Chapitre 8 : Sabotage et découvertes…

Le mercredi était enfin arrivé, les élèves de septième étaient impatients de découvrir leur nouveau professeur de défense contre les forces du mal, les échos qui leurs étaient parvenus étaient divisés. Les uns le trouvaient génial les autres le trouvaient carrément dérangé. Le cours avait lieu en troisième heure, aussi la plupart des dernières années ne firent pas très attention aux deux heures précédentes, qui en l'occurrence étaient métamorphose. Le cours était réservé aux serpentards et aux gryffondors, ils étaient tous rentrés en classe et trépignaient d'impatience.

On va enfin savoir s'il vaut le coup. Chuchota Harry surexcité.

Le professeur Sterpinus entra en classe avec le même air de bienheureux que la première fois où Hermione l'avait vu. Sa robe noire était toute tachée, apparemment c'était un homme assez…distrait. Il se présenta brièvement, et c'est vrai qu'il avait un côté très saugrenu. Hermione eu l'impression que chacune de ses phrases comportait une devinette.

… et pour finir je dois dire que je suis assez émus de voir tous ces élèves rassemblés devant moi, je me souvient encore d'une époque où c'était moi l'élève… C'était beau, mais c'était triste, tout le monde pleurait jusqu'au capitaine des pompiers qui pleurait dans son casque, une goutte tomba, un pépin germa, un arbre fleurit, c'était beau, mais c'était triste, tout le monde pleurait jusqu'au capitaine des pompiers qui pleurait dans son casque, une goutte tomba, un pépin germa, un arbre fleurit, c'était beau, mais c'était triste…

La réaction de la classe de manière générale était assez cocasse. Ron avait les yeux ronds, Harry ouvrait régulièrement la bouche, les Salgado se faisaient des réflexions personnelles sur les capacités mentales des Anglais, Hermione fronçait les sourcils et Draco fit une remarque à la bande des serpentards sur les choix de Dumbledore en matière de professeurs. Pourtant contre toute attente le plan du cours parut être d'un niveau relativement élevé. Cette année ils étudieraient les vampires, les vélandes, les malédictions et pour cela ils auraient droit à quelques cours de mythologie, ils verraient également quelques sortilèges de défenses et d'attaque "défensive" comme il disait. C'était l'aboutissement des bases de défense magique. Sterpinus prit un air sombre et annonça qu'une année de perfectionnement à la défense contre les forces du mal ne serait pas inutile vu les menaces d'une guerre prochaine.

Je ne sais pas par quoi vous voulez commencer, je propose de débuter par nos quelques cours de mythologie… en soi la mythologie est absurde. C'est en fait un amas d'histoires extraordinaires, qui racontent le plus souvent la création du monde, les aventures fabuleuses des dieux et de certains héros. Les mythologies se ressemblent toutes qu'elles soient de cultures ou d'époques différentes. Les principales mythologies sont Mésopotamienne, Egyptienne, c'est celle qui nous intéresse le plus et que je vais le mieux développer, Grecques, Romaines qui sont une copie conforme des Grecques, Celtique, Vikings, hindouistes, Japonaise, Mayas et Aztèques, Indienne et enfin Africaine que je connais très peu. Bien sûr nous n'allons pas toutes les étudier seulement la mythologie Grecque et surtout Egyptienne. Je commence par là. Les Egyptiens étaient déjà fort avancés pour leur époque en magie et surtout en matière de malédictions, ces malédictions servaient à protéger les joyaux des pharaons et encore bien d'autres choses. Vous avez déjà tous probablement entendu parler de certaines de ces malédictions rapportées par des moldus bédouins, ce ne sont en réalité pas de véritable malédictions, mais seulement de petits sortilèges destinés à faire fuir les curieux. Leur magie était toujours associée à leur religion c'est pourquoi je dois d'abords vous parler de leur dieux, avant de vous parler des véritables malédictions.

Le bruit régulier des plumes grattant le parchemin résonnait dans toute la pièce. Les élèves prirent notes des principaux dieux comme Ré dieu du soleil et roi des dieux, Anubis dieu des embaumeurs, Seth dieu de la peur et du meurtre qui à combattu Apopis le dieu des serpents. Osiris et sa femme Isis. Hermione sursauta sur sa chaise, et laissa échapper un hoquet, ayant rassuré ses compagnons d'un bref signe de tête elle se concentra sur Isis la déesse Egyptienne.

Elle était surnommée la déesse magicienne, car ses pouvoirs dépassaient l'imaginable, c'était également l'une des premières guérisseuses, en effet ses bras étaient dotés de longues ailes lui permettant ainsi de guérir les gens, enfin c'est la légende. Son pouvoir a même dépassé celui de Ré le roi des dieux car elle a su le piéger avec l'aide d'Apopis, dieu des serpents qui lui a donné une fiole de son venin. Avec ce poison qu'elle a administré au roi des dieux, elle le tenait à sa merci. Elle lui a forcé de révéler sa véritable identité, son identité magique ou quelque chose comme ça sous peine de le laisser mourir. N'ayant pas le choix il s'est montré à elle sous son apparence originelle, grâce à cela elle aurait compris les fondements de la création du monde. Depuis ce jour elle est aussi puissante que Ré lui-même.

Hermione notait à une allure folle tout ce qui était dit sur Isis, cela n'avait bien sûr aucun rapport avec sa mère, mais la simple évocation de son nom simulait énormément la jeune femme. L'heure se termina dans un tumultes de la part des élèves, ils chuchotaient entres eux sur leur nouveau prof.

J'ai trouvé ça super intéressant. S'exclama Aurore surexcitée.

Oui, j'espère qu'il va un peu parler de la mythologie Maya et Aztèque, elle est passionnante, enfin c'est la seule que je connais. Approuva Diégo.

Il est quand même un peu bizarre. Coupa Ron, "c'était beau mais c'était triste tout le monde pleurait…" lui trottait encore en tête comme une ritournelle récurrente. Il était étonné qu'il n'en soit pas de même chez les autres.

Je crois qu'il est un peu dans sa propre logique, sur sa propre planète, un peu dans la lune. Enfin il à l'air sympa. Conclut Harry.

Allé Harry, tu me racontera comment tu est sensé mourir prochainement, lui dit Hermione en déposant un léger baiser sur la joue du garçon.

Elle se sépara des autres pour se rendre à son cours d'arithmancie, elle était restée perplexe suite au cours de défense contre les forces du mal. La Gryffondor espérait vivement que personne n'ait remarqué son trouble à l'évocation du nom Isis. Elle entra en classe et s'assis au fond de la classe. C'était une option et donc non un cours réservé à certaines maisons, pendant ce temps Harry, Ron et les Salgado étaient en divination.

