Auteur : carabas

Mail : neverwherewanadoo.fr

Disclaimer : rien à dire, je ne vois même pas pourquoi je m'emmerde à écrire ce f… disclaimer que personne ne lit jamais, vu que ni Rowling ni Colfer ne liront jamais cette histoire. Enfin, rien à moi ici, à part Demon et Sofia.

Remarque : J'ai eu peu de temps pour écrire ce chapitre, il est donc possible que pas mal de fautes se baladent encore de-ci, de-là, alors, s'il vous plait, soyez indulgent.

Si la romance vous ennuie, rassurez-vous, il devrait y avoir plus d'action dans le prochain chapitre.

Alex-13le mecdeMars : merci pour la review sur Que demander de plus ? et merci de m'avoir signalé que l'histoire s'embrouille. J'essayerais de régler le problème à mon retour.

: merci pour la review sur et merci de m'avoir signalé que l'histoire s'embrouille. J'essayerais de régler le problème à mon retour.
Chapitre 9 : Poudlard

Nouveau mail

Sujet : A la découverte d'un nouveau monde

De : Demon Forever

A : liste8

Date :17 octobre

" Notre monde vient d'en trouver un autre (et qui nous répond si c'est le dernier de ses frères… ", ces paroles d'un écrivain français 1peuvent aujourd'hui s'appliquer à nous ; en effet qui aurait pu penser, il y a seulement deux semaines qu'il existait un monde où Fées et Humains cohabitent en harmonie ? Qui aurait été assez fou pour le proclamer ? Et enfin qui l'aurait cru ? Utopie, m'auriez-vous répondu, balivernes ! Mensonges ! Folie ! Et bien détrompez-vous, ce monde existe et je peux le prouver.

N'entendez-vous pas cette rumeur qui court sur le Net ? Les FAR ont rencontré des sorciers humains ! Il existerait des êtres mi-fée, mi-humain ! Leur magie est puissante ! Tout cela est vrai mes amis, j'y étais, tout comme l'ensemble des services de Détections, de Récupérations, et d'Investigations ; et nous avons tous vu la même chose : des humains maniant la magie comme personne, et se battant au côté de fées ; bien sûr cette société est loin d'être idéale, ces membres connaissent les mêmes défauts, les mêmes doutes et les mêmes craintes que nous, pourtant ils n'en demeurent pas moins fascinant par bien des aspects. Ainsi, n'est-il pas étonnant, que comme nous, ils se soient cacher pendant des siècles aux yeux des autres humains, les moldus comme ils les appellent ? N'est-il pas étonnant la manière dont ils ont su recréer une société hiérarchisée et complexe, avec une culture à part entière ? Je ne vous parlerai pas aujourd'hui du Quiddich, du Quodpot et des autres sports, ni de l'ensemble du bestiaire fantastique que nous croyions disparu à jamais ; cela prendrait trop de temps et le mien est déjà bien entamé.

Mais le plus stupéfiant chez ces sorciers, c'est la connaissance nouvelle qu'ils apportent à notre propre histoire ; en effet tous nos annales, tous nos livres sont faux. Les anciens nous ont trompés, trahis et qui plus est, abandonnés lâchement une partie des leurs ; ouvrez grand vos oreilles ! Laissez tomber tous ce que vous croyez, et écoutez-moi ! Notre Peuple n'est pas unique, lors de l'Exode, tous ne nous ont pas suivis, une infime partie des nôtres refusa de quitter la surface, et ce, malgré les menaces et les intimidations des nos dirigeants, ces soi disant héros de notre histoire, qui, ne pouvant les faire fléchir, rayèrent purement et simplement le nom de ces fées de nos annales. Ils les abandonnèrent à la surface sans ressources et sans contacts avec le reste de leur famille. Heureusement, ces Bannis ont trouvé refuge chez les sorciers et au fil des siècles, certaines différences s'estompèrent donnant naissance à de nouvelles races : métisse, gobelins " intelligent " (Si ! Si ! C'est possible !), Elfes de maison (honteusement exploités malheureusement, mais leur condition de vie soulève de plus en plus l'indignation)…et tout cela grâce aux mariages entre fées et humains.

