Auteur (j'ai laissé tomber le fanfictionneuse, c'était trop long à écrire ^_^) : Carabas
Mail : neverwhere@wanadoo.fr
Disclaimer : en dehors de l'histoire, de Justin et de quelques autres détails qui sont de moi, les personnages appartiennent soit à Rowling soit à Colfer. Je crois que les personnages sont un peu OOC mais bon je les aime bien comme ça.
Message : Désolé pour le retard, j'ai eu pas mal de contre-temps et pas beaucoup de temps pour écrire ce chapitre, j'ai même décidé de le couper en deux car sinon vous ne l'aurez jamais eu maintenant. Donc la fin prévue de ce chapitre sera en fait le début du prochain. J'espère qu'il vous plaira. Reviewer s'il vous plait.
N'hésitez pas à me signaler les problèmes d'orthographes, j'ai dû en oublier pas mal
Réponse aux reviews à la fin
Attention allez relire le chapitre 11, je l'ai modifié au mois de décembre.
Attention : Cette fic a été imaginé avant la sortie du tome 5 d'Harry Potter, en théorie il ne devrait donc y avoir aucune référence à ce dernier, même si j'envisage de reprendre deux personnages (pas encore sûre). Prévenez moi si l'un d'entre vous n'a pas lu le dernier tome.
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chapitre 12 : Tara by night
Justin se réveilla au bruit d'un verre brisé suivit d'un juron prononcé par une voix féminine. A cela s'ajoutait un ronronnement permanent qui n'arrangeait en rien le mal de crâne de Justin. Sa première pensée fut qu'il venait encore de prendre une cuite mémorable et qu'en tant que telle Claudia n'allait pas tarder à apparaître dans sa chambre pour l'engueuler méchamment. Mais comme rien de tel ne se produisit et que la cacophonie ambiante continuait, Justin dût bien admettre que ce n'était pas le cas. Un autre bruit de verre brisé se fit entendre. Le réflexe de Justin fut d'ouvrir les yeux et de se tourner vers l'origine de tout ce bordel. Mauvaise idée. La lumière du jour lui vrilla le cerveau, tandis qu'un éclair de douleur partit de son cou pour aller se perdre dans un coin de sa tête dont Justin ignorait jusqu'à l'existence. Le bruit cessa soudainement tandis que le visage souriant d'un ange apparut dans son champ de vision :
-Bonjour Monsieur Ridley, cela fait longtemps que je vous attends.
A ces mots tout lui revint en mémoire et la seule question que put poser Ridley fut :
-Je suis mort, n'est-ce pas ?
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Bureau des FAR- même jour
-PARDON ! ! !
William ne put réprimer un sourire devant la tête d'Artémis.
Rien que pour ça, ça valait le coup.
-Tu m'as très bien entendu Petit Génie.
-Et je lui raconte quoi à Holly, moi ?
William haussa les épaules, son sourire s'agrandissant
-Je ne sais pas. Valait y penser avant de lui proposer de l'inscrire sur la liste.
Fowl se renfrogna.
-Pouvait pas prévoir, qu'il n'y aurait plus aucune place au château. Il n'y a pas moyen de s'arranger.
-Désolé, mais la liste a été prévue pour trente Fars, pas pour trente et un, c'était le maximum que pouvait accueillir Poudlard. Tu n'as pas le choix Artémis, soit tu accueilles Holly, soit tu lui dis qu'elle ne peut venir.
Artémis grognait tout en faisant les cent pas dans le bureau. William le regardait en souriant. La vérité était qu'il avait menti, Holly aurait très bien pu loger à Poudlard, seulement William ne le voulait pas, mais alors pas du tout cela risquait de ruiner son plan. Depuis la visite diplomatique à Poudlard, il était arrivé à la conclusion que Fowl et le capitaine Short était fait l'un pour l'autre, le petit problème était que les principaux intéressés refusaient de le reconnaître. Short avait autre chose en tête et les motivations de Fowl tendaient plus vers une aventure de quelques jours que vers la relation amoureuse. William avait donc demandé à Tania, sa femme et accessoirement l'Auror en charge du projet, de s'arranger pour qu'Holly ne puisse loger sur place.
On pourrait se demander de quel droit William faisait cela ? C'est bien simple, c'est grâce à Artémis que lui et Tania sont ensembles, cela remontait à quelques années déjà, peu après leur intégration au sein des Aurors Tania et William n'arrêtaient pas de s'opposer pour rien, n'importe quand, sur n'importe quel sujet. L'éternelle rivalité entre Gryffondor et Serpentard, tout du moins c'est ce que tout le monde pensait, à part Artémis qui devina assez rapidement qu'il y avait anguille sous roche. Il fit alors tout pour ouvrir les yeux de ses deux amis. Sur le moment aucun des deux ne lui pardonnèrent de " s'être vendu à l'ennemi " comme ils disaient, mais après quelque temps ils durent bien reconnaître, que Fowl n'avait pas vraiment tort.
Aujourd'hui, William tenait enfin la chance de remercier Artémis, et il ne comptait pas la laisser passer même si pour l'instant son ami semblait plus atterré qu'autre chose. Artémis leva vers lui des yeux implorants :
- Pourquoi moi ?
-Parce que tu enseignes à Poudlard, tu pourras donc l'emmener tous les jours.
-Mouais, maugréa Fowl.
William prit son air le plus ingénu et déclara :
-Et puis, cela te donnera une occasion de côtoyer Holly plus souvent. Cela double tes chances de la séduire, non ? Ce n'est pas ce que tu voulais ?
-Qu'elle me considère comme un mec sympa et respectable – pas de commentaires merci -, que je la séduise tout en douceur pour qu'elle se dirige droit dans mon lit, pendant une durée indéterminée là d'accord ! Mais qu'elle emménage sous MON toit, 24 heures sur 24, ça NON PAS QUESTION !
-Pourquoi ?
-Pourquoi ! ! ! Je t'en pose des questions moi ?
-Considère ça comme une curiosité maladive…Alors tu réponds ?
-Par ce que cela complique les choses, voilà pourquoi ! Pour la séduire, c'est vrai qu'il n'y a rien de mieux, mai s quand on va rompre, je n'ai aucune envie de me retrouver avec une ancienne amante sous mon toit. Ce n'est pas la meilleure méthode pour s'en débarrasser en douceur.
-" Quand vous allez rompre " ! Mais c'est pas vrai, ne me dit pas que tu y penses déjà !S'exclama William. Tu ne pourrais pas juste une fois te laisser porter par tes émotions et arrêtez de traiter tes relations amoureuses comme tu traites un contrat ou une mission !
-Merci bien, mais j'ai déjà assez trinqué avec Sonia.
-Là, tu exagères.
-Non, je n'exagère pas. Une aventure d'un soir je veux bien, mais le mariage j'ai déjà donné. Et les enfants ? Comment je lui explique la présence de Camille et Gabriel ?
-Comme avec les autres !
-Je ne présente pas mes enfants à mes conquêtes, déclara Artémis d'un ton sec, tout comme je ne couche avec personne, avec eux sous mon toit.
