note: ce chapitre était trop long alors je l'ai divisé en deux partie, malheureusementles découvertes sur le mère d'hermione sont dans l'autre partie, désolée pour ceux qui n'attendandent que ça, je vous promet que la suite vioendra rapidement.

Chapitre 9 : Mirage

Une intense chaleur réveilla une jeune Gryffondor. Elle senti une présence dans son lit, cette observation sensorielle la réveilla en sursaut.

Malfoy! Hurla-elle intérieurement pour ne pas le réveiller. Qu'est ce qu'il fout dans mon lit, euh non rectification, qu'est ce que je fous dans son lit? Peu à peu Hermione se remémora la veille. Comment la soirée avait-elle pu se transformer à ce point. Elle se souvenait encore avec quelle rage elle s'était rendue auprès du jeune homme pour se présenter à leur retenue. Elle avait pourtant fait ces choses inimaginables avec la personne la plus improbable qui soit, Malfoy, son pire ennemi. Hermione se glissa du lit en évitant au plus possible de réveiller le jeune homme. Une bonne douche froide la débarrassa de l'odeur animale, mais pas du sentiment de culpabilité qui la rongeait.

Elle devait être folle, comment n'avait-elle pût résister à ses pulsions, elle avait pourtant appris à les refouler. C'était comme si elle avait reçu un sort d'Aphrodisa. Et lui que dirait-il? Une chose était sûre en tout cas, c'était la plus belle erreur de sa vie et jamais plus elle ne recommencerait. Ne voulant pas rencontrer son homologue pour l'instant, elle se rendit à la Grande salle qui était totalement vide. Ce creux laissa une impression étrange chez Hermione, elle ne se s'était jamais retrouvée seule pour manger dans la Grande salle, mais elle n'avait pas besoin de discuter, seulement de temps pour réfléchir.

Encore allongé, Draco se retourna et tomba du lit. Ce qui le réveilla d'une manière un peu brutale. Il se revoyait embrassant Granger, mais ce n'était qu'un rêve, jamais il n'aurait fait ça et elle non plus d'ailleurs. Ce rêve pourtant paraissait si réel et une odeur animale régnait dans sa chambre, cette odeur suave il la connaissait bien. Etrange… ce qu'il s'était passé dans son rêve était totalement impossible. Le jeune Serpentard se leva et alla prendre sa douche. L'image de Granger occupait toutes ses pensées. Il ne parvenait plus à faire la différence entre ses rêves et la réalité.

Quand il l'aperçut dans la Grande salle, Draco sût qu'il n'avait pas rêvé. Il fallait voir la tête de Granger; si il ne savait pas ce qu'il s'était passé, il aurait pu croire qu'elle allait passer un examen oral avec Rogue. Tout en mangeant, Draco réfléchissait à la veille, comment n'avait-il pu se retenir, malgré le fait que la Gryffondor était très séduisante, elle restait son ennemie, vraiment? Il avait un doute, c'était comme si il avait reçu un sort, comme si il avait été envoûté… Une chose était sûre il avait fait une belle gaffe. Engouffrant une miche de pain dans sa bouche, il prit la décision d'aller parler à Granger et de mettre les choses au point ainsi que de sortir avec cette Irina.

Hermione était terrifié, persuadée que Malfoy n'avait pas pût se retenir de raconter à tout le monde qu'il avait réussi mater l'indomptable Sang-de-bourbe. Elle voyait déjà la réaction de ses amis, ou plutôt elle ne savait pas à quoi s'attendre. Elle serait sûrement traitée de traînée, elle qui avait toujours été conforme aux règles enfin plus ou moins.

Vers midi Draco se rendit vers la salle commune des préfets-en-chefs, il s'installa dans un grand sofa face à la baie vitrée. Le Serpentard attendait la Gryffondor. Il pouvait attendre aussi longtemps qu'il voulait elle ne viendrais pas. En effet elle était à la bibliothèque… Elle avait voulu échapper aux regards interrogateurs des autres qu'elle avait à peine vu en cours.

- Quelqu'un a vu Hermione? Questionna Ron qui tenait Aurore entre ses bras.

- Non, mais t'elle que je la connais, je parie qu'elle s'est enfermée dans la bibliothèque, elle bizarre ces temps ci, vous ne trouvez pas. Fit Aurore suite à la remarque de Ron.

- Imagine toi qu'elle a perdu ses deux parents et que de temps en temps elle à besoin d'être un peu seule.

Harry approuva Barbara par un clin d'œil. Depuis que Ron et Aurore étaient ensemble, Harry et Barbara étaient devenus très complices. Cette soirée avait décidément pris des envergures très intéressantes.

- Où est Raphaël? On ne l'a pas vu de toute la soirée. Remarqua Harry.

- Je pense qu'il est sorti avec une Serdaigles, je me souviens plus de son nom. Répondit la grande brune sans grand enthousiasme.

- Tu sais Aurore, ton frère est assez grand pour prendre des décisions tout seul, par exemple moi je laisse Ginny prendre ses décisions toute seule, en tout cas pour ce genre de choses. Je suis tout à fait ouvert.

Harry dû retenir une grosse quinte de toux, il gardait encore en mémoire Ron piquant un crise en apprenant la relation qu'il y avait entre Seamus et sa sœur.

- Ça n'a rien à voir! Intervint Barbara. C'est juste qu'il a déjà une copine au Chili.

Hermione qui était bien depuis une heure à la bibliothèque, eut soudain la réponse à toutes ses questions. Elle avait entrepris des recherches approfondies sur les licornes pour se divertir. Elle avait notamment découvert qu'il avait deux types de licornes. La première catégorie est sauvages et ne se laisse jamais approcher, rares sont les cas où une vierge innocente a réussi cet exploit. La deuxième catégorie peut être apprivoisée, c'est dans ce cas des femelles uniquement. Elle s'accouplent avec des cerfs et de leur union naissent toujours de jeunes femelles. Autre élément assez important; le placenta dégage une importante dose de phéromones sexuelles. Voila la raison pour laquelle elle n'avait sût lui résister. Tout devenait clair, ce n'était pas un sort d'aphrodisia lancé pas Malfoy, ni uns pulsion particulièrement forte le tout s'expliquait par la science et les phéromones. Malgré ces explications, Hermione se sentait tout de même honteuse de ce qu'elle avait fait cette nuit la.

