Titre : Tendre Vengeance

Auteur : Darry-Myel

Genre : amour, passion…..

Disclaimer : Les personnages sont à J.K.Rowling

Couples : Harry/Drago ET Hermione/Blaize

Avertissement : contient des relations homosexuelles alors homophobes passaient votre chemin

Chapitre n°2 :

Harry déambulait dans le vaste salon de Blaize et d'Hermione, regrettant déjà d'être venu à la réception donnée à l'issue de la première. Malgré les nombreuses personnes qui bavardaient et riaient autour de lui, il se sentait terriblement seul. Pour couronner le tout, l'atmosphère enfumée commençait à lui monter à la tête.

Tenant à la main le verre de bièrreaubeurre que Blaize lui avait offert quelques minutes plus tôt, il se dirigea vers la porte-fenêtre encadrée de lourds rideaux damassés et de glisse sur le patio. Il faisait frais dehors, et il aspira une grande bouffée d'air avant de s'approcher des marches qui descendaient vers le jardin. Il prit une gorgée de bièrreaubeurre en contemplant d'œil distrait l'eau bleutée de la piscine, que la brise du soir plissait légèrement.

Il avait passé de nombreux après-midi au bord de cette même piscine, allongé à coté de Drago….

Une fois de plus, les souvenirs l'assaillirent : Drago qui lui apprenait à plonger et à nager ; Drago assis à l'ombre du parasol, en train de l'aider à lire correctement et à surmonter cette horrible dyslexie qu'il trainait depuis son enfance ; Drago nonchalamment allongé sur un transat, tenant à la main le code de la route et l'interrogeait des heures durant pour qu'il réussisse à passer son permis de conduire.

Qu'était-il advenu de cet homme doux, attentionné et patient ? Où était-il passé ?

La réponse était simple. Il avait ramené le joli brun chez lui….et il n'aurait certainement rien à lui apprendre, à lui !

Harry ferma les yeux comme une sourde douleur lui transperçait le cœur. Il n'aurait pas dû venir à cette réception. Il n'aurait vraiment pas dû.

Mais à présent qu'il était là, il n'arrivait pas à se décider à partir. La perspective de retrouver un appartement désert et un grand lit vide l'accablait.

Avec un soupir, il rouvrit les yeux, descendit les marches et gagna l'autre extrémité de la piscine. Là, il s'installa dans une chaise longue et essaya de se détendre. Son regard se posa distraitement sue la façade de la maison.

A l'étage, seule une fenêtre était allumée. C'était celle de la chambre de Donna ; Harry se souvint qu'Hermione laissait toujours une veilleuse dans la chambre de sa fille. Agée de sept ans, Donna ne parvenait pas à s'endormir dans le noir.

Un sourire empreint de tendresse effleura les lèvres du jeune homme. Il aimait beaucoup Donna. C'était une fillette très réservée, douce et sensible….tout le contraire de Nicholas, son jeune frère de quatre ans. Harry esquissa une grimace ému en songeant à ce petit montre. Le médecin de famille avait décrété qu'il souffrait « d'hyperactivité » ! « A d'autre ! » pensa Harry en fronçant les sourcils. Il était surtout trop gâté, et têtu comme une mule. Il allait jusqu'au bout de ses idées, à ses risques et périls. A son âge, il totalisait déjà plusieurs fractures, et il avait failli se noyer à deux reprises dans la piscine, malgré la barrière de sécurité qui l'encerclait.

Malgré tout…..c'était un garçonnet plein de charme, avec ses grands yeux noisette, ses boucles dorées et ses sourires enjôleurs. A l'image de ses parents, il était exubérant, très sociable. Comparée à lui, Donna semblait un peu fade, ave sa longue chevelure raide, d'un châtain très ordinaire, et ses petits yeux gris. Elle restait toujours dans son coin, dépassée par les facéties et le dynamisme de son petit frère. C'était sans doute pour cette raison qu'Harry avait toujours ru un faible pour elle. Il ne supportait pas qu'on chantât les louanges d'un enfant simplement parce qu'il était agréable à regarder, souriant et dégourdi.

