Salutations !
J'sais pas si vous avez remarqué mais j'ai (encore) changé l'avatar de la fic. Bon, j'trouve qu'y a toujours deux trois points pas top, mais il est quand même mieux que l'ancien.
Mais c'est qu'un vava de fic, vous en avez probablement rien à cogner (surtout qu'on voit pas grand chose, j'avoue, mais ffnet m'autorise pas à poster de liens extérieurs vers la version Deviantart. Au pire si ça vous intéresse cherchez mon pseudo Ai-Eclipse et vous devriez trouver).
En tout cas voici un nouveau chapitre ! Bonne lecture ^^
Chapitre 14 : Explications
Okiya se figea, l'air sévère, mais fut devancé par Ai qui le regardait avec un air méfiant.
-Alors comme ça vous êtes du FBI ?
Conan retint une grimace. Il avait oublié que tout le monde ici n'était pas au courant pour l'agent du FBI sous couverture, ce qui incluait également Heiji. Mais maintenant n'était pas le moment d'en discuter, et il préférait éviter autant que possible de mettre les gens au courant, même si concernant Ai et Heiji, c'était chacun pour des raisons différentes. Il coupa donc court à la discussion et aux questions pour revenir au sujet initial, alors qu'à la base c'était le premier à l'éviter.
-Oui, c'est un agent du FBI que j'ai rencontré en luttant contre l'Organisation. Or, l'École, le nom que donne Max à ceux qui nous ont enlevé, aurait un lien avec le FBI, même si je n'en sais pas plus. Mais du peu que j'en sais, je crains que certains membres hauts placés le soient également au sein du FBI. Si je vous demande votre aide, cela pourrait attirer l'attention de ces infiltrés, gêner l'efficacité de votre protection et les inciter à redoubler d'efforts pour me récupérer. A ma connaissance, l'Organisation n'a rien fait récemment, en ce qui concerne l'oncle en tout cas, mais la présence d'une protection du FBI dans son entourage pourrait également attirer leur attention, et pas dans le bon sens du terme. Et j'aimerais autant profiter qu'a priori rien ne se passe de leur côté pour gérer l'École d'abord.
Okiya prit un air pensif, imité par Ai qui semblait néanmoins réfléchir autant sur son identité que sur le problème exposé par Conan. Agasa, qui s'était au départ affolé en l'entendant exposer la situation, semblait se calmer, mais Heiji semblait confus.
-Comment peuvent-ils avoir un lien avec le FBI alors qu'ils sont au Japon ? Ne me dit pas qu'ils opèrent dans plusieurs pays ?
-Hélas, si, ça m'en a tout l'air, confirma Conan. En tout cas je sais qu'ils sont implantés au moins ici et aux États-Unis.
-Effectivement, tu ne peux pas te permettre de lutter contre eux et l'Organisation en même temps, commenta Ai. Mais ils ne risquent pas d'attaquer à tout moment dans ce cas ?
-Attends, tu veux dire qu'ils pourraient débarquer ici d'un moment à l'autre ? S'affola le professeur.
-Dans l'absolu, oui. Dans les faits, je ne pense pas qu'ils feraient ça, en tout cas j'espère. Ils se cachent certes nettement moins que l'Organisation, mais ils essaient quand même de conserver un certain secret quant à leur existence et leurs activités. Et vu la configuration de la maison du professeur, on les verrait arriver. Surtout que vous êtes tous attentifs aux alentours depuis que vous savez pour mon agression de ce matin.
En effet, Subaru et Heiji cachaient mal leurs fréquents coups d'œil au travers des baies vitrées, le professeur semblait anxieux à cause de cette menace peu définie, même maintenant que Conan avait commencé ses explications, et Ai et lui-même n'étaient pas vraiment en reste, bien qu'ils soient sans doute les plus discrets dans leur prudence. Conan soupira et se passa la main dans les cheveux.
-En parlant de ça... Ce n'est pas facile à croire, mais vous savez pour mes ailes, donc... Jusqu'à maintenant, ceux qui ont cherché à me kidnapper, que se soit il y a plus d'un mois ou maintenant, sont ce qu'on appelle des erasers, en quelque sorte la section de sécurité et d'action de l'École. Pour une raison qui m'échappe, ils n'utilisent pas ou peu d'armes, sinon je serais sans doute déjà entre leurs mains, mais ceux que j'ai vus peuvent se transformer en des sortes d'homme-loups, un peu comme l'idée qu'on pourrait se faire des loup-garous, si ce n'est qu'ils ont l'air de parfaitement contrôler leur transformation, un peu comme je contrôle l'apparition de mes ailes, enfin en temps normal.
