oula... C'est la croix et la bannière pour publier un chapitre avec mon ordi!...

Et oui, c'est toujours moi pour la fin (médiocre il faut l'avouer) de cette fanfic, où j'aurais mieux fait de stopper juste avant. Néanmoins, j'ai promis de mettre ce chapitre ci (l'épilogue, oui c'est enfin fini) alors je le fais! Mais je préviens c'est décevant, alors si vous ne voulez pas être déçu, arrêtez-vous ici!

Toujours quelques remerciements : Mione des maraudeurs, Dinou, Lisou52, Virg05, Anacofleb, vinvin, hp-dafie-hp, steffy12, malilite, et keylya (même si j'avoue que je n'ai pas bien compris la review... si quelqu'un peu m'éclairer... :s)

Place à la lecture à présent... n'oubliez pas... peur d'être déçu, on ne lit pas (je me rends encore compte des moments où j'écris vraiment mal :p)

Epilogue : Le temps passe…

-Ronald Weasley ! Que faites vous encore là alors que votre fiancée vous attend depuis bientôt deux heures…

Cette voix au ton familier avait sorti le rouquin de ses pensées. Il avait pensé qu'il s'agissait de sa mère mais s'était souvenu qu'elle était sans doute au chevet de Hermione à cette heure-ci. Et puis, il devait bien avouer qu'elle n'avait jamais eu une voix si grave.

-Tu parles comme ma mère, Harry. Et crois moi, c'est loin d'être un compliment.

-Ne change pas de sujet… que fais-tu là ?

-Je réfléchis.

-Ça t'arrive ?

Harry vit immédiatement que son meilleur ami n'était pas d'humeur à plaisanter. C'était sans doute la nervosité post paternelle qui prenait le dessus. Depuis qu'il avait terminé sa scolarité à Poudlard, Ron prenait de plus en plus consciences de ses responsabilités envers sa fiancée, Hermione, mais aussi envers Amy et Samuel. Ils avaient six mois à présent. Depuis leur naissance, Ron n'avait cessé de planer. Il était sans cesse dans les nuages et pourtant s'appliquait bien plus sur ses devoirs. C'était sans doute pour cela qu'il avait terminé sa dernière année avec brio. Hermione avait été très fière de lui. Et leurs plans s'étant déroulés comme prévus, ils avaient décidé en toute logique, de se marier, d'emménager ensemble, de construire leur vie.

-Ron ?

Le rouquin tourna vaguement la tête vers son meilleur ami. Harry posa doucement la main sur son épaule. Il avait enfin l'occasion de vivre une vie saine et constructive sans pour crainte de devoir un jour se sacrifier dans une guerre. Les temps calmes étaient revenus. Et ils avaient déjà réussis à pallier aux attaques peu nombreuses des mangemorts rescapés. Que lui fallait-il de plus ?

-Les choses ne vont pas entre vous ?

-Au contraire, répliqua vivement Ron. Tout est parfait. Je suis père. J'ai une belle carrière devant moi. Une belle vie…

-Ca explique pourquoi tu fuis ton mariage, ça !

Le ton sarcastique de Harry ne semblait pas plaire à Ron dont l'humeur était loin d'être au beau fixe. Non, ce qui l'ennuyait ce n'était pas sa vie. Il avait peur, sans cesse, peur d'un jour se rendre compte que tout ce pour quoi il s'est sacrifié n'était pas réelle… où tout simplement, qu'il pourrait un jour le perdre.

-Bon, c'est très intéressant tes considérations sur la vie et tes réflexions sur la valeur de celle-ci, souffla Harry. Mais, excuse mon pragmatisme, ta fiancée t'attend afin de pouvoir s'unir à son rouquin préféré…

Cependant, Ron ne prêta pas attention à ce qu'on venait de lui dire. Il se leva d'un bond et quitta la pièce en bredouillant quelques paroles qui devait ressembler à « Harry, dis à Hermione que je suis désolé. » le survivant –du moins l'un des deux- se passa la main dans les cheveux et se dirigea vers la petite pièce dans laquelle se trouvait Hermione.

