Auteur : carabas
Email : nevewherewanadoo.fr
Salut tout le monde, je suis de retour, désolé pour le retard mais j'ai eu des problèmes techniques avec Fanfiction. Comme je le pensais, il ne devrait pas avoir plus d'un chapitre par mois, plaignez-vous à mes profs, ils donnent vraiment trop de travail !
Pour ceux qui s'inquièteraient, on est environs à la moitié de l'histoire et je sais parfaitement où je vais. Une dernière chose : CETTE HISTOIRE SERA FINIE, je le promets, je ne sais pas quand, mais je ne la laisserais pas en plan.
Merci à ceux qui m'ont reviewé :
Alex-13deMarseille (mon revieweur préféré-adoré-chéri) : merci pour la traduction de la devise, tu crois que ça pourrait avoir un rapport avec Drago Malefoy, d'accord je rêve peut être un peu
Aslan-343 : merci pour ta review, j'espère que la suite te plaira
Disclaimer : Rien à moi, tout à eux
REMARQUE : J'ai des nouvelles concernant le tome 4 d'Artémis Fowl, comme je ne peux pas trop
m'étendre ici, allez voir ma fic " Important, nouvelles concernant Artémis Fowl 4 " elle est classéeG, ce n'est pas une fic, mais une page de renseignement.
Chapitre 10 : Artémis, Drago et magouilles en tous genres par un beau dimanche d'octobre.
DIMANCHE MATIN
Artémis se réveilla bizarrement ce jour-là, pour la première fois depuis longtemps, il se sentait heureux. Pas de patron sur le dos. Pas de collègues à supporter. Pas de cours à donner. Pas d'élèves récalcitrants. Rien que lui et sa famille, seuls une journée entière. Le rêve !
Artémis sourit, et pour une fois, il n'était ni ironique, ni sarcastique…seulement tendre. Trois minutes plus tard, une galopade retentit dans le couloir et sa fille lui sauta allègrement sur le ventre.
-Debout papa, c'est di-man-che !
La fillette ponctuait chacune de ses paroles par un petit saut sur le ventre de son père. Artémis la ceintura et l'allongea à côté de lui :
-Tu sais ce qui arrive aux petites filles qui sautent sur leur papa ?
Camille ouvrit de grands yeux, jouant l'innocente :
-Non.
-Des guilis !
-Naaaaaaan ! Cria Camille, tout en tentant de quitter les bras de son père, mais ce dernier commença à la chatouiller. Les minutes qui suivirent furent ponctuées de bousculades et de rire accompagnant la tendre bataille entre le père et sa fille.
Au bout de cinq minutes Artémis déclara forfait.
-Arrête Camille, je me rends. Va préparer la table, je vais réveiller ton frère.
Camille sauta du lit et fila vers la cuisine en chantant une comptine, tandis qu'Artémis se dirigeait vers la nursery.
La chambre de Gabriel était plongée dans le noir, mais Artémis n'avait pas besoin de lumière pour repérer son fils, il suffisait de suivre les ronflements.
Ce n'est pas possible d'être aussi petit et de ronfler autant.
-Debout là-dedans ! Hurla Artémis.
La forme sous les couvertures se retourna en ronchonnant, puis se rendormit. Artémis s'approcha du lit, rabattit les couvertures au bout du lit et alluma la lumière.
-Mais si ! Mais si, Gabriel ! C'est l'heure. Arrête de ronchonner et lève-toi.
Le garçonnet sortit du lit en rallant et fila vers la salle de bain. Artémis ouvrit la fenêtre, un sourire aux lèvres. Après plusieurs semaines de pluie, le beau temps semblait vouloir être de retour.
-Gabriel ? Camille ? Une promenade au Pré-au-Lard, ça vous intéresse ?
Deux hurlements de joies lui répondirent.
Slimona- Capitale de l'empire atlante
En ce radieux jour d'octobre, Mulch Diggums, nain cleptomane et acrobate à ses heures perdues, visitait le charmant mussée de Slimona, par mis un troupeau de touristes. Un appareil photo dans la main gauche, un guide dans la main droite, Mulch repérait du coin de l'œil, tous les dispositifs de surveillance et de sécurité. Depuis le début de la visite, il avait déjà repéré douze caméras de surveillance, six vigiles et divers dispositifs qui devaient être enclenchés que la nuit, mais rien d'insurmontable pour quelqu'un équipé par la FOWLCORP. La visite arriva enfin dans la salle d'Art Préexilique. La guide stoppa devant deux petites statues d'or, décoré d'arabesque.