Draco suivait Granger de près, il avait été étonné de la voir sursauter sur sa chaise en plein cours de défense contre les forces du mal. Il eu alors une illumination et fit le lien entre Isis la déesse du cours et le mot de passe de Granger qui était aussi Isis. Draco était en train de se questionner lors qu'il entra en classe d'arithmancie et se rappela soudain que c'étaient les affaires de la sang impure et que par conséquent, il s'en fichait totalement. Il n'y repensa plus jusqu'à ce qu'il l'aperçut gribouiller Isis sur sa feuille. Donc non seulement elle n'était pas attentive au cours mais en plus il avait non seulement l'impression mais aussi la conviction qu'elle accordait une importance énorme au mot Isis ou plus précisément a une personne du nom de Isis.

Hermione rêvassait, elle se mit à dessiner une femme, sur un bout de parchemin, dont les extrémités des bras étaient pourvus des de longues plumes. Elle n'écoutait pas la moindre parcelle de ce qui était dit au cours, de toute façon, ce n'était qu'une brève présentation du cours. "Cette année est primordiale pour vous, gnagnagna…, c'est la dernière ligne droite gnagnagna…, les ASPIC gnagnagna…" toujours le même baratin débité en début d'année pour effrayer les élèves paresseux.

Melle Granger, pouvez vous répéter ce que je viens de dire.

La jeune fille sembla avoir reçu une gifle, le professeur Vector se tenait devant elle et était assez impressionnant de grandeur, ses narines semblaient se dilater à vue d'œil, ce prof était carrément effrayant. Hermione, rouge pivoine, était totalement confuse, elle bafouilla quelques mots d'excuses et se vit retirer 5 points pour inattention au cours.

Draco avait observé toute la scène sans en perdre une miette tout comme la plupart des élèves d'ailleurs, ils n'étaient pas habituer à ce que Granger se fasse retirer des points. Hermione ignora l'attention qu'on lui portait, Phèdre Warwick, sa voisine, une élève de Serdaigles, surnommée madame sourire car elle n'avait jamais souri de sa vie à croire qu'elle ne savait pas comment on faisait lui demanda ce qui n'allait pas. Hermione fut super énervée, depuis quand n'avait-elle plus le droit de relâcher un peu la pression et d'être distraite à un cours. A la fin de l'heure elle s'empara rapidement de ses affaire et sorti de la salle de classe en triple vitesse. Sur la fin de la journée ses amis l'avaient trouvés tendue, seul Draco savait que cela avait un rapport avec Isis. Il en eu la confirmation quand il entra dans sa salle commune et qu'il vit Hermione affalée dans un fauteuil. Elle dormait paisiblement, Draco fut presque touché par cette scène, c'est alors qu'il remarqua quelque chose qui ressemblait à une lettre traîner par terre. Granger avait dû la lâcher dans son sommeil. Il s'en saisit et la lut à voix basse, c'est alors qu'il comprit. La femme sur la photo de sa mère ressemblait bien trop à Granger pour n'être qu'une parente éloignée, mais alors pourquoi Granger avait-elle élevée par des moldus. En effet les sorciers n'abandonnaient jamais leur progéniture sans une raison vraiment valable, et le manque de moyen n'en faisait pas partie. Draco eut une pensée envers les weasley qui faisaient carrément de l'élevage. Il replaça avec soin la lettre dans la de la main de la jeune fille, celle-ci failli se réveiller sur le coup et donna des sueurs froides à Draco qui ne voulait surtout pas être pris à tripoter aux affaire de la "sang-de-bourbe?"

Hermione se réveilla une bonne heure plus tard se rappelant vaguement avoir dormi, elle remit sa lettre dans sa poche et décida d'aller dans la réserve cette nuit, animagus ou pas. Elle ne parlerait bien sûr pas de tout ceci à Harry et Ron, ils insisteraient pour l'accompagner.

Hermione se rendit comme si de rien était dans la Grande salle et s'installa entre Aurore et Barbara qui étaient en pleine discussion et qui changèrent directement de sujet en la voyant arriver. Hermione les regarda un moment d'un œil suspicieux.

Si vous étiez encore en train de parler de moi et Malfoy, hé bien je ne sais pas en quelle langue je dois vous le dire mais non il n'y a rien et le fait que vous puissiez imaginez un truc me répugne! Il n'y aura jamais rien ne vous faites pas de films.

- ¡Digo simplemente que si el muchacho más bonito de todo el órgano colegiado vivía a algunos metros mi, saltaría directamente sobre la ocasión! Dit Aurore les yeux pleins de malice.

(Je dis simplement que si le garçon le plus beau de tout le collège vivait à quelques mètres de moi, je sauterais directement sur l'occasion!)

- ¡lo tiene dice, mí so'lo haría una bocanada, Grrr! Lui répondit Barbara avec un air tout aussi coquin que celui de sa sœur.

(Tu l'as dit, moi je n'en ferais qu'une bouchée, Grrr!)

Les deux se regardèrent, penchèrent la tête en arrière et éclatèrent de rire.

Ce qui est vraiment génial c'est que je comprends absolument pas ce que vous dites.

On ne disait rien d'important. Mais tu sais s'il t'approche…commença Aurore.

C'est bon je sais me défendre. La coupa Hermione.

Non écoute, tu lui dis: ¡Que bonito! Conseilla la petite brune aux yeux verts.

Je ne parle peut-être pas espagnol mais je sais que "¡Que bonito!" n'est pas vraiment adapté à ce que je pense de lui. Répondit la Gryffondor avec une esquisse de sourire aux lèvres. Elle se leva fit un petit déhanchement et dit d'une voix sensuelle : ¡Que bonito! Elle fini par un petit clin d'œil dont elle seule avait le secret. Elle se senti alors observée, ses deux amies pouffaient de rire, elle compris vite pourquoi, Ron, Harry, Diégo et Raphaël la regardaient avec un air mi-amusé mi-étonné, Neville qui était un peu en retrait bavait littéralement. Hermione senti ses joues rosir.

Tu nous fait quoi là 'Mione.

Ne cherche pas à comprendre Ron, s'esclaffa Aurore.

