Titre : Tendre vengeance.

Auteur : Darry-Myel.

Genre : Amour, passion,…..

Disclaimer : Les personnages sont à J.K.Rowling.

Couples: Harry/Drago ET Hermione/Blaize.

Avertissement : Contient des relations homosexuelles alors homophobes passaient votre chemin. Univers alternatif. Mélangeant le monde de la magie et le monde des moldus.

Chapitre n° 4 :

-Monsieur Potter-Malfoy ?

Harry leva les yeux vers le serveur.

-Oui ?

Une pointe d'impatience perçait dans sa voix. Il était arrivé en taxi aux Vallées Lointaines, délibérément en retard d'un quart d'heure, sobrement vêtu su pantalon de son costume noir et d'un pull col roulé de la même couleur et prêt à annoncer froidement sa décision à Drago. Il avait rassemblé ses cheveux en queue de cheval basse avec une lanière de cuir et avait enlevé toutes ses boucles d'oreilles sauf une. Un petit diamant, encore un cadeau de Drago, pour présenter une image froide et distante.

Hélas, rien ne s'était passé comme il l'avait prévu ! Drago ne l'attendait pas à l'entrée du restaurant. Lorsqu'il s'est présenté à la réception, le maître d'hôtel lui avait transmis un message de son mari : retenu par une affaire urgente, il le priait de bien vouloir patienter devant un cocktail. Il ne tarderait pas à le rejoindre.

Il venait de terminer son troisième daïquiri lorsque le serveur s'approcha de lui.

-Mr Malfoy vous prie de bien vouloir l'excuser de nouveau, mais il n'a pas encore réussi à se libérer et vous suggère par conséquent de commencer à dîner sans lui.

-Ah oui ? fit Harry en s'efforçant de rester calme.

-Oui, monsieur.

Le garçon avait l'air sincèrement désolé, et Harry ne put s'empêcher de sourire. C'était un excellent comédien, ce qui n'avait rien d'étonnant quand on savait que la majorité des serveurs de Londres étaient de jeunes acteurs attendant tous le rôle de leur vie.

Il rencontra son regard noir, pénétrant et s'attarda un instant sur les traits fermes de son visage qu'encadrait une épaisse chevelure châtain. Il lui rendit son sourire, dévoilant une rangée de dents parfaitement alignées.

-Très bien, Jonathan. C'est bien ainsi que vous appelez, n'est-ce pas ?

Il avait entendu le maître d'hôtel murmurer son nom un peu plus tôt. Le jeune homme hocha la tête.

-Parfait. Je ne prendrai pas d'entrée. Que me suggérez-vous en plat principal ? demanda Harry s'emparant du menu qu'il avait posé devant lui presque une heure plus tôt.

Un quart d'heure plus tard, il dégustait avec appétit une savoureuse blanquette de lotte accompagnée d'une salade et de pain frais. Les daïquiris avaient cédé la place à une bouteille de Chardonnay dont le prix l'avait fait grimacer.

Mais après tout, ce n'était pas lui qui règlerait l'addition, songea-t-il en exaltant un petit soupir satisfait.

Il attaquait le dernier morceau de poisson lorsque son cœur fit un bond dans sa poitrine. Drago se dirigeait vers lui d'un pas assuré. Il portait un costume gris anthracite qui mettait en valeur sa silhouette athlétique. La lumière des lustres accrochait des reflets argentés dans ses cheveux blonds. Un mélange d'arrogance et de sensualité émanait de lui.

Harry fit mine d'ignorer les regards admiratifs qui lui lançaient les clientes et les clients du restaurant. Apparemment, il s'en moquait. Il n'avait d'yeux que pour Harry, et un petit sourire contrit flottait sur ses lèvres lorsqu'il s'installa. D'un geste sec, il déplia sa serviette et la posa sur ses genoux.