-Ces deux statuettes sont l'une des dernières représentations de fées réalisées par les Etres de Boue. Comme vous pouvez le constater, ces statuettes sont aussi précises que le permettaient les moyens de l'époque. Lors de l'exil, nombre de ses statuettes furent détruites par les agents des FPP, mais certaines leur échappèrent, ce qui fait leur valeur…
Mulch décrocha, préférant se concentrer sur son travail. Il était déjà au courant du prix de ces " babioles ", mais il s'en foutait, ce qui comptait, c'est qu'Artémis ai trouvé un acquéreur pour un prix plus que mirifique. Le travail de Diggums consistait à assurer la livraison. Cette salle ne semblait pas plus protégée que les autres ; on retrouvait les mêmes caméras de surveillance, balayant l'ensemble de la pièce, ainsi que des fenêtres en hauteurs avec des lasers. Mulch savait aussi qu'il existait des canons à ADN, capables de se reprogrammer an quelques secondes. Bref, le genre de défi qu'affectionnait Mulch et qui l'avaient poussé à accepter l'offre de Fowl. Encore quelques renseignements et Mulch pourrait faire passer au musée, la pire journée de son existence.
La matinée de Drago s'annonçait des plus prometteuses à divers points de vue. Premièrement, il avait trouvé le moyen de résoudre ses problèmes avec le marquis de Sofia. Secondement, son colis était enfin arrivé. La caisse occupée une bonne partie du hall d'entrée. Quatre sorciers montaient la garde autours, leur baguette dégainées, tandis qu'un cinquième homme tournait autours de la caisse en sifflant doucement. Drago observa son manège quelque temps, avant de se diriger vers lui.
-Très bien, parlons affaire, combien voulez-vous ?
L'homme s'arrêta et réfléchis un court instant :
-Voyons voir…c'est un article rare. 50 000 gallions.
-5000 ! Bien trop cher ! 10 500.
Le sorcier hoqueta : -Vous voulez me ruiner ! Vous connaissez les risques que j'encours si on remonte jusqu'à moi, monsieur Malefoy ?
-Oui, et alors ? 25000 et c'est tout.
-40 000.
-30 000, après tout je pourrais très bien le faire moi-même.
-Il vous faudrait des années avant qu'il ne devienne adulte et je ne crois pas que votre affaire attendra.
Drago serra les dents, menaçant :
-35 000, c'est mon dernier mot.
Le sorcier compris qu'il était dans son intérêt de clore la transaction.
-Très bien, va pour 35 000.
Drago le paya, en liquide bien entendu.
-Vous êtes sûr de ne pas vouloir d'aide ?
-Dégagez d'ici et vite !
Les cinq sorciers sortirent, laissant Drago seul dans la pièce. Des sifflements menaçant se faisaient entendre de l'intérieur de la caisse. Pour qui parle Fourchelang, on pouvait comprendre des menaces de morts concernant le responsable de cet enfermement, ainsi qu'un fort désir de manger. Drago se mit à parler en Fourchelang :
-Silence ! A partir de maintenant, c'est moi qui commande.
Les sifflements baissèrent d'un ton. On aurait pu croire que le serpent était interloqué. Drago prononça une série d'incantations destinées à mettre le serpent sous sa domination, puis il ouvrit la boîte. Un Basilic de six mètres de long en sortit, fixant Drago, mais son ancien propriétaire avait pris la précaution d'installer des caches sur ses yeux.
La possession et la conception d'un basilic étaient bien entendu toujours interdis par la loi, les peines s'étaient même renforcées ces dernières années. Mais Drago s'en foutait, depuis quand un Malefoy se soucie-t-il des lois ? Surtout quand elles concernent la magie noire. Ils sont bien au-dessus des lois. Même Potter, ce gryffondor " intègre ", " saint Potter " comme l'appelait Drago, avait bafoué ces lois lors des années de terreur : il avait élevé un Basilic pour sa protection. Etant donné le rôle qu 'avait eu Potter lors de la bataille finale, le ministère avait préféré fermer les yeux. Drago s'approcha du Basilic en souriant.
-Ne t'inquiète pas, j'ai des projets pour toi. Tu vas m'aider à résoudre un petit problème.