Ne criez pas au scandale, ni à la folie, je sais parfaitement ce que je dis ; il semblerait que nos " valeureux scientifique " se soient encore trompés, même s'ils ne sont plus à une bourde près, et que les humains et les fées soient vraiment compatibles. Si vous souhaitez une preuve, ce qui est normale après tout, je vous conseille d'étudier les origines du commandant Guédon, l'officier en charge des Aurors (une sorte de police sorcière), demandez au commandant Roots, il se fera un plaisir de vous expliquez, je n'en doute pas.

Je vais finir ici mes chroniques pour aujourd'hui, néanmoins j'aurais une dernière question à vous poser : sachant que le manoir Fowl est entouré de nombreux sorts puissants mais inconnus ; sachant son intelligence ; connaissant certains de ses plus beaux coups, qui semblent plus tenir de la magie que du génie ; et surtout sachant que j'ai croisé Mulch, son âme damné, parmis ces sorciers ; alors je vous pose cette question :

Qui est Artémis Fowl ?


17 octobre- café du Sorcier Radieux- 8.30

Drago leva les yeux de son journal et regarda Artémis :

- Tu peux m'expliquer pourquoi tu as l'air si heureux ?

Artémis leva la tête de son ordinateur portable, un immense sourire aux lèvres :

-J'adore cette fille !

-Tu parles de qui ?

Artémis poussa son ordinateur vers Drago, sans un mot. Le sorcier lit ce qui y était inscrit et sourit.

- Marrant, c'est qui ce Demon ?

- Le capitaine Holly Short.

- La petite qui s'est fait cramer lors de l'attaque !

- Elle-même.

- Depuis quand la connais-tu ?

- C'est l'elfe que j'ai enlevé en premier.

Drago se renfrogna.

- Je n'arrive toujours pas à croire que tu aies pu me cacher cette histoire.

- Je t'en pose des questions, moi ?

- Il n'y a aucun rapport. Moi je ne te cache pas la découverte du siècle.

- Non bien sûr, assura ironiquement Fowl, seulement deux ou trois magouilles contre mes propres intérêts et tes petites histoires avec Ginny.

Drago fronça les sourcils.

- Comment ça avec Ginny ?

Artémis eu un sourire sadique.

-Ne me dis pas que tu n'as pas lu Sorcière Hebdo.

Il lui tendit le journal. Drago avait du mal à respirer, mais il n'allait quand même pas avouer à Artémis qu'il n'avait pas eu le courage de le lire aujourd'hui, de peur des gros titres. Il prit le journal, d'un air peu rassuré, et dès qu'il vit la première page, il compris que ses plus grandes peurs s'étaient réalisées. En dessous de la photo du conseiller Christopher et du gros titre l'accompagnant, on pouvait lire ces mots : " Ma folle soirée avec Drago Malefoy ", suivit du chapeau suivant : " Le travail réalisé par les Aurors lors de la conférence de presse d'hier au soir ou comment je me suis retrouvée collée par le chef de la sécurité, Malefoy. Lire page 6 ". Drago ferma les yeux, désespéré. Ce n'est pas vrai, elle l'a fait. Le sourire d'Artémis s'agrandit :

-Il paraît que leur tirage a triplé.

Sans s'occuper de Fowl, Drago tourna en vitesse les pages. Il devait reconnaître que Ginny avait écris un bon article, elle racontait les méthodes utilisées par les Aurors, ainsi que le travail réalisé, sans les critiquer, ni déformer leurs actions et leurs propos. Elle insistait sur la difficulté de faire respecter les lois et le manque de considération reçu par les Aurors, alors que souvent ce travail empêchait de développer une véritable vie privée. Elle racontait comme une plaisanterie les différentes tentatives de ses collègues, et elle admirait au passage la qualité du travail des Aurors et leur sérieux ; Ginny avait également interviewé deux sorciers sur leurs conditions de travail. Bref, elle faisait le portrait d'Hommes ordinaires avec leurs problèmes et leurs joies, bien loin des héros ou des emmerdeurs décris habituellement ; cependant elle n'avait pu s'empêcher de régler ses comptes avec Malefoy, et c'est sur un mode comique, qu'elle racontait ses aventures de la soirée ; tout y passait, de l'escalade de la façade au retour dans la salle de contrôle, en passant par la chute dans les escaliers, elle s'était cependant tue sur le baiser, mais cette dernière constatation ne calma pas Malefoy, car il fallait bien avouer, qu'il passait pour un parfait imbécile, doublé d'un misogyne et d'un macho de première.