Le dîner se déroula dans la joie et la bonne humeur, entre coupé régulièrement par des "¡Que bonito!"de Ron et Harry à la manière de Hermione, suivit d'éclats de rires. A la table des Serpentards il en était tout autre. Pansy venait une fois de plus de se faire rabaisser par Irina qui la trouvait trop étouffante envers Draco Malfoy. L'ambiance était tendue, la plupart n'osaient même pas ouvrir la bouche pour sortir une bonne blague, à moins qu'elle soit vraiment très bonne. Blaise Zabini avait un courage digne des Gryffondors car il en sortait régulièrement de bien drôles, il imitait également Hannah Habbot avec merveille ce qui avait l'effet d'arracher un sourire à Draco de temps en temps. Pourtant même une blague à se fendre la gueule ne suffisait pas à détendre l'atmosphère. Draco n'avait pas l'ombre d'un effort à faire pour se rapprocher d'Irina, elle faisait tout à sa place. On peut dire qu'elle n'y allait pas de main morte, voix sensuelle, regards langoureux, battements de cils etc. Hermione s'époumonait aux blagues de Diégo et Seamus le toisait, en effet il le soupçonnait de faire les yeux doux à Ginny qui ne s'en plaignait absolument pas. L'heure tournait vite et bientôt Hermione se prépara pour son expédition nocturne dans la réserve. N'ayant pas de cape d'invisibilité ni de carte du maraudeur, elle devait prendre toutes ses précautions, elle ne voulait en aucun cas être prise en flagrant délit hors de sa chambre dès sa première semaine en tant que préfette-en-chef. La jeune fille se glissait à pas de loup vers la bibliothèque, elle n'entendait aucun son provenant du couloir ce qui était plutôt bon signe. Quoique un chat comme miss Teigne ne doit pas faire beaucoup de bruit, se dit-elle. Aussi par mesure de précaution elle avait envoyé Pattenrond distraire la chatte du concierge, n'étant pas très sûre qu'il ait tout comprit. Une montée d'adrénaline se propagea en elle, enfin elle se sentait vivre, sa petite extrusion lui remémora touts les sorties qu'elle avait faites avec Harry et Ron. De la tour d'astronomie pour Norbert, le dragon de Hagrid, au couloirs du deuxième étage renfermant Touffu en passant par les toilette de Mimi Geignarde, que de bons souvenirs qui avait sensiblement rapproché le trio. Ces sorties lui maqueraient, en effet cette année elle n'aurait plus vraiment l'occasion, une pointe d'amertume traversa la jeune femme. Un bruit provenant d'un corridor sombre la sorti de ses pensées.

Faut pas te laisser distraire par des souvenirs, reprends toi 'Mione! Se dit-elle pour elle-même.

Elle pénétra enfin dans la réserve, les rangées de gros volumes défilaient devant-elle. Etant habituée au système de rangement de la bibliothèque, Hermione se rendit directement vers la bonne rangée.

Alors, le O, allé tu vas pas me dire qu'il n'y à pas de livres sur les orphelinats, rhô ma pauvre Hermione, voila que tu parle toute seule…

Deux yeux bleus somptueux fixaient la jeune femme dans l'obscurité, ils appartenaient à une superbe bête au pelage blanc tacheté. Etonnamment la bête parla, mais le temps qu'Hermione se retourne elle s'était métamorphosée en un jeune homme blond. La Gryffondor étouffa un cri.

Qu'est ce que tu fous là? Questionna-t-elle d'une voix suraiguë.

J't'en pose moi des questions. Répondit-il sur un ton glacial.

Hermione se senti soudain gênée. Et si avait entendu que je faisais des recherches sur les orphelinats, se dit-elle angoissée.

Alors comme ça tu fais des recherches sur les orphelinats de sorciers, aurais tu honte de tes origines moldues.

CLAC! Draco n'avait pas vu la main d'Hermione arriver en plein fouet sur sa joue et reçut la gifle la plus monumentale qu'il n'avait jamais reçu d'une fille, une ex-sang-de-bourbe qui plus est. Un moment Draco eut honte d'avoir été si mesquin, il aurait aimé s'excuser mais Rusard, le concierge se tenait adossé au coin de la rangée. Il tapait le sol du pied et caressait sa chatte lovée dans ses bras. Apparemment Pattenrond n'avait pas comprit la mission qu'Hermione lui avait confiée.

Hé bien, hé bien, il me semble que nous ayons des ennuis. Remarqua-t-il d'une voix pernicieuse. Que font deux élèves hors de leur chambre à 1h et demie et dans la réserve. Hermione avait l'impression de voir des larmes d'émotions au bord de ses yeux, comme si le fait de surprendre des élèves transformait sa soirée en la plus belle qu'il n'ait jamais vécue.

La jeune femme fulminait de rage contre le Serpentard qui avait capoté tous ses plans en plus elle se ramasserait certainement une retenue en sa compagnie, elle ne pensait même pas à l'excuse qu'elle devrait trouver à ses amis pour expliquer sa retenue.

Dommage que cette regrettée Ombrage ne soit plus parmi nous, vous auriez eu la joie de connaître les châtiments corporels de jadis. J'ai toujours pensé que cela forgeait le caractère. Allons rendre visite à la directrice adjointe.

Rusard le répugnait, et de manière générale Draco n'aimait pas les surveillants. Toujours à l'affût d'une mauvaise action de la part des élèves. Les deux jeunes gens suivirent le vieil homme le long des couloirs pour finalement parvenir dans son bureau. Il les fit patienter le temps qu'il aille chercher McGonagall. Hermione put apercevoir le règlement de l'école traîner sur le bureau du concierge.

Règlement d'ordre intérieur du collège Poudlard

Les insultes sont interdites et seront sévèrement punis.

Les élèves doivent être présent en cours et participer au travail scolaire.

Les absences non justifiées peuvent faire l'objet de sanctions disciplinaires.

Le respect des autres, le respect des locaux et du matériel est obligatoire. Tout manquement fera l'objet de sanctions disciplinaires.

Les élèves ont le droit d'apporter avec eux un animal de compagnie. Ils ont le choix entre un rat, un chat, un hibou ou un crapaud. Aucun autre animal ne sera toléré.

Les élèves de première année n'ont pas le droit de se munir d'un balai personnel.

Il est interdit de pratiquer la magie dans les couloirs.

Les hiboux sont interdits en salle de classe pour permettre un bon déroulement des cours.

La foret interdite est comme l'indique sont nom interdite.

Les élèves ne doivent pas s'approcher du saule cogneur.

Il est interdit de se promener dans les couloirs passé le couvre feu fixé à 23 heures en semaine.

Hermione s'arrêta à ce point du règlement qui lui remémora par la même occasion la raison de sa présence et celle de Malfoy dans le bureau de Rusard. Elle se retourna vers lui, il ne faisait pas plus attention à elle qu'à une vieille carcasse de poulet.

"Bravo" lui dit-elle soudain, grâce à toi nous sommes bloqué ici. Vraiment je te remercie. Fit-elle en élevant dangereusement la voix.

Y a pas de quoi. Répondit-il. Je te signale que ce n'est pas moi qui ait alerté Rusard avec ma voix suraiguë.

Oui bien sûr tout est toujours de ma faute. Et puis d'abord qu'est ce que tu faisait là? Tu n'était pas censé y être. Fit-elle encore plus énervée.

Toi non plus. Il était étrangement calme comparé à Hermione qui était remontée à bloc, elle ressemblait étrangement à une cocotte minute sur le point de d'exploser.

