homme parla :

- Il suffit !

Le policier stoppa net, tandis que l'homme continuait :

- J'en ai plus qu'assez de vos excuses lamentables et de votre discours pitoyable voici mes papiers, faites en ce que vous voulez mais foutez-moi la paix et laissez moi faire mon travail !

Le policier jeta un coup d'œil rapide aux documents avant de pâlir et de les rendre d'une main tremblante :

- Pardonnez-moi Monsieur Fowl, j'ignorais qui vous étiez. Vous comprenez, je ne fais que mon travail, on est jamais trop prudent, n'est ce pas ?

Le jeune homme ne prit même pas la peine de répondre et disparu d'un pas rapide dans la foule. Le coéquipier du policier, qui s'était prudemment tenu à l'écart, après tout on n'est jamais trop prudent avec ces sorciers, s'approcha tout en continuant à fixer l'endroit où avait disparu cet homme :

- Mais qui c'est ce mec ? Un vampire ?

Pire ! Un Auror ! Artémis Fowl.

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Ce qui frappa d'abord Artémis, ce fut les couleurs, on avait l'impression que les murs du salon avaient été badigeonnés de vernis écarlate ou de gloss pour femme, sauf que ce n'était ni du maquillage ni de la peinture puis il remarqua l'état général de la pièce, on avait l'impression qu'ouragan était passé ici : le fauteuil et le guéridon étaient renversés, des coussins étaient éventrés, les vitres étaient brisées et une bâche noire empêchait l'eau d'entrer, mais Artémis pouvait aussi sentir la présence d'un sortilège d'imperméabilité. La porte arrachée et les traces de brûlures traduisaient la violence du combat qui avait eu lieu. Puis ses yeux se posèrent sur le sorcier accroupi au-dessus d'une forme indistincte, de nombreux draps recouvraient des formes similaires à travers la pièce, ces masses étaient beaucoup trop petites pour être celles d'un corps humain pourtant deux adultes étaient morts ici. S'interrogeant, Artémis se dirigea vers le sorcier, la moquette émettait un bruit de succion sous ses pas, comme si elle était gorgée d'eau, ce qui n'était pas le cas. Artémis s'arrêta brutalement tandis que la vérité le frappa. Pris de vertige, il ferma les yeux et inspira profondément.

Et merde ! Il ne manquait plus que ça pour finir la soirée en beauté ! Un meurtre façon puzzle !

Reprenant ces esprits, Fowl grogna :

- Qui nous a foutu ces incapables entre les pattes ?

- Le ministère ! Ils nous les imposent, on va devoir collaborer avec le gouvernement moldu pour cette affaire. Et surveille un peu ton langage ! Le blondinet leva les yeux vers Fowl : t'en as mis du temps !

- Parlons-en ! S'emporta Artémis, attend un peu que j'attrape l'imbécile heureux qui a installé un sort antitransplanage sur TOUS les sites et il va m'entendre. Ca fait des heures que je coure sous ce temps de chien.

- Nouvelles directives du ministère : on collabore avec les moldus mais on se fait le moins remarquer possible, pas de transplanage, pas de balais, utilisation limité de la magie, comment veulent-ils que l'on travaille dans ces conditions ?

- Utilisations limitées ! Et les objets qui volent partout c'est quoi ? Le delirium tremens ?

- Limité ne veut pas dire interdit, de plus cela ne change rien au problème.

Les deux hommes se turent un instant, plongés dans leurs pensées, puis le blondinet rompit le silence :

- Comment ça se passe sur les autres sites ?

- Mal ! Vanessa a quasiment fini à Big Ben, on emballait les corps quand je suis parti et l'équipe de nettoyage n'allait plus tarder, mais on a une vingtaine de moldus hystériques sur les bras. Mélissa et William en ont pour un bout de temps, ça était un véritable massacre, aux dernières nouvelles on est déjà à dix morts et trois blessés, quant à la demeure Molina on va en avoir pour des heures, c'est de la charpie.

- Des pistes ?

- Aucune, et ici ?

- Ce n'est guère mieux, on n'est pas près d'aller se coucher et avec cette bande d'incapable je commence à craquer.

Pendant qu'ils discutaient les deux hommes étaient sortit de la pièce, se dirigeant vers la cuisine, la seule pièce de la maison à n'avoir subi aucun dommage. Là, les hommes avaient installé un rapide point à café, s'efforçant de le faire le plus petit possible sans pour autant détruire d'éventuels indices (la magie s'avérait alors très utile), cela n'était pas très réglementaire mais après des heures passées sur le lieu d'un meurtre, comme coupé du monde extérieur par la pluie, ces hommes considéraient avoir droit à un petit remontant. Artémis ne cessait de penser aux corps restés en haut, le peu qu'il en avait vu lui avait soulevé le cœur en voyant un homme engloutir un sandwich, il sentit son estomac se retourner, détournant le regard il courut rapidement dehors vomir le peu de ce qu'il avait avalé. Lorsque son ventre sembla revenir à la normale, il s'adressa à son collègue, qui s'empiffrait sans complexes :

- Comment fais-tu Drago pour manger pendant un moment pareil ?