La journée ducapitaine Short était loin d'être bonne, elle se retrouvait à courser deux gobelins dans la vieille ville, après leur malheureuse tentative d'attentat contre l'ambassadeur de l'Atlantide. Pas une brillante idée, si on considère l'escorte le protégeant, mais elle ne pouvait être pire que celle d'Holly. Quelle idée aussi de demander à patrouiller ce week-end, mais Holly avait besoin de se changer les idées, d'oublier cette histoire de sorciers. Sur ce point là, elle était servie, les gobelins ont beau être stupides, ils n'en ont pas moins un instinct de survie bien développé, d'où cette fuite éperdue dans les rues. Néanmoins, les gobelins avaient bien choisi leur lieu d'attaque, en plein cœur de la vieille ville, constitué d'un réseau de rues sinueuses et de canaux reliés à la rivière souterraine. Un haut quartier touristique, mais une véritable plaie pour qui effectuent une poursuite. Loin d'être idiots, les deux gobelins s'étaient séparés, contraignant les FAR à se diviser. Le gobelin poursuivit par Holly semblait plus moche que la moyenne. Il s'était réfugié par mis la foule, empêchant les FAR d'utiliser les Neutrino au maximum de leur puissance. Jusqu'à maintenant, il avait échappé aux tirs et c'était principalement les monuments et les civils qui les avaient interceptés. Le fuyard était équipé d'un simple Néflask, certainement trafiqué car sa puissance de feu avait triplé : un membre des troupes d'élite était mort lors de l'attaque et deux FAR sérieusement blessés.
-Il se dirige vers la place Scarpella, hurla Théo, le coéquipier d'Holly pour la journée.
A cette heure, la place était peu peuplée et le gobelin ne passait pas inaperçu, bousculant les personnes se trouvant sur son passage si elles ne dégageaient pas assez vite. Une piste facile à suivre. Une cible presque facile à atteindre. Holly stoppa et le mis en joue, tandis que ses collègues continuaient à le poursuivre. Par deux fois, la FAR loupa une occasion de tirer, à cause de ses hésitations ou de l'arrivée intempestive d'un civil dans sa ligne de mire. Cette période suffit au gobelin pour repérer Holly et s'approcher d'un groupe de touriste. Cependant il en était encore assez loin pour qu'Holly y voit une chance de l'avoir. Erreur. Elle tira, mais le gobelin changea brusquement de direction, comme s'il s'était déplacé de plusieurs mètres en quelques secondes. Le tir d'Holly toucha une touriste qui s'effondra, provoquant la panique par mis son groupe.
Holly se figea sur place, blanche comme un linge, tandis que quelques FAR tentaient de calmer la panique et de s'occuper de la jeune fée. Le gobelin accentua l'agitation en tirant sur deux autres touristes. La place était en effervescence. Holly sortit de sa torpeur seulement quand l'un de ses collègues lui fit un signe de tête : la jeune fée n'était que sonnée. Cependant le gobelin en avait profité pour s'enfuir, seulement poursuivit par un FAR.
-Je connais ce quartier. Par-là, on accède au grand canal et au pont donnant sur le quartier des nains, affirma Théo. Il est pris au piège.
Les FAR sourirent et s'élancèrent à la suit du gobelin. Quand ils débouchèrent sur le pont, un étrange spectacle s'offrait à eux : le gobelin s'était réfugié entre la route et l'armature du pont. Il tenait maintenant un Neutrino. Une bande de nains s'agitait sur le pont au-dessus de lui, l'injuriant et le menaçant. Le FAR tentait de les calmer, tout en demandant au gobelin de se rendre sous peine de représailles, ce qui faisait bien rire tout le monde, étant donné que le gobelin possédait son arme et que l'armature empêchait quiconque de tirer. Le gobelin hurla quelque chose avant de se jeter à l'eau ; les nains se mirent à hurler de dépits tandis que les FAR s'élançaient sur les berges de la rivière. Il y avait environs vingt mètre de dénivelés entre le sol de la cité et les rives, divers escaliers les reliaient entre eux. Encore une preuve de la stupidité des gobelins : une chute pareille ne peut qu'être mortelle, quelque soit la personne. Holly avait beau scruter la surface de l'eau, elle ne voyait rien.
Le FAR à qui appartenait le Neutrino n'arrêtait pas de bafouiller :
-Je suis désolé, il m'a eu en traître, je…
Mais les engueulades viendraient plus tard, en même temps que celle d'Holly, pour le moment il y avait plus urgent à faire. Théo prit les choses en main :
-Très bien, Short prévenait le central. Sigfred et Maxwell réunissaient moi cette bande de nains. C'est nos seuls témoins et je ne tiens pas à plonger pour bavure. Presto !
Le reste de la matinée se passa en drainage de la rivière pour retrouver le corps, en recherche de témoignages et en menace sur les journalistes un peu trop curieux.