Soudain, le feu dans la cheminée se raviva propulsant ses flammes jusque chez eux, Draco eut l'impression qu'il avait aspiré tout l'oxygène de la pièce pour pouvoir sortir de sa cheminée et se propager dans toute la pièce. Hermione, qui ne bougeait pas d'un millimètre fut agrippée par Draco pour échapper aux flammes brûlantes et destructrices. Mais une fois qu'il eut réalisé ce qu'il venait de faire il la relâcha et fit comme si de rien était. Que s'était-il passé? Personne n'avait lancé de sort pour titiller le feu, Draco ne connaissait même pas le sortilège qui permettait de manipuler cet élément de la sorte. Heureusement le feu était retourné à sa place et n'avait fait aucun dégât dans le bureau. Rusard arriva peu de temps après suivi par McGonagall qui était vêtue d'un peignoir écossait accompagnée d'un bonnet de nuit assorti. Ses yeux lançaient des éclairs, les deux jeunes gens avaient entendus leurs aînés arriver.

C'est quand même incroyable que vous ayez besoin de moi pour punir deux élèves! Disait la vielle directrice au compte du concierge, assez fort pour que tout le monde l'entende à plusieurs kilomètres à la ronde. La prochaine fois débrouillez vous vous-même en ne venez pas me déranger à deux heures moins le quart du matin!

Draco aperçut le visage de Rusard qui était tout déconfit. Bien fait sale type, se dit-il. McGonagall fut estomaquée de voir qu'il s'agissait de ses deux meilleurs élèves et préfets-en-chef.

Vous! Des préfets-en-chef! J'aurais honte à votre place, les préfets-en-chef sont sensés montrer l'exemple, pour la peine vous n'aurez pas une simple punition mais également une retenue. Votre comportement va être reporté au directeur et fera perdre 100 points à vos maisons respectives. A présent filer dans vos chambre et je vous conseille vivement de plus vous faire remarquer.

Hermione prenait petit à petit conscience de ce qu'il venait de se produire depuis l'incident de la cheminée, comme si elle avait été hypnotisée. Elle suivait Malfoy, ils aboutirent enfin dans la salle commune des préfets-en-chefs.

A propos de rien pour t'avoir sauvé des flammes tout à l'heure. Dit Malfoy ironiquement.

Je n'avais pas besoin de ton aide… lui répondit-elle sur la défensive, elle ne voulait pas reconnaître qu'elle aurait pu remercier son pire ennemi. Jamais…

Elle parti en claquant la porte de sa chambre laissant Malfoy en plan, comme il l'avait fait pour elle l'avant veille. Draco qui avait voulut s'excuser pour la chose qu'il avait dite avant de se prendre une baffe suivit d'une retenue, n'avait même pas eu l'occasion de le faire, Granger s'était quasi précipité dans sa chambre. Voila une chose l'énervait profondément.

C'n'est vraiment pas ma soirée…

Il eu du mal à s'endormir cette nuit là, ne parvenant pas à enlever Granger de sa tête. Qu'est ce qui lui prenait tout à coup à vouloir s'excuser, car même si ce n'était plus l'abominable sang-de-bourbe, elle restait toujours l'insupportable Miss-je-sais-tout. Vers 5h il se réveilla et parti s'habiller, il fut prêt en une demie heure. Il décida donc d'aller faire un petit tour dans l'école, en effet il connaissait des endroits inconnus pour la plus part des élèves. Il pour s'y rendre il se métamorphosa, il avait à présent l'apparence du léopard des neiges. Son surnom était Sanghor. C'était Lucius qui l'avait appelé ainsi, ce nom était celui du mentor qui l'avait éduqué. Il aboutît finalement sur un des toit de l'école. La vue était somptueuse, l'infini était devant lui. A ce moment précis il sentait tous ses problèmes s'envoler comme par magie. Sanghor n'avait plus envie de redevenir Draco, de retourner en classe, d'avoir un avenir tout tracé.

La retenue aurait lieu le mercredi suivant, Hermione était toujours en rage contre son homologue masculin, bien qu'elle soit tout aussi en faute que lui elle le tenait pour responsable d'avoir écourté sensiblement ses recherches. En plus dorénavant elle devrait faire beaucoup plus attention de ne pas se faire prendre car elle avait déjà une remarque. Elle se préparait psychologiquement à mentir à ses amis sur la raison de sa retenue. Elle devait trouver un prétexte qui expliquerait la compagnie de Malfoy, à première vue ce n'était pas trop compliqué, une dispute qui à mal tourné c'est tout à fait possible, mais connaissant Harry et Ron elle se doutait bien qu'ils iraient voir Malfoy pour "discuter" et qu'ils finiraient tous à l'infirmerie. Finalement elle décida de leur dire qu'ils avaient oublié de faire leur ronde du soir dans les couloirs.

Et ça te vaut une retenue, mais c'est complètement débile! Dit Harry en colère.

En plus tu n'est même pas sensée faire une ronde le mercredi soir c'est Dwan et Debaize qui sont chargé de le faire. Fit remarquer Ron.

Comment avait-elle pu oublier que Ron était préfet lui aussi et que donc par conséquent il savait qui était chargé de faire les rondes. Vite une excuse…

Pas la première semaine, c'était à nous de le faire, on a complètement oublié. Elle prit une tête des plus accablées.

Ah mais ça veut dire que tu ne sauras pas venir dans la tour des Gryffondors pour fêter notre première semaine à Poudlard. Fit Raphaël.

Euh tu veux plutôt dire pour fêter Notre Retour à Poudlard, rappela Ron.

Depuis qu'il était à Poudlard Ron perpétrait la tradition de sa famille et surtout de Fred et George en fêtant dignement le retour. C'était le genre de fête où l'alcool coulait à flot et où la musique avait son importance. Aucun élève digne de Poudlard ne pouvait se permettre de manquer cette fête, ou plutôt "beuverie générale".

Harry eut une petite pensée envers le corps professoral qui passerait une nuit blanche à courir derrières des élèves beurrés.

Oui enfin bon, une tamponne ça reste une tamponne quoi, toutes les prétextes sont bons, dit-il triomphalement.

Si Hermione ne peut pas venir, c'est pas la peine de tourner le couteau dans la plaie en parlant de ça devant-elle. Dit Barbara compatissante.

Il y aura d'autres occasions de toute façon. Dit Hermione toute dépitée.

Ça, ne t'inquiète pas y aura bel et bien d'autres occasions, beaucoup d'autres occasions. La consola Aurore. Elle fit un clin d'œil aux autres sans qu'Hermione ne l'ait vu.

Le jeudi et le vendredi s'écoulèrent péniblement pour faire place au week-end, enfin se dit Hermione. Elle n'avait pas dit un mot à Malfoy depuis l'incident du mercredi soir, même pendant leur ronde, c'était le silence total et cela lui convenait parfaitement. Ils devaient pourtant bien se reparler car leur premier rapport devait être remit dimanche soir. Aussi après avoir prit une bonne douche, s'installa-elle dans un fauteuil de leur salle comme attendant que Malfoy daigne se lever. Vers midi elle l'entendit faire couler de l'eau dans la salle de bain ce qui était bon signe, voila maintenant trois heures qu'elle attendait, elle avait eut le temps de faire son devoir de potion et de métamorphose.