- J'ai l'estomac solide, moi, monsieur ! Je suis un Malefoy, ne l'oublie pas.

- Disons plutôt que tu as déjà vomi tous ce que tu avais dans l'estomac. Répliqua narquoisement Artémis, tandis qu'ils rentraient.

- Aussi, et après quatre heures passées en tête-à-tête avec eux, j'ai l'impression de ne plus rien ressentir, seulement une irrésistible envie de dormir.

- Justement Drago, tu pourrais m'accueillir au manoir cette nuit, je ne me sens pas le courage de transplaner jusque chez moi, et si je me couche, je ne pourrais jamais me réveiller pour faire mon rapport demain.

- Demain ! Fudge le veut dès qu'on a fini ici.

Artémis grommela quelque chose à propos d'un " petit con ne connaissant rien au terrain et qui n'aurait jamais du être élu etc… ". Malefoy éclata de rire :

- M'étonnerai que Fudge aimerait se faire traiter de crétin sans cervelle élu pour sa stupidité et sa maniabilité, même si c'est vrai. Au fait, désolé mais je couche à l'hôtel, cependant il doit rester des chambres. Ne t'inquiète pas, de toute façon, tu n'auras pas le temps d'aller dormir. Tiens moi ça, tu veux bien!

Malefoy lui tendit une poche plastique tandis qu'il enfilait des gants. Artémis soupira, pris la poche et s'arma de patience. La nuit allait être longue.

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Proche banlieue de Londres 8 heure du matin

Un rapide coup d'œil aux visages autours de lui rassura Artémis, il n'était pas le seul à avoir passé une mauvaise nuit. Tous les Aurors présents tiraient une tête de six pieds de long avec des cernes sous les yeux, ne pouvant retenir des bâillements intempestifs. Fudge au contraire était parfaitement réveillé, frais, dispos, et regardait d'un air hautain les hommes autours de lui il faut dire qu'il n'avait pas passé la nuit sur le terrain à enfermer dans des sacs les restes de corps humains et à jeter des sorts d'Amnésie à tout va. Un elfe de maison l'avait réveillé à minuit pour le prévenir que le Commandant Guédon, directeur principal des Aurors, était en ligne. Après avoir pris connaissance du problème et donné ses directives, il était retourné se coucher, pour se réveiller il y a seulement une heure, afin de participer à la réunion, ce qui ne le rendait pas vraiment populaire auprès des personnes présentes.

- Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui s'est passé ?

Une jeune Auror nommée Claudia pris la parole :

- Nous avons eu quatre agressions cette nuit : une près de Big Ben, une à la demeure Molina en proche banlieue, la troisième concerne un réunion de famille dans Londres même et la quatrième en périphérie des quartiers sensibles chez une famille de sorcier.

- Toutes des attaques de Mangemorts ?

Claudia acquiesça : - Toutes, même si elles restent sans revendications officielles, La Marque des Ténèbres a été visible au-dessus des deux premiers meurtres, et des insultes ont été tracées dans les demeures des sorciers, comme vous pouvez le constater.

La sorcière fit apparaître une série de photographies sur l'écran. On pouvait y lire des insultes telles que " Sale Sang de Bourbe ", " Tous les sangs impurs méritent de mourir "…Fudge fronça les sourcils :

- Ce n'est pas habituel ces insultes !

Un autre Auror, spécialiste en psychologie, expliqua :

- Effectivement, nous pensons que ce sont de jeunes recrues, elles n'ont souvent pas le courage de lancer la Marque des Ténèbres, et se contentent de taguer des propos injurieux.

Le visage de Fudge s'assombrit encore plus.

- Je vois. Quelle est la situation actuelle ?

Tous les visages se tournèrent vers le Commandant Guédon, une jolie petite blonde d'origine elfique, mais il faut pas se fier à son air fragile, c'est le meilleur Auror en service à ce jour, avec un charisme et une attitude ferme qui dément la première impression.

- Le plus simple est que chacune des équipes explique le résultat de son travail. Mimbray ?

Vanessa Mimbray s'éclaircit la gorge et commença à parler :

- J'étais seule en charge du site n°1, celui de Big Ben, en effet les dégâts matériels sont peu importants et contrairement aux autres sites, les victimes étaient relativement bien …heu, conservées. Mais de nombreux problèmes sont apparus avec les moldus.

Elle enclencha de sa baguette toute une série de photos.