-Je suis sincèrement désolé, Harry. J'ai été retenu par un témoin qui avait passé un moment éprouvant à la barre, cet après-midi. J'ai dû lu remonter le moral, tu sais ce que s'est. J'étais sur que tu comprendrais.

-Je n'aurai pas hésité à t'attendre vingt-quatre heures pour te dire ce que j'ai à te dire, rétorqua Harry d'un ton glacial.

La mâchoire de Drago se contracta imperceptiblement, mais son regard ne reflétait aucune émotion lorsqu'il s'accrocha au sien.

-Une nouvelle capitale, semble-t-il, observa-t-il d'un ton léger. Puis-je commander quelque chose à boire avant que tu ne m'assènes le coup final ?

Sans attendre sa réponse, il fit signe au serveur et demanda un triple scotch.

-J'espère que tu n'as pas l'intention de prendre le volant après ça, commenta Harry d'un ton acerbe. Il a plu toute la journée et les routes sont glissantes.

-T'inquièterais-tu pour moi ?

Une terrible image, la voiture de Drago disloquée contre un arbre, traversa l'esprit d'Harry, et il hocha la tête.

Drago parut surpris.

-Dans ce cas, je partagerai un taxi avec toi.

-C'est hors de question !

-Pourquoi ?

-Tu sais parfaitement pourquoi ? Crois-tu vraiment que j'ignore où tu veux en venir avec tes petites manœuvres, Drago ? Les œillades langoureuses de samedi soir, puis ce baiser tout à fait déplacé, ensuite les fleurs et le panier gourmand et maintenant cette invitation à dîner dans un des restaurants les plus cotés de la ville……..Je vois clair dans ton jeu, mon cher.

Une expression intriguée se peignit sur le visage de Drago.

-On dirait que tu en sais plus que moi, en tout cas. Alors, vas-tu enfin me dire quelles sont mes intentions ?

-M'attirer dans ton lit, bien sûr ! répondit Harry du tac au tac.

Drago haussa les sourcils.

-Vraiment ? Et moi qui ai oublié de changer les draps ce matin……Tant pis, nous irons chez toi, d'accord, chéri ? Pourrai-je rester jusqu'au petit déjeuner ? J'espère qu'il te reste un peu de mon café préféré……..

Harry le toisa d'un air méprisant.

-Très drôle, Drago. Vraiment très drôle. Je croyais pourtant avoir été clair samedi soir : je veux que tu sortes de ma vie. Définitivement.

-C'est pour cela que tu es venu ici, n'est-ce pas ? fit-il d'un ton suave.

-Je suis venu dans un seul but : celui de te regarder droit dans les yeux et de te dire que je veux divorcer. Au plus vite.

Le regard de Drago demeura impénétrable. Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il prenne la parole.

-C'est tellement long et fastidieux de rassembler toute cette paperasse pour si peu de chose ! Tu es sur que tu ne préfère pas vivre avec lui, tout simplement ?

Harry émit un soupir exaspéré.

-Crois-moi si tu veux, Drago, je ne demande pas le divorce pour pouvoir me remarier. Je n'ai simplement plus envie de porter ton nom ! Figure-toi qu'il est très humiliant de s'appeler Malfoy lorsqu'on te voit parader avec une de tes conquêtes différentes chaque semaine.

Il rit.

-Et moi qui croyais avoir fait preuve de discrétion ! Bon, c'est d'accord. Je m'occuperai de lancer la procédure dès demain……..à moins que tu ne me fasses pas confiance et que tu préfères engager un autre avocat ?

Harry humecta ses lèvres sèches. Il ne s'était pas attendu à ce que tout se passât aussi facilement. Sa main trembla légèrement lorsqu'il attrapa son verre pour le vider d'un trait. Mais n'était-ce pas ce qu'il désirait, au fond ? Pourquoi alors se sentait-il si contrarié ?

Tout a fait raison, Drago. Je ne te fais pas confiance. Mon avocat prendra contact avec toi.

Drago prit un air atterré.