William soupira, maudissant intérieurement Sonia. Si cette mégère ne s'était pas amusé avec le cœur d'Artémis, peut être n'en serait-il pas là. William étudia du coin de l'œil Artémis, tout le monde au bureau prenait Fowl comme un joyeux luron au niveau sentimental, un divorcé profitant pleinement de la vie et toujours prêt à s'amuser avec une jolie fille du moment qu'elle ne remettait pas en cause sa sacro-sainte liberté. Bien entendu, il ne serait venu à aucun d'entre eux l'idée de le sous-estimer, il circulait trop de rumeur sur son compte pour qu'au moins une partie ne soit pas fondée. Mais tous se trompent, l'homme que voyait William était foncièrement différent, un être de glace, prenant tout, mais ne donnant rien, complètement refermé à tous sentiments amoureux, et aujourd'hui cet idiot semblait décidé à foutre en l'air l'une de ses plus belles chances. William fulminait :
Fini de rire mon gaillard ! Je t'ai laissé jouer au con trop longtemps !
A partir de maintenant, je m'occupe personnellement de ta vie
sentimentale et je te promet que tu ne vas pas le regretter.
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Bon, je ne suis pas mort, c'est déjà ça…N'empêche qu'elle pourrait rire moins fort, ça peut arriver à tout le monde de se tromper.
Justin jeta un regard noir à la sorcière qui riait assise sur son lit. Lorsque la crise fut passé, elle se releva, un peu près calmé, malgré quelques hoquets.
-Excusez-moi, mais ce n'est pas tous les jours que l'un de mes patients me prend pour un ange. Au fait, je me présente : Hermione Granger.
Le sourire que lui décrocha la brunette réchauffa le cœur de l'elfe. Sans remarquer le trouble de son patient, Hermione continua à parler :
-Je suis médecin généraliste…normalement je suis en vacances, mais avec cette attaque, le ministère a demandé le retour de tous les médecins capables d'exercer…c'est vrai que je travaille en Russie, mais bon si je suis capable d'exercer là-bas, pourquoi pas ici ?…alors me voilà…
Justin n'écoutait le bavardage de la sorcière que d'une oreille, profitant qu'elle avait le dos tourné pour mieux l'observer ainsi que sa chambre. Il se trouvait dans une pièce jaune canari, la fenêtre donnant sur une rue commerciale de Londres, où les passants étaient nombreux. Outre son lit, sa chambre se composait en tout et pour tout d'une armoire, d'une table de chevet, d'un fauteuil et d'un appareil électronique relié au bras de Justin et émettant régulièrement un bip des plus agaçant. A cela s'ajoutait une hideuse plante verte, qu'un petit malin avait trouvé amusant de décorer avec une guirlande et une boule de Noël.
Justin reporta son attention sur Hermione. La sorcière avait ramassé les débris des deux fioles brisées et était en train de farfouiller dans sa pharmacie. Il pouvait ainsi l'observait en toute impunité : elle possédait de longs cheveux bruns noués par un ruban et ondulant à chaque instant, elle semblait plutôt petite pour une humaine. Justin lui aurait donné 1m50 maximum, mais bien proportionnée ses quelques courbes et rondeurs lui donnaient un air doux et très féminin, mais Justin était assez habitué au caractère humain et féerique pour remarquer une certaine fermeté chez elle, cela perçait à travers ses gestes, sa voix. Cette fille ne s'en laissait pas compter. Bref, sans être un canon de la beauté, Hermione Granger était une belle fille selon Ridley.
Perdu dans ses pensées, Justin la suivit du regard un long moment jusqu'à ce que ses questions le ramènent à la réalité.
-Pardon ? !
-J'ai dis : enlevez votre chemise !
-Pourquoi ?
Hermione leva les yeux au ciel :
-Pour que je désinfecte votre blessure, et vous prenne du sang, voilà pourquoi…et ne faîte pas cette tête d'ahuris, j'ai déjà vu des hommes moins vêtus que vous et puis, qui croyez-vous qui ait fait votre toilette depuis une semaine ?
De blanc, Justin passa au rouge cramoisi.
Reprend toi Juju ! Ce n'est qu'une infirmière. C'est son métier,
Et une simple piqûre de rien du tout, pas de quoi paniquer…
Tu as vu pire…c'est ça est moi je suis le pape !
Justin regarda Hermione, cette dernière observait ses ongles et lança d'un ton faussement candide :
-Si vous voulez, je peux appeler un interne. Je suis sûr qu'à deux, on arrivera à vous l'enlever cette chemise.
Cette remarque calma immédiatement Justin.
Il ne sera pas dit que Justin Ridley se sera dégonflé devant une aiguille
et une Etre de Boue, aussi jolie soit elle.
Justin obéit donc, en maugréant, mais il obéit, maudissant Hermione et toute sa descendance tandis que la sorcière souriait.
-Très bien, je repasserais ce soir pour vos soins. Bonne journée Monsieur Ridley.
Seul un grognement de mécontentement lui répondit.
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Cette fois-ci, ce fut un hurlement qui réveilla Ridley :
-Debout espèce de blanc-bec !Je sais très bien que vous ne dormez pas.
Justin se redressa en maugréant :
-C'est toujours un plaisir de vous voir commandant. Vous venez vérifier qu'il ne me manque pas des morceaux.
Il lui adressa un sourire malicieux :
-Vous avez dû être sacrement déçu d'apprendre que vous n'étiez pas encore débarrasser de moi.
Roots lui rendit son sourire:
-Ne dites pas de bêtises, ce boulot serait beaucoup moins amusant sans vous et votre insolence et puis ce n'est pas un malheureux poignard qui allait vous tuez, n'est ce pas ? Rajouta Roots tout en lui donnant une grande claque dans le dos. Justin grimaça de douleur.
-Mais c'est pas vrai ! Vous êtes dingue ! Z'avez une idée de l'état dans lequel il est ? ! S'écria une femme que Ridley reconnu aussitôt. L'elfe voyait des petits points blancs danser devant ses yeux.
-Ce n'est rien Granger, j'ai l'habitude.
-Non, ce n'est pas rien, je n'ai pas envie de faire des heures sup parce qu'un conseiller a décidé de faire mumuse avec vous. J'ai déjà assez de Ron et Severus pour m'occuper !
Hermione jeta un regard noir à Roots qui commençait à se sentir mal à l'aise, après tout on ne savait de quoi était capable une sorcière, déjà qu'une Etre de Boue, c'est assez imprévisible, alors elle. Ridley, lui, était sidéré :
-Conseiller ! Mais qui a été assez idiot pour vous nommer conseiller ! On risque de vous confondre avec les tentures rouges du bâtiment !
-Etant donné votre état, je ne tiendrais pas compte de cette dernière phrase. De plus, c'est une assez longue histoire, déclara Roots, tirant un cigare de sa poche.
-PAS DE TABAC DANS L'HÔPITAL ! ! !
-Franchement mademoiselle Granger, vous commencez à me taper sur le système nerveux.
-J'en ai autant à votre compte, vieux débris.
Justin crut que Roots allait faire une crise d'apoplexie sur place, son teint prenant une jolie teinte vermeille. L'effet était des plus saisissant sur le fond jaune canari. Justin ne put se retenir et éclata de rire tandis que Roots et Hermione continuaient à s'engueuler mais sa crise de rire tourna bien vite en une quinte de toux accompagnée de petits cris de douleurs, ses côtes n'appréciant que modérément d'être secouées alors qu'elles étaient juste réparées. Hermione se précipita sur lui :
-Bravo, voyez ce que vous avez fait !
