Chapitre 7 : Le récit d'Hagrid

Hermione se réveilla à cause d'une douleur aiguë au dos, lorsqu'elle ouvrit les yeux elle s'aperçut qu'elle n'était pas dans son lit mais près du feu ouvert, qui était à présent éteint, mit à part quelques bûches qui fumaient encore. Elle se releva et s'étira un bon coup, puis parti en direction de la salle commune dans la ferme intention de trouver la salle de bain en prenant soin de prendre ses affaires avec elle. Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de faire une visite des lieux la veille. Elle entendit le son d'une eau qui coule, elle s'approcha de la porte entre ouverte d'où provenait les bruits. Elle entra et ce qu'elle vit lui coupa le souffle, il se trouvait là devant elle, il portait uniquement un boxer, ce qui laissait l'occasion à la jeune préfette d'apercevoir tout le reste de son corps d'apollon. La peau de Draco était parfaitement dorée et semblait douce, Hermione eu une envie soudaine de se précipiter dans ses bras puissants, mais elle se retint évidemment. Draco qui se brossait les dents, se rendit compte du trouble de la jeune femme et s'en réjoui.

C'est de ça que tu parlais quand tu disais des "accidents", dit-il avec un sourire pervers aux lèvres.

Il la dévisagea, elle était vêtue d'une petite nuisette rouge, assez courte d'ailleurs, il faut dire que ça lui allait plutôt bien, la température de la pièce augmenta de plusieurs degrés, Hermione senti ses joues prendre feu, mais elle ne voulait vraiment rien laisser paraître, elle se reprit en main, tellement rapidement que Draco en fut étonné.

Exactement, fit-elle en pausant ses affaires autour du lavabo d'à côté. Qui prends sa douche en premier?

Je l'ai déjà prise, dit-il simplement.

Il parti sans autre explication, laissant Hermione perplexe, en effet il n'avait rien dit de particulièrement blessant comme il en avait l'habitude. Hermione, qui ne voulait pas passer sa vie à penser à ce qu'il venait de se produire alla prendre sa douche tranquillement. Après un quart d'heure elle sorti de la salle de bain et se rendit dans la Grande Salle, elle s'installa aux côtés de Aurore et Barbara, qui avaient vraiment l'air crevées.

Salut, bien dormi?

Voyant qu'elles ne répondaient pas de manière significative mais plutôt par grognements sonores, elle se dit qu'apparemment non.

Pourquoi tu ne viens pas dormir dans notre dortoir, toutes les filles de Gryffondor de notre âge sont dans notre dortoir, questionna Aurore.

Les Préfet-en-chefs ont un dortoir à eux.

Tu dors dans le même dortoir que le beau blond alors, c'est ça. Barbara fit un clin d'œil à sa sœur. Voyant leur manège Hermione les stoppa tout de suite.

Vous savez quoi je préférerais dormir avec une tarentule dans mon lit qu'avec Malfoy, je le déteste, enfin ça vous comprendrez vite pourquoi, il est de sang pur voyez-vous. En plus je vous signale qu'on à des chambres séparées.

Elles semblèrent peu convaincues. Elles se mirent à faire des grands signes, Hermione se retourna et aperçut Harry, Ron, Raphaël et Diégo. Ils s'assirent près des filles.

On a reçu nos horaires? Questionna Ron encore endormi, en se frottant les yeux.

Bonjour aussi, lui répondit la jeune préfette. Les horaires sont là, et serais-tu assez aimable pour m'en passer un s'il te plais. Merci. Oh non regarde ça, on commence par deux heures de potion.

Hermione releva la tête vers son frère, il avait l'air accablé et Ron encore plus.

Dis 'Mione tu crois pas que Dumbledor devient un peu gâteux, nous mettre deux heures de potion, un lundi matin, avec les Serpentard, il le fait exprès ou quoi? S'exclama t'il.

M'enfin pourquoi vous en faites plat? C'est que deux heures de potion, c'est chiant c'est tout, s'exclama Diégo.

Haha toi t'es vraiment un nouveau, lui répondit Harry. Tu ne connais pas le professeur Rogue. Mister cheveux gras, il déteste les Gryffondor et nous en particulier, il est horrible mais c'est dans ses gènes il en peut rien.

Le pauvre quand même, ironisa Hermione.

Ben on verra quoi, tant pis hein, fit Barbara d'un air dépité.

C'est le cours préféré de Barbara, faut pas faire attention, expliqua Aurore tout bas. Tu t'en remettra, pas vrai? Fit t'elle en donnant une bonne tape dans le dos de sa sœur.

Oh, le cours de défense contre les forces du mal, on l'a que mercredi. J'aimerais bien voir ce qui donne ce prof, j'espère qu'il est bien, s'enchérit Harry.

Evidemment qu'il est bien si il ne croit pas à la divination, il ne peut qu'être bien, s'exclama Hermione.

Le petit groupe termina de manger, et parti vers les cachots quand l'heure fut venue.

En tout cas c'est pas super accueillant, fit remarquer Raphaël.