-Oh, Harry…..tu me fais beaucoup de peine. Est-ce pour m'annoncer ces mauvaises nouvelles que tu as revêtu une tenue aussi sévère ?

Il le considéra d'un œil critique avant de hausser les épaules.

-Pour être franc, je préfère les tenues un peu plus……flatteuses.

-Je sais, fit Harry d'un ton tranchant.

Il continua à le dévisager, puis le gratifia d'un de ses sourires dévastateurs. Celui que lui rendit Harry était hautain, réfrigérant.

-Tu ne devrais pas me provoquer, Harry, murmura-t-il alors d'une voix lourde de sous-entendus.

A cet instant précis, le serveur fit son apparition, et Harry profita de ce court moment de répit pour se ressaisir. Aucun homme n'avait le droit d'être aussi sexy, songea-t-il en baissant les yeux sur son assiette. Un seul regard de Drago suffisait à le mettre dans tous ses états. C'était foncièrement injuste !

-Votre scotch, monsieur, annonça le jeune homme en posant le verre devant Drago.

Puis il fit le tour de la table, sortit la bouteille de Chardonnay du seau à glace et emplit le verre d'Harry d'un geste expert.

-Merci, Jonathan, murmura-t-il d'un ton absent quand il eut fini.

-Il n'y a pas de quoi, monsieur.

La chaleur de sa voix lui fit lever les yeux et ils échangèrent un sourire complice.

-Jonathan ? Répéta Drago lorsque le serveur se fut éloigné. Visiblement, tu n'es plus aussi farouche qu'avant, cher Harry. Mais peut-être connaissais-tu Jonathan avant de venir ici ce soir ?

Le regard vert d'Harry se durcit.

-Cette remarque est minable, Drago. Quand à ma timidité……c'est vrai, j'apprends à la surmonter. Il me reste encore beaucoup à apprendre, mais je crois avoir pas mal mûri dernièrement. Certaines personnes progressent dans la souffrance et l'adversité. D'autre n'y résistent pas. Je crois appartenir à la première catégorie.

Pendant plusieurs minutes, leurs regards se soudèrent, celui de Drago froid comme le métal, celui d'Harry vibrant de colère. Drago rompit la tension en esquissant un sourire teinté d'ironie.

-J'en suis également convaincu. Tu n'as donc toujours pas trouvé ton…….prince charmant ? Celui qui n'aura d'autre objectif que de satisfaire tous tes désirs ?

-Existe-t-il seulement, Drago ? répliqua Harry avec amertume. J'en doute de plus en plus. J'ai cru un moment que c'était toi, mon prince charmant. Mais je me suis trompé. En fait, je suis tombé sur le dernier des coureurs de jupons.

Harry retint son souffle en voyant le regard de Drago s'assombrir. Que ressentait-il en cet instant précis ? De la colère ? De la frustration ? Du chagrin ? Non, Drago était bien trop dur pour être touché par ses paroles, si cruelles fussent-elles.

Drago recouvra bientôt son expression indéchiffrable et se pencha vers lui.

-C'est ainsi que tu me vois, n'est-ce pas ? Dans ce cas, rien de ce que je te proposerai ce soir ne pourra te choquer…….

Une bouffée d'appréhension saisit Harry. Où voulait-il en venir ? Cherchait-il encore à le déstabiliser ?

-En effet, rien ne me choque ni même ne m'intéresse venant de toi, parvint-il à répondre d'une voix blanche.

-Ah oui ? Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné samedi, lorsque tu as répondu à mes caresses avec cet ……..enthousiasme indéniable.

-J'avais bu un peu trop de vin ou de bière. Je ne savais plus ce que je faisais.

Avant qu'il ait eut le temps de réagir, Drago avait sorti la bouteille de vin du seau et rempli son verre à ras bord.

-Alors, bois, Harry. Comme ça, tu auras une excuse toute trouvée si nous terminons cette soirée dans le même lit.