-Moi ! C'est la meilleure ! S'étouffa Roots.
-Vous ne pourriez pas arrêtez de vous engueuler deux secondes tous les deux, je voudrais savoir ce qui s'est passé.
Julius et Hermione se fusillèrent du regard, puis la sorcière commença :
-Lors de l'attaque, vous avez été blessé par un poignard et…
-Merci, mais ça, je le sais déjà.
-Vous la voulez cette histoire, oui ou non ?
-Oui, mais…
-Alors fermez-là, je cause. Bien, comme je le disais, la lame vous a salement amoché, mais rien de mortel pour un être comme vous, en théorie, le petit problème c'est qu'elle a été trempée dans un poison sorcier efficace, mais peu rapide, ce qui permet sa dilution dans le sang. Au bout d'une heure, il a complètement disparu et votre mort aurait paru " normale ", sans aucuns liens avec nous.
-Mouais, ça explique pourquoi mes pouvoirs n'ont pas totalement marché.
-Entre autres.
-Pourquoi ne suis-je pas mort ?
-C'est ce que je me suis demandé toute la semaine et pourtant ce n'est pas faute d'avoir prié.
Hermione se tourna vers Julius :
-Silence, vous ! C'est simple on vous a pris en charge rapidement, et puis il faut avouer qu'on commence à avoir l'habitude avec les mangemorts qui laissent traîner leurs affaires un peu partout, les empoissonnements sont devenus monnaie courante ici. Bref, on vous a rafistolé comme on a pu mais votre guérison n'est pas encore complète et on ignore quels sont les dégâts causés par le poison.
Génial, il ne manquait plus que ça !
Justin se tourna vers Roots :
-On a une idée du commanditaire ?
Le conseiller sembla gêné, se racla la gorge et eu un regard éloquent vers Hermione.
-Très bien, j'ai compris, je sors. Déclara cette dernière. Elle se tourna vers Justin et ajouta : Si jamais il vous brutalise, hurlez, je viendrais le frapper.
Julius attendit que la sorcière fut sortie avant de reprendre la parole :
-Drôle d'humaine, j'en n'ai jamais vu des comme ça !
-Moi, non plus ! Mais si on revenait à nos moutons, commandant.
-Conseiller !
-C'est vrai j'avais oublié cette erreur administrative.
-Ne me forcez pas vous coller mon pied au cu Blanc Bec !
Justin sourit.
-Et arrêtez de vous foutre de moi ou je vous colle à la circulation dès votre retour !
Le sourire du FAR s'accentua :
-Qu'est ce que j'ai loupé ? Pourquoi êtes vous conseiller ? Qui est mort ? Qui nous a attaqués ?
-Une question à la fois. Pendant que vous jouiez les belles au bois dormant, les combats ont continué. Au moment où nous reprenions le dessus, l'un des attaquants nous a échappé et a rejoint le conseil. Ça était un véritable carnage, la quasi-totalité du conseil est mort, seul Lope, Christopher et Vinyaya ont survécu.
-Mais comment…
Roots le regarda droit dans les yeux :
-Ce sont des sorciers, Ridley, nous avons été attaqués par des sorciers, et pas de la pacotille. Des hommes bien entraînés et connaissant parfaitement le bâtiment. Cet homme dont je vous parle a lancé deux sortilèges. Deux ! Et avec ça, il a décimé la majeure partie de mes hommes et du conseil. Les experts planchent encore dessus, mais selon les premiers résultats, il aurait lancé un Avada Kedavra et se serait ensuite jeté un sort d'implosion afin de terminer son " travail " et ne pas être pris. Lope et les autres étaient loin du lieu de l'explosion et ils n'ont ressentis que le souffle secondaire. Leurs blessures sont sérieuses, mais ils s'en remettront. Cela aurait pu être bien pire. Nous avons eu beaucoup de chance que le conseil en entier n'ai pas été présent ensemble, imaginez le chaos que cela aurait été. Je ne pensais pas qu'un jour l'incompétence de Daniel nous sauverait une partie du conseil.
Effectivement, Justin imaginait bien, le chaos qu'aurait été la perte totale du conseil, car même si leur pouvoir diminuait comme l'insinuait si justement Demon, il restait le meilleur rempart contre l'anarchie ou une prise de pouvoir par les gobelins. En effet, dans l'ensemble ses membres étaient respectés des citoyens et leur influence était encore assez grande pour maintenir un semblant d'ordre à Haven et dans son territoire. Mais si la totalité du conseil était mort, l'anarchie la plus totale se serait installé Haven se serait retrouvé dans une période transitoire sans dirigeant, certes un conseil provisoire existait, prévu pour des cas comme celui-là, mais une journée est nécessaire a sa réunion et Justin doutait fortement que l'attaque du conseil ait été la seule programmée, en toute logique plusieurs autres auraient dû suivre dès l'annonce de leur mort. En quelques heures, les gobelins et leurs alliés auraient pu se rendre maître d'une partie de la ville voire de sa totalité surtout que l'aide du ministère de la magie n'était pas encore parfaitement instaurée, plusieurs hommes et matériels devaient encore parvenir aux FAR. D'ailleurs il n'était pas impossible que le ministère soit derrière tout ça, après tout ce ne sont que des Etres de Boue et tout le monde sait que l'on ne peut leur faire confiance…
-N'y pensait même pas Justin, ils n'y sont pour rien.
Ridley sursauta :
-Comment savez-vous que…
-C'est simple, j'y ai moi-même pensé, mais non, il faut se rendre à l'évidence, ils n'y sont pour rien. Ce sont ce qu'ils appellent des Mangemorts.
-Des mages noirs ! ! ! Mais comment aurait-ils pu faire alliance avec les gobelins en si peu de temps ?
-Vous vous rappeler ces enlèvements de fées et votre mission au Sénégal ?
Justin lui jeta un regard suspicieux : Aie, je le savais ! Foaly a cafardé à propos de la navette.
-Euh…vous savez ce n'est pas ma faute, la jeunesse, vous savez, ce que c'est …
-Mais de quoi vous parlez Ridley ? Je parle des âmes ravies.
-Pareil ! Pareil ! Exactement comme vous, monsieur. S'exclama Ridley
-Mouais, il va peut-être falloir vous refaire des analyses, je pense que le cerveau est touché, enfin bref, les Aurors pensent qu'ils pourraient être à l'origine de toute cette histoire. Ils sont en ce moment même en train de " cuisiner " ce si charmant docteur qui nous a si gentiment accueillie. Nous aurons les résultats ce soir, je vous les ferais parvenir demain.
Re-aie, ça, c'est mauvais signe pour moi.
-Pourquoi ?
-Ne faîtes pas l'idiot Ridley, vous êtes notre meilleur Chasseur. Si cette histoire s'avère vraie, vous passeriez immédiatement dans les troupes de l'alliance inter espèce.
-C'est nouveau ça. Qu'est ce que je disais, qui c'est qui va encore faire le sale boulot ? c'est Juju !