Drago froissa le journal dans ses mains, et se mit à le déchirer méthodiquement, tout en énonçant une série de torture et de remarques concernant Ginny :

- Je hais cette fille… Je vais la tuer…lui faire payer…la liquider…la torturer…en faire des confettis…

Artémis l'observait, vraiment amusé. Quand le journal ne fut plus qu'un petit tas de confettis, Drago s'arrêta, ramassa les bouts de papier et les laissa tomber dans le cendrier du bar où ils se trouvaient, puis il les fit tranquillement brûler. Quand l'opération fut finie, il se frotta les mains pour faire partir les cendres s'y trouvant, puis c'est d'une voix redevenue calme qu'il s'adressa à Artémis :

- Au fait, tu n'aurais pas un nouvel homme à me conseiller.

Artémis haussa les sourcils.

- Pourquoi ? Le réseau Angel ne marche plus ?

-Bien sûr que si, mais j'aurais besoin d'un homme ne m'appartenant pas et capable de tuer rapidement.

-Pourquoi pas Gaston ?

-Merci bien, je l'avais mis sur le coup, mais ce crétin c'est fait avoir comme un bleu. Non, j'ai besoin de quelqu'un de vraiment efficace.

- C'est grave ?

-Pas vraiment. Tu te souviens du Marquis de Sofia.

-Celui que tu faisais chanter : ton silence sur ses activités mafieuses en échange du contrôle sur la contrebande d'œuvres magiques en France.

-Exactement, il a décidé de résilier son contrat et il a engagé quatre hommes pour le protéger.

Artémis regarda sa montre.

-Je vais voir ce que je peux faire, mais là je dois partir.

Drago eu un ricanement :

-Effectivement, ce n'est pas correct pour un prof d'arriver en retard. Mes amitiés à Dumbledore.

Artémis hocha la tête et transplana.


Des escaliers, encore et toujours des escaliers, ils ne connaissent pas les ascenseurs dans cette école ! Le capitaine Short se tenait au milieu d'un couloir, un plan de Poudlard à la main. Et ils ne restent même pas en place ! Comment voulez-vous vous y retrouver ? Ce nouveau contre temps n'améliora pas l'humeur du capitaine, déjà passablement énervé par le fait de se retrouver dans la délégation envoyée à Poudlard. Heureusement pour elle, deux élèves eurent pitiés, et après s'être bien moqués d'elle, ils acceptèrent de la ramener au cours de Métamorphose, où se trouvait en ce moment la délégation. Bien entendu son entrée ne passa pas inaperçu, et c'est sous les yeux étonnés des élèves de Gryffondor et de Serpentard, qu'elle alla s'installer à coté de Vinyaya. Dès que le calme fut revenu dans la classe, la conseillère se pencha à l'oreille de l'elfe :

Le capitaine Short se tenait au milieu d'un couloir, un plan de Poudlard à la main. Ce nouveau contre temps n'améliora pas l'humeur du capitaine, déjà passablement énervé par le fait de se retrouver dans la délégation envoyée à Poudlard. Heureusement pour elle, deux élèves eurent pitiés, et après s'être bien moqués d'elle, ils acceptèrent de la ramener au cours de Métamorphose, où se trouvait en ce moment la délégation. Bien entendu son entrée ne passa pas inaperçu, et c'est sous les yeux étonnés des élèves de Gryffondor et de Serpentard, qu'elle alla s'installer à coté de Vinyaya. Dès que le calme fut revenu dans la classe, la conseillère se pencha à l'oreille de l'elfe :

-Où étiez-vous passé ?