En fin de journée elle alla retrouver ses amis à la Grande salle pour le dîner. Hermione qui n'avait pas pensé une seule fois à la fête de la veille, eut vent d'un nombre innombrable de ragots. Elle apprit notamment avec stupeur la formation des nouveaux couples: Ron et Aurore; Lavande et Andy Larson, un Serdaigles; Joachim Ruïs et Verra Aloé, deux étudiants d'échanges et la liste était longue. De plus on racontait des histoires comme quoi Alba Flemming avait été abusée par Mathieu Bletchey et Malcolm Baddock, deux Serpentards. Hermione fut effarée par la rapidité de circulation de ces rumeurs, il y en avait d'autres qui disaient que Quelqu'un avait vu Ernie Macmillan et Hannah Abbot s'embrasser à pleine bouche et sans aucune retenue, d'autres encore affirmaient que Steward Adams et Lawrence Lorowski, deux Serdaigles avaient été pris en flagrant délit en train de fumer du Tireflash ou que Pansy Parkinson était en réalité un homme et qu'"il" était gay et enfin Rose Zelle une Poufsouffle disait à qui voulait l'entendre, qu'elle avait passé la soirée dans les bras de Draco Malfoy. Ce dernier potin lui retourna l'estomac. Comment pouvait-on être à ce point mytho? Une chose était sûre la Grande salle était désormais devenu une concentration où les racontars pullulaient comme des morpions. La jeune femme se senti observée par ses amis, après tout elle ne les avait presque pas vu de toute la journée.

- Parvati tait-toi deux secondes. La coupa Barbara, ouf c'est pas trop tôt on respire. Elle se retourna ensuite vers Hermione, résistant à son envie de commérer avec les autres. On se fait du souci pour toi, tu n'as pas montré le bout de ton nez aujourd'hui. Voyant que la jeune femme commençait à avoir les larmes aux yeux, Barbara l'emmena dans la salle commune des Gryffondors, elles furent suivies par Aurore inquiète elle aussi.

Une fois confortablement installée dans un des sofas devant le foyer, la petite brunette aux yeux verts la pris dans ses bras et Hermione se vida de tout son soul. Aurore de son côté passait une main sur son dos, pour essayer de la consoler.

- Chuuut, ça fait du bien parfois de pleurer, il fallait que ça sorte. Lui dit Barbara d'une voix douce, elle fixait sa sœur avec un regard implorant, celle-ci n'en menait pas large non plus. Elles soupçonnaient bien que la mort de ses deux parents devait être la cause de ce chagrin.

- Tu veux peut-être nous en parlez. Commença timidement Aurore après quelques minutes.

- Non, ça va mieux je crois…Même si Hermione avait été obligée d'expliquer ce qu'elle ressentait elle n'en aurait pas été capable, tout était si confus dans sa tête, Sirius lui manquait et Harry aussi. Elle voulait le voir, il savait précisément ce qu'elle ressentait, à ceci près que lui n'avait pas couché avec Draco Malfoy. Ça fais quand même une nette différence, se dit elle pour elle-même, esquissant un sourire. Il valait mieux en rire qu'en pleurer, même si…

Harry arriva peut de temps après qu'Aurore soit partie le chercher, il était suivi de près par Ron. Une once d'inquiétude pouvait se lire sur leur visage.

- Hermione! Cria Harry haletant, il s'assit près d'elle et la prit à son tour dans ses bras.

Les autres les laissèrent discuter en paix, même Ron qui estimait avoir sa place dans la discussion fut chassé par Aurore qui quand elle s'y mettait pouvait étrangement ressembler à une Molly Weasley en colère. Une fois son chagrin passé Hermione se fit reconduire jusque dans sa salle commune par Harry. Ils discutaient tout en marchant, Hermione se sentait gênée par tout ce que ses malheureuses larmes avait pu provoquer. Au moins elle avait à présent l'assurance que les deux filles tenaient à elle et c'était réciproque.

- Y a moyen qu'ils en aient fait une affaire d'état. Fit sarcastiquement Hermione.

- On était simplement inquiet pour toi c'est tout. On est arrivé. Dors bien, je t'aime 'Mione.

- Moi aussi.

Il lui fit un baiser sur le front et s'en alla en direction de la salle commune des Gryffondors. Etant deux orphelins, enfants unique, ils s'étaient réunis autours de Sirius pour former une famille et c'est ce qu'ils étaient réellement, une famille. Hermione se dit qu'avec toutes les émotions qu'elle avait eues elle aurait pût se transformer un bon nombre de fois, seulement elle n'avait pas encore fini de boire sa potion de permanence. Une question trottait dans sa tête, comment savoir quand on va se transformer pour pouvoir s'isoler? En effet jusqu'à présent elle n'avait jamais été seule lors de ses sensations fortes et il ne fallait surtout pas que la population entière soit présente lorsque cela se produirait. Hermione se mit alors à écrire une rapide lettre à Sirius pour lui poser sa question car elle se voyait mal passer une journée de plus à la bibliothèque, les autres allaient réellement devenir paranoïaques et elle se voyait encore moins demander la permission à Malfoy pour consulter son livre. Assise à son bureau, elle arracha un morceau de parchemin et attrapa une plume.

Cher Sirius,

Comment vas-tu? Tu me manques énormément, heureusement qu'Harry est là car sinon je n'aurais jamais tenu le coup, je t'informerai de notre prochaine sortie à Pré-au-Lard pour se voir de nouveau tous ensemble. Je n'ai pas encore trouvé d'informations sur Isis. Mercredi passé j'ai essayé d'allé dans la réserve après le couvre feu et devine quoi Malfoy y était aussi, et pour combler mon bonheur Rusard est venu nous rejoindre peu de temps après. Bref, je me suis ramassé une retenue en compagnie de Malfoy. Et en plus de ça j'ai manqué la fête du retour par ce que la retenue était à ce moment là. Je n'en n'ai pas encore fini avec la potion, mais je me demandais quand la première transformation se fait est ce qu'il y a un moyen de la sentir venir?

Réponds moi vite.

Je t'aime, Hermione

Désireuse de voir la lettre partir dès ce soir, la jeune femme sorti de sa salle commune pour se rendre à la volière. Enjambant les déjections des volatiles, elle accrocha sa lettre à la patte d'un grand duc de l'école.

- Granger.

Hermione se retourna en un bon, Malfoy était là derrière elle, adossé contre un mur, un sourire mauvais aux lèvres.

- Qu'est ce que tu veux, Malfoy?

- Parlez simplement. Je n'…Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase.

- Non ne dit rien, si tu veux une explication, je vais te la donner. Le Placenta de licorne libère des phéromones sexuelles, qui… enfin tu m'as très bien comprise. Fit-elle, les joues rougissantes.

- Tu as le don d'enlever le côté romantique de la chose, Granger. Mais pour une fois je suis d'accord avec toi c'était une erreur.