C'est un milieu spécialement adapté aux cheveux poisseux…Hermione fit taire Ron par des petits coups de coude, en effet, le professeur de potion était au bout du couloir et s'approchait dangereusement vers eux, heureusement il entra dans son bureau pour n'en ressortir que bien plus tard. Dans le couloir, les élèves semblaient former un rang d'honneur, mais en réalité il en était tout autre, les Serpentard et les Gryffondor étaient chacun de leur côté, se toisant de tout leur possible. Malfoy était là entouré par Crabbe et Goyle et se moquait ouvertement d'un Serpentard, Ian Warner. Ce dernier était petit et chétif, il était le bouc émissaire du préfet-en-chef, et une fois encore les Serpentard le rabaissaient. Hermione régit au quart de tour, elle ne supportait pas qu'on se moque de quelqu'un de plus faible que soi.

Laissez le tranquille! Hurla-t-elle.

La prochaine fois n'envoie pas une fille pour te défendre, ça te donne l'air encore plus misérable, fit Malfoy avec un sourire aux lèvres, tout en parlant il regardait la préfette-en-chef avec le même regard pervers qu'il avait eu dans la salle de bain.

Ça suffit, vous n'êtes qu'une bande de gamins frustrés, qui s'attaquent à plus faible, gronda-t-elle. Mais à quoi il joue? Se dit-elle tout bas.

Je n'ai pas besoin de l'aide d'une sale petite sang-de-bourbe comme toi, cracha Ian.

Les Gryffondor clignèrent des yeux. Cette fois Harry et Ron s'en mêlèrent, ils s'appétaient à répliquer quand la voix d'Hermione se fit à nouveau entendre.

C'est bon les gars, ils n'en valent pas la peine, qu'ils se disputent entre eux, je ne m'en mêlerai plus.

A moi on m'a dit que cela t'allais très bien le rôle de la petite emmerdeuse, qui fouine partout, dit une jeune femme la même jeune femme que Harry avait vue dans le train en compagnie de Malfoy.

Mais enfin qu'est ce quelle me veut celle là…se dit Hermione, en effet ce n'était pas la première fois qu'elle lâchait une de ses remarques cinglantes, même Pansy Parkinson n'était pas aussi belliqueuse. Hermione fit un effort pour se rappeler de son nom, Irina Lasarey, elle avait également un frère plus âgé à Serpentard. La jeune femme se glissa langoureusement vers Malfoy et l'embrassa dans le coup, ce dernier se laissa totalement faire et paraissait plutôt satisfait, Hermione, elle, était écoeurée par ce spectacle.

De la pure provocation…se disait-elle. Pansy regardait Irina avec un regard assassin. Un silence lourd tomba jusqu'à la venue de Rogue, il fit entrer les élèves, il les plaça par binôme, en prenant soin d'éloigner Harry le plus possible des ses amis, il se retrouva entouré de Serpentard, il dû faire équipe avec Millicent Bulstrode, Ron se retrouva à côté de Crabbe et Hermione dû s'asseoir aux côtés de Vincent, le frère D'Irina. Elle avait quelques doutes quand à la gentillesse de ce dernier, quand on savait qui était sa sœur, mais étrangement il ne dit rien, quand il lui parlait c'était juste pour faire la potion aucune insulte ne sortaient de sa bouche. Il avait une allure impressionnante, Hermione en eu froid dans le dos.

Le cours se termina assez vite au goût d'Hermione, elle n'avait pas vu le temps passer, elle était bien la seule, Raphaël lui expliqua qu'il avait été mis à côté d'une espèce de pétasse de Serpentard et qu'elle n'avait pas arrêté de lui faire les yeux doux…

En plus elle ressemblait vraiment à rien, termina-t-il d'expliquer.

Attends t'as vu qui je me suis tapé moi, Millicent Bulstrode, une grosse vache.

Les filles laissèrent les garçons discuter entre eux ne voulant pas trop savoir qui était la plus laide de toutes les filles. Elles sortirent toutes les trois dans le parc, c'était une magnifique journée. Elles prirent la direction de la serre numéro deux pour aller en cours de botanique. Dans l'ensemble Hermione passa une excellente journée.

Vers 5 heures elle laissa ses amis, et se rendit à la bibliothèque. Elle prit plusieurs volumes dans ses bras et rentra vers sa salle commune. Elle les étala sur la table de travail et se mit à les feuilleter. C'étaient des albums photo des anciens élèves, elle pu voir Sirius et James, lui sourire sur plusieurs photo, elle vit également une photo sur laquelle Sirius tenait une magnifique jeune femme entre ses bras. Elle lut la notice il s'agissait de Elisabeth Valentino, Sirius n'en avait jamais fait mention, pourtant il semblait vraiment bien l'aimer, en tout cas sur la photo. Hermione décolla la photo, il lui semblait avoir déjà vu cette jeune femme. Après deux heures elle avait feuilleté tout les volumes mais elle n'avait rien apprit sur Isis, elle avait vu une multitude d'anciens élèves comme Lucius Malfoy ou Narcissa Black par exemple mais absolument rien sur sa propre mère. C'est complètement découragée qu'Hermione se rendit au repas. Harry lui jeta un coup d'œil inquiet et l'attira vers lui.

'Mione, on ne t'a pas vu de toute l'après-midi, tu es sûre que ça va, tu sais que tu me parler.