-Si vous préférez, on envoie les troupes d'élites du SRI faire le ménage chez les sorciers et on recouvre le tout d'un nom bien pompeux pour faire plus joli sur le rapport.
-Là je comprends mieux.
-Je n'en attendais pas moins venant de quelqu'un au cerveau aussi arriéré que le vôtre.
Le temps que Ridley ouvre la bouche pour débiter sa ribambelle de juron bien sentis, la porte s'ouvrit sur Hermione.
-Magnifique langage Monsieur Ridley, je suis sûre que ma petite nièce aurait de quoi rougir de jalousie devant un tel étalage…sauf qu'elle, elle a cinq ans.
Justin lui jeta un regard noir :
-On vous a demandé votre avis ?
-Non, mais je le donne quand même, et ne me regardez pas comme ça, j'ai passé sept ans à faire un concours du regard et de l'insulte qui tue avec le fils décoloré d'un mangemort patenté, alors il m'en faut plus pour me déstabiliser.
Puis laissant un Justin, rouge de rage et mort de honte, Hermione s'adressa à Roots :
-Désolé, mais l'heure des visites est finie, vous devez partir.
-Déjà !
-Et oui.
Mais avant de sortir Roots se tourna vers Justin :
-Au fait, si j'étais vous, je regarderais la cinq ce soir, ça pourrait vous intéresser.
Etonné, Justin interrogea Hermione :
-Qu'est ce qu'il y a ?
La sorcière lui fit un sourire faussement ahuri :
-Mais Tara By Night, voyons !
Hermione sortit, laissant un Justin encore perdu.
Et merde, j'ai oublié de lui demander comment il était devenu conseiller.
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Tara-Samedi 1 Novembre- 22h
Rien à faire, Artémis était bel et bien coincé : pas de sortie à gauche, pas de sortie à droite et une sorcière lui bloquant le passage. Tentant de garder son équilibre pour ne pas renverser ses verres, Fowl tapota sur l'épaule de la gêneuse, lui dédaignant son plus magnifique sourire:
-Excusez-moi madame, j'aimerais passer.
La sorcière lui jeta un regard courroucé :
-Pardon ! ! ! Faites comme moi, attendez ou faites le tour, je ne vais pas risquer de perdre ma place à cause de vous.
Et sans plus de cérémonie, la jeune femme se retourna vers ses amies, se plaignant de l'impolitesse des jeunes de nos jours. Artémis fulminait, regardant autours de lui à la recherche d'une porte de salut. Ce soir, le Happy Fairie était bourré de monde, des sorciers pour la plus part, mais Artémis pouvait aussi apercevoir de nombreux elfes et lutins, ainsi que quelques moldus accompagnant leur progéniture, sûrement paniqués à l'idée de les laisser participer seuls à une telle fête. Artémis sourit en voyant cela, il se rappelait parfaitement la panique de sa mère lorsqu'il avait participé à sa première sorcière-partie comme les appelaient les ados : une véritable fête se déroulant sur les lieux les plus magiques du globe, s'étendant sur une semaine durant laquelle avaient lieux les plus grands débordements de magie, au grand d'âme des Aurors du monde entier qui passaient la soirée à jeter des sorts d'Amnésie, à réparer les bêtises des sorciers les moins doués et à assurer la sécurité des lieux de rassemblements. Chacune de ces célébrations nécessitées des mois de travail rien qu'à installer les sortilèges repoussent moldus, à préparer les campings, et à s'assurer de la légalité des marchandises vendues lors de cette semaine. Artémis avait entendu dire que le marché générait par les sorcières-parties étaient tellement énorme que les pots de vins circulant atteignaient des sommes vertigineuses, un ministre s'était même permis de partir en retraite anticipée à trente ans après avoir due organisée la dernière célébration. D'après les rumeurs il aurait de quoi vivre jusqu'à sa mort sans avoir besoin de placer son argent. Artémis voulait bien le croire, il savait que les mafias sorcières pouvaient être généreuses quand elles le voulaient.
Soudain, un brusque mouvement de foule le plaqua contre le bar, le ramenant illico à la réalité : il se trouvait dans le bar de l'hôtel coincé le long du comptoir par une meute de groupie en furie. Artémis jeta un regard noir au sorcier près de lui, un quelconque chanteur pour midinette sans aucun talent d'après Fowl et qui avait presque déclenchait une meute en entraînant dans le bar. De plus cet idiot n'avait rien trouvé de mieux que de s'installer à une table près du bar, entraînant son fan club et empêchant par la même occasion l'accès au comptoir. La serveuse ne disait rien trop occupée à boire des yeux le chanteur. Artémis avait dû jouer des coudes pour arriver jusque là, mais il se retrouvait maintenant bloqué.
Ok, fini la politesse, on passe aux coups tordus.
Artémis sortit discrètement sa baguette et commença à se frayer un chemin à coups de sortilèges discrets. Il ne put retenir un sourire de triomphe lorsque sa voisine s'éloigna de son chemin en poussant un cri de douleur suite à une décharge électrique bien placée.
Finalement, le jeune homme atteignit enfin sa table. Tania lui jeta un regard de reproche :
-T'en a mis du temps !
-Exact, on a faillit attendre ! Renchérit Holly.
-Hé ! Vous vouliez le faire à ma place, j'ai été agressé par des fans en furie, à moitié estropié par un nain avec son chien, écrasé contre une planche de bois et obligé de ma battre à coup de magie contre des femelles hystériques, et tout ça pour vous ramener un malheureux milk shake à la fraise et une bière au beurre ! Vous pourriez au moins être reconnaissantes !
-Pourquoi ? A quoi tu sers sinon ? Pour une fois que tu feras quelque chose d'utile.
Holly approuva tout en continuant de siroter son verre. Fowl resta sidéré devant de mauvaise foi.
-Très bien puis ce que c'est comme ça, démerdez-vous, je ne fais plus rien.
-Oh ! ! ! Les grandes fifilles ont été méchantes avec le pauvre petit chou…
-Je t'entends plus Langue-de-Vipère ! ! !
Holly observa amusée le petit jeu entre Artémis et Tania, un jeu bien rodé d'ailleurs, chacun lançant des piques à l'autre pour le seul plaisir de le faire sortir de ses gonds. A les voir s'enquiquiner, nul ne pouvait douter que ses deux là s'adoraient, Holly en avait d'ailleurs était jalouse au début jusqu'à ce qu'elle comprenne que Tania était mariée à William et ne semblait pas prêt de vouloir le tromper. De plus c'est grâce à elle que Holly pouvait aller à Poudlard, dommage qu'il ne reste plus de chambre là-bas.
-Au fait Fowl, tu ne m'as toujours pas dis où je vais coucher.
-C'est simple tu emménages au manoir avec lui.
Holly s'étouffa avec sa dernière gorgée tandis que William la regardait en souriant.
-Pardon, je crois que j'ai mal entendu ?
-Tu m'as très bien compris, tu vas emménager avec Artémis. Tu va voir tout est arrangé…n'est ce pas Arty ?…Arty ?…William regarda autours de lui avant de hurler :-Arty ! ! ! Lâche tout de suite ma femme ! ! !
L'intéressé ne daigna même pas lever les yeux de son " travail ", à savoir maintenu une Tania hurlante sur le sol et lui glisser consciencieusement un bol de glaçons sous le chemisier.