Alors qu'il s'apprêtait à partir, Hermione le retînt par un plan de sa manche.

- Merci de n'avoir rien dit.

Draco était trop étonné pour encore lâcher une de ses cinglantes remarques. Hermione reparti le cœur léger à sa salle commune, cela s'était plutôt bien passé, étrangement Malfoy ne l'accompagnait pas. Hermione comprit vite pourquoi, vers 11 heures moins le quart elle entendit du bruit dans le foyer. Curieuse, elle entrouvrit le passage pour observer ce qu'il s'y déroulait. Elle aperçut Malfoy allongé sur cette Irina Lasarey, ils étaient en train de se bécoter; ces mains baladeuses et ces gémissements la dégoûtaient. Comment pouvait-il se faire une poufiasse si peu de temps après ce qu'il s'était passé entre eux. Les sentiments de la jeune femme étaient totalement ambigus. Ce qu'ils avaient vécu était très fort pour elle, même si bien sûr elle ne voulait pas se l'avouer. A présent elle éprouvait de la haine pour lui, elle ne comprenait pas comment il faisait pour être à la fois si doux et sensuel et si méprisant et mystérieux. Une seule chose était sûre les affaires de Draco Malfoy ne la laissait plus indifférente. Ne voulant pas en savoir d'avantage sur les activités extrascolaires de ces jeunes gens, elle referma le passage.

Le lendemain, sa fureur contre Malfoy ne s'était pas apaisée au contraire. Elle faisait tout pour être encore plus désagréable que lui, une véritable reine des glaces. Malfoy a un rhume, j'espère que ça va dégénérer en pneumonie et que les semaines de convalescences vont entraîner une atrophie musculaire généralisée. Se dît elle pour elle-même, lorsqu'elle le vît se moucher à plusieurs reprise.

Draco avait remarqué que Granger semblait jalouse du fait qu'il soit sorti ou plutôt qu'il ait couché avec Irina. Il comprenait parfaitement la haine qu'elle pouvait ressentir à son égard. Lui-même se voulait de la traiter de la sorte, mais il fallait qu'il se rapproche d'Irina pour lui soutirer des informations. Une autre chose que Draco avait observée, c'était la façon dont il avait fait l'amour à Granger, il ne l'avait jamais fait avec autant d'intensité. Ce n'était même pas comparable au reste, c'était simplement unique, aussi avec Irina il avait l'impression de s'ennuyer. Je ne devrai rester avec elle que pendant quelques jours le temps de voir si elle sait quelque chose. Se dit-il pour lui-même. Après on verra bien…

Le soir Draco rentra tôt dans sa salle commune; elle était vide; il s'installa à son bureau et se mit à écrire une lettre à son père. Une fois le parchemins bien rempli il se relut.

Cher père,

Comment allez vous, j'espère que la disparition de mère ne vous affecte plus trop. A Poudlard j'ai eu droit à de nombreux changements, mon rôle de préfet-en-chef m'oblige à cohabiter avec Granger, la Sang-de-bourbe.

Vous m'aviez annoncé la venue de Vincent Lasarey, le russe. Il se trouve qu'il a une sœur Irina et je me suis débrouillé pour me rapprocher d'elle afin d'en savoir légèrement plus sur eux. Afin de savoir si vos doutes sont tangibles. En tout cas, j'ai bien l'impression qu'ils ne sont pas là par hasard, je pense qu'ils là comme espions pour le Lord Noir. Ils sont bien sûr à Serpentard et il me semble qu'eux aussi ont reçu une éducation en magie noire. Vincent a d'ailleurs un an de plus et je pense qu'il a déjà reçu sa marque, c'est très probable en tout cas. Le problème c'est que si Ivan Lasarey est réellement le commanditaire du meurtre de mère, je ne pense pas qu'il leur en ait parlé.

Bientôt aura lieu la compétition Quidditch Serpentard contre Gryffondor, viendrez vous assister au match? Je l'espère grandement. Je vous prie d'accepter mes salutations respectueuses. Votre fils,

Draco M.

Satisfait, il scella le parchemin à l'aide d'un bâton de cire et d'un poinçon représentant le seau des Malfoy, un arbre mort cerné d'un serpent. Il l'accrocha à la patte de son grand duc qui lui donnait des coups de têtes affectueux, ce dernier s'assit dans un fauteuil d'aspect confortable et observa le volatile s'envoler au dessus du lac sombre de Poudlard.

Le lendemain l'annonce du match de Quidditch Serpentard contre Gryffondor, affichée sur le panneau d'information, fut un soulagement. Les joueurs commençaient véritablement leurs entraînements combinant à cela le travail pour l'école. Malgré qu'on était en début d'année la pille de devoir atteignait des pics qui semblaient insurmontables pour certains élèves.

La réponse de Sirius ne s'était pas fait attendre, Hermione la reçu le soir au dîner. Elle décida pourtant de ne pas la lire tout de suite. Il ne fallait pas éveiller des soupçons. Aurore et Ron semblaient tellement bien ensemble, ils s'amusaient réellement, muette elle observait leurs éclats de rire et leurs regards encrés de désirs. Elle en était presque jalouse, jalouse de leur bonheur. Elle savait pourtant qu'elle devait plutôt se réjouir pour eux; Aurore apprendrait très certainement à Ron d'avoir un peu plus de tact. Surtout avec les filles. Hermione changea de cible et se mit à observer le manège de Harry et Barbara, d'après ce qu'elle avait entendu, ils avaient été totalement beurrés à la soirée et étaient chacun sorti avec quelqu'un d'autre, mais selon certain c'était pour rendre l'autre jaloux. Ils n'avaient pas arrêté de se tourner autour sans réellement discuter.

Après quelques minutes d'observations, la jeune fille fut lasse et se retourna vers Raphaël pour un peu discuter. Il semblait un peu tristounet.

- Ça va? Lui demanda-t-elle. Tu n'as pas l'air dans ton assiette.

- Non, c'est juste que j'ai fait des choses que je regrette amèrement. Lui répondit-il la mine sombre.

- Tu veux peut être en parler?

- C'est assez compliqué en fait. J'ai une copine au Chili, elle s'appelle Sofia. Ça fait trois ans qu'on est ensemble et hier je suis sorti avec Petrassi, la grecque. Enfin j'ai couché avec elle, je sais que c'est nul de dire ça mais voyons les choses en face j'étais en manque. A la limite tu pourrais te dire que ça va, c'est pas si grave étant donné que je la verré plus pendant un an, mais j'ai vraiment l'impression de l'avoir trahie.