Elle avala sa salive et hocha de la tête, elle n'allait pas bien mais en aucun cas elle le montrerait, elle aurais vraiment aimé lui parler de la découverte qu'elle avait faite cet été, mais pas seulement ça, il y avait également ses disputes avec Malfoy, Hermione sentait bien qu'elle ne résisterait pas toute une année seule avec lui. D'un autre côté elle n'avait aucune envie de se plaindre de quoi que ce soit ou pire qu'on la plaigne, elle détestait ça. Le jeune homme étant rassuré, ils retournèrent s'asseoir parmi les autres. Pendant le dîner elle reçu une lettre de Malfoy qui lui fixait rendez-vous dans leur salle commune pour mettre au point les horaires de la salle de bain. Après le repas elle se rendit donc dans leur salle commune mais elle la trouva vide, elle voulut aller voir dans sa chambre pour voir s'il y était. Ne sachant pas passer devant le serpent, elle entra dans la salle de bain et vit que la porte qui donnait sur sa chambre était entre ouverte. Hermione se faufila à l'intérieur.

Malfoy?

La pièce était vide, elle était presque semblable à la sienne mise à part les couleurs et le piano, que possédait Malfoy, qui était à côté de son lit. La jeune femme se dirigea vers le bureau qui était couvert de paperasse, elle découvrit un gros volume sur la métamorphose humaine.

Serait-il animagus, se dit-elle, apparemment oui, puisque le livre était ouvert sur une page qui expliquait les précautions à prendre quand la première transformation avait eu lieu. Quelque chose retenait la page, cela ressemblait à un article de journal, Hermione s'en saisit et le lut à voix basse.

Mort tragique de Narcissa Malfoy

L'hôpital Ste Mangouste a promis d'enquêter sur la mort mystérieuse de Narcissa Malfoy, Black de son nom de jeune fille qui a été retrouvée morte dans son lit d'hôpital ce lundi 11 mars. La guérisseuse responsable qui a été démise de ses fonctions sous la volonté de Mr Malfoy, aurait juste eu le temps d'apercevoir des individus encagoulés entrer dans la chambre de Mme Malfoy avant de s'évanouir.

Un porte parole de l'hôpital nous a confié que Mme Malfoy attendait des jumeaux aux moments des faits, ce qui expliquerait sa présence à l'hôpital Ste Mangouste. Elle se portait très bien, jusqu'à ce tragique incident. La cause du décès pour bien être une suffocation, l'autopsie révèle que du venin de serpent aurait bloqué ses voies respiratoires, ce qui l'aurait étouffé sur le champ. Ce serait donc bien un assassinat.

Dans la conjoncture actuelle, Mr Malfoy qui fait l'objet d'une enquête quand à sa collaboration avec le Seigneur des Ténèbres, va probablement être innocenté. En effet les juges sont souvent plus indulgent quand l'accusé endure la perte d'un être cher.

Le directeur de Ste Mangouste a reçu Mr Malfoy ainsi que son fils, dans son cabinet hier matin, pour leur expliquer les causes du décès. Le jeune Malfoy nous a semblé très troublé par la mort de sa mère. La gazette du sorcier leur présente des plus sincères condoléances.

Votre envoyé spécial à Ste Mangouste, Dan West.

La gazette du sorcier, le mardi 12 mars.

Hermione redéposa l'article dans le manuel de métamorphose, elle était sous le choc, et regrettait amèrement avoir traité Malfoy d'assassin, simplement elle ne savait pas. Elle comprenait à présent l'emportement soudain du jeune homme. Alors qu'elle se promettait qu'elle allait monter ses excuses à Malfoy, une photo accrochée au mur retint son attention, elle reconnu Narcissa ainsi que Elisabeth Valentino. Hermione était en train de se demander comment il la connaissait, quand elle entendit du bruit venant de la salle commune. La jeune préfette senti une montée d'adrénaline, elle fonça en direction de la salle de bain ne voulant surtout pas que Malfoy la retrouve en train de farfouiller dans ses affaires, ce qui justifierait son titre de fouineuse en chef. Hermione sorti de la salle de bain comme si de rien était, enfin presque, elle était rouge tellement elle avait eu peur de se faire surprendre.

Tu es en retard, dit-elle nerveusement.

Il ne répondit pas.

Euh… Malfoy écoute je suis désolée pour hier, je n'aurais pas dû te traiter d'assassin, mais je, enfin je ne savait pas.

Draco était très étonné que la sang-de-bourbe s'excuse, il l'avait toujours imaginé comme étant une fière et prétentieuse miss-je-sais-tout, il s'aperçut que ce n'était pas tout à fait le cas.

Je prends la salle de bain le soir de 9 heures à 10 heures, et tu peux en faire ce que tu veux le reste du temps, simplement le matin je prendrait ma douche pendant un petit quart d'heure, expliqua Draco qui n'avait aucune envie d'entendre parler de sa mère. Il alla s'enfermer dans sa chambre. Hermione, épuisée, alla se coucher, et trouva rapidement le sommeil.

Draco était allongé sur son lit, et écoutait de la musique, il revenait d'une petite partie de débauche avec une Serdaigles, il se souvenait à peine de son nom, Shania Orbinson, quelque chose comme ça. Après quelques minutes il se redressa pour aller prendre une douche il revint et se rhabilla avec une simple jeans et un col roulé noir. Il sorti une bouteille de vin rouge ainsi qu'un verre. Il était mélancolique, il ne parvenait même pas à dire pourquoi, serais-ce à cause de Granger, à cause de ce qu'elle avait dit, à cause de sa mère, il s'assit à son piano comme c'était un remède à sa tristesse et se mit à jouer. Il jouait magnifiquement bien, de tant à autre il faisait une pause pour finir son verre.

