Auteur : carabas

Email : neverwhere@wanadoo.fr

Genre : réunion des univers d'Artémis Fowl et d'Harry Potter.

Romance/ Action/ humour

Disclaimer : Camille, Gabriel et Demon sont à moi, tout le reste est soit à Eoin Colfer, soit à Rowling.

REMARQUE : Merci à ceux qui m'ont reviewer, j'espère que ce chapitre vous plaira.

Les phrases en italique correspondent aux pensées des personnages

Les chiffres entre crochet [ ] se rapportent à des notes en fin de chapitre

***************************************

Chapitre 4 : Retour à la maison

Une détonation accompagnée d'une fumée verte, annonça le retour d'Artémis Fowl au manoir, le jeune homme sortit de la cheminée et jeta un coup d'œil aux alentours, tout semblait normal, c'est à dire autant que pouvait l'être une maison dans la quelle vivaient deux terreurs sur pattes ainsi rien que dans cette pièce, Artémis pouvait voir traîner des peluches, de la dînette, une ou deux boîtes de Légos vides, leur contenu répandu aux quatre coins de la pièce, des crayons de couleurs et des feuilles gribouillées de dessins d'enfant, ainsi que des tétines criardes traînant sous un siège et appartenant sans nul doute à sa fille, Gabriel refusant absolument de toucher à ses trucs de bébés, surtout quand ils sont de couleur rose. Au même moment une détonation retentit une nouvelle fois, ses bagages venaient d'arriver.

Artémis commença à gravir les marches menant à sa chambre, en faisant flotter ses valises devant lui (la magie a vraiment du bon). Pas mécontent de rentrer chez moi ! Cela va faire combien de temps que je suis parti ? Deux ? Trois mois ? J'ai arrêté de compter depuis bien longtemps. Il n'empêche que je devrai calculer un jour, ça pourrait être intéressant ! je pourrai ainsi raconter aux enfants à quel points le ministère aime exploiter ses Aurors ! Artémis souris à cette idée, il était bien placé pour savoir que le ministère était tous sauf tyrannique, de plus la paye compensait largement ces petits inconvénients. Il n'empêche que je voudrais bien pouvoir passer un mois entier auprès de Camille et Gabriel sans devoir courir à perpettes pour le travail ! Mais Seigneur ! Je me vois mal enfermer 24h/24 dans un bureau !

C'est plongée ainsi dans ses pensées qu'Artémis se mis à ranger ses affaires, lorsqu'une galopade dans les couloirs du manoir se fit entendre, il se releva juste à temps pour recevoir dans ses bras deux tornades, qui hurlaient et criaient, parlant toutes les deux en même temps. Artémis éclata de rire :

- Du calme les petits monstres, je n'ai que deux bras et seulement deux oreilles, comment voulez-vous que je vous entende tous les deux si vous parlez tous en maintenant ! !

Artémis reposa ses deux enfants sur le lit et les regarda attentivement tandis qu'ils babillaient à qui mieux-mieux. Qu'est ce qu'ils ont grandi !

- Non, mais regardez-vous ! Tu n'aurais pas encore grandi Gabriel ? Et toi Camille, une vrai petite princesse maintenant !

Les deux enfants se redressèrent tout fiers sous le regard de leur père. Camille secoua sa petite tête rousse et dit fièrement: - Tu sais papa, je sais lasser mes chaussures toutes seules maintenant ! Je peux même atteindre le téléphone !

- Elle sait aussi atteindre la boîte de gâteaux ! Mais elle fait toujours pipi dans son lit ! Ajouta son frère, la petite se retourna avec un regard furieux vers lui :

- C'est pas vrai d'abord !

- Si c'est vrai !

- Nan !

- Si

- Nan

- Si !

- Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnn ! ! !

- Papa ! Elle m'a tiré les cheveux ! ! !

- C'est pas vrai ! Et pis, c'est lui qu'a commencer !

- Menteuse

- J'suis pas une menteuse ! ! ! ! ! !