Draco était totalement épuisé par l'entraînement de Quidditch de la veille. En plus après cet entraînement il avait dû courir dans tout Poudlard derrière les élèves récalcitrants en compagnie de Granger qui d'ailleurs, ne lui adressait plus la parole. Il entra dans la salle de bain pour prendre une douche bien rafraîchissante, il en sorti 10 min plus tard et se rendit dans la salle commune, une serviette de bain enroulée autours de la taille. Il pensait sans doute qu'elle serait vide pourtant deux grands yeux chocolats le contemplèrent avidement. Granger était mi-étonnée mi-gênée, il fit comme si de rien était, se réjouissant du trouble qu'il avait causé chez la jeune femme. C'était le comble, elle était plus gênée qu'il n'aurait dû l'être. Il s'installa dans un divan en face d'elle et alluma une cigarette, elle était encore trop sous le choc pour réagir.

Euh…hum…Malfoy, se reprit-elle, nous devons compléter notre rapport de la semaine, et je me disais qu'on pourrais peut-être faire ça maintenant, enfin si tu n'y vois pas d'inconvénients.

Parfais, ben on commence alors, je vais peut-être juste aller chercher un truc à me mettre sur le dos avant.

Elle hocha de la tête même si la contemplation de ce superbe torse lui manquerait sensiblement. Il revint quelques minutes plus tard habillé très élégamment, ses cheveux encore humides retombaient en quelques mèches sur son visage qui lui procura au sens d'Hermione un côté terriblement sexy.

Mais à quoi je pense là, ce n'est qu'un petit crétin prétentieux que j'ai terriblement envie d'embrasser, euh non de gifler, mais non de dieu reprends toi 'Mione! Se dit-elle à elle-même. Ne me dis pas que je suis en train de rougir, Merlin! Inspire, expire, on se calme, rholala, pourquoi est ce que le plus beau gars de Poudlard est aussi le plus salaud de tous?

Alors par quoi on commence. Demanda-elle avec un sourire forcé camouflant parfaitement la discussion intérieure qui faisait rage dans sa tête.

Une demi heure plus tard le rapport était achevé. Hermione se demandait bien comment diable faisait-elle pour détester et désirer Malfoy en même temps à ce point.

La journée se passa plutôt mal pour elle par la suite, en effet Aurore et Barbara voulaient absolument aller voir McGonagall pour lui demander d'enlever la retenue, elles estimaient que l'oubli d'une ronde ne valait pas une retenue, Hermione eut beaucoup de mal à les dissuader. De plus elle se demandait pourquoi les livres sur les orphelinats se trouvaient dans la réserve, en effet c'était un sujet tout ce qu'il y a de plus banal. Draco lui connaissait bien les orphelinats de sorcier, ou plutôt l'orphelinat, il n'y en avait qu'un dans toute la Grande-Bretagne. En effet les abandons n'étaient pas courants dans le monde des sorciers. L'orphelinat était rattaché à Oxford, il s'appelait requiere collège et était invisible aux yeux des moldus bien sûr. Les bâtiments, regroupés autour de trois cours de formes irrégulières, dataient de toutes les époques comprises entre le Moyen Age et le milieu du dix-huitième siècle. Depuis cette époque requiere collège recueillait les galopins et les va-nu-pieds si tant est qu'ils aient une essence magique en eux. Quand il était petit son père l'emmenait souvent à l'orphelinat, pour Lucius c'était une manière de se faire bien voir par la société de l'époque, pour lui, petit garçon de 4,5 ans, c'était une possibilité de s'amuser avec des enfants de son âge. Il se souvenait vaguement avoir craché des noyaux de prunes sur la têtes des surveillants, ou imiter les ululements de la chouette alors que les adultes conversaient, livrer bataille aux autres enfants de Oxford avec tous les orphelins de requiere collège, ou encore monter sur les toit et observer la lune en compagnie de ses amis. Ses souvenirs de cette époque étaient très brouillés, s'il se souvenait plus ou moins de ce qu'il faisait en ce temps là, il ne se souvenait par contre plus avec qui il avait fait tout ça, sans doute avec les autres enfants de l'orphelinat. Et quand son père revenait le chercher il était toujours très sale, il pensait à l'époque que c'était la preuve qu'il s'était bien amusé.

La semaine avait bien vite reprit et la retenue arrivait à grand pas. Le mercredi matin dans la Grande salle, les conversations fusaient à propos de la fête du soir, Hermione eut l'impression étouffante que les Gryffondor n'était pas les seuls à faire la fête. Les trois autres maisons, elles aussi, fêtaient leur retour à Poudlard, c'était devenu comme une tradition, chaque année elle avait lieu. Hermione rageait de la manquer. Je suis sûre que McGonagall l'a fait exprès… se répétait-elle sans arrêt, ce n'eut pas comme effet de la calmer bien au contraire. Les cours de mythologie suivaient leurs courts, ils étudiaient à présent la mythologie grecque qui était tout aussi passionnante. Hermione reçu son billet de retenue pendant le cours de potion en même temps que Draco, il était signé de la main de McGonagall.

Chère Mlle Granger,

Veillez prendre note de cette information : votre retenue aura lieu en compagnie de Mr Malfoy, elle débutera à 22 heure, vous êtes priée de vous présenter chez le professeur Hagrid. C'est lui qui veillera à son bon déroulement.

Veuillez croire, cher Mlle Granger, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall,

Directrice-adjointe

Hermione, soulagée que sa retenue soit surveillée par Hagrid et pas par Rogue, eut droit aux sarcasmes de son professeur de potion pendant toute l'heure et Malfoy comme par hasard y échappa.

Même votre directrice ne peut plus vous supporter, Mlle-je-sais-tout. Il faudrait qu'elle demande à Potter comment il fait. Fit-il tout en esquissant un horrible rictus.

La jeune Gryffondor sentit son sang bouillir suite à ces insultes mais elle ne voulait pas s'attirer d'autres problèmes, c'était déjà suffisant comme ça. De plus Ron lui faisait des petits coups de pieds sous la table pour l'empêcher de riposter d'une quelconque manière. Elle lui fit un signe de la tête pour qu'il arrête sinon elle finirait avec la jambe pleine d'hématomes.

La soirée s'approchait et tous les élèves étaient surexcités, en tout cas tout ceux qui avaient déjà connu cette fête. Le repas du soir fut très agités pour certains et déjà des rumeurs courraient sur les couples qui allaient sans doute se former durant la nuit.

Après son dîner dans la Grande salle Hermione rejoignit Malfoy. Ils se dirigèrent tout deux vers l'orée de la forêt, regrettant tout deux amèrement d'avoir une retenue et de manquer la traditionnelle soirée du retour. Même dans le parc, ils pouvaient entendre des échos de musique. Hagrid les attendaient devant sa cabane, il fit un clin d'œil à Hermione qui lui rendit un sourire chaleureux.

Nous allons entrer dans la forêt interdite, alors ne me quitter pas d'une semelle, les centaures sont très remontés contre les humains ces temps-ci. Mais ne vous en faite pas Mr Malfoy nous n'allons pas dans un endroit dangereux, c'est dans la forêt certes mais c'est un lieu protégé.