Perdu dans ses pensées, Harry continuait à fixer la fenêtre d'un œil absent lorsqu'une ombre passa devant le halo de lumière. Il se redressa brusquement, renversant quelques gouttes de bièrreaubeurre sur son pantalon. Son regard était rivé sur la silhouette sombre qui se découpait devant la fenêtre éclairée.

C'était une silhouette d'homme. Un homme grand, large d'épaules. Il ne s'agissait pas de Blaize, qui était de taille et de carrure moyenne.

Harry se figea. La pensée qu'un convive un peu éméché ait pu s'égarer dans la chambre de Donna l'emplit d'effroi. La fillette serait terrorisée si elle se réveillait et découvrait un inconnu dans sa chambre. Et si jamais…..

De terribles images défilèrent dans son esprit.

En un éclair, il fut debout, longeant la piscine en courant, fulminant contre la barrière qui refusait de s'ouvrir et gravit quatre à quatre les marches de la terrasse. Il pénétra dans le salon bondé et enfumé. On avait mis de la musique, et plusieurs couples dansaient dans un joyeux désordre. Harry essaya de repérer Blaize et Hermione. Sans succès.

Tant pis, il n'y avait pas une seconde à perdre ! Il se précipita à l'étage et remonta le couloir d'un pas vif, tenant toujours à la main son verre de bièrreaubeurre, dont le contenu s'était éparpillé un peu partout sur son passage, prêt à fondre sur l'ivrogne qui avait osé pénétrer dans la chambre d'une petite fille innocente au beau milieu de la nuit.

Ce qu'il découvrit le stoppa net dans son élan. Appuyée contre ses oreillers, Donna souriait. Assis à coté d'elle, un livre ouvert sur ses genoux, se trouvait Drago.

Il se redressa en entendant Harry arriver et arqua un sourcil moqueur en examinant son visage empourpré. Son regard glissa sur les courbes de son torse moulé dans un t-shirt noir et un sourire insolent incurva ses lèvres au contour ferme.

-Oncle Harry ! s'écria Donna d'un ton stupéfait.

Quand à Drago, loin d'être surpris, il semblait plutôt amusé.

-J'étais à mille lieues d'imaginer que tu serai aussi impatient de me revoir, Harry, murmura-t-il d'une voix pleine de sous-entendu.

Harry agrippa son verre, luttant contre l'envie de le lui jeter à la figure.

-J'étais dehors lorsque j'ai aperçu une silhouette dans la chambre de Donna, marmonna-t-il entre ses dents, alors j'ai…..

-Tu as volé au secours de notre damoiselle, glaive à la main, compléta-t-il en désignant le verre qu'il tenait devant lui.

Exaspéré par son ton moqueur, Harry s'apprêtait à répliquer lorsque l'expression de Drago s'adoucit.

-Tu as sans doute beaucoup de défauts, cher Harry, murmura-t-il sans cesser de le regarder, mais personne ne pourra jamais t'accuser de lâcheté.

Le visage de la petite Donna, s'éclaira comme son regard naviguait entre Drago et Harry.

Oncle Drago ! Est-ce que vous êtes réconciliés, toi et oncle Harry ? Oh, je suis si contente ! J'avais tellement envie que vous reveniez nous voir tous les deux à la maison.

Harry sentit son cœur se serrer. Ainsi, la fillette avait été affectée par leur séparation….Il aurait du s'en douter, Donna était tellement sensible !

« Tu n'es qu'un sale égoïste », se morigéna-t-il. Pas une seconde il n'avait songé que son absence causerait de la peine à la petite fille.

Il réprima une grimace. En tant que fils unique, choyé par une mère qui l'avait élevé seule, il avait une fâcheuse tendance à négliger les sentiments des personnes qui l'entouraient. Ce n'était pas intentionnel, et il s'efforçait d'y remédier mais, ce soir, encore, il se sentait coupable. Il résolut donc de rendre visite à Donna aussi souvent que possible, même si cela impliquait de croiser Drago de temps en temps. De toute façon, il serait seul, puisqu'Hermione lui avait interdit de voir accompagné d'une de ses nombreuses conquêtes.

