disclamer: les personnage et l'histoire de départ n'est pas à moi elle est à J K Rowling

Chapitre 1 : révélation d'une vie

NOUVELLE DISPARITION

L'éminent prophète belge Gabriel Galilée a disparu depuis plus d'une semaine. D'après nos informations le ministère de la magie de cet Etat, aurait ordonné l'ouverture d'une enquête, bien que notre gouvernement soit encore très discret sur cette affaire nous comptons déjà plus de dix-neuf disparitions depuis le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom il y a de cela plus de deux ans si l'on en croit le jeune Survivant.

Même si Cornélius Fudge a encore du mal à se l'avouer nous ne pouvons plus nier toutes les morts inexpliquées de nombreux Moldus et cela un peu partout dans le monde. Certains sceptiques diront qu'il s'agit là simplement d'actes de Mangemorts particulièrement violents mais alors comment expliquer les quatorze années d'absences de tels crimes, quel évènement important aurait pu réveiller ces mages noirs si ce n'est le retour de leur maître?

La Gazette du Sorcier, qui est en mesure d'affirmer le retour de Vous-Savez-Qui, fait le point sur ces deux dernières années, Alastor Maugrey, Auror employé au ministère, nous révèle qu'il n'aurait pas encore agit de manière significative si ce ne sont toutes ces disparitions, ce dernier n'a malheureusement rien pu nous dire de plus. Nous savons également que les Détraqueurs se sont liés au côté obscur, il y a près d'un an. Après une enquête minutieuse de notre envoyée spéciale, Rachel Keeper, nous avons appris que des négociations sont en cours avec les Géants du Nord de l'Angleterre ; ceci clôture le bilan de ces deux dernières années depuis le soir où Harry Potter, qui a d'abord été traité de fabulateur, l'a vu renaître.

Nous ne pouvons que vous conseiller de rester sur vos gardes et d'attirer le moins possible l'attention sur vous. Nous sommes en phase de rentrer dans une nouvelle période sombre, pour éviter cela au plus possible restons soudés.

Votre envoyée spéciale au ministère de la magie, Rachel Keeper

La Gazette du Sorcier le samedi 27 juillet

Harry était allongé sur le dos, la respiration haletante comme s'il venait de courir un 400 mètres. Il émergeait à grande peine d'un rêve particulièrement horrifiant, il passa un doigt sur sa cicatrice qui était brûlante. Il se redressa et chercha à tâtons ses lunettes, après qu'il les eut posées sur son nez, le décor de sa chambre lui apparut plus nettement ; il revoyait ce visage blanc déshumanisé avec deux fentes en guise de narines et deux yeux rouges pénétrants à vous glacer le sang, rien que d'y penser Harry eut des sueurs froides, cela faisait maintenant plus de deux ans qu'il l'avait vu renaître et plus de deux ans qu'il ne s'était pas retrouvé face à face avec lui. À croire que Voldemort n'essayait plus de le tuer, avait-il un doute à propos d'Harry?

Et toutes ces disparitions qu'est ce que cela pouvait-il bien signifier? Enfin maintenant au moins il était pris au sérieux par le monde des sorciers qui avait douté de lui pendant plus d'un an. Il faut dire que le Seigneur Des Ténèbres s'était fait plutôt discret cette année-là ; par contre, pendant sa sixième, les Mangemorts avaient pratiqué des actes de torture sur des Moldus par plaisir, sans doute trop heureux du retour de leur maître.

Sur ces dernières réflexions Harry eu un déchirement au cœur, en effet sa meilleure amie avait perdu ses parents dans de mystérieuses conditions au début des vacances d'été. Harry jeta un rapide coup d'œil à son calendrier de fortune, 29 juillet dans deux semaines il irait chez son parrain passer le reste de ses vacances et pourrait voir Hermione qui vivait chez lui depuis qu'elle était orpheline. Il était pressé de la revoir, sur ce il s'endormit bercé par l'espoir qu'il pourrait la réconforter.