C'était vraiment trop mignon, jamais Hermione ne l'aurais imaginé si sensible. Il ressemblait étrangement à un petit gosse de cinq ans, qui avait été pris sur le fait en train de faire une bêtise et qui demandait pardon.

- Je comprends c'est dur, moi-même je pense que si cela faisait trois ans que j'était avec quelqu'un je ne survirais pas à ne pas le voir pendant un an.

- En fait moi je ne voulais pas quitter le pays, mais j'ai été forcé.

- Comment ça forcé?

- On est lié par magie.

- Quoi?

- Barbara, Aurore, Diégo et moi sommes liés par le sang comme tu t'en doute peut-être, mais aussi par un lien magique d'une haute puissance. Quand ma mère était enceinte elle a été voir un oracle, c'est une vieille coutume qui se pratique encore en Amérique latine. L'oracle lui a dit : « Les quatre réunis ne formerons qu'un, une grande puissance que sera ce lien. ». En fait ça veut dire qu'on ne sait pas se séparer à plus de 5 kilomètres.

Hermione qui n'avait jamais entendu parler de ce genre de phénomène, était on ne peut plus fascinée.

- Que se passerais-t-il si on vous séparais de force ?

- Quand on était mômes, on courrait chacun d'un côté, tu sais pour voir ce que ça faisait et jusqu'où on pouvait aller. Où début on ressentait déjà la douleur à même pas 500 mètres. C'est comme si il y avait un cordage qui retenait nos organes vitaux et plus on s'éloignait plus on sentait ces cordages nous écarteler. Mais ne t'en fait pas on est pas des masos dès qu'on avait un peu mal on revenait tout de suite sur nos pas. Lui dit-il devant l'air répugnée de la jeune femme.

- Comment ça se fait que vous parvenez à aller jusqu'à 5 kilomètres à présent?

- Ben on va dire qu'on a un peu détendu l'élastique. Je pense que la seule chose qui pourrais permettre de nous séparer réellement, c'est la mort d'un de nous quatre. Tu comprends mieux maintenant pourquoi j'ai été forcé de partir, mais tu sais je ne regrette rien, seulement peut-être que Sofia ne soit pas là. Elle me manque…

Pendant le reste du repas, Hermione remonta le moral de Raphaël. Elle tentait de le faire rire avec ses blagues à deux noises. Enfin de retour dans sa chambre, elle sorti sa lettre, l'ouvrit et se mit à la lire à voix basse.

Chère 'Mione,

Comment vas-tu? Toi aussi tu me manques très fort. Je n'ai toujours aucune nouvelle de l'ordre, apparemment c'est le calme plat. Il y a juste Lupin qui m'a dit qu'il irait passer quelques jours à Poudlard. J'espère que ce morveux de Malfoy ne te cause pas trop de problèmes. Essaye quand même de ne pas rater le bal de fin d'année c'est le meilleur moment de l'année, je te dis ça, c'est juste un conseil. Quand tu en auras fini avec ta potion; quelques secondes avant de te transformer tu sentiras le besoin d'éternuer. Et au lieu d'éternuer, tu te transformeras. Il y a donc moyen de se retenir légèrement mais à peine donc tu auras intérêt à te dépêcher. J'ai hâte de savoir en quoi tu te transformes. Je t'embrasse,

Sniffle

Hermione rangea sa lettre en vitesse car elle entendit prononcer son mot de passe. La voix du jeune homme paraissait surexcitée. Il pénétra dans la chambre et se mit presque à hurler.

- Viens voir, tu ne devineras jamais qui est là. Lui dit Harry le souffle court.

- Tiens je parie que c'est Lupin. Répondit-elle sans grande surprise.

- Comment tu sais! Fit-il tout déconfit.

- Je suis Miss-je-sais-tout ou pas. On va le voir, où tu veux rester planté là.

Accompagnés de Ron, ils arrivèrent dans le hall. Lupin paraissait toujours aussi vieux à ceci près qu'il avait l'air moins faible et ses vêtements étaient toujours aussi rapiécés sans aucune différence.

- Les enfants, comment allez-vous? Hermione ça va?

Les retrouvailles furent chaleureuses. Elle mettait du baume au cœur à Harry, en effet à chaque fois qu'il voyait un maraudeur c'est comme s'il renouait avec le passé. Ils discutèrent au moins pendant une bonne heure, jusqu'à ce qu'il les envoie tous au lit.

De retour dans sa salle commune, Hermione entendit Malfoy jouer du piano magnifiquement. Ce n'était pas une raison pourtant pour lui pardonner sa grossièreté de l'autre soir. Jouer au piano c'est une chose, coucher avec des pouffiasses c'en est une autre.

Comme toujours lorsqu'il était mélancolique, Draco jouait. Il pouvait jouer pendant des heures sans s'arrêter. La musique était sa nourriture, son essence. Ce soir il était en pleine réflexion, il ne cessait de penser que Granger était belle et qu'elle lui manquait. C'était bien sûr une faiblesse selon lui, une faiblesse qu'il ne fallait monter en aucun cas. Et puis en ce qui concernait Irina, c'était réellement une pute elle avait couché avec tout les Serpentard en attendant que Draco daigne faire attention à elle. De plus elle ne lui avait rien apprit, malgré qu'il ait passé plus de deux jours avec elle. A présent c'en était fini il ne voulait plus en entendre parler. Il allait bien sûr continuer à communiquer avec elle en du politiquement correcte mais c'est tout. Depuis la soirée du retour il avait pût entendre au détour des couloir : « Promenons nous dans les bois tant qu'Irina n'y est pas Si Irina y était elle nous baiserais » chanté par des élèves des années inférieures. C'est dire si sa réputation était fondée si même les premières et deuxièmes connaissaient cette chanson.

Le lendemain c'était dimanche, Hermione en profita pour faire une bonne grasse matinée. Elle espérait bien profiter de sa journée pour la passer auprès de ses amis qu'elle n'avait pas pût voir beaucoup la veille puisqu'ils s'entraînaient pour le match qui approchait à grands pas. Il était fixé au dimanche dans deux semaines. La petite bande passa la journée dans le parc; il faisait grand soleil et il n'y avait pas un nuage à l'horizon. De son côté Draco s'entraînait avec son équipe, Gryffondor n'avait aucune chance. Il avait reconstitué l'équipe avec Crabbe et Goyle comme batteurs, on ne pouvait pas trouver mieux. Comme poursuiveurs en plus de lui-même il y avait Warrington et Montague, le gardien était Bletchey et l'attrapeur qui était en réalité une attrapeuse s'appelait Emma Dustan, elle était en deuxième année, petite et souple, l'idéal pour ce poste. Même si elle ne faisait pas le poids comparé à Potter, elle pourrait au moins le suivre de près et c'est tout ce qu'il lui demandait.