-Ce n'est pas une école, c'est une ville ! Et ces toilettes sont plus compliquées à trouver qu'un gobelin intelligent à Haven ! Maugréa Holly.

-Vous ne pourriez pas arrêter de râler un instant.

-Non ! Je n'ai pas demander à venir !

Un miaulement réprobateur parvient de Mac Gonagall . Les deux elfes baissèrent d'un ton.

-Vous savez très bien pourquoi vous êtes là, votre présence est une preuve des excellentes relations entre nos deux peuples, car malgré la gravité des sorts reçus, leurs conséquences et les blessures causées par un Auror, vous accompagnez la délégation à la découverte de cette nouvelle société, montrant ainsi que vous ne tenez pas l'ensemble des sorciers responsables de vos malheurs, seulement les Mangemorts.

-Ou alors je me renseigne au maximum de leurs points faibles afin de me venger.

La conseillère leva les yeux au ciel.

- Capitaine, vous avez un très mauvais fond, on vous l'a déjà dis ?

Holly s'abstient de répondre et suivit distraitement le reste du cours, les leçons de transformations ne l'intéressaient pas ; en fait depuis deux jours qu'ils étaient là, seul les cours de balais et de botanique l'avaient passionnée, elle avait trouvé le cours de potion intéressant, mais Rogue avait fini par l'ennuyer à force de toujours terrifier ses élèves. Le cours de Trelawney l'avait plus qu'ennuyée, mais il faut dire qu'elle ne prenait déjà pas au sérieux les devins de son propre peuple ; mais le cours qu'elle attendait avec impatience était celui de défense contre les forces du mal, son aventure lors de la bataille lui était restée en travers de la gorge et elle comptait bien éviter que cela se reproduise.

Holly regrettait vraiment de ne pas avoir rencontré l'ensemble des professeurs et des élèves, mais les deux derniers jours avaient servi à régler deux ou trois problèmes administratifs, et c'est seulement après-demain que la délégation passerait l'ensemble de ses journées et de ses repas à Poudlard, de plus une réunion avec d'anciens élèves étant prévue, ils auraient tout le temps de faire connaissance. N'empêche qu'Holly était frustrée.

En voyant Mac Gonagall se retransformer en humaine, Holly ne put retenir un soupir.

Vivement le prochain cours.


Participer à ce cours de Défense contre les Forces du mal ne fut pas l'une des idées les plus brillantes qu'eurent les membres du conseil, au contraire, ce ne fut qu'une de plus à ajouter à la liste déjà longue de leurs idées plus que foireuses ; tout du moins de l'avis des FAR. Cette façon de voir n'était pas partagée par tout le monde, ainsi, installée au fond de la classe, Holly regardait stupéfaite le capharnaüm qui y régnait: la pièce regorgeait d'objets invraisemblables, allant d'un vieux microscope à une représentation grandeur nature d'un vers à crasse, des bocaux encombraient les étagères, remplis d'animaux fabuleux conservés dans du formol ou remplis parfois des potions, on pouvait aussi constater la présence d'organes dans l'un ou l'autre des bocaux, tandis que des strangulots s'ébattaient dans un aquarium fermé à clé. Au mur se trouvaient des dizaines de posters décrivant l'anatomie des dragons ou les lieux d'implantation des Nundus et des différentes espèces de Kelpy, ainsi que les moyens de les combattre.

Et au milieu de cet assemblage disparate, discutaient une trentaine d'élève de troisième année de Poutsoufle et de Serdaigle, nullement troublés par cet étrange décors et l'arrivée imminente de leur professeur. Celui-ci semblait avoir une bonne réputation, tous les élèves en parlaient en thermes élogieux et aucun ne mâchaient ses mots. D'après ce qu'Holly avait réussi à comprendre ce professeur était un Auror, plus spécialisé dans les entourloupes et les mauvais coups que dans le respect des lois et du code de l'honneur. En bref, un prof pas comme les autres ! Jamais Holly n'avait vu une classe pareille et elle adorait ça ! Cependant, plus on lui parlait des " qualités " de ce prof, plus elle avait des doutes, elle n'avait pas raconté sa rencontre avec Fowl et elle commençait à se demander si elle n'aurait pas mieux fait ; après tout : irrespect des lois, entourloupes et Auror, cela faisait beaucoup de coïncidences.