Ivre de rage, Harry le foudroya du regard. Cependant, il avait horreur des scènes en public, et réussit à contenir le flot d'insultes qui se bousculaient sur ses lèvres. Drago profita de son mutisme contraint pour reprendre la parole.

-Avant de me jeter ton verre à la figure, écoute ce que j'ai à ta proposer. Je pense que tu trouveras mon idée à la fois raisonnable et séduisante.

Harry inspira profondément pour se calmer.

-Je suppose que ton silence signifie que tu es d'accord pour m'écouter ? fit-il d'un ton railleur.

-Disons plutôt que je suis bien trop énervé pour argumenter !

Un sourire incurva les lèvres pleines de Drago.

-La colère te sied à merveille, Harry chéri. Tes yeux sont encore plus beaux lorsqu'ils lancent des éclairs, et tes pommettes toutes roses sont à croquer. Je sens que cette soirée risque d'être encore plus intéressante que la précédente………..

-Elle risque surtout d'être beaucoup plus courte !

Harry voulut se lever, mais Drago le retint par le poignet et le força à demeurer assis. Ils se mesurèrent du regard, semblables à deux coqs prêts à livrer combat.

Le cœur d'Harry battait la chamade. Il n'aurait pas dû venir ce soir. Une fois de plus, il avait sous-estimé le pouvoir que Drago conservait sur lui. Il le tenait à sa merci et, malgré sa fureur, il brûlait d'envie d'entendre ce qu'il avait à lui dire.

-Très bien…….

Il libéra sa main et termina son verre d'un trait.

-Puisque tu sembles si pressés de partir, que dirais-tu d'une petite promenade digestive au cours de laquelle je t'exposerai ma proposition.

Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Il préférait encore rester ici plutôt que de se retrouver seul avec Drago dans les rues désertes de la ville !

-Non, merci. De toute façon, le temps ne se prête guère à cela. Dépêche-toi de parler. Il se fait tard et je suis fatigué.

-Tu es devenu dur comme le roc, Harry, fit observer Drago d'un ton laconique.

-Et toi, tu t'es transformé en macho totalement amoral, riposta-t-il sur le même ton.

Il haussa les épaules.

-La morale est une conception toute relative. Les règles qui la constituent sont propres à chacun de nous.

Harry secoua la tête, sidéré.

-Je croyais que nous partagions les mêmes règles, Drago, fit-il d'une voix mal assurée. Mais je m'étais trompé, une fois de plus. Tu ne fais pas de distinction entre le bien et le mal, n'est-ce pas ?

Apparemment, son attaque avait atteint sa cible. L'espace d'un instant, Drago se rembrunit, mais il se reprit rapidement.

-C'est un de tes plus gros problèmes, Harry. Ta mère t'appris à ne penser qu'en noir ou blanc. Le bien, le mal ; la joie, la tristesse ; l'amour, la haine. La réalité est tout autre : il y a beaucoup de nuances de gris. Peut-être t'en rendras-tu compte un jour. Quant à moi, rassure-toi mon métier m'apprend chaque jour à distinguer le bien du mal.

-Seulement sur le plan juridique, rétorqua Harry, irrité par son ton paternaliste.

De quel droit se permettait-il de critiquer l'éducation que lui avait donnée sa mère ?

-Si tu veux mon avis, poursuivit-il, aiguillonné par l'envie de le blesser, la façon dont tu te comportes ces derniers temps est tout simplement écoeurante. Et je ne suis pas le seul à le penser.

Drago partit d'un rire rauque.

Il le fixa d'un air abasourdi, détailla chacun de ses traits fermement dessinés, plongea dans ses yeux gris, à la fois vifs et insondables, s'attarda sur son menton volontaire creusé d'une légère fossette et s'arrêta enfin sur sa bouche aux lèvres pleines, sur laquelle flottait un sourire sarcastique.

Harry se sentait tiraillé par des sentiments contradictoires. En lui, l'amour et le désir affrontaient la colère et la rancœur dans un combat sans merci.