Alors ce serait donc le père de Vincent qui aurait commandité l'assassinat de ma mère, se disait Draco. Mais pourquoi ma mère et pas mon père c'est totalement insensé, elle n'avait aucune relation dans le milieu des mangemorts, elle n'aurait donc pas su se créer des ennuis. A moins que ce crime serve à faire souffrir mon père. Et cette Irina Lasarey, qu'est ce qu'elle essaye de me séduire maintenant, c'est sûrement pas par hasard. Peut-être qu'en sortant avec elle j'apprendrai quelque chose… Il va falloir que je reste avec elle plus de deux jours, 'tain j'ai plus l'habitude. Draco était devenu un véritable Don Juan à Poudlard, il était presque sorti avec toutes les filles de son âge et de l'année d'en dessous qui étaient plus ou moins potable. Il n'était jamais resté avec une fille plus d'une semaine.

Elle se réveilla environs trois heures plus tard, elle entendit Malfoy jouer au piano, c'était superbe. Elle se dirigea vers la salle de bain, et l'aperçut par la porte toujours entre ouverte. La jeune femme s'assit dans un coin de la salle de bain pour pouvoir apprécier pleinement de la musique. Elle aperçut une bouteille de vin vide juste à côté du piano et devina qu'il était ivre. Malfoy semblait tellement mélancolique à cet instant, qu'est ce qui pouvait bien le rendre si malheureux. Enfin de compte il n'est pas seulement un petit prétentieux, il pense sûrement à sa mère, et moi qui l'ai traité d'assassin comment j'ai pu. Hermione changea de position, elle commençait à avoir vraiment mal au dos, Malfoy se retourna et la vit.

Qu'est ce que tu fais là Granger, dit-il méchamment. Il s'arrêta de jouer.

Non, je t'en prie continue tu joues tellement bien, supplia-t-elle.

Ne parle de ce piano à personne, et retourne dans ta chambre, ordonna-t-il durement.

Si elle parlait à qui que ce soit que le grand Draco Malfoy se saoulait tout seul et jouait au piano pour oublier ses malheurs, cela ruinerait sa réputation d'insensible matcho. Il claqua sa porte, et parti se coucher. Hermione en fit de même, elle ne s'endormit pas avant quelques heures tellement elle était énervée contre Malfoy. Pour une fois elle avait vraiment voulue être gentille avec lui, et lui tout ce qu'il pouvait faire c'était lui parler méchamment, elle en avait pourtant l'habitude, pourquoi est ce que cette fois ci avait-elle été blessée.

Draco se leva tôt le lendemain, en évitant soigneusement la Gryffondor. Elle va aller tout raconter à ses deux imbéciles, se disait-il. En plus j'ai trois heures avec les Gryffondor aujourd'hui, si elle leur a dit, elle va payer.

Hermione n'eut plus l'agréable surprise de la veille en surprenant Malfoy en boxer. Elle le trouvait plutôt étrange, ces derniers temps. Elle l'aperçut toute la journée, à traîner avec cette poufiasse de Irina qui lui accordait toute son attention. Elle n'avait parlé à personne du piano, ne voulant pas s'attirer les foudres de Malfoy mais aussi parce qu'elle ne voulait pas recevoir de questions gênantes, comme d'où venait cet intérêt soudain pour Malfoy?

Vous venez voir Hagrid avec moi, avant le cours de soin aux créatures magiques, il est toujours un peu stressé un début d'année, surtout que ça fait au moins deux ans qu'il n'a plus enseigné fit Hermione toute joyeuse en s'asseyant entre Harry et Ron.

Ecoute 'Mione, j'ai prévu de faire un entraînement de Quidditch ce midi, donc ça va pas être possible, tu ne veut pas plutôt venir nous voir Harry et moi.

Non, sans façon merci, j'aimerais assez savoir ce qu'il passé avec Hagrid pendent ces deux années.

C'est pas dur à savoir tu lis la gazette et tu sais qu'il est parti négocier avec les géants, dit Harry qui chuchotait à présent.

Oui mais moi je veux savoir si ça a marché cette négociation.

Ben tu nous racontera, fit Ron pour achever cette conversation, il était assez vexé que sa meilleure amie ne veuille pas venir le voir à son tout premier entraînement.

Hermione se dirigeait vers l'orée de forêt interdite, elle toqua à la porte de la cabane d'Hagrid, ce dernier la fit entrer et lui prépara du thé. Hermione refusa poliment les petits cakes qu'il avait grossièrement préparés, de peur de se casser les dent dessus.

Vous m'avez énormément manqué! S'exclama-t-elle.

Toi aussi tu m'as beaucoup manqué, j'ai appris la nouvelle pour tes parents et je suis vraiment désolé pour toi, si tu as besoin de parler de tout ça à quelqu'un, je suis tout à fait disponible. Il la comprenait parfaitement, après tout lui aussi avait perdu ses parents et était devenu orphelin très jeune.

Ça va bien, je te remercie, en fait je n'aime pas trop en parler parce que cela me rend encore plus triste.

Parfois parler à quelqu'un peut faire beaucoup de bien. Mais je ne veux pas te forcer, et puis je suppose que tu n'es pas venue pour ça. Mais dis moi, je remarque que tu as bien grandi durant mon absence, tu est devenue une très jolie jeune femme, dit-il d'un ton flatteur que Hermione ne lui connaissait pas. Encore plus belle que sa mère, se dit-il au fond de lui.