-Tout de suite, je finis et je la lâche.
William grogna et tira d'un coup sec sur le col d'Artémis lui faisant ainsi lâcher prise.
-Hé ! Ca va pas la tête !
-Moi si, mais toi c'est à avoir.
-Rabat-joie, grommela Artémis en se massant le cou. Qu'est-ce qui se passe ?
William soupira :
-J'étais en train d'expliquer à Holly qu'elle allait emménager chez toi.
-Je ne voudrais surtout pas déranger.
-Mais non, Artémis va à Poudlard tous les jours, il n'est pas à un passager de plus ou de moins. Assura Tania. En plus cela lui ferra un peu de compagnie féminine, tu n'as pas idée de l'état du manoir. Une véritable garçonnière ! C'est à se demander comment il peut y vivre ! Il n'arrive pas à retenir une femme de ménage plus de deux mois…
-C'est le temps nécessaire pour qu'elle puisse accéder à la première pièce du manoir. Renchérit William.
-La dernière s'y est prise à coup de dynamite pour se frayer un chemin ! Elle a même dû se battre contre des rats d'un mètre de haut ! Aux dernières nouvelles, elle est entrée dans la légion étrangère : il paraît que c'est mieux payé et moins dangereux.
-Allez-y ! Fichez-vous de moi ! Bande de jaloux ! S'écria Artémis tandis que ses compagnons renchérissez à qui mieux-mieux sur les déboires des pauvres femmes de ménages. Ce petit jeu se calma lorsque Tania roula morte de rire sous la table après l'évocation du combat héroïque entre Cécile (courageuse jeune fille qui réussi à tenir deux semaines sous les ordres du jeune homme) et la machine à laver (enchantée malencontreusement par Arty un soir où il avait un peu trop fait la fête), tandis que Artémis tentait de défendre son point de vue et sa réputation face à ses deux amis.
-…ne les croît pas ! Ce n'est qu'un couple de mesquin, prêt à tout pour me dénigrer ! Ils sont jaloux de moi !
-Jaloux ! De toi ! Tu rigoles j'espère ? Déclara William. Au fait Holly, je t'ai raconté l'histoire de la huitième femme de ménage de Artémis ? …non ! ! !…Il faut absolument que tu la connaisses. C'était un soir d'octobre, le vent soufflait au dehors et notre petit ami ici présent dormait comme un bienheureux dans son lit, lorsque soudain…
Sentant un nouveau récit pas du tout à son avantage, Artémis joua son va-tout, tout en riant, totalement pris dans ce jeu qui durait depuis une bonne demi-heure:
-Très bien, Holly, juste pour prouver que ces deux zigotos ont tort, je t'invite cordialement à résider chez moi et ce, aussi longtemps que tu le voudras.
Au moment même où Artémis prononçait cette invitation, il comprit qu'il s'était fait avoir.
Pauvre tache ! Et ça se dit un génie du crime !
Il jeta un regard noir à William qui lui souriait victorieux.
Tu me le payeras ! Me faire ça après tout ce que je t'ai fait !
-Bien joué Serpentard ! Chuchota Artémis à l'attention de William. Beau coup monté ! Détourner mon attention afin que j'invite de moi-même Holly ! Poignarder un ami dans le dos, c'est digne d'un Serpentard !
-Parce que tu t'en es inquiété pendant tes petites manigances avec Galaad ! De plus, méfies-toi, tu commences à parler comme Potter.
-Primo : pas d'insultes ! Je suis loin de ressembler à ce petit niais de Gryffondor. Secondo : c'était complètement différent. Tu sais très bien que je ne voulais pas de Short au manoir. Lui rétorqua Fowl à mi-voix.
-Désolé Arty, on ne peut pas tout avoir : si tu la veux dans ton lit, il faudra l'avoir au manoir.
Seul un grognement de mécontentement lui répondit, preuve que Artémis avait laissé tomber la partie.
Pendant ce temps, Holly était restée plongée dans ses pensées, inconsciente de l'échange entre les deux Aurors. Les yeux dans le vague, elle réfléchissait. Jusqu'à il y a peu, si on avait demandé à Artémis s'il connaissait bien Holly, il aurait éclaté de rire et aurait récité le curriculum vitae de Holly : sa date de naissance, les années et les mentions de ses diplômes, le nom de ses parents, son travail…à cela, il aurait ajouté le nom de son restaurant préféré, ainsi que les magasins et les amis qu'elle fréquentait et il aurait complété l'ensemble par une analyse de son caractère, avant de demander si cela suffisait. Connaître ses adversaires (surtout quand elles sont mignonnes et sont des " amies " de longue date) telle était sa devise mais Artémis avait dû revoir son dossier ces derniers temps, Holly commençait à avoir la fâcheuse habitude de mettre en l'air ses certitudes les plus profondes, aussi ne fut-il qu'à peine étonné lorsque Holly annonça :
-Après tout pour quoi pas ? ! J'emménage quand ?
C'est ce que l'on doit ressentir lorsque l'enfer s'ouvre sous vos pieds. Pensa Fowl.
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-Si mademoiselle, veux bien me suivre. Monsieur Malefoy est bientôt près, il vous rejoindra tout de suite. En attendant, si vous voulez boire quelque chose.
Ginny se tourna vers l'elfe de maison, un sourire aux lèvres :
-Non, merci, ça ira très bien comme cela.
-Bien mademoiselle.
Ginny soupira, elle n'avait jamais pu supporter les elfes de maison au service de la famille Malefoy : trop serviles, trop parfaits avec jusque ce qu'il faut de mépris dans la voix pour lui montrer la haute estime dans laquelle ils tenaient la jeune femme après tout ce n'était pas une Malefoy et encore moins une sang pure, de quel droit fréquentait elle monsieur Drago ?Bien entendu aucun d'entre eux ne se serait permis de jouer à ce jeu devant Drago, ce dernier ne l'appréciant que modérément.
Hermione devrait venir faire un stage ici, peut être qu'elle abandonnerait enfin cette idée stupide de SALE !
Au bout d'une semaine, elle ne rêverait que de les tuer en paix.
C'est peut être une idée après tout !
C'est donc des idées de meurtres plein la tête que Ginny se mit à attendre. Il n'aurait les portraits de Lucius et de Narcissa Malefoy regardant de haut les personnes présentes dans la pièce, le salon serait agréable : petit, de couleur bleu clair, il donnait dans le jardin par deux grandes portes fenêtres occupant tout un pan de mur. Il comportait un sofa, une table, deux fauteuils et une petite bibliothèque dont Ginny connaissait les ouvrages par cœur à force de les avoir lus et relus. A cette heure, le salon baignait dans une lumière tamisée qui lui donnait un caractère intime, mais Ginny n'était pas d'humeur à apprécier la pièce : la patience n'avait jamais été l'une de ses qualités, aussi lorsqu'il lui apparut certain que Drago était une nouvelle fois en retard, la sorcière décida purement et simplement d'aller réveiller " ce sale petit con qui ne trouvait rien de mieux que de faire poireauter SON invité pendant des heures ".