-Ce sont eux qui t'ont blessé je suppose, puisque tu as dis qu'ils n'utilisaient pas d'armes, comprit Heiji.
-Oui. Ils sont plus forts que des humains normaux, et ont des griffes de bonne taille. Quand j'ai voulu m'enfuir en volant, l'un d'eux a réussit à m'agripper une aile avec, et c'est aussi pour ça que je ne voulais pas que tu sois confronté à eux. Même avec tes capacités en kendo et en ayant un shinai improvisé sous la main, vu leur constitution et leur nombre, tu aurais été en danger. Et autant, quand je me suis interposé pour les empêcher d'enlever Max, ils ont décidé de m'enlever plutôt que de juste m'ignorer ou me tuer, autant ils ont l'air d'avoir des critères pour sélectionner leurs cobayes, et tu serais sans doute trop vieux à leurs yeux, bien qu'ils semble plus ouverts à diversifier leurs expériences vu les résultats qu'ils ont eu avec moi.
-C'est à dire ? Ils ne pensaient pas réussir à te... Je ne sais pas comment dire, greffer, implanter ces ailes, c'est ça ? S'enquit Heiji.
-Oui, plus le fait que je ne suis pas sensé pouvoir rentrer et sortir mes ailes. Je suis la première personne à en être capable, ce n'était encore jamais arrivé, et il semblerait qu'ils ne cherchaient pas particulièrement à obtenir cette capacité.
Devinant que son collègue risquait de rapidement faire le lien avec sa capacité à revenir à sa taille normal en quelques secondes, et qu'il n'avait aucune envie d'aborder ce point devant Subaru, il enchaîna :
-Enfin, je suppose que rester groupés dans des zones fréquentées devrait suffire à les tenir à distance pour l'instant, c'est ce qui a marché jusqu'à maintenant, mais je doute que cela continue de fonctionner très longtemps.
-Surtout que des foules très importantes pourraient au contraire leur servir, s'y cacher est plus simple et se serait très difficile d'y rattraper qui que se soit, fit remarquer Subaru. De plus, tu pourrais aussi être en danger même en étant chez toi ou ici, notamment si tu es seul à la maison à un moment. Et même s'ils n'utilisent pas d'armes à feu, pour une raison qui m'échappe car un groupe d'une telle envergure trouverait sans doute le moyen de s'en procurer malgré les lois japonaises strictes sur le sujet, il y a d'autres moyens pour eux de passer outre de potentiels témoins sans avoir à les éliminer.
-Parlant de témoins, vous êtes sûr que personne ne vous a vu voler dans le ciel ni n'as remarqué ces fameux loup-garous erasers ? S'enquit Ai.
-Je ne sais pas, avoua Conan. J'ai une meilleure vision de loin quand j'ai mes ailes, mais j'étais préoccupé par autre chose. Je n'ai pas souvenir d'avoir remarqué quiconque aux fenêtres ceci dit.
-Quelqu'un a quand même pu filmer sans que vous ne le remarquiez, lança Heiji en pianotant sur son smartphone. Les gens ont souvent leur téléphone à portée de main et ont le réflexe de filmer tout ce qui leur passe par la main, alors si des gens vous ont vu certains ont du vous prendre en photo ou filmer et mettre ça sur le net. Ce serait dangereux pour toi qu'on te voit avec des ailes, surtout si on te reconnaît, mais pour l'instant, je ne vois rien de tel.
-Mais pourquoi n'as-tu pas dit la vérité à la police au juste ? Questionna Agasa. Tu peux facilement prouver les sévices que tu as subis avec tes cicatrices et en montrant tes ailes. Tu te souviens peut-être aussi du lieu où tu as été retenu, non ?
Conan frissonna à l'idée et enserra inconsciemment sa poitrine de ses bras dans un geste de protection et de repli sur lui-même plus que parce qu'il avait froid.
-Je ne peux pas. Une telle chose ne resterait pas secrète très longtemps, même si je demande à la police de ne pas en parler. De plus, comme je sais qu'ils ont des gens au sein du FBI, il est possible qu'ils aient également infiltré la police japonaise, et non l'inverse. Rendre tout cela public les inciterait peut-être à employer des méthodes plus violentes pour me récupérer et étouffer tout cela, et cela attirerait beaucoup trop d'attention sur moi et mes proches.
-Tu crains que cela n'attire également l'Organisation ? S'enquit Ai.
-Exactement.
Que se soit directement, ou car quelqu'un pourrait commencer à faire le lien entre lui et Shinichi Kudô, mais il se garda de le préciser à voix haute. Voyant que Heiji n'avait pas lâché son téléphone des yeux, il s'enquit :
-Alors, toujours rien sur des gens avec des ailes ou des apparitions de loup-garou ?