Croisant le regard pétillant de Donna, il mit un terme à ses réflexions et corrigea d'une voix douce :

-Nous ne nous sommes pas vraiment réconciliés, ton oncle Drago et moi, mais nous sommes capables de nous voir sans nous disputer, n'est ce pas, Drago ?

Une fois de plus, il haussa un sourcil narquois

-Si tu le dis, je suis prêt à le croire.

Harry afficha un sourire forcé. Que ne fallait-il pas faire pour ménager la sensibilité d'un enfant !

-Alors tu vas rester un peu avec nous et écouter la fin de l'histoire, oncle Harry ? demanda Donna d'une voix enjouée.

Voilà, il était pris à son propre piège. Alors qu'il n'avait qu'une envie : prendre ses jambes à son cou et fuir le regard lourd de sensualité de son mari, il se trouvait dans l'obligation de le supporter encore un moment.

Au prix d'un effort, il leva les yeux vers lui et lança avec désinvolture :

-Pourquoi pas ?

Après avoir posé son verre, il ferma la porte derrière lui et s'avança vers le lit de la fillette.

-De quelle histoire s'agit-il ?

-Le Petit Chaperon Rouge.

-Chouette, c'est ma préféré.

Il adressa un sourire à Donna. Cette dernière tapota le rebord de son lit.

-Tu peux t'asseoir ici.

Harry obéit, bien décidé à ne laisser paraitre de son trouble.

-C'est un nouveau couvre-lit ?

Donna hocha la tête.

-Oui. Nicholas en a un neuf, lui, aussi. Il y a des voitures de courses sur le sien…..Il dit qu'il est beaucoup plus beau que le mien.

Son petit visage s'était assombri.

-Personnellement, je préfère les fleurs et les fées aux voitures de courses, déclara Harry avec le plus grand sérieux.

Aussitôt, un sourire naquit sur les lèvres de la fillette.

-Qu'est-ce que je t'avais dit, ma puce ? Intervint Drago en se penchant vers Donna. Les filles et les garçons ont des gouts très différents. Nick n'a que quatre ans. Il est encore trop jeune pour comprendre ce genre de chose. Il faut que tu fasses preuve de patience avec lui parce que tu es beaucoup plus mûre que lui.

-C'est vrai, oncle Drago ?

-Bien sur que c'est vrai. Tu verras, bientôt tu seras grande et aussi jolie que ton oncle Harry.

-Oh, je l'espère de tout mon cœur, murmura Donna. Oncle Harry est tellement mignon….

-Je suis tout à fait d'accord avec toi, renchérit Drago en enveloppant le jeune homme d'un regard éloquent.

Harry se raidit. Par esprit de bravade, il le détailla avec une lenteur délibérée. Ses yeux s'attardèrent sur le triangle de peau blanche comme le lait que dévoilait l'échancrure de sa chemise de soie blanche.

Une question jaillit soudain dans son esprit. Qu'avait-il fait de sa cravate qu'il portait tout à l'heure ? L'avait-il laissé au chevet su sulfureux brun ?

Troublé, il rencontra son regard. Sur ses lèvres flottait un léger sourire, comme s'il avait deviné ses pensées. Dans un ultime effort, Harry s'exhorta au calme. Si Donna n'avait pas été là, en train de les dévisager à tour de rôle d'un air béat, il n'aurait pas hésité à le gifler.

Au lieu de quoi, il sourit et demanda d'un ton parfaitement neutre :

-Et si tu racontais la fin de l'histoire, Drago ? Il se fait tard et Donna doit être fatiguée.

Il mit plusieurs secondes à détacher les yeux des siens et lorsqu'il détourna enfin le regard, Harry réprima à grand peine un soupir se soulagement.

« Je ne veux plus l'aimer, se répéta-t-il mentalement comme pour mieux s'en convaincre. Je n'ai plus besoin de lui dans ma vie. Je ne ressens plis que du mépris pour lui ! »

« Et qui espère-tu berner, mon pauvre enfant ? » fit une autre voix, surgie d'un coin de son cœur.