DIMANCHE APRES-MIDI
Manoir Sofia-France-Pyrénée
Le mot manoir est un bien grand mot pour décrire cette bâtisse carrée flanquée de quatre tours carrée, mais que voulez-vous, dire que l'on habite un manoir sonne toujours mieux que " grande maison ". C'est sur ce principe qu'avait été nommé le bâtiment et que se construisait la politique de marquis Sofia. Son trafic de contrebande et de magie noire lui avait permis de renflouer sa fortune, mais l'intrusion des Aurors dans ses affaires avait déclaré la fin de ses activités illégales. Pourtant, il n'ignorait pas que fricotait avec la magie noire n'attirait que des ennuis, mais il avait ainsi l'impression de faire partie des grands de ce monde, ceux capables de défier les lois en toute impunité et détenant un pouvoir magique immense. Mais de l'avis de tous, le marquis de Sofia n'était qu'un mage noir d'opérette, incapable d'être malveillant et ne détenant pour seul pouvoir qu'une main mise sur la contrebande française d'art magique. En bref, un nul doublé d'un sombre crétin, tout à fait le genre que Drago adorait manipuler, sauf que dans le cas du marquis, le crétin s'était rebellé ; et ça, Drago n'était pas près de le laisser passer. Le marquis allait lui payer, et avec les intérêts qui plus est.
Drago se tenait sur son balai volant, une paire de jumelle à la main et une cape d'invisibilité sur le dos. Artémis se tenait à coté de lui, sur son propre balai et avec le même matériel. Tous deux flottaient à distance respectable du manoir, profitant de spectacle.
Pour l'instant, le manoir était calme, on voyait quelques hommes patrouillaient dans le jardin. Soudain des cris retentirent dans la maison. Les gardes restèrent un instant tétanisés puis s'élancèrent dans la maison. Des cris et des sortilèges se firent entendre. Artémis grimaça :
-Aie ! Ils lui ont crevé les yeux.
Drago resta impassible :
-T'inquiète pas, il a de la ressource. Demande à Potter.
Les deux hommes éclatèrent de rire. En bas le combat continuait, des hommes sortirent de la maison en courant, suivis du Basilic qui avait les yeux en sang et par conséquent était de mauvaise humeur. Quelques minutes plus tard, tout était fini, le venin avait fait son effet. Le serpent était intenable, il tournait autours de lui à la recherche de nouvelles proies. Artémis et Drago s'approchèrent, baguette en main.
-Il n'y a plus qu'à espérer que la formule fasse effet, déclara Artémis.
-Au pire, Ginny en ferra un gros titre : " Carnage en France, des dizaines de villages décimés par un Basilic, avant l'intervention des Aurors ".
Artémis eu un rire amer :
-Du moment qu'on ne lit pas : " 2 aurors morts en service : Fowl et Malefoy ".
Les deux sorciers se placèrent autours du basilic, hors de sa portée et lancèrent un sort de magie noire : " Desigrenssia "
Le Basilic se tordit de douleur, un feu semblait s'être déclaré sur l'ensemble de son corps. Il mourrait brûler lentement, le feu se limitant à son corps. Quand il n'en resta que des cendres, les deux hommes s'assurèrent qu'il n'y avait pas de survivant, ils brûlèrent et emmenèrent les cendres de tous ce qui aurait pu compromettre de près ou de loin Drago, puis ils s'envolèrent vers l'Angleterre.
Bureau du commandant Roots
Julius lisait et relisait le rapport devant lui, ayant du mal à y croire. Il se prit la tête dans les mains, pensif.
Dites-moi que je rêve ! Comme si on n'avait pas assez d'emmerdes comme ça !
Roots reprit le rapport et l'examina encore une fois :
" …En conclusion, nous avons deux blessés et un mort dans nos effectifs. Un civil blessé superficiellement et deux morts. L'un des gobelins a réussi à s'enfuir dans une voiture inconnue de nos services, toujours recherchée à cette heure. Le second est mort suite à sa chute du pont Spinoza. Pour l'instant, il n'est pas identifié. Le seul signe particulier est une amulette. Les experts sont formels, elle n'est pas d'origine féerique. "
Roots lâcha le dossier et s'adossa à son siège.
De la sorcellerie !Une amulette ! Mais qu'est ce qu'elle fait là ?
Qu'est ce qu'un gobelin a à voir avec un sorcier ? C'est quoi cette histoire !
Le commandant se massa les tempes.
Mais qu'est ce qui se passe !
