Hello
Merci
pour les review, ça fait plaisir de les lire ! Bon par
contre, n'essayez pas de m'influencer en me suppliant pour que
tel ou tel personnage meurt ou survive, car au fond je ne suis que la
chroniqueuse de cette histoire, je n'ai donc aucune influence sur
son déroulement (c'est bien connu que c'est mon clavier
qui écrit, seul lui détient les clefs du schéma
narratif) :p
Bonne
lecture :)
Chapitre
2
Tohru
se lamentait intérieurement de façon à ne pas
gêner les autres passagers de la voiture.
Un
"pouf" retentit à côté d'elle, et elle
tendit la pile de vêtements qui gisait sur ses genoux au jeune
homme roux assis à côté d'elle.
Tohru
évita soigneusement de croiser son regard ou toute autre
partie de son anatomie découverte.
Elle
se remémora monsieur Jerésoutou, et se dit qu'elle
avait sans doute eu à faire à un charlatan car il
n'avait absolument pas résolu la malédiction comme il
l'avait annoncé.
En
plus, comble de malchance, ça aurait été
vraiment utile avec cette nouvelle situation où les maudits se
transformaient à n'importe quel moment, ça aurait
permis d'éviter de nombreuses situations délicates,
comme la veille, où Tohru portait le chat dans ses bras et où
il s'était retransformé à ce moment là.
La
jeune fille repensa au contact de ses doigts sur la peau nue de Kyo.
Elle se mit à rougir et regarda par la fenêtre avec
application.
L'ambiance
dans le véhicule était plus que pesante.
Kyo
en avait extrêmement marre de se transformer à tout bout
de champ depuis 2 jours. C'était vraiment pénible. Il
finit de boutonner son pantalon et attrapa son tee-shirt.
Yuki
jaugea la musculature de Kyo qu'il pouvait parfaitement voir dans le
rétroviseur, il ne put s'empêcher de penser que le
rouquin était de plus en plus agréable à
regarder et qu'il serait bientôt la nouvelle coqueluche du
lycée.
La
souris fit rapidement son deuil de son statut de prince du lycée,
et imagina tous les moments agréables qu'il pourrait alors
passer sans qu'on vienne l'embêter.
D'un
autre côté, avec toutes leurs transformations
intempestives, ils étaient mal barrés pour retourner un
jour au lycée...
Il
jeta de nouveau un coup d'oeil dans le rétroviseur, mais Kyo
avait fini d'enfiler son tee-shirt.
Ayame
conduisait, mort de bonheur intérieurement à cause de
la présence de Yuki sur le siège d'à côté.
Mais
il était aussi écrasé par la douleur que lui
causait la mort d'Hatori. Il avait été chargé de
récupérer les locataires de Shigure pour les amener au
manoir Soma où devait se dérouler la cérémonie
funéraire.
Momiji,
vêtu d'une jolie chemise noire à dentelle et d'un
bermuda resserré par des rubans, sautilla jusque chez
Hatsuharu.
Il
frappa à la porte.
A
l'intérieur, Haru et Rin arrêtèrent leur activité
physique.
Le
boeuf ouvrit la porte, torse nu, tandis que Rin réajustait ses
vêtements.
Momiji
entra gaiement dans la pièce, puis s'exclama :
"Oh,
je suis désolé de vous déranger, je vois que
vous étiez en train de faire une partie de ping-pong !
-
C'est pas grave, de toute façon, c'est Rin qui gagnait...
-
Je venais vous avertir que la cérémonie aura lieu dans
une heure, on s'est donné rendez-vous devant le manoir d'Akito
!
-
Ok, on se change et on arrive".
Momiji
repartit aussi vite qu'il était venu, en chantonnant :
"Un
coup de pied, ça tue Shigure !
Une
heure dans le cagibi, ça tue Yuki !
Un
coup d'couteau, ça tue Akito !
Une
morsure de rat, ça tue Kisa !
Un
saut dans l'eau, ça tue Kyo !
etc"
Ayame
gara la voiture, et les passagers en descendirent.
Tout
le monde était un peu nerveux car Tohru était là
et qu'à aucun moment Akito n'avait donné son
autorisation.
La
jeune fille, quant à elle, observait avec admiration le
caleçon de Kyo qui dépassait de son pantalon.
Le
rouquin réajusta ses vêtements en sentant le lourd
regard de Tohru peser sur lui, tandis que Yuki tentait de ne pas
mourir de rire.