Hermione se sentit rougir légèrement, elle n'était pas habituée à tant de compliments, elle se ressaisit pourtant, car le but de sa visite était très important. Elle voulait lui tirer les vers du nez à propos justement de son absence, même si elle avait déjà sa petite idée.

Que s'est-il passé avec les géants? Hermione avait décidé de jouer cartes sur table.

Je me doutait bien que tu allais me demander ça, mais Hermione, je suis désolé, je ne peux pas t'en parler, c'est top secret.

Hagrid avez-vous consulté la gazette du sorcier récemment, ils sont au courrant de ces négociations, ils ne savaient pas grand-chose mais quand même.

Tu es sûre, fit Hagrid avec un air suspicieux.

De toute façon je me doutais bien que c'était cela votre mission, mais ce que j'aimerais assez savoir c'est le résultat de ces négociations. Hermione fit une pause pour observer le demi géant, elle lisait les expressions de son visage comme dans un livre ouvert. Cela se voyait bien qu'il mourait d'envie de tout lui raconter, mais en même temps il voulait garder de l'importance en restant un peu mystérieux.

Bon ben je suppose que ce ne serait pas désobéir si je te raconte ce qu'il s'est passé, puisque tu le sais déjà. Hagrid n'avait pas vraiment l'intention de cacher ses informations à la jeune fille, il savait pertinemment qu'elle ne savait presque rien mais il ne voulait pas qu'elle s'en fasse outre mesure.

Bien tout commence dans le bureau de Dumbledore, il m'a demandé à moi et à Olympe d'aller au pays des géants. Ses yeux s'illuminèrent légèrement au doux nom d'Olympe.

Comment avez-vous trouvé, c'est pourtant un secret l'endroit où ils vivent.

Pas vraiment c'est plutôt que les sorciers n'essayent pas de les rejoindre et puis Dumbledore nous a donné des indications. J'avais peur qu'Olympe ne s'adapte pas au voyage, escalader, dormir dans des grottes, tout ça ce n'est pas des choses pour une grande Dame comme elle.

Hermione se dit que grande Dame étaient vraiment les mots qui qualifiaient bien Mme Maxime.

Mais elle n'a rien dit elle ne s'est jamais plainte, continua-t-il, sa voix trahissait son émotion. Nous ne pouvions pas utiliser la magie parce que nous étions surveillé de très près par le ministère qui ne croyait pas encore au retour de Tu-Sais-Qui, et il y avait aussi deux mangemorts qui nous collait partout, ils se doutaient déjà que nous allions rendre visite aux géants.

Comment avez-vous su que les deux personnes étaient des mangemorts?

Hé bien je dirais que ce n'étaient pas des bons mangemort, ils passaient aussi peu inaperçus que nous. On les a tout de suite repérés. Je disais donc, le voyage en lui-même a duré 6 mois car nous faisions tout à pied avec beaucoup de détour pour semer les fileurs. Nous sommes finalement arrivé aux îles Orcades sans trop de problèmes. Ces îles sont complètement sauvages et c'est là que nous avons vraiment commencé à nous débrouiller seuls. Nous faisions une seule escale par jour car il fallait arriver avant ces fichu mangemorts. Nous dormions dans des tentes faite en paille, nous nous abreuvions dans des sources et nous nous nourrissions seulement grâce aux provisions que nous avions emportées avec nous. C'était très étonnant, je n'aie pas aperçu la moindre trace de gibier. Un soir nous avions trouvé refuge dans une grotte, je me souviens encore du réveil. C'est une odeur de viande fraîche qui ma réveillé. Un géant d'au moins 8 m se tenait dans l'encadrement de l'entrée de la grotte, et bien sur ils nous avait vu. Je pense qu'il comptait bien nous manger, mais quand Olympe est sortie de l'ombre il eu une sorte de sursaut. Il s'est avéré par la suite que ce géant n'était autre que son père, et c'est vrai qu'ils possédaient des singulières ressemblances. Je les ais laissé discuter, Olympe qui n'avait jamais connu son père devait avoir pleins de chose a lui dire. Par après je me suis mêlé à la conversation. Il s'appelait Iorek Eragon, il nous a raconté son histoire; il était de lignée royale car comme tu le sais peut-être les géants respectent une certaine hiérarchie. Il était le fils du roi Mordred Eragon, et était destiné à monter sur le trône seulement voila, il était tombé amoureux d'une demi-géante, Arylwren. Les demi-géants s'ils restent avec les géants sont considérés comme des "sang-de-bourbes" chez les sorciers de sang pur. Quand le roi a découvert que son propre fils avait une relation avec une demi-géante, il a ordonné l'exécution de Arylwren. Iorek lui permit de s'enfuit des îles Orcades. Son père était furieux, tu t'en doutes, et il l'a banni du royaume. A la mort du roi c'est son cousin, Iofur Carradoc, qui a prit sa place sur le trône. On dit que c'est lui qui a averti Mordred de la relation qu'il y avait entre son fils et Arylwren, la demi-géante. Il convoitait la place de son cousin depuis bien longtemps. Iorek est devenu un paria, s'il tentait de se rapprocher du palais qu'a fait construire Iofur, il aurait été abattu à coup de rochers.

C'est horrible.

Oui, d'autant plus que d'après les informations d'Iorek, son cousin avait déjà reçu des émissaires du Seigneur des Ténèbres, et qu'il les avait gardé comme conseillés.