-Non, vous avez eu de la chance ! Par contre j'ai des mails de Kazuha, qui propose des idées de trucs à faire ensemble cet après midi. Cette fois, je ne pense pas qu'on pourra y échapper.
-Quel genre d'activités propose-t-elle ? S'enquit Okiya. Certaines pourraient être dangereuses étant donné la situation.
Conan hocha la tête.
-Il vaudrait peut-être mieux que je prétende être malade...
-Surtout pas ! Ta neechan s'affolerait encore plus si c'était le cas, ou trouverait ça louche et n'y croirait pas. Mais ne t'en fais pas, je suis sûr qu'on pourra facilement convaincre Kazuha de faire autre chose si ses propositions ne nous vont pas.
-Surtout que tu as déjà été malade récemment, rajouta Ai à l'intention de Conan.
-Est-ce que cela vous gêne si je vous accompagne ? Demanda Okiya. Pas forcément en restant avec vous, ils pourraient trouver cela étrange, mais au moins vous suivre à distance pour assurer vos arrières, au cas où.
-Ça ne risque pas de paraître encore plus louche ? Fit remarquer la scientifique.
-Mais non, on peut toujours dire qu'on l'a croisé par hasard ! Voir qu'il nous a conseillé un endroit à visiter et veut nous le montrer ! Vous avez une idée ? Suggéra Heiji.
-Hélas, les seuls lieux qui me viennent en tête ne sont que des lieux fermés, et je préférerais éviter, répondit-il, songeur.
-Mais au fait, Conan-kun, tu n'as pas dit que Max, que tu as rencontré tout à l'heure, avait aussi été confrontée à eux, avec d'autres personnes ? S'enquit le professeur. Ils n'ont pas besoin d'aide, eux aussi ?
-Hé bien, si, mais ils ont du mal à en accepter, et comme ils ne vivent pas à un endroit particulier et bougent régulièrement, ils sont plus dur à repérer que moi, qui ai une adresse fixe, et pas spécialement cachée.
-Tu crois que ça aurait pu retarder tes poursuivants si on avait réussi à étouffer la nouvelle de ton retour dans les médias ? Questionna le professeur.
Conan hocha les épaules.
-Peut-être, mais je ne vois pas comment j'aurais pu justifier cela sans que ça paraisse étrange. Et ils auraient fini par me retrouver de toute façon. J'ai déjà réussi à éviter que mon retour ne fasse trop de bruit, sous prétexte que je ne voulais pas parler de tout ça aux journalistes, notamment car, comme je simule une amnésie, je n'aurais pas grand chose à leur dire. C'était facile à justifier et personne n'a posé trop de questions. Mais demander à ce que ma réapparition, alors que ma disparition a pourtant pas mal fait parler de ce que j'ai vu, soit cachée au grand public ? C'est complètement différent, et aurait pu faire encore plus de bruit s'ils avaient fini par s'en rendre compte sans qu'on le veuille.
Il avait volontairement omis de trop en dire sur Max et les autres. Il avait confiance en les gens présents autour de la table, mais il savait qu'ils aimaient la discrétion, même s'ils ne se fâcheraient sans doute pas qu'il révèle certaines choses à leur sujet à ses alliés. Peut-être, s'ils en venaient à être capables de leur proposer une protection fiable, il en parlerait aux autres. En attendant, il préférait éviter.
Ils abandonnèrent un peu le sujet sur la fin du repas, cherchant plutôt où se rendre cet après midi, avec des gens qui n'étaient donc pas au courant de la situation, enfin pas tous, afin de diminuer les risques d'une nouvelle tentative pour kidnapper à nouveau le petit détective. Hélas, c'était toujours l'hiver et ils seraient sans doute peu enclins à rester dehors tout l'après midi. Rester en intérieur était plus risqué, entre les risques d'être séparé, bloqué, et de ne pas voir la menace arriver. Certes, nombre de lieux intérieurs, tel les centres commerciaux et les musées, étaient équipés de caméras, mais cela ne les freinerait sans doute pas.
Heiji, qui n'avait toujours pas quitté son téléphone, s'était mit à chercher des lieux à visiter à Tokyo, répondant de temps en temps par mail à Kazuha qui suggérait également des lieux, sans encore trop s'impatienter de leur absence. Alors qu'il pianotait sur son téléphone, il se rappela sa réaction à l'annonce de la disparition de son collègue détective, et soupira.
