Mon dieu que ça fait un long moment... j'ai reçu une review aujourd'hui, et je me suis dis que ça ne se faisait quand même pas de ne plus écrire. J'ai retrouvé ma vielle inspiration, et donc, la suite est enfin là! (oui oui ça fait 5 mois :p) Et le chapitre est très court mais pourtant nécessaire! la suite, ou plutôt les suites, viendront plus rapidement cette fois-ci! J'ai repris, et je ne lâcherai plus cette fanfic avant de l'avoir terminée!

Merci bien sûr à tout ceux qui avait laissé des reviews...

anacofleb, amy, Rose Monaghan Weasley, Heaven68, sherazade, Ephyse, anias, virg05, Jerlyne, Emma & Danaé, FloOo'z, vava cracra, CBL,Emmi, malilite, Ashlee77

Chapitre 8 : le réveil…

La lumière du soleil passa dès les petites heures à travers la fenêtre de la chambre de Hermione. Confortablement nichée au creux des bras de son amant, elle n'en n'était cependant nullement dérangée. Elle dormait toujours paisiblement. Ron lui, avait ouvert les yeux une bonne dizaine de minutes auparavant et avait long moment scruté les environs afin de se persuader lui-même qu'il n'avait pas rêvé ce qu'il venait de se passer. Pourtant, elle était bien là, si belle, si fragile et si forte à la fois, juste là pour lui, tout comme il l'avait toujours souhaité. Il allait pouvoir la protéger, l'aimer, et mieux encore, ne pas avoir peur de le lui montrer. D'un revers de la main, il câlina la peau dénudée de son dos. La jeune fille sembla remuer quelque peu sans pour autant s'éveiller. Lorsque ses yeux s'ouvrirent, Hermione pu tout de suite apercevoir un tête rousse lui souriant.

-Salut.

Elle se releva et s'appuya sur ses coudes. Une mèche de cheveux lui tomba devant le visage. Ron la remit instinctivement en place. Il s'était attendu à la voir sourire elle aussi, à la voir partager toute sa liesse à lui. Mais au contraire, elle semblait effrayée.

-Hey, ça ne va pas ?

Il tendit la main vers elle et la passa avec délicatesse sur ses pommettes rougies. Elle se recula légèrement. Elle agrippa un drap, l'enroula autour d'elle et sans mot dire alla s'enfermer dans la salle de bain. Déstabilisé par l'attitude froide et distante de celle qu'il aimait tant, Ron mit quelques minutes avant de bouger. Il enfila quelques vêtements et alla frapper à sa porte.

-'Mione, fit-il de sa voix la plus douce et réconfortante. 'Mione, ouvre la porte, s'il te plait.

Il attendit quelques instants, persuadés qu'elle n'en ferait rien. Surpris pour la deuxième par les réactions de la jeune sorcière, le rouquin vit un écart entre le mur et l'entrée se former. Sa pâle figure se laissa distinguer. Elle ne laissait néanmoins pas à Ron l'accès à sa personne.

-Qu'est ce qui ne va pas ?

-Je, hésita-t-elle. Je suis navrée Ron, je…

Elle claqua la porte se murant à nouveau dans l'espace clos de sa salle de bain. Ron pu l'entendre bredouiller à travers les fines parois :

-Va-t-en. Je t'en prie.

Il savait, lorsqu'elle usait de ce ton de voix si dur et caractéristique, qu'il n'y avait rien à espérer d'elle pour le moment. Mais il ne laissa pas tomber pour autant. Il se dirigea vers la porte et la claqua devant lui. Il attendit ensuite que Hermione sorte de la pièce où elle était prostrée. Toujours sanglotante, elle sortit après quelques minutes. Elle ne s'avisa pas tout de suite de la présence du rouquin.

-'Mione.

Elle sursauta. Elle se retourna vers lui, prenant soin de ne pas croiser son regard. Elle s'entêtait à fixer le sol.

-Je t'en prie. Ne me tiens pas dans l'ignorance. Dis moi ce qui ne va pas.

-Ce qui ne va pas ? Ce qui ne va pas ? Tu te demandes vraiment pourquoi je suis si irritée ?