Ginny sortit de la pièce, traversa le hall d'entré et se dirigea d'un pas décidé vers le grand escalier arrivée à l'étage, elle continua dans le dédale de couloir composant le manoir Malefoy, sachant exactement où elle allait. Il faut dire qu'elle commençait à connaître parfaitement le manoir, depuis qu'elle fréquentait Fowl et Malefoy, elle y venait régulièrement, pourtant on ne peut pas dire que ses relations aient été au beau fixe avec Drago pendant toutes ses années, loin de là : leur animosité n'a fait qu'empirer tous au long de leur scolarité, leur seul point commun consistait en leur amitié pour Artémis et la fâcheuse tendance qu'avait Ginny a se mêler de leurs affaires, mais cette aide s'était parfois révélée précieuse. A Poudlard, tous les coups avaient été permis, cette lutte avait même fini par prendre le pas sur la relation amoureuse entre Ginny et Harry. Ils étaient sortis ensembles huit mois avant que Harry ne déclare que cette situation ne pouvait plus durée et qu'il faudrait mieux qu'ils s'en tiennent à leur amitié sans chercher à aller plus loin. Ce n'est que très récemment que Drago et Ginny ont conclu une trêve, il y a trois ou quatre ans tout au plus. Cette paix a évolué peu à peu en quelque chose proche de l'amitié doublé d'une tension sexuelle. Mais ce dernier point n'est pas nouveau, il existe depuis les dernières années de Ginny à l'école de journalisme.
Ses visites au manoir avaient commencé pendant qu'elle était à Poudlard en temps que petite amie puis alliée d'Artémis, inutile de dire que Malefoy en avait grincé des dents pendant un bon bout de temps, puis elles s'étaient intensifiées après la mort de Lucius et l'internement de Narcissa. Certaines rumeurs disaient que madame Malefoy n'était pas si folle que ça et que cet internement serait dû aux bons offices de son fils qui ne souhaiterait pas avoir sa mère sur le dos maintenant qu'il était enfin débarrassé de son père et c'était parfaitement vrai. A la mort de Lucius, Drago avait tout fait pour se débarrasser de sa mère, entendre pendant des heures Narcissa lui répétait qu'il devait reprendre le flambeau de son père et le venger, avait vite eu le don de l'énerver. En effet, cela faisait déjà plusieurs années que Drago avait compris où était son intérêt, et il n'était certainement pas à se prosterner devant Voldemort ! Jédusor n'était pas du genre à partager, dès qu'il aurait pris le pouvoir, les sorciers auraient encore eu moins de liberté qu'actuellement, même ses " alliés " n'auraient pas échapper à son contrôle. Drago voyait très bien l'avenir avec Voldemort : un monde où tout ce qui ne serait pas à sa guise devrait se plier ou disparaître, y compris les Malefoy. Il ne serait pas question de manigancer à sa guise ou de développer ses propres entreprises, Voldemort surveillerait tout au moins avec le gouvernement actuel Malefoy pouvait faire ce qu'il voulait : magie noire, meurtres, détournements d'argents (non, qu'il en ait de besoin, mais c'est si marrant de voir les sorciers du service des impôts chercher les moyens de le faire plonger sans succès), trafics en tout genre… Tous les avantages que promettait Voldemort sans les inconvénients d'accord il restait le problème des moldus, mais bon, en restant discret on pouvait en faire ce qu'on voulait.
Voilà pour quoi, Fowl et Malefoy étaient rentrés comme Auror : pour combattre Voldemort et être au cœur du système (il n'y a pas mieux pour en connaître les rouages et les retourner à son avantage).
Pour l'instant l'héritier des Malefoy était bien loin de ces considérations politiques, il prenait tranquillement un bain et ne s'attendait certainement pas à voir débarquer une rouquine en furie dans sa salle de bain.
-Très bien Malefoy, je te donne cinq minutes pour être sortit de l'eau, habillé et près à décoller.
-Sors tout de suite d'ici Weasley ou tu vas le regretter !
-Tu vas me punir et avec quoi ? Je te signale que tu es nu comme un ver et dans ton bain.
-Tu ne croyais quand même pas que j'allais rester sans défense.
Ginny remarqua alors la baguette posée sur le rebord de la baignoire, elle eu juste le temps de se cacher derrière le mur pour éviter un sort de saucissonnement.
-Drago, ce n'est pas le moment avec ces enfantillages ! On a rendez-vous je te le rappelle !
Pour toute réponse un autre sortilège passa par la porte, traversa la chambre, frappa une lampe de chevet, la faisant voler en mille éclats. Ginny en resta le souffle coupé.
-Hé ! Tu aurais pu me tuer !
-Quel dommage ! Persifla Drago
Ça tu vas me le payer, blondinet !
Ginny dégaina sa baguette et attaqua le Serpentard. Son sort transperça la chemise que Drago était en train d'enfiler, laissant un trou gros comme une tête à travers le tissu. Seulement habillé de son pantalon, Drago riposta. Les minutes qui suivirent consistèrent en une bataille sans merci à travers la pièce, transformant la chambre en un champ de bataille. Les objets volaient en tout sens, à peine dirigeaient par des Accios, les tentures furent brûlées en divers endroits par des sorts d'inflammation ponctuelle lancés par Ginny Drago avait eu plus de chances en touchant la robe de la sorcière: pleine de petits trous, elle était maintenant bonne pour la poubelle. Drago s'était pris sur la tête les deux volumes de " Salazar Serpentard : grandeur et décadence " par Sidonie Malabulle, et plusieurs bleus étaient apparus là où il s'était pris la commode, habillement projetée par la jeune fille. En retour, Drago avait invoqué un petit nuage de pluie au-dessus de Ginny, ce nuage la suivait pas à pas inondant du même coup toute la pièce.
Ce petit jeu s'arrêta lorsque Drago réussit à maîtriser Ginny en lui faisant un croche pattes l'envoyant valser tout droit dans les bras du jeune homme, ce dernier lui prit sa baguette, maintient ses poignets dans son dos avec une main, tandis qu'il passait l'autre bras au tour de sa taille pour empêcher Ginny de bouger.
-Il faudra que l'on m'explique pourquoi à chaque fois que je suis avec toi, cela finit comme ça ou sur le sol.
-Un fantasme inavoué peut être, répliqua Ginny, d'assez mauvaise humeur. Drago fit semblant de réfléchir un instant.
-Pourquoi pas, après tout…tu as fini de gesticuler, tu m'empêches de réfléchir.
-De toute façon, ce n'est pas avec tes deux pauvres neurones qui se battent en duel que tu vas aller loin.
-Toujours aussi aimable, tu as vraiment le chic pour mettre en l'air une situation qui pourrait virer au romantisme.
Ginny arrêta aussitôt de se débattre.
-Pardon ! ! ! Croassa t'elle.
-Tu as raison, romantisme, c'est un peu fort…disons une situation plutôt prometteuse et porteuse d'espoir pour passer une nuit à deux.
Le cerveau de Ginny commençait à tourner au ralentit depuis le mot " romantisme ", ce n'était pas son genre pourtant, enfin pas depuis le cas Harry Potter, surtout que c'est elle qui avait décidé de passer à la vitesse supérieure avec Drago en commençant à le draguer, des semaines plus tôt. Mais elle n'y pouvait rien ses facultés mentales l'avaient traîtreusement laissée tomber, aussi ne trouva t'elle à répondre que :
-Je crois que tu ferrais mieux de me lâcher, Artémis et les autres vont nous attendre.