- Comme vous pouvez le constater, seul un sorcier est mort par le sortilège Avada Kedavra, les différents témoignages et indices permettent d'affirmer qu'un combat a eu lieu. Seulement un car de touristes moldus a été touché par un feu magique et le Mangemort a tué sept personnes avant de s'enfuir. L'agent Fowl et moi-même avons procédés à un effacement collectif des mémoires.

- Mobiles ?

- Aucunes idées. Mauvais endroit, mauvais moments peut être?

Vanessa se rassis, l'humeur de Fudge ne semblait pas s'améliorer, ni celle des Aurors qui ignoraient jusqu'à présent l'état des autres sites, en dehors des agents en charge des sorts d'Amnésie ce soir là, tel qu'Artémis. William pris à son tour la parole :

- Au site 2, nous étions une dizaine d'Aurors. Le mobile est clair, ces sorciers étaient d'ascendance moldu. Cinq sorciers sont morts par l'Avada Kedavra, les autres d'un sort d'Imperio qui les a poussé à s'entre tuer et à s'acharner même après la mort de leurs victimes. Cependant l'arrivé de la police, prévenue par des voisins, les a interrompus, on a donc trois blessés moldus graves mais ils devraient s'en tiraient.

- A la demeure Molina, un couple de sorcier est mort par un sort d'Implosion, ainsi que plusieurs elfes de maison. On pencherait pour une vengeance, en effet cette famille se serait mise du côté de Voldemort avant de se rétracter et de nier toutes implications après sa mort. Bien sûr ce ne sont que des suppositions, nous n'avons aucunes preuves.

- Chez les Grassemann, toute la famille a été tuée d'un sort d'explosion ou de démembrements, nous l'ignorons encore mais les experts travaillent dessus. Il s'agit de deux sorciers : le père et le fils, ainsi qu'une moldue : la mère.

Fudge semblait dangereusement calme, n'ayant pas desserrés les dents de tout le rapport :

- Et bien sûr on a déjà des suspects ou même trouvé les coupables ?

- Et bien pas tout à fait …

- Mais à quoi on vous paye si vous n'êtes pas capables d'empêcher ces meurtres, ni de trouver les véritables responsables ?

Le commandant tiqua :

- On ne peut pas placer un Auror derrière chaque sorcier et moldu, nous faisons déjà tout notre possible pour arrêter ses Mangemorts mais nos effectifs sont débordés.

Fudge explosa:

- Ah bravo ! C'est ça les terribles Aurors ! Les sorciers-guerriers chasseurs de mages noirs ! L'élite de l'élite ! Laissez-moi rire, une bande d'incapables oui ! Quand je pense aux fonds alloués à ce service ! Qu'est ce que je vais dire aux médias moi ? Qu'après avoir tuer Voldemort, nous ne sommes même pas capables d'arrêter ses sous-fifres et ses partisans ? Qu'ils peuvent tuer en toutes impunités ? Mais je vais passé pour quoi ? Et les moldus ? Comment j'explique ce massacre moi ?

- On pourrait mettre ça sur le compte d'une vendetta, de feux croisés entre bandes rivales, que sais-je ? Ca marche bien d'habitude.

- Brillante idée Malefoy, ironisa Fudge, si vous en avez d'autre comme ça gardez-les pour vous, merci.

Drago ouvrit la bouche pour répliquer mais Fudge ne lui en laissa pas le temps :

- Et fermez-la ! Le fils d'un Mangemort n'a pas de conseil à ma donner, surtout quand on connaît le nombre d'affaire louches dans lesquelles vous êtes impliqués. C'est à cause de gens comme vous que la réputation des Aurors est si désastreuse. Vous…

- Cette fois, ça suffit Fudge !

Tous les regards se tournèrent vers le commandant.

- Que vous vous inquiétez pour votre carrière passe encore, mais je ne vous laisserai pas insulter mes hommes ! Les résultats ne sont peut être pas probant mais nous au moins faisons quelque chose.

- Je ne vous permets pas de…

- Et je m'en fous complètement ! Je ne laisserai pas un ministre incompétent critiquer notre travail. Ces Mangemorts sont des tueurs et plusieurs de mes hommes sont morts en les combattant, pendant que vous aviez votre cul cloué dans un fauteuil ! Pendant que nous nous battons, vous vous contentez de jouer au héros pour les médias, et vous nous laissez faire le sale boulot, sans prendre les décisions nécessaires !