Les conseillers commençaient sérieusement à s'ennuyer, lorsque la porte de la classe s'ouvrit, laissant entrer dans un coup de vent le professeur.

- Désolé pour le retard, mais j'ai eu une urgence, s'excusa Artémis avant de s'installer à son bureau. Sa robe était dans un état lamentable, sale et déchirée, on pouvait même apercevoir quelques taches de sang. Remarquant la présence de la délégation, le sourire de Fowl s'agrandit :

- Tiens, tiens, mais j'ai de nouveaux élèves aujourd'hui.

Holly ne souriait pas, si son esprit avait pu s'inscrire sur un écran d'ordinateur, on aurait lu ces mots : " Fatal Error, Fatal Error, système déconnecté " ; bref elle planait dans un monde un peu fou dans lequel des petits Artémis Fowl, style gif, avec des panneaux marqués " na na nanère " ou " on embête Holly " dansaient autours d'elle. Elle revient à la réalité pour découvrir le regard amusé qu'Artémis portait sur elle.

- Quand vous aurez fini de baver sur mes tables de classe, capitaine, on pourra commencer.

Certains élèves pouffèrent de rire, tandis que Fowl continuait :

-Veuillez m'excuser pour ce retard, mais un vampire s'était introduit dans la forêt interdite, nous avons dû nous en débarrasser.

Les élèves se tournèrent aussitôt vers lui.

- Un vampire ! On pourra l'étudier monsieur ?

- Pas question, les cours de dissection ne concernent que les dernières années ayant pris l'option Défense contre les forces du mal.

Les étudiants se mirent à ronchonner et à râler.

- Silence ! Prenez vos livres à la page 45 et faites l'activité demandée.

Vinyaya se tourna vers Holly :

-Que se passe t'il encore ? Comment vous connaît-il ?

- Et bien…c'est à dire que…

-Ne me dîtes pas qu'Holly ne vous a jamais parlé de moi ! Après tout ce que nous avons vécu ensemble !

La conseillère se tourna vers Fowl qui les avait rejoint. Holly maugréa :

-On ne t'a rien demander Fowl.

- Fowl ? Minute ! vous êtes…

Artémis fit une profonde révérence, un peu théâtrale il faut bien l'admettre.

-Artémis Fowl pour vousservir, Conseillère.

-Tu n'en fais pas un peu trop là ? Lui marmonna Holly. Où est passé le petit génie hautain et orgueilleux ?

- Il a décidé que la vie était trop courte pour ne pas s'amuser à tes dépens. Lui chuchota Artémis à l'oreille, puis en s'adressant aux FAR : - Messieurs, rangez vos armes je vous prie, on est dans une salle de classe ! je ne représente aucune menace, alors arrêtez de jouer aux cow-boy et laissez moi faire mon cours normalement !

Les FAR baissèrent leurs armes, interloqués, par l'assurance de Fowl. Celui-ci leur tourna le dos, confiant, et retourna faire son cours.

- Les tables du fond, prenez un livre pour deux et passez l'autre à nos invités.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Holly sortit de sa poche un bloc note et un stylo, prête à prendre des notes si le besoin s'en faisait sentir.

- Comme vous l'avez remarqués, cette nouvelle séquence concerne les loups-garous. Nous allons étudier leur organisme, les moyens de lutte et de contrôle, ainsi que le mode de transmission. Nous aurons également un intervenant : le professeur Lupin, enseignant à l'Académie des Aurors, je pense que tout le monde le connaît.

Le reste du cours se déroula ainsi, en alternant cours magistraux et exercices d'applications ; et mine de rien, Holly se retrouva complètement subjugué par le sujet, se prêtant de bonne grâce aux ordres de Fowl, il est vrai que la possibilité de mater en douce Artémis, n'était pas étrangère à cet intérêt. Ainsi l'Auror William la surprit parfois à stopper sa prise de note pour regarder et écouter Artémis, les yeux dans le vague. Il sourit.