Bravo ma fille ! Ca, c'est de la répartie ! Tu es vraiment la reine des séductrices !
Faut pas s'étonner si cela n'a pas marché avec Harry !
Mais Ginny n'eu pas le temps de s'apitoyer encore plus son sort, Drago la retourna brusquement et avant qu'elle n'ait pu faire la moindre remarque, il l'embrassa tendrement. Puis ils restèrent quelques instants dans les bras l'un de l'autre :
-Désole, mais Arty va attendre, j'ai un autre programme pour la soirée.
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-Holly tu es désespérante. Soupira Artémis regardant le capitaine Short pliée en deux sur la table.
-Faut avouer qu'elle ne l'a pas raté, ajouta William.
-Ce n'est pas une raison.
-Vous ne pourriez pas vous taire, ils vont commencer. Déclara Tania.
Les trois humains et l'elfe un peu euphorique se tournèrent vers l'écran situé dans un coin du bar, à deux pas d'eux. Le ministre Fudge était présent sur l'estrade de la salle de conférence du ministère de la magie, à coté de lui se trouvé les conseillers survivants ainsi que les nouveaux membres du conseil dont le commandant Roots. Il arborait une nouvelle coupe de cheveux et portait un uniforme de conseiller d'un beau rouge agrémenté de jaune or de-ci de-là, tout cela était dû à la pression de Vinyaya qui tenait absolument que " pour une fois tu es l'air présentable Julius ". Au bout de deux jours de lamentations et argumentations de la part de Vinyaya, Roots avait fini par se rendre à son avis, principalement parce qu'il avait " autre chose à foutre que débattre chiffon avec une midinette écervelée ", la réponse de Vinyaya ne s'était pas fait attendre et se voyait encore sur la joue droite de Roots : les cinq doigts de la conseillère y était encore visibles malgré la couche de maquillage sensée les camoufler. De toute façon les journalistes avaient été prévenus : aucun zoom sur le visage du conseiller s'ils tenaient à rester présents.
Dans l'ensemble, Roots avait fier allure, mais Holly n'avait pu s'empêcher de faire quelques rapports avec son légendaire teint vermeil d'où cette crise de fou rire imprévue et complètement incontrôlée. Hoquetant encore un peu, Holly demanda :
-Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi le ministre fait-il un discours télévisé ?
-Tout d'abord, ce n'est pas une télé…
-Comment ça ? S'étonna Holly.
Artémis soupira :
-C'est un peu long à expliquer, pour simplifier c'est une sorte de projection magique reposant sur le même principe que les discussions par cheminée.
-Ce n'est pas très claire tout ça !
-Je fais ce que je peux, merci !
-De toute façon ce n'est pas important, interviens Tania, en fait à chaque sorcière-partie Fudge nous fait un petit discours sur la nécessité de la coopération entre les sorciers, la solidarité et la tolérance envers les moldus et les cracmols…, bref il parle et personne n'écoute et une fois son petit discours fini tout le monde au ministère retourne faire la bringue. Tu verrais l'état de la salle le lendemain, c'est une horreur.
-Franchement je préfère être ici, ajouta William, la dernière fois, je faisais la sécurité au ministère. Je ne regrette pas de ne pas être invité à ces réceptions de malheur, à par la nourriture, on s'ennuie à mourir.
-Pas tout le temps. Répliqua Artémis
-Normal, toi et Drago vous y allez pour affaire. Automatiquement, c'est déjà plus intéressant.
-Pas seulement pour ça, tu as déjà rencontré la fille de Fudge : Charlotte ?
-Jamais.
-Tu devrais, c'est une jeune femme agréable, belle et surtout intelligente, ce qui est étonnant lorsqu'on connaît son père. Je pense qu'on va entendre parler d'elle dans les années qui viennent.
William lui jeta un regard soupçonneux, suivit de près par Holly.
-Tu la connais bien, on dirait.
-Assez pour te dire qu'elle possède un tatouage sur la cuisse droite en forme de coccinelle. Répliqua Artémis
- Arty ! Tu es horrible ! S'écria Tania.
-Exact, un sale petit macho vantard ! Renchérit Holly.
- Tu pourrais avoir la décence d'éviter de t'enorgueillir de tes conquêtes.
- Comment crois-tu que tu le prendrais si tes " amies " allaient raconter partout des détails de ton anatomie ?
-Franchement, les filles vous exagérez. Dit Wiliam. Surtout toi Tania, je te signale que tu en racontes des biens pires sur tes ex.
-De plus, je signale que Charlotte fait exactement la même chose de son côté, sauf que là personne ne hurle, ajouta Fowl.
-Ce n'est pas une raison ! S'emporta Holly. Tania se pencha vers Holly et l'examina attentivement avant de sourire :
-Vous ne seriez pas un peu jalouse, capitaine ?
Artémis se pencha également sur l'elfe, un sourire aux lèvres :
-On dirait bien.
Holy rougit avant de relever fièrement la tête. Elle planta ses yeux dans ceux de Fowl et déclara :
-Oui. Ca te gène ?
Artémis en resta bouche bée tandis que William et sa femme éclataient de rire.
-Je crois qu'elle t'a eu cette fois. Déclara William, les yeux rieurs.
-Il semblerait bien. Approuva Tania. Devant la tête d'Artémis Holly sourit, se penchant vers lui et l'embrassa sur la joue :
-Ne fait pas cette tête, on dirait que je viens de t'annoncer que j'ai tué quelqu'un.
Ce geste n'améliora pas l'état d'Artémis, loin de là. A tout prendre, il aurait préférer apprendre qu'elle avait commis un meurtre, cela lui aurait paru plus logique.
-Maintenant taisez-vous Fudge a fini. Ordonna Tania.
Effectivement, le ministre était en train de terminer sa déclaration :
" …et je laisse maintenant la parole au conseiller Lope. Je profite de cet instant pour présenter toutes mes condoléances au Peuple pour les pertes de ces derniers jours. J'affirme que nos services de polices font tous ce qui est en leur pouvoir pour stopper les responsables de cette tuerie.. maintenant place à mes confrères. "
Fudge se décala pour laisser passer le conseiller Lope, Holly soupçonna fortement les diplomates d'avoir installer une estrade rétractable derrière le pupitre, en effet Lope, pourtant pas réputé pour sa grandeur, arrivait parfaitement à la hauteur du pupitre.
" Mon discours sera bref. Je tiens tout d'abord à remercier le ministre pour ses propos et tout comme lui je vous souhaite de passer une bonne sorcière-party, dans un esprit d'ouverture aux autres. Je tiens également à déclarer que nous ne considérons pas l'ensemble des sorciers comme les responsables du meurtre de nos conseillers, mais seulement les Mangemorts. Oui ! Les Mangemorts ! Les services féeriques et sorciers sont maintenant certains de leur participation à l'attentat de la semaine dernière… "
Cette remarque ne semblait pas prévue, on pouvait voir en effet que Fudge avait pali tandis que quelques autres ministres semblaient mal à l'aise ou complètement surexcités par cette nouvelle, discutant entre eux sans tenir compte des journalistes présents. Lope dut hausser la voix pour être entendu :
" Le conseil a décidé de s'impliquer directement dans le combat contre les Mangemorts. Ils représentent une menace pour tous, fées et humains confondus. Le rapprochement entre fées et humains n'apparaît que plus important, c'est pourquoi à partir d'aujourd'hui est crée une force armée composée des meilleurs hommes de chaque service féerique et sorcier, dans le but d'une meilleure coopération entre nos deux peuples. Je vous souhaite une agréable sorvière-partie"
Lope s'éloigna de l'estrade tandis que le visage d'un journaliste apparaissait à l'écran :
" Après cette avalanche de nouvelles plus stupéfiantes les unes que les autres, nous allons passer en direct du stade français où les Sorcières Déjantées donne leur nouveau concert… "
Artémis, Holly, William et Tania se désintéressèrent de l'écran.
