Me revoilà pour votre plaisir ou déplaisir! Voici donc l'avant dernier chap, (divisé en deux donc, en théorie c'est plutôt l'avant avant dernier chap) Encore désolée pour le retard...

N/A: traduction latine approximative: Retrorsum Intra Cavo: se retourner de l'intérieur

Warnings : Le chapitre contient des scènes dont la cruauté (non explicite mais bien présente) pourrait en heurter certains. J'ai lu pire (vous également) mais je préfère prévenir.

A l'attention des anglophones: ma version a légèrement romancé la mort de ce cher Voldy ...histoire de suivre un style et la rendre plus théâtrale (elle embellira également celle de Dumby, je ne voudrais faire aucun jaloux!) Eh oui, vous savez comme il aime les mises en scènes "gros clin d'oeil à Newell qui a osé défigurer (et c'est peu dire) mon si beau ténébreux" bref je m'égare là! Et je vous laisse lire!

Merci à Funnygirl0531, Valiane d'Avalon, Greg83, Panthere, helene84, 666Naku pour vos reviews!


""Surgi des ténèbres""

""

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8. La sentence : partie I

"Ainsi commence ma mission. Moi, Harry James Potter, répondant aussi sous le nom de Prodo, vous apporte votre jugement. L'enfant de la prophétie vient punir les traîtres et rendre justice au monde magique. Il est temps," annonça t-il d'une voix forte et solennelle.

Harry ferma les yeux pendant quelques instants. L'atmosphère de la pièce commença à changer et l'assemblée pu sentir l'énergie fluide qui enveloppait leur corps, un pouvoir intense qui semblait les consumer de tout côté.

Un homme vêtu d'une longue cape noire apparut aussitôt devant Harry. Relevant son visage vers l'assemblée, ses yeux rouges scintillaient tels deux rubis menaçant. L'homme voulut avancer mais deux mains se refermèrent alors sur ses épaules dans un mouvement soyeux. Surpris, ses yeux croisèrent brusquement ceux d'Harry avant de s'agrandir de stupeur.

Oui cher Lord, je connais ce regard... Mais tu as raison, affronte la mort en face une dernière fois. Tu trouveras ensuite la paix, Tom.

Toi...!

Tremblant, celui-ci ne fit aucun geste pour se défendre. Beaucoup laissèrent échapper leur cri, lorsqu'ils réalisèrent que le sorcier se dressant devant eux, n'était autre que Lord Voldemort.

Levant une main qu'il glissa dans les cheveux du Lord, Harry murmura quelque chose que tous entendirent indéfiniment raisonner dans leur esprit. "Retrorsum Intra Cavo" De la vapeur s'éleva de son corps... Un liquide commença à s'écouler le long de ses joues, imprégner ses bras et son être tout entier, jusqu'à former une flaque aux pieds du Lord. Une souffrance silencieuse déformait les traits de son visage, et tous réalisèrent avec horreur que le liquide en question était en réalité son propre sang. Voldemort n'eut pas l'occcasion d'émettre le moindre son que son corps s'enflamma en une torche vivante, pour l'instant d'après, se transformer en cendres et glisser entre les doigts d'Harry.

Certains sorciers s'évanouirent sous le choc. Le choc de voir disparaître aussi vite le sorcier le plus craint de toute une génération.

Harry se retourna ensuite vers Rogue, puis vers son loup et acquiesça. Il ressentit aussitôt la joie d'Osor à travers leur lien et l'observa bondir sur le maître des potions d'un air affectueux. Celui-ci, paralysé par ce qu'il venait de voir, laissa échapper un cri avant de tomber de sa chaise. Immobilisé sous le poids du loup, il commença à se débattre en vain. Osor émit un grognement sourd, marquant de son souffle brûlant, la peau pâle de Snape à plusieurs endroits. Ce petit jeu dura quelques minutes sous les cris d'agonie de ce cher professeur, jusqu'à ce que le loup ne décide de planter ses crocs dans l'une de ses mains. Elle s'enflamma.

Harry regarda toujours amusé, ce spectacle offert, alors que son loup mordait férocement l'autre main de Rogue, aussitôt réduite en cendres. Ennuyé par les cris déchirants du maître des potions, le loup finit par se saisir de sa gorge dans une ultime et sanglante étreinte. Rassasié, il s'assit près du corps de sa victime, fixant joyeusement Harry de son regard de loup.

Méchant garçon, lui lança t-il tendrement.