Draco faisait semblant de ne pas se sentir concerné, mais il avait gardé un souvenir cuisant de sa dernière sortie dans la forêt interdite en première année, il observait donc l'activité passionnante que menaient ses lacets. Il suivit Hagrid et Hermione qui discutaient de manière inaudible. Pressant légèrement le pas il entendit Hagrid lui parler de ce qu'ils devraient faire : nettoyer des écuries…ou quelque chose dans le genre, depuis quand Poudlard possédait des écuries, après un moment de réflexion il se remémora les Strombals mais ceux-ci vivaient dans la forêt et non dans des écuries. Ils suivirent un chemin broussailleux, semé d'embûches. Les ronces s'accrochaient aux capes et les déchiraient ou encore écorchaient les chairs. Plus ils avançaient plus le bois devenait dense et sombre, ce qui n'était pas pour plaire à Hermione qui marchait tout près de Hagrid. Ils aboutirent finalement dans une clairière, un hêtre gigantesque se dressait en plein milieu, il semblait avoir mille ans tant son tronc était épais. Etant le refuge de nombreux animaux de la forêt interdite, il surplombait toute la clairière. Le tableau toucha Hermione qui avait toujours été sensible aux joyaux de la nature. Une lueur au loin les appela du regard, c'était une lumière encore plus pure que celle de la lune. Draco ne parvenait pas à distinguer clairement d'où elle venait, une chose était sûre, ils s'en approchaient, en tout cas il voulait absolument y aller c'était comme si cette lumière l'appelait. S'approchant pas à pas ils distinguèrent des écuries mais ce n'est pas de là que provenait cette lumière. La blancheur ou plutôt les blancheurs ses déplaçaient. Une trentaine de licornes galopaient avec élégance et fougue, elles étaient la source de cette lumière. Personne ne parlait, n'osant pas interrompre la scène, au contraire chacun retenait son souffle. Ajoutant encore à la beauté du lieu, la lune chaste éclairait faiblement ces chevaux d'une blancheur immaculée. Elles filaient dans un vaste pâturage, se mouvant comme les dieux destriers. Hagrid s'avança entraînant avec lui les deux jeunes gens, qui seraient volontiers restés là toute la nuit à admirer la scène féerique. La nuit enchanteresse aurait pris soin d'eux les couvrant de son drap étoilé, comme ses enfants, ils étaient les biens venus…

Ils s'avancèrent vers les écuries qui semblaient faire partie de la nature, ce n'étaient sûrement pas des bâtiments construits par l'homme, le décor était trop authentique seuls des anges auraient put accomplir un tel travail, si beau, si minutieux. Cette beauté demeurait pourtant fade à côté du spectacle qu'offraient les licornes.

C'est beau n'est ce pas… dit Hagrid avec une teinte d'émotion dans la voix.

Votre rôle ce soir est de d'assister à la plus belle chose qui existe…

Quoi il faut rester là à regarder! Fit Draco d'un ton las qui ne parvenait pas à cacher sa sensibilité.

Non, venez avec moi…

Ils suivirent le demi géant jusque dans une petite stalle. Une ardente chaleur y régnait. Reposait là une jument immaculée, elle était pleine, l'heureux évènement était quasi imminent. La créature était couchée à même le sol, elle remuait la paille avec sa corne par un balancement de tête. Elle n'avait pas remarqué la présence de ses visiteurs.

Elle s'appelle Perlune.

La jument eut un sursaut et s'agita. Elle n'était pas position de force.

Malfoy prends de la paille et masse lui le ventre, ça la soulagera et toi Hermione passe tes mains autour de son encolure, il faut la calmer!

Les deux jeunes gens obéirent. La jument d'abord méfiante tenta de protester à la venue de ces deux intrus, mais bien vite se laissa aller sous les caresses bienfaisantes.

Je vais chercher des couvertures, on risque d'en avoir besoin. Dit Hagrid tout en se relevant. Je n'en ai pas pour longtemps. Il laissa la jument aux soins des deux élèves. Hermione qui n'avait toujours pas dit le moindre mot brisa le silence.

Tu savais toi que Poudlard gardait les licornes dans des écuries?

Non, mais en tout cas une chose est sûre c'est que ces licornes sont apprivoisée. Il regarda un moment la Gryffondor, des flammes scintillaient dans ses yeux avant de reporter son attention sur la femelle licorne.

Je suis bien contente d'être ici, c'est mille fois mieux que la fête du retour. Lui dit elle sourire aux lèvres. Ne sachant que trop répondre, il approuva par un hochement de tête.

Une demi heure s'écoula et l'air commençait sérieusement à s'alourdir, c'était pour bientôt… La jument poussa un hennissement plaintif, le spectacle était presque cruel aux yeux d'Hermione et Hagrid qui ne revenait toujours pas.

Je me demande ce que fait Hagrid il devrait déjà être revenu. La pauvre bête transpire on devrait peut-être lui passer de l'eau froide sur le corps.

Surtout pas, quand les chevaux transpirent, en général c'est qu'ils ont froid, c'est pour cela que l'autre là a été cherché des couvertures. Répondit Draco à la proposition qu'avait faite Hermione. Il connaissait bien les chevaux pour en avoir possédé plusieurs quand il était plus jeune.

Voyant que le demi géant n'arrivait toujours pas, le jeune homme dégrafa sa propre cape et la plaça sur l'animal. Hermione en fit de même. Il fut surprit par ce geste, il aurait cru qu'elle se serait vexé pour une fois qu'elle se trompait sur quelque chose, mais non c'était tout le contraire elle ne demandait qu'à apporter son aide, rien de plus. L'insupportable Miss-je-sais-tout reconnaissait ses erreurs sans difficultés. Les hennissements plaintifs augmentèrent.

Elle doit avoir des contractions de forte intensité à présent. La tête du poulain ne va pas tarder à apparaître, tiens masse lui le ventre je m'occupe du reste. On doit commencer le travail.

Draco prenait vraiment les choses en main ce qui rassura grandement Hermione; elle ne s'y connaissait pas du tout.

Draco murmurait des paroles apaisantes à la licorne. Elle eut un mouvement de tête brusque qui fit sursauter la jeune fille. Le hennissement déchirant de la pouliche fut le premier son qu'une toute petite créature perçut. Le corps suivit rapidement la tête que Draco tenait ferment en main. Il tira lentement pour ne pas faire souffrir la mère. Le poulain était encore enduit de son placenta qui avait une couleur aussi argentée que celle du nouveau né. Draco et Hermione se mirent légèrement en retrait pour que la mère puisse reconnaître son enfant. Elle se releva dans un élan vigoureux, et entreprit de lécher infatigablement la petite licorne. Son pelage atteindrait un jour une blancheur pure et sa corne pousserait pour dépasser celle de sa mère. Le spectacle était magnifique, Hermione ne s'en lasserait jamais. La jument montra sa reconnaissance aux deux jeune gens; elle s'avança vers eux et inclina la tête en signe de soumission, elle leur devait quelque chose. Une fois le petit sec, il prit l'initiative de se lever, ce qui n'était pas une mince affaire. Malfoy se pencha près d'Hermione et lui souffla à l'oreille :

La première chose que va faire le poulain est se dresser sur ses deux jambes pour explorer le monde.