Mais c'est terrible ça veut dire que les négociations ont échouées.

Ecoute plutôt la suite. Dumbledor nous avait donné quelques données sur Iofur et sa manière de gouverner. Son point faible était son envie des ressembler aux hommes, et donc de posséder des pouvoirs magiques. Il y avait un deuxième problème qui se trouvait dans sa manière de gouverner cette fois. Il avait fait construire un palais et gardait tout les géants à sa cours, à croire qu'il avait peur d'une rébellion. Il avait totalement transformé les coutumes et les habitudes des géants, il leur a fait porter des vêtements luxurieux, tout sertis d'or, il a organisé des grandes chasses collectives, pour divertir ses sujets.

Pour l'instant, je ne vois pas où est le problème.

Imagine toi une centaine de géants qui participent régulièrement des grandes chasses, il y a de quoi tuer toute la faune de ces îles. De plus les géants n'ont pas l'habitude de se pavaner et faire des courbettes dans un costume ridicule, devant un roi qui se prend pour le dieu soleil. Il se faisait appeler Bellenos, qui est leur dieu du soleil. La vraie nature des géants est de vivre dans des grottes en clan tout en ayant du respect pour le roi, ils chassent uniquement pour vivre, ils se vêtissent de peaux de bêtes. Ils ont une vie dure certes, mais c'est ça leur vraie vie. Ils n'ont pas besoin de faire de la politique dans un palais aux envergures ridicules. C'est comme si tu empêchais un elfe de maison de travailler, cela ruinerait sa vie.

Mais si le peuple n'aimait pas ces nouvelles coutumes, il n'avait qu'à se rebeller.

Je pense qu'il l'aurait bien fait mais la seule manière de détrôner un roi, est de le battre en duel, car cela voudrait dire qu'il n'est pas assez fort pour protéger son peuple. Et Iofur faisait 8 m et demi. La plus part des géants font en général 6-7 m. Personne n'osait provoquer le roi.

Et Iorek fait bien 8 m, il aurait pu tenter sa chance.

Non, parce qu'en se faisant bannir il a perdu tout ses droits. Il n'était même plus considéré comme un géant. Enfin c'est vrai que si on n'avait pas trouvé le moyen de ramener Iorek au trône nous aurions échoué.

Alors qu'est ce que vous avez fait? Questionna Hermione de plus en plus impatiente de savoir la suite.

Premièrement j'ai fait promettre à Iorek que si nous trouvions un moyen, il soutiendrait notre cause. Il a promit et il a tracé des sigils (sorte de cercles en forme de huit) du bout des ses doigts dans sa main. C'est un symbole celtique que les géants ont coutume d'user, il représente une promesse qui ne peut en aucun cas être rompue. J'ai eu une idée.

La voix d'Hagrid était emplie de fierté, il avait également bombé le torse, pour se mettre en valeur. Hermione était également très fière de lui.

C'était quoi votre plan?