Le ministre et l'Auror se mesurèrent du regard, Fudge serra les dents et la fusilla d'un regard méprisant et hautain :

- Commandant vous outrepassez vos droits ! Que savez-vous des nécessités du pouvoir, du gouvernement et des combats ? Je…

- Plus que vous Fudge, j'ai été de tous les combats contre Voldmort et ses partisans, tandis que vous vous terriez dans votre sous-sol entouré d'Auror pour vous protéger, j'ai vu des hommes mourir, j'ai commandé ma propre unité avant de devenir comandant, alors que vous…

Les portes s'ouvrirent à toute volée sous la poussée de l'agent Galaad :

- On a un petit problème, les médias sont arrivés et font le pied de grue devant l'entrée principale, les parents des victimes s'impatientent et exigent des explications, le Premier ministre anglais est en ligne et exigent lui aussi des explications, si on ne tient pas à ce qu'il prenne l'affaire en main et révèle la vérité. On est débordé !

Le commandant se tourna vers Fudge :

- Nous reprendrons notre discussion plus tard, nous avons tous du travail que les Aurors en service cette nuit rentrent se reposer, à partir d'aujourd'hui nous instaurons un roulement plus important des équipes sur neuf mois.

Un soupir de soulagement retentit autour de la table.

- Maintenant que tout le monde sorte, on a du boulot, y compris vous " monsieur le ministre ".

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Drago et Artémis tentèrent de se glisser dehors en évitant la foule de journalistes, lorsqu'une grande rousse se dressa devant eux, fermement piquer sur ses jambes :

- Monsieur Fowl, Monsieur Malefoy, une déclaration s'il vous plait, c'est pour Sorcière Hebdo.

Artémis soupira et passa un bras autour des épaules de la journaliste :

- Ginny ma chérie, tu es adorable, mais si tu laissais travailler les grandes personnes.

- Exact va faire mumuse ailleurs Weasley

Ginny jeta un regard meurtrier à Malefoy et se dégagea d'un geste vif des bras d'Artémis, avant de tendre un doigt accusateur sur les deux Aurors.

- Arrêtez de vous foutre de moi. J'ai passé l'âge ! Je sais qu'il s'est passé quelque chose cette nuit et je saurais quoi, avec ou sans votre aide !

Artémis se prit la tête entre les mains, complètement excédé :

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, nous avons simplement procédés à quelques sorties cette nuit et …

- Passe-moi le couplet officiel, je t'en prie ! Avec un père et deux frères dans l'administration, je sais à quoi m'en tenir et je devine parfaitement quand on veut me cacher quelque chose.

- Si tu es si douée pourquoi tu ne nous dis pas ce qui s'est passé, à moins que tu ne veuilles remplacer Trelawney ou Rita ? Ironisa Malefoy.

Ginny le fusilla du regard.

- Très bien, libre à vous de ne rien me dire, je me passerai de vous. Je vais aller voir Galaad, il n'a jamais rien su me refuser et lui au moins ne prend pas pour un bébé.

- Mais je ne te prends pas pour un bébé, loin de là ! Si tu te décidais à faire autre chose de tes nuits qu'à colporter des ragots, préviens-moi.

Sans relever l'allusion de Drago, Ginny s'éloigna furieuse vers l'entré du bâtiment.

Artémis la regarda s'éloigner avant d'observer son voisin du coin de l'œil :

- Quand tu auras fini de la mater, on pourra y aller.

Malefoy détourna son regard de Ginny et lança amusé :

- La mater ! Moi ! Tu dois faire erreur !

- Ben tiens et moi je suis la reine d'Angleterre.

- Ho ! Ca alors, et quand avez-vous subi une opération votre altesse ?

Artémis regarda son voisin qui, les yeux écarquillés et la bouche ouverte sur cri choqué, avait tout du parfait innocent :

- Continue à te foutre de ma gueule toi ! Mais laisse moi te rafraîchir la mémoire, c'est de Ginny Weasley dont nous parlons, la fille que je considère comme ma sœur et que tu as humilié durant toute sa scolarité. Le dernier enfant d'une famille que tu méprises et dont tu as tourmenté le fils Ron pendant des années.

- Holà ! Tout doux Arty ! Je pensais juste prendre du bon temps avec Weasley, pas l'épouser ni la torturer.

Artémis jeta un coup d'œil suspicieux à Drago :

- Mouais ! J'en doute ! Ce n'est pas dans tes habitudes.

- Tu as vu son corps ? Cette fille s'est vraiment améliorée depuis Poudlard ! Je signale quand même que la moitié des coups tordus fait à Potter et son toutou de service, étaient des idées à toi.

- Peut être mais ils l'ignorent. Au fait il te reste de la poudre de cheminette.

Drago hocha la tête : - Pourquoi ?

- Il m'en faudrait pour rentrer à la maison.

- Bien sûr, viens à l'hôtel, j'en ai d'avance.

Et les deux hommes s'éloignèrent dans les rues de la ville.

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Et un nouveau chapitre de fini ! ! !

Qu'en pensez-vous ?