Merci pour les reviews et ...
Bonne lecture …
Chapitre 2
Un mois est à nouveau passé. Désormais Fuma est agité de mouvements convulsifs mais il ne s'est toujours pas réveillé. Kamui ne vient plus, du moins pas dans la journée. La présence d'infirmières ou de docteurs le dérange. Maintenant il se glisse comme un voleur dans la chambre de Fuma. Au début il se contentait de le veiller ; mais maintenant il se glisse dans le lit pour se lover dans les bras de Fuma, respirer son odeur ; quelquefois il s'enhardit même à goûter la peau douce comme la soie de son compagnon. Et ainsi quand il doit partir au petit matin il se sent un peu moins seul car il est plein de la présence de Fuma. Depuis quelques nuits il a le sentiment que Fuma réagit positivement à ses caresses alors il continue et il lui parle, racontant le temps, les oiseaux, les nuages.
Cette nuit il s'est endormi sur le torse de Fuma, les bras de celui-ci remontent et entourent le corps du jeune homme qui soupire de plaisir dans son sommeil.
Comme d'habitude Kamui se réveille à l'aube et se prépare à partir, mais deux bras passés étroitement autour de sa taille l'empêchent de se dégager. Un fol espoir l'agite alors, il se redresse légèrement et souffle « Fuma, … Fuma ? » avec de légères caresses sur le visage de celui-ci. Mais rien ne se passe.
« Réveille-toi …. »
Au bout de 5minutes Fuma n'as toujours pas ouvert les yeux. Kamui se dégage et s'en va des larmes plein les yeux, ce n'était pas volontaire, pense-t-il douloureusement.
La journée passe comme à travers un brouillard pour Kamui. Une certitude s'est ancrée dans son cœur : Fuma ne se réveillera pas ; et autre chose aussi : que dira Fuma lorsqu'il se réveillera, sera-t-il dans son état normal avec ou sans souvenirs ?
Quand le nuit arrive Kamui n'as pas le courage d'aller voir Fuma, alors il marche sans but dans les rues et se retrouve devant la Tour de Tokyo. Quelques bonds et il arrive au sommet, mais il n'est pas seul …
Kamui n'aperçoit pas la silhouette sombre qui l'observe. Tout à ses pensées il se dit qu'il serait très simple de terminer son existence en se laissant tomber. Mourir ici à la Tour de Tokyo, comme cela aurait du être il y a des mois de cela. Kamui s'approche du bord, les yeux fixés sur la rue en contrebas. Le bout de ses pieds dépasse de la poutre … il suffirait qu'il se penche en avant. Kamui ferme les yeux, à ce moment la silhouette bondit l'attrape et le tire en arrière l'enferment dans ses bras.
« Kamui ne fait pas ça ! »
Immédiatement Kamui reconnaît la personne qui vient de l'arrêter in extremis. Il se met à sangloter, se retourne et s'accroche à l'imperméable de son sauveur …
« Subaru …. »
Et les larmes coulent, libérant sa peine. Il sait qu'il n'as pas besoin de parler : Subaru a vécu la même chose, comme en atteste son œil droit, l'œil du Sakurazukamori.
Subaru regarde Kamui, blotti ainsi dans ses bras on pourrait le comparer à un chiot abandonné. Fragile, tellement fragile, et sans aucun but depuis qu'il a transpercé le cœur de la seule personne qui comptait encore pour lui. Une personne qu'il avait décidé de protéger, récupérer ; la seule chose qui avait pu le sortir de sa catatonie. Et il l'avait transformée en légume.
Deux cœurs vides et blessés qui battent l'un contre l'autre, deux corps qui ont désespérément besoin de l'affection d'une personne qui ne peut la leur procurer. Kamui arrête de pleurer et lève ses yeux dorés pour les planter dans ceux violet de Subaru. Le même besoin et la même question muette dans les deux paires d'yeux. Alors doucement les visages se rapprochent, les souffles se mêlent et les lévres se joignent pour échanger un timide baiser. Une réponse, oui pourquoi pas …
Lorsque Kamui se réveille le lendemain matin il est seul dans son lit comme dans l'appartement. Le rouge lui monte aux joues lorsqu'il pense à ce qu'il avait failli faire avec Subaru. Aucun des deux n'avait voulu aller plus loin une fois arrivés à l'appartement. Ils s'étaient donc allongés sur le lit, étroitement enlacés, et s'étaient endormis offrant à leurs cœurs meurtris ce maigre réconfort. Tout deux sont destinés à d'autres hommes : Kamui à Fuma, et Subaru …. il appartient encore et toujours à Seïchiro.
Malgré tout Kamui se sent mieux, même s'il ressent une pointe de culpabilité à l'idée d'avoir laissé Fuma seul pendant plus de 24 heures. Alors il s'habille à toute vitesse et se dirige vers la porte de sortie et pose la main sur la poignée, mais ne vas pas plus loin : une note punaisé sur la porte accroche son regard
« Si tu tiens vraiment à le réveiller,
Subaru »
Et dessous ces quelques mots une formule bouddhique ainsi que des instructions. La main tremblante il arrache le mot de la porte et part en courant vers l'hôpital.
Voilà j'ai fini ce chapitre. J'ai pas mal galérée, alors chers lecteurs j'aimerais beaucoup avoir votre avis. Pour les fans de Subaru x Kamui, désolée mais …rien. Sinon la suite est en train de ce construire dans un pitit coin de ma pitite tête alors ça devrait venir assez vite. En tout cas j'espère que vous avez passez un bon moment.