Bien sûr ! répondit Osor.

L'homme se détourna vers l'assemblée hystérique, réjouit par la peur marquant leur regard de façon continue.

"Hmm... qui sera le suivant ? Dumbledore", celui-ci sursauta à l'énoncé de son nom, "vous vouliez avoir le contrôle ? Soit, il en sera ainsi. Choisissez donc la personne qui va nous faire l'honneur de mourir." Voyant l'air hagard du vieux directeur il ajouta : "allons donc, ne soyez pas si timide, voici le moment rêvé pour user de votre influence."

"Je... je refuse de choisir quelqu'un," répondit-il d'une voix tremblante, un air de dégoût inscrit sur le visage. Savoir qu'il était en partie responsable de la raison d'agir de Harry et des atrocités commises, le rendait malade.

"Dépêchez-vous, vieux fou. Avant que je ne change d'avis et m'occupe personnellement de votre cas. Que préférez-vous ? Mourir maintenant dans une lente agonie, ou avoir le privilège d'une mort rapide ?" déclara t-il gaiement.

"Vous promettez ?" demanda t-il, provoquant des cris d'horreur et des gémissements de terreur à travers la pièce.

Harry les toisa d'un air sournois. "Et bien que croyez-vous ? Qu'il se souciait un temps soi peu de votre bien être ? Vous n'êtes que des pions à ses yeux, et des pions bien dociles. La mort de l'un d'entre vous ne signifie rien, et le malheureux sera vite remplacé par un autre." Puis il reporta son attention vers Dumbledore. "Le suivant."

"Ronald Weasley," répondit tristement Dumbledore.

"Merveilleux, un cadeau à mon attention." Harry se déplaça lentement vers celui qui fut jadis son 'ami'. Le roux restait immobile sur sa chaise, tremblant de peur. Hermione, qui se tenait à ses côtés, pleurait à chaudes larmes en lui serrant fortement le bras. Harry leva une main et elle fut projetée au loin, heurtant le sol dans un bruit sourd. Elle resta étendue là, impuissante, ne pouvant que regarder son ancien ami faire face à Ron, appréhendant la scène qui allait se jouer sous ses yeux.

"Ron, mon vieil ami..." commença t-il d'un air doucereux. "Ça fait bien longtemps. Comment vont tes chers enfants ? Soi sûr que j'irai leur rendre une petite visite... Je suis aussi persuadé qu'ils seront heureux de connaître leur oncle Harry." Son regard froid contrastait étonnement avec sa voix suave, alors qu'il fixait les larmes perlant déjà au coin des yeux de Ron.

"Harry non, je t'en prie! Laisse-les en dehors de tout ça ! Ils n'ont rien à voir dans cette histoire ! Ils sont innocents !" implora t-il, terrifié à l'idée de ce qui pourrait advenir du sort de ses enfants.

"Vraiment ? Tu veux dire comme je l'étais moi-même ? Comment pourrai-je le croire ? Leur tour viendra, cela ne fait aucun doute. Tu connais la vieille excuse, ils doivent être pris en main juste au cas où ils seraient vraiment mauvais. Avant qu'ils ne grandissent, et ne causent de trop grandes souffrances," ajouta t-il en voyant son ancien ami s'effondrer sur le sol, en pleurs.

"Qui y a-t-il Ron ? Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda Harry l'air faussement inquiet. "Pourquoi leur laisserais-je une chance ? Celle que tu ne m'as jamais offerte... Hmm ? Ma seule chance fut ta vile trahison. Mais peut être avais-tu une raison valable après tout. Peut être pensais-tu que j'étais coupable de tout ce dont on m'accusait. Lorsque tu te trouvais en sécurité parmi eux, lorsqu'on ne me laissa pas le bénéfice de me défendre et que vint la sentence. Lorsque tu n'as pas levé un pouce, j'ai dû endurer ton silence accusateur," siffla t-il avec mépris. "Mais ne t'inquiète dont pas, ils ne souffriront pas, leur mort sera douce comme les dernières années de souffrance de mon existence."

Ron releva son regard vers Harry, ébranlé par la terreur, masqué par les larmes: "J-je t'en prie ! Harry écoute moi, ils... ils n'ont rien fait ! Pitié ! Tu... tu dois me croire ! Tu ne peux pas les tuer !"