Chassant ces pensées déroutantes, il écouta Drago raconter la fin du µPetit Chaperon Rouge de sa belle voix grave. Hélas, son répit fut de courte durée. Dans la bouche de Drago, la plus innocente des phrases prenait une connotation infiniment érotique.

-…… le grand méchant loup se lécha les babines et répondit : « C'est pour mieux te manger, mon enfant….. »

En prononçant ces mots, il leva les yeux vers Harry et fixa sa bouche d'un air entendu. Luttant contre le flot de sang qui menaçait d'envahir son visage, le jeune homme pointa son menton en avant et esquissa une moue dédaigneuse. Par Merlin, merci, il ne pouvait entendre les battements précipités de son cœur ni voir les images évocatrices qui défilaient dans sa tête, souvenirs de leurs étreintes fougueuses.

Il avait à peine terminé l'histoire que Donna lui demandait de lire la suivante, Boucle d'Or.

-Donna, je crois qu'il est l'heure de dormir, intervint Harry avec une pointe de fermeté dans la voix. Tes parents ne seraient pas très contents de voir que tu es encore réveillé à cette heure ci à cause de nous. Tu ne voudrais pas nous attirer d'ennuis, n'est-ce pas ?

La petite fille secoua la tête.

-Oh non, oncle Harry !

Dans ce cas, ton oncle Drago, va ranger ce livre pendant que je te borderai et ensuite, nous t'embrasserons tous les deux et nous te souhaiterons une bonne nuit. D'accord ?

-D'accord.

Harry glissa un regard en direction de Drago, s'attendant presque à le voir protester, mais il se contenta de hausser les épaules et se leva sans dire mot.

Harry ne put s'empêcher d'admirer du coin de l'œil son corps d'athlète. Manifestement, il continuait à passer beaucoup de temps à son club de gym.

Il s'attarda sur ses épaules carrées, son torse puissant, sa taille et ses hanches étroites. Une bouffée de désir monta en lui et il se revit e train de caresser ce corps souple et ferme. Il aimait par-dessus tout promener ses doigts sur sa peau satinée pendant qu'il dormait. Réveillé par ces effleurements légers comme la caresse d'une plume, il le pressait alors de poursuivre l'exploration de son corps, de manière beaucoup plus sensuelle.

Drago se retourna soudain et Harry baissa précipitamment les yeux. Trop tard, songea-t-il en maudissant sa propre faiblesse. La flamme du désir qui brillait dans ses prunelles ne lui avait pas échappé.

-Je t'aime, oncle Harry, chuchota Donna lorsqu'il se pencha pour déposer un baiser sur sa joue veloutée.

-Je t'aime aussi, chérie, répondit Harry, touché. Ca te ferait plaisir que je vienne te voir bientôt ?

-Oh oui !

-Alors, je viendrai, c'est promis. Et maintenant, il est l'heure de dormir. Fais de beaux rêves…..

Donna baillait déjà lorsque Drago et Harry quittèrent la pièce. A peine avaient-ils refermé la porte derrière eux qu'Harry donnait libre court à la fureur qui couvait en lui depuis le début de la soirée.

-Je n'ai pas apprécié les sous entendus douteux que tu as crus bon de distiller dans cette histoire, Drago. Pour être tout à fait franc, je les ai trouvés grossiers et déplacés.

D'un geste nonchalant, Drago repoussa les pans de sa veste et enfuit les mains dans ses poches de son pantalon.

-Ah, bon ? Moi, ça m'a semblé amusant.

-Je n'ai pas aimé non plus les longs regards langoureux dont tu m'as gratifié tout au long de la soirée. Si tu es à ce point en manque d'affection, je te conseille de retourner auprès de ton petit ami. Je suis sure qu'il saura satisfaire tous tes désirs.

Drago laissa échappait un petit rire.

-Il fut un temps où tu réussissais très bien à les satisfaire, Harry chéri. Tu te montrais même insatiable, si mes souvenirs sont exacts….