-Okay… Bien… rien de plus simple… Hey 'Mione, devine quoi ? ton fiancé s'est fait la malle.

-Harry ?

Le cœur d'Harry fit un bon dans sa poitrine. Elle n'était pas supposée être derrière lui mais bien devant. Il se tourna pour apercevoir le regard brouillé de son amie.

-Il est parti ? fit-elle de sa voix étranglée.

-Hermione, je…

-Il est…

Et à son tour, elle fit valser sa robe blanche pour fuir Harry. Les bras lui en tombèrent. Il ignorait ce qu'il se passait mais aurait donné cher pour savoir ce que l'on pouvait ressentir comme frustration lorsqu'on avait une vie aussi parfaite que la leur…

Après avoir tenté de retrouver ses deux amis, Harry, dont l'accoutrement traditionnel pour un mariage sorcier commençait à se faire étroit, annonça à l'assemblée –qui fort heureusement n'était guère large- qu'un problème avait surgi à l'improviste. Il ne mentionna pas qu'il ignorait où se trouvaient les parents d'Amy et Samuel. Les deux enfants, malgré leur jeune âge, semblaient avoir un sixième sens, leur voix criarde résonnant à présent aux alentours. Madame Weasley ne parvenait pas à les calmer.

-Soyez un héro, sauvez le monde d'un cataclysme, Ron et Hermione vous en recréerons un à leur manière.

Ron n'était pas aller bien loin. Il n'avait fait que quelques pas pour se retrouver dans un endroit paisible non loin de la petite chapelle ensorcelée dans laquelle Madame Weasley s'était décidée à organiser le mariage de son fils. Son esprit bouillonnait. Pourquoi diable était-il parti ? Il passait nerveusement ses mains dans ses cheveux. Ce n'état pas la première fois que l'impulsivité était la cause de gestes aussi irréfléchis chez lui. Cela devenait même un leitmotiv. Toutes les fois où il avait la possibilité de faire quelque chose de bien, il trouvait le moyen de tout gâcher.

-Je suis ridicule…

-Seulement un incorrigible peureux…

Il se retourna vivement vers sa fiancée. C'était typique ça. Elle savait toujours où il se trouvait. Lorsqu'elle rentrait chez eux, elle savait automatiquement si il était auprès d'Amy ou de Samuel ou bien tout simplement au salon. Elle arrivait à ressentir ce qu'il ressentait rien qu'en lui lançant un simple regard. Et un sourire unique lui redonnait le sourire.

-'Mione, je… C'est que…

-Je ne t'ai posé aucune question. Et si je l'avais fait, tu n'aurais pas eu envie d'y répondre… Je ne suis même pas certaine que tu saches pourquoi tu es parti.

C'était un fait. Il était vraiment un livre ouvert pour elle. Il était même plus que ça. Il était complètement transparent, mais lui, lui n'arrivait pas à lire en elle comme ça. Il secoua la tête et s'adossa contre le tronc de l'arbre qu'il avait choisi pour refuge.

-Tu sais, il vaut peut-être mieux que je m'efface maintenant.

-Ronald, cesse tes stupidités. Et n'ose pas me rétorquer que je te trouve stupide, tu sais que ça n'a rien à voir !

Elle avait levé un doigt menaçant vers lui. Ron maugréa en croisant les bras contre sa poitrine. Encore une fois, il avait été prévisible pour elle.

-Tu verras qu'avec le temps, tu finiras par oublier que je t'aime et par croire que je ne t'aime plus.

-Ron…

-Tu lis en moi, tu fais ressortir le meilleur de moi, et jamais tu n'obtiens quoique ce soit en retour.

-Je t'ai toi, en retour !

Hermione posa doucement sa main sur la joue de Ron. Lorsqu'elle avait vu Harry se diriger vers cette petite pièce où elle était supposée attendre le moment fatidique, elle avait su qu'elle avait vu juste. Elle devait avouer que son côté prévisible était attendrissant. Elle veillait toujours à bien le deviner, même si parfois, cela lui demandait plus d'efforts que ce qu'elle montrait. C'est à force de l'observer qu'elle avait développé cette aptitude à le déchiffrer.