-S'il te plait.

Hermione passa nerveusement sa main dans ses cheveux avant de se mettre à torturer frénétiquement l'une de ses mèches. Elle secouait la tête de gauche à droite.

-Est-ce que tu te rends compte de ce qu'il s'est passé cette nuit ?

-Oui, je m'en rends compte. J'y étais, je te rappelle.

-Et ça ne te dérange pas ? ça ne t'affecte pas plus que ça ?

-Ça devrait ?

-Ron, s'exaspéra-t-elle.

Alors que Ron venait de passer le plus beau moment de sa vie, il voyait la suite s'écrouler. La jeune fille ne semblait pas partager son opinion. Au contraire, elle réfutait ce qu'elle avait fait et tout ce que cela pouvait impliquer.

-C'était une erreur, c'est ça que tu es en train de dire ?

-Bien sûr que c'était une erreur, s'entêta-t-elle. ça ne peut être que ça. Je ne sais même pas comment ça a pu arriver.

-Et le fait que nous en avions envie, ça ne t'a pas traversé l'esprit.

Elle releva brutalement les yeux vers Ron comme si ce qu'il venait de prononcer le nom du seigneur des ténèbres, ce qui pour la majorité du monde sorcier, était le plus grand sacrilège qu'il existait.

-Ne me regarde pas comme ça. Moi j'en avais envie. Et si toi tu regrettes, ce n'est pas mon cas.

-Ron… Tu… enfin…

-Tu te souviens de ce soir, en début d'année, où… où toi et moi on a failli s'embrasser.

Hermione remua faiblement la tête en haut en bas. Il s'en était passé des choses depuis. Mais rien ni personne n'avait ébranlé l'amour que Ron lui portait. Ni Sam, ni aucun autre d'ailleurs.

-Tu m'avais surpris en train de répéter quelque chose.

-C'est que…

-Tu le savais. N'est-ce pas ? Tu avais tout entendu.

La sorcière déglutit avec difficultés. Elle tourna la tête vers les rayons de soleil qui filtraient à travers les vitres et se concentra sur l'oiseau qui venait de se poser sur le rebord de la fenêtre. Ron s'approcha lentement d'elle.

-Et tu n'as rien dit. On a failli s'embrasser et après cela tu as fuit… Et tu t'es mise à l'aduler, lui.

-Ce n'est pas ça… C'est… compliqué.

-Il n'y a rien de compliqué, 'Mione. Depuis le début, toi et moi nous savons ce que moi je ressens. Mais nous avons occulté un point important.

Il lui souleva le menton et la força à poser son attention sur lui, et uniquement sur lui. Le cœur de la sorcière s'accéléra.

-Ce que toi tu ressens, Hermione.

-Je ne veux pas. Je ne veux pas être avec toi !

D'un geste assez violent de la main, elle brisa le contact qu'elle avait avec lui. Elle le repoussa de manière si emportée que Ron faillit en défaillir. Le regard agressif de Hermione le perça comme un poignard que l'on lui aurait enfoncer dans le cœur. Ses yeux emplit de haine et de dégoût le fixaient acerbement. La gorge de Ron se serra et il comprit, en quoi ce qu'ils avaient fait cette nuit était une erreur pour elle. Elle ne l'aimait pas.

-Je ne sais pas pourquoi nous avons… la nuit dernière. Mais une chose est certaine, cela n'arrivera plus jamais. Tu ne devras rien dire à personne. Tout sera exactement comme avant.

-Nous sommes toujours… amis…

-On peut toujours essayer. Mais j'ai des doutes. On ne s'est jamais réellement apprécié. On se dispute tout le temps. À quoi cela servirait-il que l'on tente une amitié ?

-Probablement à rien.

-Bien, je suis ravie de voir qu'on se comprend.

D'un geste nonchalant, Hermione se dirigea vers la porte de sa chambre. Elle l'ouvrit, et somma Ron de sortir. La démarche traînante, il s'extirpa de la pièce, le cœur en morceau. À peine eut-il commencé à descendre les escaliers que la jeune sorcière s'écroula en pleurs.

-Pardonne moi, Ron.