Ils
avancèrent jusqu'à la demeure d'Akito, mais comme ils
étaient en avance, ils se dispersèrent en petits
groupes individuels, se donnant rendez-vous un peu plus tard.
Yuki
se sentait indisposé à l'idée d'être
confronté à Akito, il en venait même à se
demander s'il ne préfèrerait pas être ailleurs,
mais il n'avait pas trop le choix. Chaque mur sombre lui rappelait
un souvenir angoissant ; il aurait voulu avoir près de
lui quelqu'un qui le rassure, l'aime, lui dise que tout allait
aller bien.
Kyo
passa devant la cabane-aux-chats. Il s'arrêta, et observa,
désabusé, son aspect décrépi, et sa forme
étriquée. Les mauvaises herbes avaient envahi les
abords de la cabane, le lierre s'accrochait à ses barreaux
qui commençaient à rouiller faute d'entretien, et
quelqu'un avait écrit sur la porte « enfermons le
monstre ! ».
Le
jeune homme roux sentit la colère monter en lui, et décida
d'aller rejoindre Yuki.
Tohru
observait les papillons, se disant que l'atmosphère du
manoir était paisible, propre au recueillement, et que c'était
sans doute un homme bon qui en avait conçu les plans. Elle vit
Momiji arriver, et ils se promenèrent gaiement en bavardant.
Des
cloches sonnèrent, tout le monde se dirigea vers le manoir
d'Akito, l'air morose.
Rin
et Haru, les cheveux encore luisants de la douche qu'ils avaient
prise, les rejoignirent.
Le
groupe se dirigea vers le petit cimetière familial.
Akito
présidait la cérémonie, l'air mécontent
car c'était l'heure de son thé, et qu'en plus Yuki
n'était pas venu se prosterner devant sa personne alors qu'il
l'aurait dû !
Des
murmures se firent entendre à droite et à gauche.
Akito
s'énerva :
"TAISEZ-VOUS,
BANDE DE RATS ! COMMENT OSEZ-VOUS M'INTERROMPRE ?
-
Euh... en fait, on se demandait où était Shigure...
-SHIGURE,
AU PIED !"
Mais
Shigure n'apparut pas (tadadadada est-ce lui la prochaine victime
tadadadada, quel suspense !).
Suite
à la mort d'Hatori, on décida de lancer des recherches,
par groupes de 2.
Kyo,
peu décidé à partir à la recherche du
chien, entraîna Tohru dans les buissons en prétextant
que Shigure s'y trouvait peut-être.Il
avait décidé de lui déclarer sa flamme.
Une
fois masqués par les buissons, tandis que la jeune fille se
mettait à quatre pattes pour voir si Shigure n'était
pas sous les buissons, Kyo regarda nerveusement autour de lui.
" Tohru…
hum… "
Ca
aurait sans doute était plus facile pour lui s'il avait pu
regarder Tohru dans les yeux au lieu de voir ses fesses. La jeune
fille se leva et il put enfin la regarder dans les yeux. Ça
n'était pas plus facile.
" Tohru…
- Oui ?
Tu as vu Shigure ?
- Euh…
non.
- Ah,
alors il faut chercher ailleurs, il est peut-être blessé ! "
Face
à l'inquiétude de Tohru, Kyo dut renoncer, et ils
partirent à la recherche du chien.
Contournant
une des maisons, ils l'aperçurent alors dans un des jardins,
et coururent vers lui.
L'écrivain
était penché en avant, et semblait accablé par
la douleur.
Lorsqu'ils
furent suffisamment près, ils virent qu'il tenait un petit
corps inanimé dans ses bras. Il s'agissait d'un porcelet
marron et joufflu.
Tohru
se mit à pleurer en murmurant le prénom de Kagura.
Kyo
se pencha sur le petit corps sans vie, et découvrit qu'une
pomme bien rouge avait été enfoncée dans son
groin.
"Elle
est sans doute morte par étouffement", murmura Shigure.
Peu
après, ils furent rejoints par les autres Soma, qui se
réunirent autour du cadavre de Kagura.
Le
vent agitait leurs cheveux, mais on sentait qu'il s'agissait d'un
vent de panique. Certains crurent d'ailleurs y percevoir un
ricanement, mais c'était sans doute leur imagination...
A suivre...
Bilan : Le cochon dans le jardin avec la pomme rouge...