Heureusement, il avait apprit la nouvelle par le professeur alors qu'il essayait de joindre le petit détective, sinon il aurait sans doute lâché un peu trop de « Kudô » involontaires auprès de Kazuka pour pouvoir les étouffer. Agasa et Ai lui avaient précisé de faire comme si Shinichi, de son côté, se portait bien mais était trop prit par une affaire pour venir et aurait demandé à Heiji d'aider à sa place, se doutant que de toute façon, le détective lycéen de l'ouest allait forcément rappliquer pour aider. Et c'est ce qu'il avait fait, pour être obligé de rentrer à Osaka quelques jours plus tard, frustré de n'avoir été d'aucune utilité, et surtout inquiet. Certes, apparemment ce n'était pas lié à l'Organisation sur laquelle son ami enquêtait, mais alors, pourquoi avait-il disparu d'un coup comme ça ? Il n'avait aucune raison de le faire, mais rien n'indiquait un kidnapping. Et s'il s'agissait d'un meurtre et que son corps n'avait pas été retrouvé... Bon sang, il ne souhaitait pas ça. Vraiment.
Il avait continué à suivre l'enquête comme il pouvait depuis Osaka. Après tout, il avait cours et ne pouvait pas se permettre de manquer le lycée, ou plutôt ses parents ne lui avaient pas permis. Et même s'il devait avouer que, si même le père de Shinichi n'avait rien trouvé, il n'aurait sans doute pas été d'une grande aide, ça avait quand même été très frustrant. Certes, au quotidien, il était bien moins touché que Ran et Kogoro, mais cela l'avait tout de même affecté, tout comme Kazuha, qui s'était fait plus présente, même si principalement par téléphone car c'était trop coûteux pour eux de venir trop souvent à Tokyo, pour soutenir son amie.
Et puis un mois avait passé comme ça, sans avancement ou presque. Les gens avaient finit par passer à autre chose, tout en continuant de guetter le moindre indice, le moindre nouvel élément.
Et il y avait eu ce coup de fil du professeur, il y a une quinzaine de jours, pour lui annoncer le retour de Conan, comme par magie. Heiji avait bien vu, lorsqu'il était passé à Tokyo, qu'il était loin d'être le seul sur l'affaire, et il se doutait qu'il devait être en pleines retrouvailles, alors il avait consentit à ne pas débarquer pour le bombarder de questions sur ce qui lui était arrivé, même si ça le démangeait. Savoir qu'il était de retour, en vie et en bonne santé était suffisant, et même s'il avait voulu, il n'aurait probablement pas pu le cacher à Kazuha tant la bonne nouvelle s'était vue dans son humeur dans les jours qui avaient suivis. Il n'avait même pas envoyé de messages, devinant qu'il n'arriverait pas à se retenir de chercher à savoir ce qui s'était passé. Et il lui faisait confiance pour venir à lui de lui même.
En effet, il avait reçu un appel, peu après celui du professeur, mais évasif, rapide, sans aucune information ou presque sur ce qui lui était arrivé, ce qui l'avait laissé non seulement sur sa faim, mais surtout sceptique. Il connaissait assez son collègue pour reconnaître quand il lui cachait des choses. Mais il doutait d'obtenir grand chose de la part de l'intéressé directement, aussi avait-il appelé le professeur à la place, professeur qui lui avait donné un peu plus d'informations mais en restant très flou. Il l'avait quand même convaincu de prendre son mal en patience, et comme Heiji était à ce moment là assez occupé, entre les cours, le kendo, et plusieurs affaires intéressantes, il avait tenu une semaine... Jusqu'à finalement sauter sur l'occasion d'aller à Tokyo avec Kazuha, qui voulait aussi aller voir le petit détective.
Maintenant, après tout ce qui s'était passé et tout ce qu'il venait d'apprendre, non seulement il avait la confirmation que le détective lycéen de l'est lui avait caché des choses, mais en plus, il était toujours en danger, plus qu'il ne l'aurait cru. Mais ce n'était pas le genre de chose capable de leur faire baisser les bras, et il était bien décidé à aider autant qu'il le pouvant pendant le temps où il resterait à Tokyo.
-Oh, Hattori, tu nous écoute ?
Voir une main d'enfant s'agiter devant ses yeux, cachant l'écran scintillant de son téléphone, ramena Heiji à la réalité.
-Ah, pardon, j'étais perdu dans mes pensées. Qu'est-ce que j'ai raté ?
-On a décidé du meilleur lieu où aller. On te laisse gérer pour que les filles et l'oncle acceptent !
Comme d'hab', vous connaissez la musique, je ne sais pas quand la suite sortira, mais j'essaye de pas trop tarder. En tout cas j'espère que vous avez aimé ce chapitre ^^
A plus !
Posté le 14-05-2018 (màj du 26.06.2021)