Il attrapa la main de la jeune fille et la posa délicatement sur ce petit animal confiant. Hermione bien que très déconcertée, se laissa faire. Ces quelques secondes avaient quelque chose de surnaturel. Il lui effleurait la peau, elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou. Les battements de cœur du jeune homme s'intensifiaient. Hermione retourna légèrement la tête pour se retrouver face au Serpentard. Il la fixa tout en relevant un sourcil interrogateur; elle avait un regard pétillant de malice.

Et si on l'appelait Bijou…

Ses yeux s'agrandirent par surprise. Il n'avait plus qu'une envie, la surprendre à son tour, aussi se pencha-il vers elle et attrapa ses lèvres gonflées. Leur baiser fut d'abord timide; il ne voulait pas la brusquer mais lorsqu'elle entrouvrît ses lèvres à son tour, il approfondît le contact. Elle passa ses doigts dans les cheveux blonds de Draco comme elle avait toujours rêvé le faire. L'embrassant avec toute la fougue qu'elle possédait suivant un instinct qui n'avait rien à voir avec l'expérience, caressant sa bouche doucement mais fermement avec la sienne et il le lui rendit très bien en faisant glisser ses mains le long de son dos. Un feu crépitait à l'intérieur d'eux, chaleur se propagea dans toute la pièce. Après ces quelques secondes d'éternités un bruit sourd les ramena durement à la réalité. Les corps se séparèrent un coup de foudre, en effet le demi géant était de retour presque deux heures après qu'il soit parti. Il paraissait mal en point, une flèche l'avait transpercé au niveau de l'épaule droite. Son visage était déformé par la rage.

Vous vous en êtes bien sortis? Questionna-il.

Ils répondirent par un hochement de tête, Bijou gambadait joyeusement autour de sa mère.

Il va falloir rentrer les centaures sont parti mais je ne sais pas pour combien de temps.

Que vous est il arrivé? Demanda Hermione anxieuse. Les centaures, ils vous ont attaqué… Oh mon Dieu, fit-elle en découvrant sa blessure.

Ça va ce n'est qu'une égratignure de rien du tout, j'irez voir Mme Pomfresh, maintenant dépêchez vous!

Ils obtempérèrent tout de suite, une once d'inquiétude dans le regard. Le temps s'était considérablement dégradé; le ciel menassent grondait, déchiré de temps à autre par un éclair. L'air était lourd retenant des tonnes de litres d'eau. Le trio pressa le pas, Hermione jeta un dernier regard à bijou avant de sortir dans la pénombre de la nuit. Draco qui la suivait de près lui effleurait la main de temps en temps sans que le demi géant ne s'en aperçoive. Il voulait encore sentir son contact avec la belle Gryffondor, c'était comme un fruit défendu qui devenait enfin accessible, mais pas seulement ça il avait l'impression que quelque chose de spécial s'était produit pendant ce baiser, quelque chose d'inexplicable.

Le trajet du retour se fit en silence pressant le pas car un terrible orage avait éclaté et des grosse gouttes fusaient sur eux, ils n'aperçurent heureusement pas de centaures et une fois arrivée au château Hermione força Hagrid d'aller voir Mme Pomfresh, elle ne dormait sûrement pas à une heure du matin, avec tout ces jeunes qui avaient bu pendant la nuit, elle risquait de bien s'amuser.

Les deux jeunes gens restés seuls n'avaient pas très envie de participer à la fin de la fête du retour. Ils n'étaient pas du tout dans l'ambiance et puis ils avaient sans doute d'autres chats à fouetter.

Ils rentrèrent dans leur appartement, Draco la regarda avec un air séducteur, Hermione, embarrassée, rougit mais en même temps, une pulsion féminine primitive déferla en elle. Il était attiré par elle exactement comme était attirée par lui. Elle se sentait étourdie et insouciante et elle voulait le rendre aussi fou et confus qu'elle l'était elle-même. C'était stupide et fou et peut-être même dangereux, mais c'était plus fort qu'elle. Cette impulsion se fit plus forte et bientôt elle ne pouvait plus y résister c'était comme un besoin de respirer.

Elle pressa sa bouche contre celle de Draco qui pendant un court instant la repoussa mais bien vite il fut lui aussi percé par le désir. S'bondonnant à la folie de la nuit, il l'attira toujours plus près de lui, elle le faisait désirer toujours plus mordillant ses lèvres, puis les caressant doucement avec sa langue. Draco reprit vite le dessus en la faisant haleter, il caressait délicatement le cou d'Hermione avec ses lèvres chaudes et sucrées. Un flot d'érotisme les submergea rendant ivre l'homme et la femme, le Serpentard et la Gryffondor, qui à présent ne formaient plus qu'un. Une osmose parfaite qui avait brisé toutes les tout les barrages des préjugés et des différences.

Incapable de le dominer par un baiser, Hermione passa ses mains fragiles sous la chemise trempée du Serpentard, ce dernier grogna de plaisir et se vit arracher sa chemise pour ne pas perdre de temps avec les boutons. Il regarda Hermione avec un regard espiègle.

Tu vas me le payer.

Malfoy la prit dans ses bras et entra dans sa chambre emmenant son trophée avec lui, il l'allongea enfin sur le lit. Là il était en position de force, au-dessus d'elle. Le dominer avait été divin mais son corps à lui pressant le sien, son torse fermement pressé contre elle était une pure béatitude. Elle redressa la tête, haletant, s'arquant contre lui. Draco reprit son activité la où il l'avait laissée, c'est-à-dire en promenant ses lèvres sur son cou. Elle gémit, alors que ses dents mordaient une zone sensible, sa bouche la rendit folle lorsqu'elle se déplaça pour suçoter le lobe de son oreille, puis revint en arrière pour reprendre ses lèvres encore et encore.