Le soir Draco vit son grand duc tapoter un carreau de la baie vitré, il le laissa entrer et décrocha la réponse de son père. Le parchemin était scellé par ses initiales. Draco eut l'impression que la main de son père avait tremblé en écrivant, en effet son écriture était très irrégulière. N'y prêtant pas plus attention, il se mit à la lire.

Cher fils,

J'ai fait mes propres recherches et je suis maintenant en mesure de te certifier que les Lasarey n'ont rien à voir avec l'assassinat de ta mère. Ne te tracasse plus pour cela. Irina est d'ailleurs une charmante jeune fille, il serait temps de penser à ton avenir. Une union avec elle serait une bonne chose pour tes projets d'avenir. Je t'annonce que je vais me remarier avec ta tante Bellatrix, comme tu le sais peut-être son mari est mort lui aussi. Tu ne pourras malheureusement pas assister au mariage, mais je ferai mon possible pour venir te voir pour ton match. Fait moi honneur et gagne le, dans le cas contraire je serais très désappointé. A la fin de cette année tu recevras ta marque, il faut que tu en soi digne, comme Vincent l'a été.

Lucius M.

Pire qu'un simple retournement de situation, c'était de la trahison pure et simple. Son père avait bafoué la mémoire de sa mère en se fiançant avec Bellatrix, qui selon lui était la femme la plus démoniaque qu'il connaissait. Narcissa avait en effet deux sœurs, Bellatrix et Andromeda, une cracmol. Quand cette dernière épousa un moldu, Ted Tonks, elle fut exécutée par Bellatrix qui ne supportait pas avoir de tel débordement de sang impur dans sa propre famille. Elle n'avait aucune pitié…et il allait devoir vivre avec, en tout cas pas pour longtemps… Et depuis quand son père jouait les entremetteurs, ce n'était pas dans ses habitudes. La magie noire avait totalement transformé cet homme. Draco comprit alors qu'il devait se méfier de son père. Il allait commencer par ne plus envoyer de nouvelles intéressantes sur ce qu'il se passait à Poudlard. Et il n'allait sûrement pas continuer sa "relation" avec Irina.

Le lendemain Draco retourna sur le toit du collège et fuma allègrement ses substances illicites de Tireflash. Cela lui fit un bien fou il avait vraiment besoin de décompresser. Il était 7 heures et demie; le jeune homme s'était levé tôt il avait d'ailleurs put voir Granger passer devant lui en petite nuisette. Plutôt appétissant, s'était il dit pour lui-même. Maintenant qu'il était bien stone, il lui fallait encore aller en cours. Draco accomplît l'exploit surhumain de se rappeler qu'il avait cours de potion et que cela se déroulait aux cachots. En passant devant Rogue il lui dit.

- Sympa la déco!

- Je vous demande pardon? Fit-il l'air irrité.

- Je vous faisais un compliment, vous devriez être content.

- Allez vous asseoir jeune Malfoy. Répondit Rogue d'une voix terne.

La seule place libre se trouvait à côté de Granger. Parfait, je sens qu'on va bien s'amuser. Il s'assit et les élèves commencèrent à rassembler les ingrédients dont ils avaient besoin pour leur potion d'amnésie. De la poudre de scarabée pillé et de la bile de tatou s'amassait ça et là. Hermione tout en lisant les instructions, se mordillait la lèvre inférieure. Draco de son côté l'observait, toujours aussi pété. J'adore sa façon de se mordiller la lèvre, je vais lui dire… Me suis ramassé une baffe, et Granger une retenue, j'adore ce prof, toujours si enthousiaste à encourager la bêtise des Gryffondors, et hop 5 points par ci, et hop 10 par là, et hop une retenue, et BANG! Une explosion, ça c'était Londubat. Le cours ne fut pas de tout repos, quelques minutes avant la fin Draco alla voir Rogue pour qu'il supprime la retenue de Granger. Elle n'était pas méritée.

Deux jours avaient passés, c'était l'anniversaire d'Hermione, elle allait fêter ses 17 ans, sa majorité. Elle se leva avec bonne humeur. Depuis quelques jours la tension qu'il y avait entre elle et Malfoy était diminuée. Il avait par ailleurs un comportement très étrange et elle était petit à petit en train de retomber sous son charme. Hermione se dirigea vers son bureau pour sortir une petite fiole de potion de permanence, la dernière. Cela la rendit encore plus joyeuse. Cette bonne humeur l'incita à se maquiller joliment, un peu de gloss, un coup de mascara sur ses paupières dorées et le tour était joué. Pour coiffure, elle n'avait rien fait d'exceptionnel, une simple queue haute lui suffisait amplement. Hermione s'observa une dernière fois dans le miroir et, satisfaite, sortit de sa salle commune et se rendit dans la Grande Salle. La jeune fille se senti rosir légèrement sous les nombreux regards flatteurs qu'on lui lançait. Même Malfoy semblait attiré par elle, son eau avait littéralement été propulsée hors de son verre, suite à un faux mouvement de sa part sans doute. Le contenu était allé se vider sur Pansy qui ne voyait plus rien puisque de longues coulées de mascara lui gâchaient la vue.

- Joyeux anniversaire 'Mione. Firent la plupart des Gryffondors en cœur, tout ceux qui la connaissait bien. Certain élèves des maisons de Poufsouffle et de Serdaigles levèrent leur verre de jus de citrouille, en signe de toast. Hermione les remercia et alla s'asseoir entre Harry et Ron.

- Je suis de bonne humeur aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi… Fit-elle, un grand sourire aux lèvres.