-Et rien n'est plus important que toi, Sam et Amy. Parce que je t'aime Ron. Tu as vu les progrès que tu as faits cette dernière année à Poudlard ? Tu es devenu l'un des coqueluches Rogue ! Tu as l'occasion de devenir Auror, de réaliser tous tes rêves.

Hermione força Ron à re-établir le contact visuel avec elle. Elle n'aimait pas lorsqu'il fuyait la réalité ou tout simplement lorsqu'il ressortait un sentiment d'infériorité non justifié.

-Toutes les filles de l'école craquait pour toi en fin d'année et pourtant… c'est moi ta fiancée. Cesse de croire que tu ne me comprends pas…

-Comment tu ?

-Tu crois que j'arrive à te comprendre comme ça ?

-Parfois, on dirait…

Elle glissa doucement sa main dans celle de son fiancé et posa sa tête sur son épaule. Elle regarda un moment le ciel bleu, quelques rayons de soleil qui filtraient à travers les feuilles des arbres atteignaient son visage.

-C'est avec le temps qui passe que l'on se comprend de mieux en mieux. Et ce n'est pas parce que tu éprouves plus de difficultés que ça change quelque chose entre nous.

Ron émit un faible ricanement. Ridicule, il ne trouvait pas d'autre mot pour décrire sa fuite lâche. Il secoua légèrement la tête.

-Quand on aime, on accepte l'autre avec ses défauts… et à vrai dire, si on aime vraiment, on finit pas les adorer ces défauts. Et tu sais quoi Ron ?

-Dis mois…

-Je t'aime comme tu es…

Il ne pu s'empêcher de sourire légèrement. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir que de savoir qu'elle ne le voyait pas comme un gamin agaçant… mais simplement comme un gamin agaçant dont elle était follement amoureuse.

-Et puis, ce serait moins drôle si tu n'étais pas aussi buté.

-Tu as un don pour trouver les mots justes, plaisanta-t-il.

-On fait ce qu'on peut.

Elle se redressa et lui tendit la main en souriant tendrement.

-Tu ne crois pas qu'on les a assez fait attendre comme ça.

-Je t'ai vue en robe de mariée. Ça porte malheur.

-Tu connais les coutumes moldues maintenant ?

-Je me cultive.

-Vraiment ?

C'est en couple heureux qu'ils se dirigèrent tout les deux vers cette petite chapelle où les attendaient leurs deux familles. Madame Weasley parut plus que soulagée de voir la tête rousse de son fils. Elle devait avouer qu'elle avait eu la peur de sa vie lorsque ni Hermione ni Ron ne s'était montré. Harry avait calmé l'assemblée… Il semblait d'ailleurs être sur le point de craquer lorsque ses deux meilleurs amis lui firent le plaisir de réapparaître, souriant et plaisantant, comme si rien ne s'était passé…

Le temps avait passé bien vite sur le monde de la magie et cela faisait à présent quatre longues années que la famille Weasley savourait son bonheur. Amy et Samuel se révélait être de parfaits petits sorciers en herbe. Sam avait déjà essayé de voler la baguette de sa mère… Heureusement que Ron était arrivé à temps… sans doute se serait-il cassé quelque chose si il n'était pas intervenu. La vie semblait finalement parfaitement normale. Dans les mémoire, toujours flottait l'impérissable souvenir de ces années à Poudlard. Mais l'école était loin à présent. La menace était complètement anéantie et le monde magique vivait en paix… Tous priaient pour ne jamais avoir à revoir leur vie chamboulée par l'arrivée d'un mage noir.

Dans une petite maison sur la colline verdoyante, avec des champs à perte de vie, vivrait encore longtemps les Weasley. Le soleil se couchait en cette soirée d'été.

Et par delà le temps, il savait qu'ils étaient destinés à vivre ensemble, pour l'éternité.

FIN