À travers ses pleurs, elle semblait supplier le rouquin de lui pardonner ce qu'elle venait de lui faire. Elle s'étendit de tout son long sur son lit et pleura un long moment.

En colère, perdu, blessé, anéanti. Ron ne savait pas très bien lequel de ses adjectifs le définirait le mieux en cet instant. Probablement tous à la fois. Il se sentait aussi stupide d'avoir cru qu'elle pouvait ressentir pour lui toutes ces choses que lui ressentait lorsqu'il la voyait apparaître. Il pouvait encore humer son parfum. Il avait embaumé ses vêtements. C'était tout comme si il la portait sur lui en ce moment même. C'était à la fois le plus doux des réconforts et la plus terrible des souffrances. Dans l'état dans lequel il était, Ronald Weasley, certainement pour la première fois de sa vie, avait envie de pleurer.

-Tu as l'air dévasté.

Le rouquin se retourna. Il s'était attendu à trouver son meilleur ami. Celui qui était toujours là lorsqu'il se passait quelque chose dans sa vie. Mais non. Une fine silhouette rousse se distinguait à ses côtés.

-Qu'est ce que tu veux, Ginny ?

-Savoir pourquoi tu es levé si tôt et aussi, et principalement, ce qui te rend si morne.

Ron rit sans joie devant le regard décontenancé de sa petite sœur. Il n'allait tout de même pas se confier à elle. Elle l'entendait déjà plaisanter de manière vaseuse sur le sujet. Lui qui n'avait jamais eu de petite amie et qui, selon elle, avait l'expérience amoureuse d'un garçon de douze ans, passant une nuit d'amour avec Hermione. Les rires de Ginny lui résonnaient déjà dans le crâne.

-Laisse tomber.

-C'est Hermione ?

-Mais bon sang, c'est agaçant cette capacité que tu as à savoir en détail tout ne qui ne va pas chez autrui, s'énerva-t-il.

-Je suis un génie, je te l'ai déjà dit.

Il se laissa lourdement tombé dans l'un des canapés de la salle commune. Sa sœur vint rapidement s'écrouler auprès de lui.

-Mais dans ton cas, il faudrait avoir des œillères pour ne rien voir.

Il soupira. Son coude était placé sur l'accoudoir et sa tête reposait maladroitement sur son poing fermé. Ginny se racla le fond de la gorge.

-Tu veux en parler.

-Pour t'entendre tourner tout en dérisoire, non merci.

-Ron, je ne suis pas qu'une petite sœur irritante qui cherche à t'humilier. Tu peux me faire confiance.

C'est bien malgré lui qu'il conta les faits à sa sœur. Mais ce qu'il ressentait avait besoin de sortir. Il avait besoin d'exprimer toute sa peine. À l'entente du récit, la rousse n'en crut pas ses oreilles. Ce n'était pas Hermione, pas celle qu'il connaissait tous. Ron haussa les épaules.

-Je l'ai toujours su qu'un jour je paierai le prix.

-Je vais aller lui dire deux mots.

-Non Ginny. Tu ne feras rien. Tu ne vas pas la supplier de sortir avec moi. Elle a fait son choix. Je le respecte.

Il se leva et se dirigea vers la sortie. Durant les jours qui suivirent, l'appétit lui manqua, le sommeil ne venait plus. Ginny était la seule au courant de ce qu'il s'était passé. Le survivant et ses deux acolytes furent surpris de ne pas les voir ensemble. Malheureusement, il ne pouvait en parler. Et Ginny ne dirait rien. Son frère lui avait fait confiance. elle allait se taire. Ron devait venir en parler à ses amis de lui-même. Mais il n'en fit rien. Ses notes chutèrent. Les retenues s'accumulèrent. Le mois de mai pointa le bout de son nez et aucun changement dans son comportement ne parut. Sa vie lui paraissait à présent, dénouée de sens…

Et voilà... tout court, peut-être pas très bien ficelé, mais, chapitre tout de même... et bientôt, oui oui cette fois c'est un réel bientôt, la suite:)

en attendant, que vous en pensiez quoique ce soit, n'hésitez pas à m'en faire part.