-Pour l'amour du ciel, Drago, dis ce que tu as à dire ! Ordonna-t-il d'une voix rauque.

Toute trace d'ironie disparut du visage de son compagnon. Il prit cet air solennel, légèrement supérieur, qu'Harry détestait.

-Ma proposition est simple, Harry. Je veux que tu deviennes mon amant.

Harry suffoqua.

-Je sais que le terme est quelque peu dépassé, poursuivit-il avec le plus grand détachement, mais il est tout à fait approprié pour le genre de relation que j'aimerai entretenir avec toi. Je réglerai toutes tes factures, je te couvrirai de cadeaux et plus encore. En échange de quoi, tu seras à mon entière disposition lorsque j'aurai envie de toi.

Ses pupilles se rétréci comme il l'enveloppait d'un regard brûlant.

-Alors ? Qu'en dis-tu ?

Harry tenta de mettre de l'ordre dans le chaos de ses pensées. « Je devrais être offusqué, songea-t-il, en proie à une bouffée de panique. Consterné ! Et au lieu de ça, cette proposition saugrenue m'excite, me flatte presque…….. »

« Tu seras à mon entière disposition lorsque j'aurai envie de toi. »

Oh, mon Dieu………La voix de Drago le sortit de sa torpeur.

-Ne prends pas cette mine atterrée, Harry. Si tu y réfléchis bien, ma proposition n'a rien de choquant, et elle présente des avantages pour chacun de nous. Je prends tout ce qui me plait chez toi sans aucun engagement affectif. En contrepartie, tu satisfais tes propres désirs tout en t'assurant un confort matériel non négligeable.

Incapable de formuler une phrase cohérente, Harry garda le silence. Drago laissa échapper un soupir.

-Commençons par le commencement. L'attirance que nous éprouvons l'un pour l'autre est demeurée intacte, nous ne pouvons pas le nier. Nous en avons encore eu la preuve samedi soir. Et puisque tu m'as avoué n'avoir personne dans ta vie en ce moment……

Il s'appuya contre le dossier de sa chaise et l'étudia longuement. Sous son regard ardent, Harry sentit son pouls s'accélérer. Il s'adossa également à sa chaise dans l'espoir de masquer sa nervosité. Sous la table, ses doigts trituraient frénétiquement la serviette damassée.

-En ce qui me concerne, reprit finalement Drago, j'avoue n'avoir jamais rencontré d'homme qui m'attire autant que toi, d'un point de vue strictement physique, s'entend. Dans ce cas, pourquoi devrions-nous nous priver du plaisir que nous savons nous donner mutuellement ? Qu'est-ce qui nous empêchons d'être amants ? Nous ne porterions préjudice à personne. Oublie un instant ta vision rétrograde de la vie, Harry chéri, et regarde la réalité en face. As-tu réellement envi de dormir seul dans un grand lit froid en attendant que le prince charmant daigne faire son apparition ? Que se passera-t-il s'il tarde à venir ?

Il inclina la tête sur le coté et la gratifia d'un sourire enjôleur.

-Tu es un homme extrêmement séduisant, Harry. Ce serait dommage de ne pas exploiter tes charmes, qu'en penses-tu ?

Harry ne prononça pas un mot. Il se contenta de jeter sa serviette sur la table, ramassa son sac, se leva et quitta la salle de restaurant sans un regard en arrière, le corps tremblant de rage et de frustration mêlées.

Une rangée de taxis attendait devant l'entrée du restaurant. Il s'installa dans le premier et donna son adresse au chauffeur. L'instant d'après, la voiture disparaissait au coin de la rue.

Drago Malfoy jouait avec son verre vide, le regard fixé sur un point invisible. Lorsque le serveur s'approcha et lui proposa un autre verre, il refusa d'un ton bref et demanda l'addition. Deux minutes plus tard, il quittait le restaurant, l'air à la fois résolu et préoccupé, indifférent aux regards langoureux que lui adressaient plusieurs hommes et femmes.