Tiens, tiens, notre dom juan a encore frapper.

Il se pencha vers Holly :

-Si le cours vous passionne tant que ça, vous pourriez demander à Artémis de vous passer ses notes, il accepterait avec plaisir j'en suis sûr.

Holly sursauta, tirée brutalement de ses pensées.

-Euh…merci du conseil…

-Mais il n'y a pas de quoi.

Pour une fois que je peux me mêler des affaires de cœur d'Artémis, je lui dois bien ça. C'est à moi de le tourmenter maintenant.

De l'avis d'Artémis, le cours se déroula sans aucun accros.


19 octobre- Poudlard dans la soirée- réunion d'anciens élèves

C'était bizarre pour Holly de se retrouver parmis autant de sorciers. Une importante foule occupée le rez-de-chaussé de l'école. De nombreuses tables avaient été dressées, et les elfes avaient préparé de la nourriture en abondance : cela allait du simple buffet froid jusqu'aux desserts et aux mets exotiques. Il y en avait pour tous les goûts. Les robes des sorciers fascinaient Holly, en effet elles étaient bien loin de l'uniforme traditionnel de l'école ou des costumes des sorcières de contes pour enfants ; les sorcières semblaient avoir rivalisées d'ingéniosité dans leur robe, il y en avait des courtes, des longues, des décolletées, certaines possédaient des sortes de collerettes et de la dentelles, d'autre au contraire avait joué la carte de la simplicité.

Malgré son admiration Holly se sentait un peu perdue par mis cette foule, aussi fut-elle ravie quand une voix cria son nom. Deux secondes plus tard, Juliet se jetait dans ses bras, l'embrassant, la serrant dans ses bras, débitant des paroles à toute vitesse et sautant sans cesse du coq à l'âne :

-Holly ! …Ma petite fée préférée ! Ce que je suis contente de te voir ! Quand j'ai su ce qui t'est arrivé ! Ma pauvre ! Arty avait raison, tu as vraiment changé ! Regarde-toi, tu es aussi grande que moi maintenant ! En parlant d'Artémis, tu l'as vu ? Il a changé, hein ! Je le trouve plus mignon qu'avant et plus sociable aussi ! Ne le dis pas à Ron…mais tu ne connais pas Ron, c'est vrai !

Holly en avait un peu le tournis.

- Stooooooop Juliet ! Je n'arrive pas à te suivre ! Que fais-tu ici, je croyais qu'il n'y avait que les anciens élèves ?

Juliet entraîna Holly à travers la foule.

-Bien sûr, mais Ron a étudié ici, donc je l'ai accompagné. Ron, c'est mon mari et il est adorable. Normalement, il travaille au Bureau des Etres, mais il est en vacances.

Holly écarquilla les yeux.

-Tu t'es mariée ! Depuis quand ?

-Quatre ans jours pour jours, et je ne le regrette pas. Tu devrais essayer.

-Merci bien, mais j'aime le célibat.

Elles arrivèrent près d'un groupe de quatre sorciers qui semblaient en grande discussion.

- Je te présente ma famille : Harry et Sofia Potter, Hermione Granger et mon mari à moi Ron Weasley, alors pas touche !

Holly serra les mains de tout le monde

-Potter ! Vous êtes LE Harry Potter, le Survivant !

Harry soupira.

-Exact, j'avais pourtant demander de retirer ce surnom de ma carte de visite. Ça fait un peu Fin du Monde.

Holly sourit à cette boutade. Juliet, elle, était étonnée :

-Comment le connais-tu ?

-Quand tu passes quinze jours enfermés, tu te rabats sur les livres. J'ai lu presque tous ce qui vous concerne monsieur Potter, vous êtes une légende vivante ! je peux me permettre une remarque ?

-A condition que tu m'appelles Harry. Quand j'entend monsieur Potter, j'ai l'impression d'entendre Rogue ou d'avoir vieillit de trente ans.