Harry rougit violemment.

-Pourquoi me tortures-tu ainsi, Drago ? Souffla-t-il d'une voix mal assurée. Qu'attends-tu de moi, exactement ?

Drago le considéra d'un air étonné.

-Ce que j'attends de toi ? E n'attend rien d'autre que ce que tu es prêt à me donner. Pour ce soir, je me contenterai de ta compagnie à la réception qui se déroule juste sous nos pieds.

-Pour ce soir ?

Harry partit d'un rire mi-incrédule, mi-sarcastique.

-Tu parles comme si nous allions passer d'autres soirées ensemble !

Un sourire énigmatique flotta sur les lèvres de Drago.

-Chaque chose en son temps, d'accord ?

Harry secoua la tête ?

-Aurais-tu oublié que nous sommes séparés, Drago ? Notre couple n'existe plus, tout est fini entre nous. En fait, c'est en te voyant au bras de ce brun tape à l'œil ce soir que j'ai enfin compris une chose : je n'éprouve plus rien pour toi !

-Plus rien du tout ?

Avant qu'il ait eu le temps de réagir, Drago sortit les mains de ses poches et enserra délicatement son cou. Ses pouces glissèrent sur son menton tandis qu'il enfonçait les doigts dans la masse soyeuse de ses cheveux. Harry frissonna violemment à son contact. Il aurait dû s'écarter, briser le charme, mais son regard refusait de se détacher de celui de Drago.

-Je n'en suis pas sûr, murmura-t-il d'une voix suave. Pas sur du tout.

Il se pencha lentement vers Harry. Dans un sursaut de lucidité, Harry tenta de se dérober.

-Si tu m'embrasse, je te frappe !

- Quelle drôle d'idée, répliqua-t-il avec un petit sourire en coin.

Il l'embrassa. Et il le frappa. Durement, au tibia….Drago étouffa un juron mais il ne le relâcha pas. Bien au contraire. D'un geste vif, il le plaqua contre le mur. Harry se retrouva prisonnier. Ses mains gisaient le long de son corps, impuissantes. Il sentait contre son torse, le torse musclé de son mari. Les doigts qui enserraient sa nuque lui brulaient la peau.

-Cesse de te débattre, Harry, fit Drago d'une voix étrangement rauque. Embrasse-moi plutôt. Venge-toi sur ma bouche…..

Un vertige le saisit lorsque les lèvres de Drago prirent possession des siennes. Drago était le seul homme capable d'éveiller en lui de telles sensations. Etouffant un gémissement, il se laissa aller contre lui et entrevit les lèvres, goutant avec bonheur la douceur de sa langue. Il avait l'impression de revivre sous le feu de son baiser.

Un gémissement s'échappa des lèvres de Drago. Ses doigts quittèrent la nuque d'Harry pour explorer son visage avec une douceur infinie. Abandonnant toute résistance, il répondit à ses caresses avec une ardeur trop longtemps contenue.

-Hé, que se passe-t-il ici ?

Drago s'écarta sans hâte et l'enveloppa d'un long regard avant de se tourner vers son frère-ami.

-C'est moi, Blaize, dit-il d'un ton désinvolte.

-Par Salazar, Drago, commença Blaize en se dirigeant vers eux d'un pas vif, que diable fais –tu là ? Je pensais pourtant t'avoir dit qu'……

Il s'interrompu en reconnaissant Harry.

-Harry ?

Blaize ouvrit la bouche et la referma. Son regard incrédule passa de Drago à Harry pour se fixer finalement sur Drago.

-Tiens, tiens….Vous seriez-vous enfin décidé à ……euh…. ?

-Non, répondit Drago d'un ton bref. Ce n'est pas ce que tu crois, ajouta-t-il en s'écartant d'Harry.

Blaize fronça les sourcils, visiblement décontenancé.

-Mais…..

Incapable de proférer le moindre son, Harry s'efforça de calmer les battements de son cœur. Ses joues empourprées n'étaient pas seulement le fruit du feu qui l'avait consumé quelques secondes plus tôt, non, c'était le rouge de la honte. Il n'était pas permis d'être aussi faible, aussi stupide, dépourvu à ce point d'amour propre et de dignité !