De joyeux bavardages s'élevèrent depuis leur table durant tout le petit déjeuné et Hermione aurait juré avoir vu Dumbledore lui faire un clin d'œil. En entrant dans la classe de défense contre les forces du mal elle aperçut Sterpinus discuter avec Lupin, ce dernier lui souhaita une joyeuse fête avant de sortir. C'était décidément une bonne journée. Elle reçut de nombreux cadeaux, entre autre scrutoscope miniature de Ron, un livre sur la mythologie Egyptienne et quelques bouteilles de Tequila-Encendido des Salgado et bien d'autres encore. Harry l'emmena à part et lui tendit une enveloppe. Elle fut surprise de découvrir une clef à l'intérieur de celle-ci, il y avait également une lettre. Hermione reconnu tout de suite l'écriture de Sirius, il lui souhaitait un joyeux anniversaire et lui annonçait qu'il avait acheté une grande villa à la campagne, ce qui leur permettrait d'y vivre à trois avec beaucoup de plaisance en effet Sirius n'aimait pas beaucoup la maison de son enfance. La clef était un des doubles. Hermione en avait presque les larmes aux yeux, elle se jeta au cou d'Harry, tout en lui disant que c'était merveilleux. Au soir, la salle commune des Gryffondor était en pleine effervescence, les Salgado y avaient bien sûr mit leur gros grain de sel en changeant les murs en lampes à néons. Harry et Ron avaient été chercher quelques Bièreaubeures. Neville, Dean, Seamus et Ginny avaient également aidé pour la déco. Harry qui avait acheté un appareil photo, en tira quelque une pour immortaliser le moment. L'ambiance était géniale ils terminèrent la soirée par une grande conversation haute en couleurs, se rappelant de nombreux bons moment et faisant encore mieux connaissance entre chacun d'eux. Vers 11 heure moins le quart alors qu'Hermione s'apprêtait à partir car elle ne voulait pas se faire prendre par Rusard une fois de plus, fut retenue par son frère qui lui tendis l'appareil photo.

- Tiens, c'est pour toi.

- Merci. Elle fit une photo de lui qui montrait fièrement son double des clefs. Son sourire fut la dernière chose qu'il vit lorsqu'elle sorti de la salle commune.

Elle rencontra en chemin quelques retardataires rejoignant leurs dortoirs. En passant devant la statue du borgne, elle butta dans quelque chose ou plutôt quelqu'un. Le cœur battant, elle se saisi de sa baguette.

- Lumos! Dobby? Tu m'as fait peur!

- Je m'excuse si je vous ai effrayé Miss Hermione, mais Dobby a un présent pour vous, pour votre anniversaire.

La petite créature était vêtue d'une montagne de bonnets tricotés grossièrement par Hermione autrefois. Elle reconnu également ceinture S.A.L.E. que Dobby portait fièrement en bandoulière. Il lui tendit un gros paquet emballé de papier rouge et or. Touchée Hermione le remercia, elle déballa ensuite le paquet pour en découvrir son contenu. Il s'agissait du kit complet de protection contre l'hiver comportant bien sur un gros bonnet, une longue écharpe et des gants, le tout assorti à ses yeux, brun noisette.

- Je les ai tricoté moi-même pour vous parce que Dobby savais que vous aimiez tout ce qui était tricoté.

- Merci c'est trop gentil, tu ne devais pas.

- Ça fait plaisir à Dobby, il y a aussi une lettre pour vous. Dobby est passé par la volière pour venir ici et il a rencontré une chouette, elle lui a dit qu'elle avait une lettre pour Miss Hermione, alors Dobby s'est proposé pour la lui porter.

Après avoir quelque peu discuté avec l'elfe de maison sur ses conditions de travail, Hermione retourna pour de bon dans sa salle commune, tout en se demandant de qui pourrait bien provenir cette lettre.

- Blé en herbe.

Le tableau coulissa sur le côté pour lui laisser le passage libre. Malfoy était installé dans un des fauteuils et révisait ses notes de cours, une petite coupe de rosé à la main. Lorsqu'il la vit il lui proposa un verre et Hermione comprit que c'était sa façon de lui souhaiter un joyeux anniversaire. Elle l'accepta volontiers et s'assit en face de lui, se rappelant soudain de la lettre que lui avait donné Dobby. Sortant cette dernière, elle l'ouvrit et se mit à la lire.

Draco l'observait lire, elle se mordillait les lèvres comme à son habitude lorsqu'elle se concentrait. Soudain la coupe de rosé échappa des mains de la jeune femme, son visage d'abord livide se transforma en une expression de colère incontrôlable et la lettre prit subitement feu. Tout cela s'était passé très vite et Draco n'y comprenait plus rien. Comment diable cette lettre avait-elle pu prendre feu de la sorte et qu'est ce qui avait mis Granger dans cet état là? A présent ses mains recouvraient son visage, c'était probablement pour cacher ses larmes. Le jeune homme lui toucha l'épaule comme pour la soutenir et elle se plongea dans ses bras puissants déversant de chaudes larmes sur son torse. Ils restèrent ainsi enlacés, sans bouger ni parler, pendant quelques minutes, qui leurs semblèrent une éternité. Draco n'osait pas rompre l'équilibre qui s'était créé entre lui et la jeune Gryffondor. Hermione se redressa, sécha ses larmes et le fixa droit dans les yeux, ses grands yeux chocolat semblèrent lui dire merci.

- Que s'est-il passé? Questionna-t-il après un moment.

- Ma grand-mère m'a écrit, elle ne veut plus que je fasse partie de la famille parce que je suis une sorcière et comme j'ai été adoptée elle veut que je change de nom. Elle avait dit tout ça entrecoupé de plusieurs hoquets et reniflement.

- Je suis au courrant pour Isis, ta mère. Voyant qu'elle commençait de nouveau à avoir les larmes aux yeux, il la prit de lui-même dans ses bras. Il lui expliqua ensuite qu'il avait lu sans trop le vouloir la lettre. La jeune femme se calma.

- Promets moi que tu ne le diras à personne.

- Je te le promets.

Hermione était encore sous le coup de l'émotion et Draco lui tendis un autre verre remplit de Rhum.

- Morphine pour la douleur. Fit-il simplement.

Elle l'avala d'une traite et senti sa gorge brûler au passage de la liqueur alcoolisée.

- On ne résout rien avec l'alcool. Fit-elle avec un air faussement supérieur.

- On aurait dit McGonagall, arrête je t'en prie. S'exclama Draco qui se retenait de rire.

- Mais enfin arrêter quoi. Dit elle avec l'air irrité de la vieille directrice.

Cette fois s'en fut trop, il ne pouvait plus se retenir, il riait à pleins poumons. Hermione qui ne l'avait jamais vu rire aussi sincèrement, fut très étonné.

- Viens je dois te montrer quelque chose.

Draco emmena la jeune Gryffondor hors de la salle commune. D'une main il tenait sa bouteille de Rhum de l'autre il la tenait elle.

- Oups. Souffla Hermione qui ne marchait plus très droit. On va où?

- Tu verras bien!

- Non, je ne bougerai pas tant que tu ne m'auras pas dit où on va. Dit-elle totalement déterminée.

- Ça te dérange de ne pas savoir hein. Allé viens!

- NON! Dis moi d'abord.

- Granger on t'avait déjà dit que tu étais une emmerdeuse comme on en fait plus.

- Non mais heureusement que tu m'en informe comme ça je le sais.