Hermione était profondément endormie dans le grand lit à baldaquin de la défunte Mme Black. Sa chambre était dotée d'une grande baie vitrée sur le côté droit pourvue de vieux rideaux pourpres, dans le coin de la pièce se tenait un petit bureau d'ébène à gauche du lit sur lequel ses affaires étaient empilées, il y avait pour parfaire le décor une imposante bibliothèque remplie de grimoires et de vieux manuscrits. Sirius lui avait donné cette chambre parce qu'il savait combien elle aimait bouquiner. Hermione qui n'était plus vraiment d'humeur, avait tout de même été touché par ce geste bienveillant de la part de celui qu'elle considérait maintenant comme son père. Déjà trois semaines qu'elle vivait chez Sirius avec le deuil de ses parents.

Une jeune fille était prostrée sur un des grands fauteuils vert émeraude du notaire Le Foyer. Elle tenait une lettre entre ses mains ; elle devait lui être remise à sa majorité mais étant donné les circonstances actuelles le notaire s'était abstenu de quelques remarques, en effet la pauvre enfant avait perdu ses parents dans un accident de voiture. Il aurait aimé la réconforter par des paroles apaisantes mais un vieil homme entra en coup de vent. Le nouveau venu portait une longue barbe argentée et un nez aquilin qui portait des lunettes à demi-lune, il était accoutré d'une drôle de façon, il portait une robe en velours bleu marine parsemée d'étoiles. Il posa une main sur l'épaule de la jeune femme et prit enfin la parole :

« - Je vais prendre en charge mademoiselle Granger, elle va venir avec moi. »

« - Que signifie, monsieur…»

Le notaire voulu intervenir ; il fallait plus que de simples paroles pour pouvoir s'en occuper mais le regard que lui lança le vieillard suffit à le faire taire. À croire qu'il lui avait jeté un sort…

Hermione suivait son directeur à travers les grands couloirs du cabinet, elle était partagée entre deux envies celle de s'effondrer en pleurs et celle de lire la lettre que ses parents lui avaient laissée. Elle s'en abstient cependant et se contenta de rattraper Dumbledore qui avait disparu au bout du couloir. Ils entrèrent alors dans la salle d'attente qui était déserte, le vieil homme sortit de sa robe une boite de Chocogrenouilles vide et la lui donna sans un mot. Hermione sut tout de suite de quoi il s'agissait, elle eut l'impression qu'un crochet l'avait brusquement attrapé par le nombril en la tirant irrésistiblement en avant. Ses pieds avaient quitté le sol et elle sentait la présence de Dumbledore à ses côtés, ils filaient droit devant, dans un tourbillon de couleurs et un sifflement semblable à celui du vent. Sa main était crispée sur la boite qui semblait l'attirer comme un aimant. Et soudain… ses pieds retombèrent brutalement sur le sol. Elle faillit trébucher mais elle se rattrapa au grand bureau situé au centre de la pièce. Une multitudes d'objets tous plus étrange les uns que les autres s'amassaient dans tous les coins, Hermione ne connaissait pas l'utilité de la plupart. Elle s'installa dans le fauteuil qui faisait face au bureau, pour se retrouver face à face avec son directeur.

« - Hermione je tiens à vous présenter mes plus sincères condoléances. Je sais que vous vivez une période difficile, mais moi je pense à votre avenir; il faut que vous trouviez un endroit où aller pour passer le reste de vos vacances. Je ne pense pas que rester dans votre demeure soit une très bonne idée, c'est pourquoi j'aimerais savoir si vous avez des suggestions. »

Hermione ne répondit pas trop absorbée par ses réflexions. Elle n'avait encore jamais vu la situation sous cet angle là. Ses parents avaient toujours été là pour s'occuper d'elle et maintenant elle devait se débrouiller toute seule. Pour couper court au silence Dumbledore renchérit :

« - Je pense qu'il vous reste de la famille du côté Granger... »

« - Euh…oui en effet, répondit-elle distraitement. Mais je ne crois pas qu'ils seront d'accord pour m'accueillir. Ma grand-mère nous a, comme qui dirait, bannit de la famille, parce que je suis une sorcière ce n'est pas maintenant qu'elle va se rétracter. »

La jeune Gryffondor sentit un nœud se former dans son ventre, et une boule couler le long de sa gorge. Elle voulait se précipiter dans les bras de sa mère, pour sentir une dernière fois sa chaleur mais cela lui était impossible.