Artémis jeta un regard attendris sur ces deux enfants. On n'est pas prêt de les changer, ces deux là ! Et c'est mieux ainsi ! …faudrait peut être que j'intervienne avant qu'ils aient ravagé ma chambre !

- Gabriel arrête de tirer les cheveux de ta sœur ! Camille cesse de lui taper dans les chevilles ! Descendez plutôt au salon voir s'il ne reste pas des choses à monter dans ma chambre.

Aussitôt dis, aussitôt faits, et les deux mouflets sortirent en courant, tout en continuant de se chamailler. Artémis passa la tête dans l'embrasure de la porte et hurla :

- Et on ne courre pas dans l'escalier ! Compris !

- Trop tard ! ! ! Lui répondirent en chœur deux voix enfantines, suivit d'un immense bruit de porcelaine brisé.

- Papaaaaaaaa ! ! ! Gabriel il a cassé le vase !

Artémis se pris la tête entre les mains. Mais c'est pas vrai ! Qu'ai-je fais pour mérité ça ?

Après avoir rafistolé tant bien que mal le vase et avoir copieusement engueulé les deux terreurs, Artémis s'allongea bien décidé à faire un petit sommeil réparateur, lorsqu'une voix moqueuse retentit dans son dos :

- Alors comme ça, le Grrrrand Artémis Fowl est fatigué ? Je le croyais pourtant invincibles et immortel, les yeux crachant des flammes !

- Peux pas être tranquille deux secondes dans cette maison ! maugréa le concerné.

- Fallait y penser avant d'adopter les deux monstres de services.

Juliet entra dans la chambre, un sourire aux lèvres : - Ravi de te revoir Arty, ça faisait un bail. Alors comment cela s'est-il passé ?

- Un fiasco total ! Deux mois de recherches pour rien ! On n'a pas avancé, pas la moindre piste, et qui plus est, on a quatre nouveaux crimes sur les bras depuis hier ! Les Mangemorts se foutent de notre gueules et je n'aime pas ça !

Juliet acquiesça tandis qu'Artémis lui faisait une petite place sur son lit :

- J'en ai entendu parler, le gouvernement moldu a déclaré que c'était une simple vendetta entre bandes rivales et que les touristes s'étaient simplement retrouvés pris entre deux feux.

Artémis haussa un sourcil amusé : Tiens ! tiens ! l'idée de Drago n'était pas si mauvaise que çà, après tout ? N'est ce pas monsieur Fudge ? Sans tenir compte du changement d'attitude du jeune homme, Juliet continua :

- Mais d'après la gazette des sorciers, les Mangemorts ont effectué une nouvelle virée sur Londres cette nuit. On déplorerait la mort de quatre sorciers et d'une vingtaine de moldus.

- Cette très chère Rita Skeeter! Toujours bon pieds, bon œil ! Elle devrait pas être à la retraite celle-la ?

- Tu rigoles j'espère ! Elle est encore loin, et je suis près à parier qu'elle s'accrochera à sa plume jusqu'à sa mort. Je la vois bien revenir hanter la rédaction afin de dicter des articles depuis l'au-delà.

Puis Juliet reprit son sérieux :

- Le ministère ne pourra pas cacher longtemps les agissements de cette nuit, la Marque des Ténèbres a été visible quelques heures au-dessus des Molina.

- Ne m'en parle pas ! Encore heureux que peu de moldus étaient debouts à cette heure, sinon je serais encore en train de lancer des sorts d'Amnésie. Comme si la nuit n'avait pas déjà été assez pénible !

Juliet approuva, puis tenta de prendre un air neutre, avant de planter son regard dans celui d'Artémis :

- Tu comptes rester longtemps ou tu dois repartir bientôt ?