-Ce n'est pas bon tout ça, déclara William.
-Exact, s'ils créent une nouvelle force, c'est que les choses doivent être plus sérieuses qu'il n'y paraît. Elle aurait dû voir le jour seulement dans trois ans. Approuva Artémis.
-J'espère seulement qu'ils ne vont pas nous rappeler trop tôt. Pour une fois que je passe une nuit entière sans voir un seul cadavre, enfin, on verra bien. Soupira son collègue.
Ces propos réveillèrent Holly, perdue dans ses pensées :
-Vous êtes en vacances ?
-Jusqu'en Juin environs, mais j'ai bien peur qu'elles ne soient écourtées, dit Tania.
-J'en connais un qui ne va pas être content. Décréta Holly.
-Qui ?
-Justin, il va devoir reprendre du service, c'est notre meilleur chasseur.
Artémis acquiesça :
-Je comprends…je t'expliquerais plus tard, ajouta t'il devant le regard interrogateur de son ami.
Holly observa les personnes autours de la table : toutes tiraient des têtes d'enterrement, aussi pour leur changer les idées, elle s'écria :
-J'irais bien danser pas vous ?…ne me regardez pas comme ça, on ne va pas rester la soirée à se morfondre, alors qu'il y a tant de choses à faire.
Holly s'était levé, prenant le bras d'Artémis :
-Allez viens !…je me suis toujours demandée comment s'était de danser un slow avec l'ennemi public numéro 1.
Avant même d'avoir compris ce qui lui arrivé, Artémis se retrouva sur la piste de danse. William et Tania les regardèrent partir, un sourire aux lèvres.
-Je crois qu'elle n'a pas besoin de ton aide, dit Tania
-On dirait bien, approuva son mari, et si on faisait comme eux.
Tous deux se levèrent et rejoignirent les autres couples.
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Artémis n'avait jamais pensé que cela serait si difficile de danser avec Holly, il faut avouer qu'il n'avait jamais imaginé se retrouver un jour en train de danser avec elle. Elle n'arrêtait pas de bouger, incapable de se tenir en place, ondulant continuellement à la recherche d'une place confortable pour elle et le mettant accessoirement au supplice, à croire qu'elle le faisait exprès.
-Tu ne pourrais pas cesser de gesticuler ? demanda Artémis d'une voix rauque.
Holly réprima un sourire.
-Désolé, mais je crois avoir trouvé la position parfaite.
Parfait pour me rendre dingue ! Oui ! Pensa Fowl.
Mais au bout de quelques minutes, il se rendit compte que la situation présentait des avantages : d'une simple danse entre amis, la danse prenait peu à peu l'allure d'une étreinte. A chacun de leurs mouvements, ils se rapprochaient de plus en plus l'un de l'autre, jusqu'à ce que la tête d'Holly finisse pas reposer au creux du cou de Fowl, il pouvait sentir son souffle chaud lui caressait la nuque. Les bras passait autours de son cou, Holly se laissait guider, tandis que les mains d'Artémis reposaient dans le bas de son dos, ce dernier en profitant pour la serrer doucement contre lui. Au début, Artémis avait eu un peu honte de son comportement, en effet il en était arrivé à la conclusion qu'Holly n'était pas dans son état normale, après tout elle avait accepté de venir loger chez lui, sans pousser aucun cri ou tenter de trouver une autre solution, elle avait également reconnu être jalouse de l'ex-amante de Fowl et qui plus est elle avait plusieurs fois tenter de le séduire ou quelque chose d'approchant dans la soirée oh rien de vraiment flagrant, mais plutôt un ensemble de gestes, de paroles : un bras ou une jambe le frôlant, une froideur envers Tania en début de soirée qui s'était peu à peu transformée en camaraderie lorsqu'elle avait rencontré William, à croire que savoir Tania cassée l'avait rassurée…ça s'était accéléré en fin de soirée avec ce baiser. Artémis savait qu'il faisait un certain effet aux filles et que ses tentatives de séduction étaient le plus souvent une réussite, à par quelques exceptions bien sûr, mais Holly avait quand même changé radicalement d'attitude : de la baffe au baiser en moins d'une semaine, un record ! Bon d'accord, elle semblait déjà un peu attirée vu les mails de Demon, mais quand même Artémis se posait des questions. Puis au bout de quelques minutes, Artémis avait cessé de se les poser pour juste profiter de la danse.
Il lui semblait que le corps d'Holly devenait plus lourd contre lui. Un regard vers l'elfe lui apprit qu'elle avait fermé les yeux et semblait sur le point de s'endormir.
-Capitaine ?
Holly se redressa en sursaut.
-Hein ? Quoi ? Oh ! Désolé ! Je crois que je suis un peu trop fatiguée.
-Je vois ça, tu veux rentrer ?
Holly acquiesça.
-Je peux m'installer au manoir dès ce soir ? Je ne me sens pas du tout le courage de rentrer à Haven. Trop de route.
-Si tu le désires.
Tous deux prirent congés de William et Tania puis partirent.
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Reviewer SVP ! ! ! ! ! ! !
Réponse aux reviews :
Merci pour vos reviews, ça rassure de voir que ce que j'écris plait à quelqu'un.
Lome : merci pour ce joli compliment, même si personnellement je ne crois pas écrire " quasiment aussi délicieusement que colfer ", j'espère que la suite continuera à te plaire. Pour savoir avec qui Artémis a eu ses enfants, désolé, mais d'après mon planning il te faudra attendre deux chapitres, c'est déjà prévu dans le scénario. Quant à Butler, il ne devrait pas vraiment apparaître(cela reste à voir) mais tu découvriras ce qu'il est devenu en même temps que l'origine des enfants d'Artémis.
ShadowDark : ZE copine à moi que j'aime et que j'adore et qui écris elle aussi des fics.
O Pacific : je suis contente que cela te plaise.
Lola3
Paprikastar.Rey : si les crossover Artémis/HP t'intéresse, je viens d'en découvrir deux en anglais :
" Artemis Fowl Goes to Hogwarts " de Princess Arwen Evenstar 77
" So it is true, Artemis Fowl has come to Hogwarts! " de Chuthulupenguin
Seri@l-Shipper(cinefolle@hotmail.com) : contente que tu trouves ma fic " géniale " (ça fait toujours plaisir à entendre LOL), j'espère que la suite plaira autant.
Le crapaud
Alex : Ze nouveau copain qui supporte mon humour pourris par mail et mes chapitres à relire.