De son coté, Drago semblait plutôt satisfait. Il n'avait eu besoin que de quelques minutes pour lui démontrer qu'il éprouvait encore quelque chose pour lui……contrairement à ce qu'il venait de clamé haut et fort. Oubliant toute fierté, il s'était offert à lui sans lui opposer la moindre résistance. Quel idiot !

Mais l'heure n'était plus au regret. Il fallait agir. Et le seul moyen d'oublier Drago était de se tenir à distance. Ne disait-on pas, loin des yeux, loin du cœur ? S'il réussissait à l'éviter, il finirait par le sortir définitivement de son esprit.

Drago ne le poursuivrait pas de ses assiduités, ce n'était pas son genre. Il s'était croisé tout à fait au hasard ce soir, et Drago s'était amusé à le séduire, probablement pour flatter son égo. En s'abandonnant à ses caresses il avait montré qu'il le désirait encore, mais il y avait un fossé entre le désir et l'amour…..

Rassemblant le peu de dignité qu'il lui restait, Harry se redressa et foudroya son mari du regard.

-Je te laisse le soin d'expliquer à ton frère ce qu'il a vu ne change absolument rien à notre situation, lança-t-il d'un ton mordant. C'est fou l'effet que peuvent produire deux verres de bièrreaubeurre sur un homme normalement constitué. Il finit dans les bras d'un homme qu'il méprise de toutes ses forces ! Bonsoir, Blaize. C'était une réception très réussis, vraiment. Dis à Hermione que je l'appellerai bientôt.

La tête haute, le dos rigide, il pivota sur ses talons et s'éloigna en direction de l'escalier. Par bonheur, il réussit à s'éclipser discrètement et regagna sa voiture.

Il parvint à maitriser ses émotions pendant tout le trajet. Drago ne méritait pas qu'on pleure pour lui. Ce n'était qu'un goujat, un séducteur de bas étage, un menteur professionnel !

Mais lorsqu'il referma la porte d'entrée et qu'il promena un regard sur l'appartement élégamment meublé qu'il avait partagé avec Drago, quelque chose se brisa en lui.

Il se laissa glisser le long de la porte et se recroquevilla sur le parquet. La tête enfoui dans les genoux, il donna enfin libre cours aux sanglots qui lui nouaient la gorge.

Réponses aux reviews :

Dark Amy : Merci beaucoup pour les encouragements. Et c'est avec un immense bonheur que j'ai lu ma première review, la tienne. Et j'espère que les prochains chapitres te plairont autant. Bisous.

Black sharne : Merci pour tes compliments à propos du chapitre n°1. Je te rassure cette fiction ne traite légèrement qu'en surface peu approfondi le Mpreg. Et tu as raison à propos du caractère d'Harry. J'ai écris cette fiction en plusieurs versions mais le seul caractère que je trouvais vraiment adéquat était celui-là. Bisous et merci de me suivre.

Vanilly : Merci pour tous ces compliments. Ils me vont droit au cœur. J'espère que la suite te plaira autant. Bisous.

Sinelune : Merci pour tes explications aux sujets des reviews. C'est vrai que c'est un peu compliqué et pas facile au début. Et merci pour tes encouragements et tes compliments. Bisous.

Vert émeraude : Merci pour ton message. Je ne vais pas te dire la fin sinon, tu n'aura plus l'envie de lire la suite des aventures. Au plaisir. Bisous

Tchu : Merci beaucoup. Et bien voila la suite. J'espère qu'elle te plaira autant que le précédent chapitre. Bisous

Serdra : Tu verras bien. Tout ce que je peux te dire et de attendre et voir. Bisous

Lo hana ni : Merci beaucoup. J'espère que ce nouveau chapitre ne t'entrainera pas de nouveau vers une petite déprime passagère. Lol. Merci beaucoup pour tes compliments. Bisous

Onarluca : Merci beaucoup. J'espère que ce chapitre n'as pas été trop long à venir. Bisous