De son côté elle caressa ses bras et son dos façonnant ses muscles fermes sous ses mains. Puis tout à coup elle arrêta, il se redressa et la fixa avec une lueur d'incompréhension dans le regard, alors elle contempla sa peau parfaite, nue et nacrée, baignée par l'éclat d'une torche passant un doigt sur les muscles bien dessinés de son avant-bras, de son torse, puis doucement autours de la saillie découverte de ses mamelons. Il résista très peu de temps à ce traitement, avant de la regarder à nouveau, puis de lui attraper les poignets. Il maintint les bras de la jeune femme au-dessus de sa tête, pendant qu'il se penchait de nouveau pour attraper brièvement ses lèvres. Puis il les relâcha, mais seulement pour déplacer ses mains et saisir ses seins à travers l'étoffe de la robe. Mais il lui fallait plus, indifférents aux conséquences Draco déchira sa robe et dégrafa son soutien gorge pour exposer ses seins à sa vue. Hermione gémit à nouveau lorsqu'il frictionna ses mamelons excités. Un sourire satisfait apparut sur les lèvres du jeune homme, puis ses mains imitèrent celles da la Gryffondor et avec ses doigts il traça des cercles autour du sein droit puis du sein gauche. Son sourire s'effaça quand il la détailla dans un souffle et elle sentit une chaleur croissante au plus profond de son ventre, à la vue du désir croissant dans les yeux de Draco, alors qu'il la regardait. Puis les mains de celui-ci vinrent la reprendre dans leurs paumes chaudes, la caressant avec une surprenante tendresse, presque de l'adoration.

Sa bouche redescendit vers son visage, embrassant ses yeux, ses joues, s'attardant sur ses lèvres, puis séjourna dans son cou, à la base de sa gorge, pour finalement toucher ses mamelons doucement, avant de les dessiner sous la chaleur de sa bouche et les caresser avec sa langue.

Des sensations la submergeaient par vagues, le besoin qui grandissait en elle, le besoin de lui. Elle reconnu à peine sa propre voix appelant, suppliant pour quelque chose qu'elle ne savait même pas nommer. Finalement, la bouche de Draco revint vers la sienne, faisant taire sa voix, mais pas le désir qui réclamait désespérément l'accomplissement. Elle replaça ses mains sur son dos, puis agrippa ses hanches, l'attirant plus fermement contre elle.

Il ne cessait d'inspirer profondément pour inhaler son odeur enivrante. Il s'écarta légèrement d'elle pour retirer le reste de leurs vêtements. Ils voulaient être ensemble et s'embraser irrésistiblement. Alors il l'allongea à nouveau sur les draps, peau contre peau, chaleur contre chaleur, dureté contre douceur soumise.

Hermione écarta légèrement les jambes, juste assez pour permettre à Draco de se faufiler en elle. Son intimité était chaude et mouillé, il s'introduisit en elle très lentement. Elle haleta en sentant cette sensation nouvelle et remua un peu. Elle prit place, les jambes autour de sa taille. Le mouvement lui fit perdre l'épingle qui retenait sa coiffure. Ses cheveux bouclés tombèrent en cascade le long de son dos. Elle gémit son nom lorsqu'il s'enseveli entièrement en elle. Le court instant de souffrance ne dura pas, elle s'habituait à la présence de Draco en elle. Hermione se senti vivre, elle était tellement chaude et sa chaleur le brûlait. Il aimait cette sensation. Ils se mirent à bouger ensemble dans un rythme régulier, un plaisir incontrôlable les accapara. Draco n'avait jamais connu un tel plaisir, et lorsque Hermione gémit son nom il eut la sensation d'être aimé pour la première fois de sa vie.

Hermione se qui tremblait, se senti mourir de plaisir. Malfoy grogna son nom lorsqu'il se déversa en elle, ils étaient enfin libérés de leur besoin d'assouvissions.

Draco roula d'un côté agrippant Hermione par la taille et l'attira près de lui avec ses bras puissant elle les lui prit et les ramena près de sa poitrine, près de son cœur. Il l'embrassa dans le dos et Hermione se laissa bercé par le soulèvement régulier de la poitrine du Serpentard. Ils s'endormirent insouciamment dans les bras l'un de l'autre.

Voila c'est fini, j'espère que ça vous à plus vous en serez plus sur l'histoire de Isis dans le prochain chapitre. Le premier moment fleur bleu est passé hé je parlait des licorne pas de… bandes de vicieuse… non c'est vrai que le moment où ils entrent dans la forêt m'a touché quand je l'écrivait, enfin soyons honnête il n'y a pas que ce moment là….

Réponse aux reviews:

Guilia : merci pour ton soutient et comme tu dis vaut mieux parfois que cela prenne du temps, tu me diras si il faut que je prenne encore plus de temps pour encore moins bacler mes chapitres bisous et continue de reviewer ça m'encourage! Sisi …

Draco-tu-est-à-moi : merci même si ce chapitre se concentre assez sur draco/Hermione j'espère qu'il te plait, je te promet que dans le suivant je me concentrerai aussi sur les autres… après tout y bien eut une fête et donc des tas de ragots… bisous, et si t'a aimé mais moi petite review stp…

Diabolikvimpyr : la voila j'espère qu'elle te plait si oui review! Stiteplais…

Annabanana-thecold : voila enfin la suite…ouf j'y suis arrivée, j'espère que le rapprochement drac/herm ne te brusque pas trop, enfin je le trouvait approprié au moment… mais je te promet un rebondissemnt, enfin qqch(que je ne peux pas dévoiler) pour faire que ce ne soit pas subitement ils s'aiment…review si t'est dac please…

Buzame : merci pour ta review ça fait plaisir de se sentir soutenue, continue stp!

Langedesenfers : je crois que tu es ma plus fidèle revieweuse pour ça t'en remercie infiniment… c'est ça qui me permet de perséverer, je me dit que je ne m'acharne peut-être pas pour rien…

Ewilan : merci pour ta review (met en d'autres…;)) Oui j'ai lut à la croisée des mondes et j'était assez intéressée de qui verrait la ressemblance avec Iorek et Iofur,(je trouvait ces noms bien pour ma fic et les décors aussi) et j'ai dévoré ce livre, le nom Eragon viens encore d'un autre livre et les noms Arylwren, Mordred et Carradoc vienne d'un livre qui parle de la légende d'Arthur que je te recommande ça s'appelle Wren.

Virg : je t'ai mit un petit remerciement au début de la fic tu verra…bisous

Babaou : sympa le pseudo! J'espère que tu est satisfaite tu voulait du rapprochement draco/herm et ben tu l'a eu met moi une tite review si t'a aimé ou même si ça ta choqué et oui venant de ma part… bisous, j't'adore…

Arwenajane : merci et bonne chance pour ta fic j'ai vu que tu en écrivait une bisous, laisse moi un tit mess si ta aimé…

Laurence : j'espère sincèrement que ça ta plu, je ne voudrais pas que les copines de ma sœur me prennent pour une obsédée… review please…

Fol90 : la voila, si tu veux encore une suite tu n'a qu'a presser le petit bouton en bas à gauche près de reviewer…

Audinette : j'espère que ces deux chap t'ont plus met moi encore tes review, je les adorent, elles sont trop minouches…

Ari : pour savoir qui est la mère de mione il y a plusieurs piste, et puis la relation drac/Hermione ben…voila quoi… bisous, continue les review je te promet des révélation dans le prochain chap…

Le prochain chap ne sera pas pour tout de suite car il y a un décès dans la famille et cela risque de réduire mon temps sur l'ordi pendant un petit temps… la seule chose que vous pourriez faire pour m'encourager c'est reviewer….

Bisous Valentine Salgado……..