- Non. Le ministère laisse tomber les missions de grandes envergures pour quelque temps et je suis consigné au service des inspections scientifiques pour quelque mois. Ils ont décidé d'effectuer un roulement des équipes tous les neuf mois, alors à moins d'extrême urgence, je ne vais plus sur le terrain pour les mois qui viennent plus de missions dangereuses, plus de blessures, seulement des cadavres à emballer et des sorts d'Amnésie à lancer. Je crois que je m'en remettrai.

Le visage de Juliet exprima un soulagement certain :

- Tant mieux ! Ta tête commençait à faire peur, et les enfants ont besoin de leur père à la maison. Je crois que je préfère lorsque tu manigances des opérations, ça me paraît moins dangereux que de courir après les Mangemorts.

A l'évocation de ses enfants, Artémis s'était assombri :

- Je sais que ce n'est pas l'idéal pour eux, mais j'ai un mois avant de prendre mes fonctions à Poudlard, de plus Dumbledore accepte qu'ils viennent avec moi, tout est arrangé. Ne t'inquiète pas pour moi, je compte bien profiter de ces neuf mois pour augmenter ma fortune. Cela fait un petit bout de temps que les fées n'ont plus eu de mes nouvelles. De plus, ajouta t'il avec un clin d'œil, turlupiner ce cher Roots commence à me manquer.

Juliet leva les yeux au ciel :

- Ca y est, le génie malfaiteur se réveille, plaise à Dieu que tes enfants ne prennent pas modèle sur toi.

Artémis éclata de rire :

- Je crois qu'il est trop tard, ils sont déjà contaminés.

Juliet se leva en poussant théâtralement de hauts cris et des lamentations sur le destin de ces pauvres anges, condamnés dès leur plus jeune âge à manigancer des actions inavouables. Artémis continua à rire un moment avant de reprendre son sérieux :

- Juliet ?

L'interpellée s'arrêta, regardant Arty .

- Encore merci de t'être occupée de Gabriel et Camille.

- Ba ! T'occupe, qu'est ce que je ne ferais pas pour mes neveux préférés[1], en plus Ron les adore.

Une fois Juliet partit, Artémis vagua à ses occupations, ayant une fois pour toutes renoncer à dormir aujourd'hui. Après s'être assuré que Gabriel et Camille s'amusaient tranquillement avec des balais volants pour enfants, Artémis s'installa à son bureau où il pouvait les surveiller, tout en classant son courrier : principalement des factures, de la publicité et des invitations à des œuvres de charité. Tout finit à la poubelle. Ses emails se révélèrent plus intéressant : son banquier le prévenait que ses actions en bourses fluctuées tranquillement mais sûrement et que cela ne semblait pas vouloir cesser, ce qui n'empêcha pas Artémis de revendre celles qui ne lui rapportées le moins, afin de réinvestir. L'un des messages était de Mulch, qui le prévenait que tout était près pour sa prochaine opération. Le dernier message et le plus intéressant provenait du Network féerique, qu'Artémis avait piraté depuis de nombreuses années. Le message était intitulé " Pourquoi les psychologues sont-ils tous des ânes bâtés ? ", et il provenait d'un certain Demon Forever .

Tiens donc Demon a encore frappé ? Intrigué, Artémis l'ouvrit, un large sourire s'épanouissant sur son visage au fur et à mesure de sa lecture. Et bien Capitaine vous avez l'air de m'apprécier énormément, on dirait ! " un maître dans l'art du crime " ! " Pègre internationale " ! et " un appel au viol " rien que ça !

Mais son sourire s'évanouit à la fin du texte. Il va falloir me montrer plus prudent à l'avenir. Si le conseil apprend l'origine de mes " particularités ", ce serait catastrophique pour le monde des sorciers et pour mes affaires.

***************************************

[1] Je sais qu'Artémis et Juliet ne sont pas frère et sœur, mais je pars du principe que ces deux là s'adore, après tout il n'y a que Juliet et Angéline qui ont le droit d'appeler Artémis " Arty ", et donc je considère qu'au fil des années Artémis va finir par la considérer comme une véritable sœur.