Attends, je continue, sois patiente. Donc j'ai expliqué mon plan à Olympes qui m'a directement approuvé. Je me suis mis en route pour le palais de Iofur Carradoc, seul. Après trois jours et deux nuits de marche, je suis finalement arrivé. La région était presque totalement déboisée, en effet le bois avait été utilisé pour la construction de la citadelle fortifiée. Les remparts mesuraient un peu moins de 40 m de haut. Une odeur pestilentielle se dégageait de la ville, c'était un mélange de viande pourrie et de déjections. Au moment où je suis rentré, je sentait les regards se poser sur moi, faut dire que les géants n'ont pas l'habitude de voir passer un demi-géant. Enfin ce n'était pas très rassurant, des jeunes s'amusaient à me lancer des pierres, au mais n'en t'en fait pas je n'ai pas été vraiment blessé, dit-il sous l'œil inquiet d'Hermione. Le plus restait à venir. Deux gigantesques gardes se tenaient devant les portes du palais. Je leur ai dit que je voulais prendre audience avec le roi et que c'était de la plus haute importance. Ils ne voulaient pas m'écouter sous prétexte que j'étais un demi-géant, je leur ai ensuite dit que c'était un message de la plus haute importance et que le roi risquait bien d'être très en colère s'il apprenait que ce message ne lui avait pas été livré à temps. A ces mots les gardes m'ont semblés hésiter, comme si ils étaient terrifiés. Ils ont fini par accepter. L'intérieur du palais empestait encore plus que la cité elle-même, du parfum entêtant avait été dilué dans l'air pour couvrir les odeurs fétides. Cette puanteur était presque intenable. Les deux gardes m'ont fait patienter dans une grande anti-chambre, j'ai eu pour ainsi dire le temps d'observer la décoration grotesque. Les murs débordaient de moulures dorées à la feuille d'or, dont certaines s'effritaient déjà sous l'effet de l'humidité; les tapis colorés étaient jonchés d'immondices. Finalement, la grande porte s'est ouverte de l'intérieur. Dans la lumière aveuglante d'une demi-douzaine de lustres, au milieu de ces mêmes parfums capiteux qui flottaient dans l'air, j'ai tout d'abord découvert un gigantesque tapis écarlate, c'est ce qui était le plus proche de moi. Les visages d'une dizaine de géants, n'étaient pas à moins de 4 m de moi, ils me regardaient tous fixement; aucun ne portaient de peaux de bêtes, mais tous arboraient une sorte de décoration, un collier en or, une écharpe rouge vermillon attachée par un ferret plaqué or. Au fond de la pièce, sur une estrade, se dressait un trône imposant. Sur ce trône, j'ai vu le géant le plus gigantesque que j'ai jamais vu. Son regard était expressif et empreint d'une humanité impressionnante qui je ne retrouvais pas chez les autres, il portait autour du cou une lourde chaîne en or, au bout de laquelle pendait une pierre précieuse trop voyante. Il dégageait une impression de force et d'énergie débordante; Iofur était suffisamment impressionnant pour se permettre d'arborer ces ornements clinquants; ils ne lui donnaient pas un air absurde, au contraire, ils lui conféraient un aspect barbare et grandiose. Faut dire que j'ai vraiment hésiter à m'avancer vers lui, mais de toute façon je ne pouvait plus faire marche arrière. Je l'ai salué comme il se doit. Deux mangemorts se tenaient sur ses côtés et lui chuchotaient des choses que seul lui pouvaient entendre. J'ai pris un air vraiment affolé, et je lui ai dit qu'ils courraient tous un grand danger, Iorek Eragon, le paria, avait acquit des pouvoir magiques, ce qui l'avait presque rendu invincible. J'en ai rajouté des tonnes concernant la puissance de son essence magique. Le roi semblait légèrement inquiet car les géants, d'une manière générale, ne savent pas que les pouvoirs magiques sont un don que l'on acquière à la naissance. Comme je m'en doutais les serviteurs de tu-sais-qui ont directement ripostés. Ils ont crié au blasphème et convaincu le roi que ce que je disais était un mensonge éhonté. Ils m'ont fait jeté en prison, en effet le roi ne voulait pas me tuer car il avait été intrigué par ce que j'avais dit, c'était la première étape de mon plan. La cellule dans laquelle j'avais été enfermé était totalement plongée dans la pénombre, elle avait été spécialement conçue pour la taille d'un homme, ce qui fait que je n'avais pas la possibilité de rester debout, je ne savais pas non plus m'asseoir et étendre mes jambe car les mur étaient trop rapprochés les uns des autres. La seule posture possible était position fœtale. Je sentais des fourmis monter le long de mes jambes, une fois mes yeux habitués à l'obscurité, j'ai pu apercevoir, des noms et des dattes gravés dans le mur mais je ne les avait pas encore toutes vues qu'un garde venait déjà me chercher pour m'emmener au près du roi. C'était seulement trois heures après. Cette fois il était seul, la grande salle avait été vidée de tous ses occupants, même les deux mages noirs n'étaient plus là. Le roi avait pour ainsi dire mordu à l'appât. Il s'est mit à me poser toutes sortes de questions, il a fort insisté sur le fait qu'il désirait des preuves de ce que j'avançais. J'en n'en avais pas bien sûr, mais je lui ai conseillé d'envoyer ses deux mages vérifier la véracité de mes dires, puisque c'était surtout eux qui ne croyaient pas ce que je disais, et puis cela leur permettrait de prouver leur allégeance. Je lui ai garanti que de toute façon, si ce que je disait était vrai, que Iorek été devenu un puissant mage alors c'étaient eux les plus à mêmes de se défendre. La deuxième étape de mon plan a réussi, en effet le roi semblait convaincu. Il a envoyé ses hommes le lendemain à la première heure du jour. C'est à ce moment qu'Olympe et son père entrèrent en jeu. Je leur avais dit de capturer les deux mangemorts vivant bien sûr. Dumbledor nous avait donné des fioles de polynectar, Iorek a mit de ses cheveux dans la mixture. Ils ont fait boire un des deux mangemort dans son sommeil, enfin je ne sais pas comment ils ont. Enfin bref, le résultat était qu'ils avaient un faux Iorek sous la main. Je leur ai dit de l'assommer, de lui prendre sa baguette et de disparaître à son réveil, le mangemort qui ne savait absolument pas ce qu'il s'était passé s'est aussitôt dirigé vers la cité. Malheureusement pour lui les géants ne l'ont pas laissé approcher. Il a été abattu sans hésitation par les gardes de la ville. Sa dépouille a été brûlée selon les coutumes des géants. C'est le roi qui m'en a informé, il m'a dit qui même si Iorek avait eu des quelconques pouvoirs magiques la menace avait été écartée. Je lui ai fait miroiter la perte des pouvoirs magique qu'il aurait pu obtenir si il avait battu loyalement Iorek en duel. Le lendemain le roi est entré furieux dans ma cellule (j'avais changé de cellule depuis lors) furieux. Un deuxième Iorek avait été abattu dans la matinée, ce n'était en fait que le deuxième mangemort. J'ai pris un air des plus impressionné en lui disant que les pouvoirs de Iorek dépassaient tout ce que j'avais pu imaginer, il avait le don ressusciter. Iofur s'est mit à réfléchir intensément, puis il m'a demandé si c'était bien possible qu'il puisse récupérer les pouvoirs de Iorek. J'ai confirmé qu'avec un combat en duel, loyal, il y avait moyen. Il avait ses preuves, moi j'avais mon duel. C'était la troisième étape. Un duel à mort entre géants donnait toujours lieu à un grand rituel. Dès que Iofur eut annoncé l'arrivée imminente de Iorek, et l'organisation d'un combat, l'arène fut balayée et ratissée. Iorek est arrivée vers trois heures de l'après midi, j'espérait vivement qu'il s'était un peu préparé car Iofur ne cessait de s'entraîner depuis l'aurore. Il était accompagné d'Olympe qui était sous la forme d'un des deux mangemorts. Olympe a déclaré qu'Iorek avait tué son partenaire et que dans ce cas elle soutiendrait Iofur. Ce dernier chargea Olympe de placer une barrière anti-magie de peur de voir Iorek utiliser ses soi-disant pouvoirs. Les géants s'étaient massés sur les remparts et sur les bords de l'arène pour assister au combat. Iorek s'est avancé et s'est mit à hurler les termes du combat. Si il était battu, Iofur serait roi pour toujours, sans que quiconque puisse le défier, il aciérerait par la même occasion ses pouvoirs magiques. Par contre si c'était lui qui battait Iofur, il deviendrait lui-même le roi. Il a également ajouté que la première chose qu'il ferait serait de détruire ce palais ridicule, qui empeste le parfum et la fainéantise, ainsi qu'il soutiendrait la cause d'Albus Dumbledor Il a achevé sa déclaration par:"Iofur Carradoc, je te défie". Iofur a prit à son tour la parole, lui jurait fidélité à tu-sais-qui et il a terminé avec un "je te défie". C'était un rite, une coutume suivie fidèlement. Ces deux géants étaient très différents l'un de l'autre. Iofur, le plus grand était étincelant, impressionnant de force et de vitalité. En face de lui, Iorek, plus petit, (je n'aurais jamais pu penser qu'il pourrait un jour me paraître petit) semblait moins costaud. Mais ce qui était fondamental, c'est que c'était pour lui une manière de se venger de toutes ces années d'exils. Il était parfaitement serein, comparé à Iofur qui lui aspirait à plus de gloire en devenant plus humain. Le combat m'a semblé une éternité car si on pouvait mettre en place ce plan, on ne pouvait malheureusement pas déterminer d'avance l'issue du combat qui se déroulait devant nos yeux. Il était d'une extrême violence, les deux concurrents se battaient à mains nues. J'ai pu voir trembler Olympe sous son déguisement de mangemort je voyait bien qu'elle se retenait de pleurer, quand son père rencontrait des difficultés. Des giclées de sang fusaient de toute part. Iorek qui semblait mal en point, son adversaire faisait déjà des grands gestes de quelqu'un qui triomphe, et lançait des phrase cyniques sur l'acharnement d'Iorek. C'était en réalité une feinte, au moment où Iofur s'y attendait le moins, il a reçu une gauche qui partait comme un boulet de canon. Ça l'a pour ainsi dore complètement assommé, je me suis demandé quand il tenait encore debout. Mais il s'est effondré après un coup pied qui lui a carrément brisé la jambe. J'ai senti le sol trembler sous le choc. Iorek s'est saisit d'une hache et a décapité Iofur suivant le rite. Une clameur a retenti, et ça a été le chaos; tous les géants se précipitaient pour rendre hommage à leur nouveau roi. Il a hurlé:"Géants, qui est votre roi?". L'écho de son hurlement s'est répercuté contre la paroi des murailles. Une nouvelle clameur lui a répondu, semble au grondement du tonnerre:"Iorek Eragon". Les géants savaient ce qu'ils leur restaient à faire. Leurs parures ridicules furent arraché, jeté à terre et piétiné avec mépris. Ils étaient à présent redevenus de vrais géants, fiers et non pas des demi-humains inquiet, torturés par la conscience de leur infériorité. Le palais a été investi et détruit par de gros blocs de roches, lancé par les géants.