-Très bien Harry. Ton rôle lors du combat final contre Voldemort est la chose la plus stupide que tu n'aies jamais fait. N'importe quelle personne ayant un peu de jugeote aurait refusé de servir d'appât, surtout contre un mage noir et sans aucune protection magique; d'ailleurs, arrête-moi si je me trompe, mais cette rencontre a faillit te coûter la vie et elle t'a valu un séjour important à l'hôpital. En résumé, tu t'es comporté en crétin sans cervelle.

Harry en resta bouche bée, avant d'éclater de rire.

-Celle-la on ne me l'avait jamais fait, on m'a déjà appelé " héros sans peurs et sans reproches", " courageux ", " valeureux "…et j'en passe, mais jamais de " crétin sans cervelle ".

Holly haussa les épaules.

-Les héros sont tous stupides, ils ne font pas long feu. C'est la peur qui te maintient en vie, c'est une réaction logique devant une situation qui ne l'est pas, et elle te permet de juger la dangerosité d'une situation, elle te maintient en vie en te gardant en alerte. L'absence de peur te fait souvent prendre des risques inutiles qui mènent à la mort.

Sofia sourit à Holly.

-Je suis tout à fait d'accord avec toi.

-Surtout sur le " crétin sans cervelle ", maugréa Harry.

Sa femme l'embrassa.

-C'est vrai que je ne t'ai pas épousé pour ton intelligence. Tout le monde sait qu'à force de prendre des cognards, les joueurs de Quiddich sont tous stupides.

- Ha ! Ha ! Ha ! Dit ironiquement Harry.

Holly se joignit à l'hilarité générale.

-En parlant de Quiddich, comment va ta carrière ?

Une bombe en explosant n'aurait pas obtenu un aussi profond silence. Le visage d'Harry semblait s'être fermé.

- Si tu allais nous cherché quelque chose à boire, Harry. Proposa Hermione.

- Pardon !

- Tu sais, les petits trucs qui brillent sur les tables avec de l'eau colorée dedans.

-Très drôle, Hermione.

Harry s'éloigna en rallant sur la gente féminine, incapable d'aller se chercher à boire elle-même et qui en plus vous exploite honteusement.

-Bravo la finesse, capitaine ! Ironisa Ron.

Holly se tourna vers Juliet, un peu perdue :

-Qu'est-ce que j'ai dis ?

-Sa carrière bat de l'aile, expliqua Hermione. En aidant les Aurors, il est resté trop longtemps loin des terrains de Quiddich, et après la guerre, on l'avait remplacé par de nouveaux arrivants. Sa côte remonte, mais c'est difficile, on ne fait pas de cadeaux dans ce métier.

-Désolé, je l'ignorais.

-Bah ! Ça ne fait rien, mais évite d'aborder le sujet.

-Compris.

Holly se tourna vers Hermione :

-Et toi, que fais-tu ?

-Je suis médecin en Russie.

-En Russie !

-Ne jamais suivre un joueur de Quiddich, même s'il est mignon, on ne sait jamais où cela nous mène.

-Toi aussi, tu as épousé un sportif ?

Hermione leva sa main.

-Une alliance ? Une bague de fiançailles ? Non, donc pas de mariage.

-Pas très perspicace pour un flic, persifla Ron.

Holly se renfrogna. Pour une raison qu'elle ignorait, ce sorcier ne l'aimait pas et le lui montrait. Juliet donna un coup de coude à Ron :

-Tu as fini de jouer les rabats joie.

Une voix masculine se fit entendre derrière Hermione :

-Laisse tomber Juliet, c'est dans sa nature.

Ron se tourna vers le nouveau venu. Tout dans l'attitude des hommes montrait clairement leur mépris l'un pour l'autre.

- Salut Fowl, tu t'es évadé ou on t'a placé en liberté provisoire.

- Très drôle Weasley, la langue toujours bien pendue à ce que je vois.

Artémis étudia avec un air de dégoût la robe de Ron.