Ça c'est une femme qui a du caractère. Se dit il.

Elle n'allait décidément pas bouger, et ils se retrouvaient là en pleine nuit dans un des couloirs de Poudlard. Si ils ne partaient pas vite de là, Rusard allait les entendre, surtout que la voix d'Hermione se répercutait en un écho. Comme par de bien entendu Draco vit Miss Teigne s'approcher. Il pris les choses en main, empoignant la jeune femme il ne lui laissa d'autre choix que de le suivre.

- Hé! Doucement!

- Pas le temps, Rusard nous colle au basque.

- Quoi? On fonce, je sais même pas où c'est.

- Suis moi.

Ils évoluèrent dans un dédale de couloirs et d'escaliers, pour finalement arriver, essoufflé, devant une tapisserie représentant un serpent qui s'enroulait autour d'un vieil arbre mort immaculé.

- C'est là.

- Tu ne vas pas me dire qu'on a couru comme des malades, simplement pour venir voir une tapisserie! En plus elle est moche!

- Ferme tes yeux.

La jeune femme obtempéra sans protester, elle émit simplement un soufflement qui marquait bien son désaccord. Draco leva les yeux de désespoir et lui pris à nouveau la main. Il passa un doigt sur une des racines de l'arbre. Etrangement un filet d'eau jaillit et permis l'ouverture d'un passage. Le jeune Serpentard guida son homologue à travers un tunnel sombre, qui finalement déboucha sur les toits de Poudlard.

- Ouvre les yeux. Souffla-il d'une voix sensuelle.

Hermione était muette de stupeur et d'admiration, elle se tenait là sur un toit n'ayant que le ciel étoilé à perte de vue. Draco l'entraîna un peu plus loin et lui fit découvrir les jardins de Poudlard. Très peu de gens connaissaient cet endroit rêveur, c'est pour cela que Draco l'aimait tant. Ils s'allongèrent tout deux sur la pelouse. Des oranger et des buis coupé en carré composaient un magnifique Jardin Louis XIV.

- C'est… Commença Hermione.

- Magique… Acheva Draco. Je sais.

- Regarde c'est la constellation de sirius. Fit-elle toute excitée.

- Tu ne vas tout de même pas me faire un cours d'astrologie maintenant.

- Non, c'était juste pour ton information. Malfoy, pourquoi me montre tu tout ça?

- Arrête de m'appeler Malfoy! Dit-il d'un air agacé.

- Je suis désolée simplement je n'ai pas l'habitude, Draco…

Elle avait dit ce dernier mot en un murmure à peine audible, pourtant le jeune homme y perçut une profonde émotion. Il se dit alors que la personne la plus merveilleuse se trouvait à côté de lui, elle avait l'air si fragile, si délicate, qu'il avait envie de la protéger à tout jamais. Il se sentait soudain jaloux d'Harry et Ron qui avait le droit de la prendre dans leurs bras à tout moment. Mais il ne devait pas précipiter les choses, ils avaient tout leur temps. Ils se mirent alors à parler de choses plus personnelles sur leur enfance et leur vie en dehors de Poudlard. Hermione découvrit entre autre le respect que le jeune homme en face d'elle éprouvait pour son père, il ne lui avait pas parlé de son comportement récemment étrange. Lui de son côté découvrit la nature du lien qui liait Harry à Hermione. C'est-à-dire un lien purement fraternel.

- Repasse moi un peu la bouteille. Fit Hermione au bout d'un long monologue, c'est qu'elle avait soif!

- Tu ne trouves pas que ça manque un peu de musique ici. Remarqua le jeune homme.

- Si et d'ailleurs j'aimerais bien t'entendre jouer du piano un de ces quatre, tu ne peux plus me refuser maintenant.

- Il semblerait en effet. Que pense tu d'un Jazz?

- Quoi, maintenant?

Draco marqua une pause avant de répondre, comme pour évaluer la stupidité de la question posée.

- Bah, oui.

- Mais comment tu n'as pas de piano.

- Attends! Accio Piano.

Hermione éclata de rire, Draco s'imaginait réellement que le piano passerait à travers les passages et les couloirs comme dans du beurre. Elle eut en suite une vision euphorique de la chose, un piano de 500 kilos fonçant et détruisant tout sur son passage, carreaux, tableaux, Rusard…

- Ça alors c'est un truc de dingue. S'exclama-t-elle en voyant le piano à queue se poser délicatement sur la pelouse devant eux. Ils n'en pouvaient plus de rire, bien sur la quantité d'alcool ingurgitée avant sûrement un rapport avec tout cela mais tout de même, on aurait dit deux gosses de 5 ans qui se racontaient des blagues à faire péter leur applaudimètre. Puis, très sérieusement Draco prit place devant son piano et se mit à pianoter sur la gamme, n'importe comment. Cela faisait assez tache.

- Non allé joue bien, s'il te plais…

Elle lui fit des yeux de biche blessée et le jeune homme commença une partition qu'il connaissait bien et qu'il adorait. C'était un jazz, d'abord lent dans la gamme basse, puis il s'accélérait et montait en gammes. Les notes devinrent enragées et s'entrechoquèrent. Hermione n'y résistant plus se mit à bouger son corps après avoir bu une longue gorgée du rhum, elle tournoyait sur elle-même, les bras levé vers les ciel parsemé d'étoile, elle aurait voulu avoir des ailes et s'envoler. Au moment où elle faillit trébucher deux bras puissant la rattrapèrent. Elle le regarda avec étonnement, si Draco la tenait dans ses bras qui jouait au piano?

- J'ai mit l'automatique. Lui dit-il en guise de réponse à son regard interrogateur.

Brusquement la musique changea du tout au tout, l'air était à présent très rythmé, c'était un Tango. Draco en tant que bon danseur, dirigea parfaitement sa partenaire dans un mouvement endiablé. Ils dansèrent comme des possédés et s'étalèrent finalement sur la pelouse totalement épuisés. Hermione fit apparaître des lanternes lumineuses de toutes les couleurs ce qui ajouta une touche à l'ambiance festive.

- Ouf, tu vas me tuer. Hermione engloutît la dernière gorgée de rhum.

- Passe moi la bouteille. Ordonna Draco.

- Si tu veux mais je crois qu'elle est vide.

- QUOI! Tu as vidée ma bouteille.

- Hé oui y a plus de rhum.

- Mais pourquoi on a plus de rhum!

- T'inquiète pas on a encore de la Tequila, savoure elle vient du chili.

- Alaiz! Fais péter.

- Tu sais quoi, j't'aime bien. Fit Hermione au bout d'un moment.