C'est formidable, non c'est tout bonnement génial. Ça a marché!

Ça tu peux le dire, nous sommes resté environ un an à la cour d'Iorek. Nous sommes finalement rentré, à pied bien sûr. Et enfin me voila.

je pense qu'il est l'heure pour votre cours les élèves doivent sûrement vous attendre, en tout cas je vous félicite.

Ils sortirent tout deux à l'air libre, pour aller à la rencontre des premiers venus. Le cours se déroula sans encombre, l'aventure qu'Hagrid avait vécue avec les géants semblait lui conférer une certaine confiance en lui. Le reste de la journée se passa sans encombre pour Hermione. Le soir elle raconta à ses deux meilleurs amis, le récit d'Hagrid. Ils furent également très fières de leur professeur, de leur ami.

En plus on a les géants de notre côté, c'est un grand atout. Remarqua Ron, qui avait surtout prêté attention au récit lui-même qu'a son aboutissement.

Après plusieurs heures de bavardages, Hermione quitta la salle commune des Gryffondors pour se rendre dans sa salle commune. Elle y retrouva Draco qui était simplement en train de lire la gazette du sorcier, tout en fumant une cigarette.

Tu pourrais au moins avoir la décence d'ouvrir la fenêtre pour faire ça.

Elle joignit le geste à la parole en allant ouvrir une fenêtre de la grande baie vitrée. Malgré son énervement, elle ne pu s'empêcher de le trouver séduisant. Ce sentiment la dérangeait toujours légèrement, c'est pourquoi elle parti directement se coucher.

Voila voila fin du chap 7 désolé pour le retard reviewer svp même si vous l'avez déjà fait pour les chap précédant, c'est ça qui m'encourage à continuer... alors pensez-y ! bisous val Salgado