-Mais tu as fais des frais, on t'a augmenté ? Bien sûr que non, heureusement que la paye de Juliet est là.

-Moi au moins, je n'ai pas tuer pour avoir ma fortune.

-Ta fortune ! Laisse moi rire !

Juliet s'interposa entre les deux hommes.

-C'est pas un peu fini vos conneries ! Comportez-vous en camarade ou ignorez-vous, mais arrêtez ça tout de suite !

- En camarade ! Vous étiez de la même maison, s'étonna Holly.

-Disons plutôt de la même promotion, rectifia Artémis.

-De la même maison ! Plutôt mourir que de fréquenter des membres de la pègre ! Un Gryffondor est intègre, il ne fréquente pas la vermine dans son genre, ni la votre.

-Ron ! S'écria Juliet.

-La mienne ! Vermine ! s'étrangla Holly.

Artémis la prit par le bras, les dents serrées, prêt à exploser.

-Viens, éloignons-nous.

Holly se laissa entraîner sans rien dire, un peu choqué pendant quelques secondes, puis complètement furieuse. Artémis dut la retenir pour éviter qu'elle n'aille frapper Ron.

-Laisse tomber, il n'en vaut pas la peine.

Holly arpentait le couloir, ayant terriblement envie de frapper ce Weasley, tant pis si c'était le mari d'une vieille amie. Elle avait aussi terriblement envie de frapper Fowl, tout devait être de sa faute, comme d'habitude.

Pense à autre chose ! Et vite ! Ou cela va mal finir.

Holly se tourna vers Artémis.

-Dans quelle maison étais-tu ?

-Serpentard.

-Serpentard, bien sûr.

Juliet arriva en courant, suivie d'Hermione.

-Je suis désolé Holly, j'ignore ce qui lui a pris.

-Moi, j'ai une idée, affirma Hermione, contente d'elle.

Cette fille devait être insupportable quand elle était jeune, elle sait toujours tout. Pensa Holly, tandis qu'Hermione continuait :

-Il déteste Artémis, or Holly est très proche d'Artémis, vu qu'en plus elle est la raison du retour de Juliet, là encore sur la demande d'Artémis qui s'inquiétait pour Holly…

-Qui s'inquiétait pour moi !

-Que voulez-vous, personne n'est parfait, déclara Artémis.

Holly ne tenait plus en place.

-Minute papillon ! C'est faux, je ne suis pas proche d'Artémis.

-Tu le tutoies, tu le rencontres à l'hôpital et tu le suis quand il te le demande ; t'appelle ça comment ?

-Je le tutoie ! Et depuis quand je le…

Holly stoppa. Elle ne savait pas quand cela s'était fait, mais elle le tutoyait bel et bien.

Aie ! Aie ! Y a un problème quelque part.

Le silence s'installa, pesant.

-Je suis désolé Holly.

Hermione regarda sa montre.

-On va vous laissé, j'ai rendez-vous.

-Exact. Holly passe à la maison quand tu veux ou au manoir, j'y suis souvent. Bye. Proposa Juliet, sans prêter attention aux grands signes de négation d'Artémis. Les deux femmes s'éloignèrent. Holly jeta un regard suspicieux à Fowl.

-Alors comme ça, on s'inquiète ?

Artémis leva les bras au ciel.

-Je te l'ai déjà dit, personne n'est parfait.

Il eut un petit sourire sardonique : - Que veux-tu, tu es ma fée préférée.

-Je suis ta quoi ! Hurla Holly.

-Tu m'as très bien entendu.

Artémis se leva et commença à s'éloigner :

-Au fait, mes notes sont dans ta chambre.

Et il partit, laissant Holly qui commençait sérieusement à s'inquiéter pour sa santé mentale.


1 Montaigne, Essais, " Des Coches ", désolé mais j'adore cette phrase, alors je n'ai pas pu résister à l'envie de l'écrire.

Je ne sais pas quand je pourrai mettre en ligne la suite, la rentrée est là avec ses tonnes de devoirs et d'interros. J'essayerais quand même de le mettre avant la fin septembre. Reviewer please ! J