« - Je vois, peut-être avez-vous une autre idée… Je suis sûr que le jeune Ronald Weasley se fera une joie de vous loger. »

« - Il est parti en Inde avec sa famille pour l'été… mais je pensais plutôt à Sirius, je sais qu'il se cache dans l'ancienne maison de ses parents, qui est protégée par de l'ancienne magie. Je me demandais si vous seriez d'accord pour que je passe mes vacances avec lui? »

« - Eh bien je n'y vois pas d'objection. »

Tout en parlant Dumbledore écrivit un petit mot à l'attention de Sirius pour le prévenir de la venue de la jeune femme. Dès qu'il eut fini il accrocha le mot à la patte de Fumseck qui s'envola aussi tôt sans qu'une parole eut été prononcée.

« - Voila chose faite en attendant je vous propose de d'aller prendre un bon dîner. »

Hermione refusa poliment, le nœud qui lui nouait l'estomac l'empêchait d'avaler quoi que ce soit. Elle se dirigea vers la grosse porte en chêne et sortit du bureau. Elle alla en direction de la salle commune des Gryffondors, mais s'arrêta en chemin trop impatiente de lire sa lettre, elle pensait peut-être que grâce à celle-ci elle pourrait revoir ses parents. Elle s'assit contre un mur, sortit l'enveloppe de sa poche et entreprit délicatement de l'ouvrir. Elle retira un papier jauni par le temps sur lequel elle put reconnaître l'écriture soignée de sa mère :

Ma douce Hermione,

Je te souhaite un joyeux anniversaire, 18 ans déjà. Tu viens de franchir une étape importante de ta vie, que je te souhaite pleine de bonheur. Il faut pourtant que tu saches certaines choses sur ton enfance, malgré le fait que nous t'aimons très fort ton père et moi, nous ne sommes pas tes parents biologiques. Tu nous as été confiée par un orphelinat de sorciers, ils ont dit que c'était toi qui nous avais choisi ce dont sommes très fiers aujourd'hui, parce que tu savais que le ciel ne m'avait pas permis de porter un enfant. Tu es arrivée à la maison à l'age de 4ans et demi je ne pense pas que tu aies gardé de souvenir de cette période. Les informations qui nous ont été données à ton sujet étaient bien minces, je sais seulement que ta vraie mère s'appelle Isis. J'en conviens cela ne sera pas aisé pour toi de retrouver sa trace, si tu le souhaite, mais sache que nous serons toujours là pour te soutenir quoi que tu fasses. Je me doute bien du trouble qui doit régner dans ton esprit à l'instant où tu prends note de cette lettre, pour nous rien n'à changé, tu reste la petite Hermione que nous aimons.

Je t'embrasse,

Johanne Granger

Hermione relut rapidement sa lettre en espérant y retrouver de nouveaux éléments, elle eut un haut le corps relisant la phrase dans laquelle sa mère lui promettait qu'elle la soutiendrait toujours. Elle sentit une larme chaude couler le long de sa joue, signe d'une profonde mélancolie. La jeune femme ne savait plus trop quoi penser, en effet elle n'avait aucun souvenirs de son enfance avant 4 ans et demi, mais cela lui paraissait tellement invraisemblable… bien sûr elle avait déjà remarqué qu'elle ne ressemblait guerre à ses parents mais elle ne s'était pas formalisée là dessus, ça arrive qu'un enfant ne ressemble pas à ses parents. Elle était paralysée, adossée au mur, elle ne parvenait même plus à se relever, ses membres s'étaient comme qui dirait, figés. Isis, sa "vraie mère" l'avait abandonnée. Oubliant légèrement son chagrin, elle se mit à imaginer toutes sortes de situations dans laquelle une mère pourrait abandonner son enfant. Elle fut coupée dans sa réflexion par Dobby, envoyé par Dumbledore, pour la prévenir que ses affaires avaient été préparées et qu'elle pouvait y aller. Hermione se releva d'un bond, ne voulant pas faire attendre Sirius. Le vieux directeur de Poudlard la salua une dernière fois avant de lui tendre la boite de Chocogrenouilles changée en Portoloin. Une nouvelle fois la jeune Gryffondor sentit le sol se dérober sous ses pieds, après quelques secondes elle se retrouva dans un lieu qui lui était encore inconnu.