"Hey Ron ? Ne me ferais-tu pas écho ? Tes paroles me sont étrangement familières. Oh oui, je m'en souviens très bien... Pitié Ron, écoute moi, je ne t'ai rien fait ! Je t'en prie tu dois me croire ! Ne les laisse pas m'emmener !" récita t-il d'un ton suppliant. "Que s'est-il passé Ron, lorsque tu m'as entendu t'imploré ? As-tu seulement écouté ? M'as-tu aidé ?" demanda Harry d'une voix aigue. Effrayante.

"Non..." sanglota t-il.

"Exact. Tu n'as rien fait. Alors vraiment Ron, pourquoi devrais-je t'écouter à présent? Il continuait, en fixant toujours le sorcier pathétique rampant devant lui. Ses pleurs redoublèrent lorsqu'il réalisa qu'il n'y avait plus aucun espoir pour sauver ses enfants.

"Salut le diable de ma part, Ron..." D'un geste, un rayon de lumière verte vint heurter la poitrine du roux, dont le corps déjà étendu sur le sol s'immobilisa. Ron mourut instantanément, accompagné par la pensée terrible du sort qu'allaient subir ses enfants. Harry soupira de satisfaction, cela lui procurait plus de plaisir qu'une quelconque torture physique.

Superbe maître, la torture de l'esprit, un véritable délice, le complimenta Osor.

C'est gentil de ta part, pensa t-il, le sourire aux lèvres.

Puis reportant son regard vers le directeur, il ordonna d'un ton sans réplique. "Choix suivant."

"Hermione Granger," répondit rapidement Dumbledore d'une voix éteinte.

Harry laisse son regard errer vers la forme prosternée près de la dépouille du roux. Elle semblait pleurer toutes les larmes de son corps. A cette vue et à l'idée de voir ses enfants mourir par la main de cet homme monstrueux. S'approchant lentement d'elle, Harry s'agenouilla et lui murmura gentiment: "Je sais... je connais le fond de tes pensées. Est-il vraiment si horrible ? Serait-il capable d'une chose pareille ? Mais que puis-je te répondre ? Que je ferai de mon mieux ?" ricana t-il à son attention.

Harry lui saisit doucement le menton afin qu'il puisse plonger son regard dans celui d'Hermione. "Que vais-je bien pouvoir faire de toi... hmm ? Oh j'ai trouvé !"

Il lui attrapa le poignet pour la relever. "Quelle est la chose que tu aimes le plus, celle que tu as aimé et aimeras toujours ?" Il vit Hermione détourner son regard imprégné de larmes en direction du corps jonchant le sol. "Oh non Hermione..." susurra t-il, "les livres, la connaissance, le savoir ! Voilà ton désir le plus cher et le plus profond. Je pourrais peut être t'apporter satisfaction, emplir ton esprit de connaissance jusqu'à ce que folie s'en suive. Quand dis-tu ?"

Les sanglots d'Hermione redoublèrent, et Harry soupira d'ennui. Il brandit une main et laissa apparaître, où se tenait juste à l'instant la sorcière, un énorme livre poussiéreux.

"Puisqu'elle aimait tellement les livres, laissons-la prendre la forme de l'objet de ses désirs. Ce livre épuré de toute magie, se tiendra dans une bibliothèque, là où notre chère Hermione passait le plus clair de son temps. Il contera l'Histoire des sorciers, l'histoire de leur trahison et de leur échec. Elle sera condamnée au silence, incapable de penser ou de faire quoique ce soit d'autre, si ce n'est transmettre sa leçon. Seule et piégée dans l'enfer d'une prison dont elle ne pourra jamais se libérer." Puis caressant tendrement la couverture du livre, il ajouta: "si tu es vraiment chanceuse, quelqu'un aura peut être la bonté de te brûler, et ton âme trouvera enfin le repos éternel."

Harry percevait déjà la souffrance qu'allait lui causer cet emprisonnement, elle allait enfin ressentir ce que lui avait éprouvé pendant toutes ces années. D'un autre geste de main, il fit disparaître le livre et demeura silencieux.

Est-ce que tout va bien maître ? La voix familière de son loup parcourut son esprit.

Oui... je viens juste de réaliser que cela va mettre un terme aux souvenirs de mon ancienne vie. Je pensais pouvoir me sentir mieux, mais quelque part...

Vous savez que le calme ne viendra qu'une fois notre tâche achevée. Nous trouverons la paix lorsque les traîtres auront subit leur châtiment. Vous devez les punir car cela a été écrit...

Oui mon ami, j'en ai conscience et tu as raison. Alors finissons-en, conclut Harry.

TBC...