Draco se redressa en position assise. Il la regarda droit dans les yeux et lui fit un sourire charmeur.

- Ton cinéma ça ne marche pas avec moi. Mentit la jeune femme. D'ailleurs tu veux que je te fasse une confidence, je l'ai mal pris quand tu es sorti avec Lasarey. Après ce qui venait de se passer entre nous…

- Ne t'inquiète pas moi-même je suis déçus par ce que j'ai fait, et puis en plus c'est une vraie pute. T'as déjà entendu la petite chanson : "promenons nous dans les bois tant qu'Irina n'y est pas, si Irina y était elle nous baiserais."

- Mais c'est dégoûtant, et quoi ça circule comme ça dans les couloirs.

- Oui même les premières années la connaissent.

Hermione fit une grimace qui eut pour effet de faire rire Draco.

- Je suis désolé de t'avoir si mal traitée pendant toutes ces années. Je me suis comporté comme un imbécile.

- Justement à ce propos, euh tu ne crois pas que les autres trouverons ça bizarre qu'on s'entende si bien.

- Si, à la limite on a qu'à faire comme si de rien était devant les autres. Donc si je t'insulte c'est pour ton bien d'accord?

La proposition de Draco plût à la jeune femme, comme cela c'était leur petit secret à eux. Hermione se dit alors que jamais elle n'aurait un jour imaginer se retrouver en train de discuter avec Draco comme à un vieil ami de longue date. La bouteille de tequila se vidait tranquillement, Draco lui raconta qu'un jour il avait offert à Goyle un t-shirt sur lequel il était marqué "La bière permet aux moches de baiser depuis 2000 ans" et que ce dernier l'avait porté pendant toute ses vacances, sans se rendre compte de son ridicule, à croire qu'il ne savait pas lire. La conversation dévia rapidement vers le couple Ernie Macmillan et Hannah Habbot. C'était vraiment du joli!

La nuit était fraîche et Hermione frissonna, Draco en tant que gentleman lui prêta sa cape. Les deux jeune gens se turent un instant admirant la beauté de la nuit.

- A quoi tu penses? Chuchota le jeune homme rompant le silence.

- A bijou, je me dit c'est merveilleux qu'on ait plût assister à ça.

- Tu sais quoi on ira la revoir. Je ne sais pas encore quand mais on ira. Promit-il.

- Mais dis moi une chose, je n'ai jamais compris pourquoi tu passait ta vie à la bibliothèque, tu as l'air toute sage, le genre de fille qui n'ira jamais toucher à une goutte d'alcool et ce genre de chose.

Hermione se releva avec beaucoup de difficulté, à présent elle ressentait fortement les effets de l'alcool. Elle tenait à peine debout, vacillent dangereusement.

- Oh je ne suis peut-être pas une déconneuse comme vous Mr Malfoy, mais je suis extrêmement fière de ce que je suis maintenant. Dit-elle levant la bouteille de Tequila vers le ciel.

- Et c'est-à-dire…

La jeune fille hésita un instant pour chercher ses mots, il la prenait totalement au dépourvu.

- Une brillante bibliothécaire! S'exclama-t-elle pour finir par retomber sur la pelouse. A demain fut la dernière phrase qu'elle parvint à formuler avant de sombrer dans un sommeil profond.

Quelle femme, elle est épatante, se dit-il. Draco était terrifié par le nouveau sentiment qu'il ressentait pour elle. Il n'avait ressenti cela auparavant, il y avait comme un vide dans sa tête quand il pensait à elle. Il avait pourtant peur de sortir avec elle, car il ne voulait pas qu'elle s'imagine qu'il ne sortait avec elle rien que parce qu'il avait découvert qu'elle n'était pas une Sang-de-bourbe. Ils étaient d'un monde si différent et ce n'était pas le seul problème son père qui avait un comportement étrange en ce moment, n'allait sûrement pas apprécier cette relation, bien au contraire. De plus il y avait des espions à Poudlard, il devait donc ne rien laisser paraître devant les autres et continuer à l'insulter comme il l'avait fait pendant toutes ces années. Après un quart d'heure de réflexion, le jeune Serpentard rétrécissa et allégea le piano et le mit dans sa poche, il pris ensuite délicatement la Gryffondor endormie dans ses bras. Elle était légère comme une plume. Draco n'était pas inquiet à propos de Rusard, soit il dormait, ce qui était la solution la plus probable, soit il s'était fait écrasé par le piano, ce qui était la solution la plus désirable. Il porta donc Hermione à le long des couloirs et des escaliers, arrivé à la salle commune il se heurta à une difficulté, la jeune fille avait modifié son mot de passe.

voila c'est la fin de la première partie, comme toujours un grand merci aux reviewer, continuez ça m'encourage surtout que ci je n'en ait pas eut beaucoup, alors j'était trise. gros bisous val Salgado

arwenajane: merci pour ton soutient continu, dis moi vite si tu aime le rapprochement qu'il y a eut, même si ils ne se sont pas embrassé

ewilan59: voila voila, j'espère que leur réaction t'auras plus, je pense qu'elle convient aux personnages. une suite seulement si tu review, je sais faut pas faire de chantage mais bon, je peux pas m'empêcher.

sammy297: cette fois le pas un avant est encore plus grand je trouve, car il se fait aux niveau de leurs sentiments.j'espère que ca ta plut Review!

laskaMalfoy: voila enfin la reponse à tes questions, review vite si t'as aimé et sinon review pour me dire ce que je dois améliorer

AURORE : je ne pense pas que tu aura trouvé ce chap mieux que le précédant, snif, c'est très dur, mais j'espère qu'il t'as quand même plut, à la fin je ne les fait pas s'embrasser parce que je trouve que ca fait trop cliché et ca m'énerve la c'était simplement une bonne petite ambience(ou l'embulance)

Linaewen ilca: je suis bien contente moi aussi, ca me fait une review de plus lol, non ca fait vraiment plaisir, j'espère que le reste t'as plut au tant que le début! review please

rose halliwell: déso pour la phrase qui veut rien dire, met bon moi je pete pas un mot en espagnol alors c'est un peu complex tu comprends, d'ailleurs ce serais sympa que tu me donne une correction dans une future review, et non je ne peut pas te dévoiler la suite ce ne serais plus drôle à lire.sinon à part ca j'espère que tu as aimé!

barbara: merci beaucoup, tite review stp

langedesenfer: promit tu en saura plus dans la seconde partie, et merci beaucoup pour ton soutient constant, ca fait hyper plaisir. review encore

giulia: merci et review encore j'aime bien ca, j'espère que je ne t'ai pas choqué avec la chap précédant.

virg: merci...