Chapitre 12 : Annonces officielles

Le lundi matin, Hermione s'était réveillée tôt, et à son grand soulagement Malefoy dormait encore. Il paraissait en meilleure forme, ses plaies cicatrisaient et sa respiration était redevenue à peu près normale. La Gryffondor était tout de même préoccupée. Pourquoi ne veut-il pas aller à l'infirmerie? Craignant les foudres de son homologue elle finit par décider qu'elle n'irait pas prévenir Mme Pomfresh, mais qu'elle lui demanderait simplement quelques pommades cicatrisantes juste au cas où.

Dans la Grande Salle le ronronnement des conversations matinales, joyeuses et moroses, bourdonnait. Aurore et Barbara tiraient une mauvaise mine. Hermione profita de l'absence des garçons pour s'installer à côté d'elles.

« - 'Lut! Lui dirent les Salgado en cœur. »

« - Tout le monde a passé une mauvaise nuit ? Interrogea Hermione. »

« - Oui! »

« - Ne m'en parle pas! Oh mais qu'est ce que j'ai fait! S'exclama Aurore. C'est le bout! Elle plongea sa tête entre ses mains. »

« - Ça tu peux le dire, ajouta Barbara qui tapota le dos de sa sœur. »

« - Bon quoi qu'est ce qui se passe? Demanda Hermione qui commençait à s'impatienter. »

« - Tu veux que je lui dise? Fit Barbara sur un ton suggestif. »

« - Je suis sortie avec un abruti hier parce que j'étais énervée que Ron était bourré et qu'il ne me reconnaisse même plus. Alors je me suis mise à boire et ensuite...! »

« - Ça va je pense qu'on à compris tu peux t'arrêter de gueuler, calma sa sœur. »

« - Ah ok, je comprends mieux la tête. J'ai manqué des choses hier à ce que je vois. »

« - Il faut absolument que je lui parle! S'écria Aurore. »

« - Je suis sûr que Ron sera jaloux et de toute façon cela ne peut que lui donner une bonne leçon! Lui dit Hermione de manière réconfortante. Il n'a rien à dire vu l'état dans lequel il était. Va lui parler et essayez de vous comprendre tout les deux. »

« - Oui fixez vous un Rendez-vous! Proposa Barbara. »

« - Merde! Regardez, chuchota rapidement Aurore avant de s'abaisser. C'est le type de hier, c'est un vrai pot de colle ce mec. »

Barbara et Hermione se tournèrent d'un même mouvement vers un élève de Serdaigles qui faisait de petits signes dans leur direction. Il était grand, blond et il balançait régulièrement sa mèche pour faire cool. Au grand damne de Aurore, il fit mine de se rapprocher de la table des Gryffondors.

« - Salut les filles, je vous retrouve en classe. Je vous laisse, je ne peux pas voir ça, souffla Aurore désespérée. »

Elle se leva précipitamment et sorti discrètement de la Grande Salle. Le Serdaigles se retrouva perplexe lorsqu'il eut atteint la table des Gryffondor mais qu'il ne vit pas la Chilienne.

« - Euh…, excusez moi, vous ne sauriez pas par hasard où se trouve Aurore Salgado? »

« - Bien sûr, elle vient de partir, je pense qu'elle doit être dans les donjons devant la classe de potion, répondit gentiment Barbara, sous l'œil critique d'Hermione. »

Après qu'il les eut remercié et qu'il soit parti, elle se retourna vers Barbara.

« - Mais enfin, pourquoi… »

« - Je vais te dire pourquoi, ce type est super collant et il vaut mieux que Aurore lui fasse vite comprendre de ne pas traîner dans ses pattes, comme ça Ron ne les verra pas trop et comme ça ils pourront peut-être se remettre ensemble. C'est clair? Dit Barbara assez fière d'elle. »

« - J'en connais une qui va avoir un choc! Conclut Hermione en souriant. »

C'est sûr cette dernière réflexion que les garçons arrivèrent. Apparemment les filles n'étaient pas les seules à avoir passé des mauvaises nuits; ils était tous blanc comme un linge.

« - Salut! Vous avez bien dormis? Fit Ron en premier. Il semblait avoir du mal à placer un pied devant l'autre tellement il avait bu la veille. Il n'était d'ailleurs pas le seul. »

« - Bof, ça peut aller, lui répondit Barbara. »

Ils s'installèrent tous et se mirent à manger en silence, tout allait pour le mieux jusqu'à ce que Zoé Spinelli ne s'installe entre Ron et Hermione.

« - Salut Ron! Alors il parait que c'est fini avec Aurore? »

Ils faillirent tous s'étouffer en entendant cela.

« - Ben oui quoi, je l'ai vue s'enrouler avec un Serdaigles hier alors j'en ai déduis que c'était fini.

«- Casse-toi! Vociféra Barbara. De quoi elle se mêle. C'est vraiment qu'une fouille merdes. »

« - How, on se calme ici où quoi! Fit Harry avec une voix grave. »

« - Ecoute fillette, franchement Barbara a raison, je ne comprends pas de quoi tu te mêles, arrête de me coller s'il te plaît! Expliqua Ron à la jeune fille au bord de la crise de larmes. »

« - Comme quoi être capitaine de l'équipe de Quidditch, ça rapporte, conclut Raphaël, lorsque Spinelli fut partie. »

« - Oh c'est bon n'en rajoute pas! S'exclama Barbara. »

« - Où est ce que t'as fini la soirée toi Barbara? Questionna Hermione. »

« - On en reparlera plus tard tu veux bien, parce qu'il n'y a pas moyen de communiquer avec des immatures pareils, répondit-elle en regardant son frère méchamment. »

A ce moment précis Aurore attendait patiemment que le cours de potion commence devant la porte. Quelle ne fut pas son horreur lorsqu'elle vu le Serdaigles débarquer devant-elle. Il l'embrassa sur la joue et lui dit :

« - J'ai bien dormi cette nuit et c'est grâce à toi. »

« - Ah! Eh bien tant mieux pour toi, écoute, hier en fait c'était juste… »

« - Oui je sais, c'était fabuleux. D'ailleurs ça te dirait de passer de temps en temps à la tour des Serdaigles. »

« - Bon écoute Arthur… »

« - Euh non moi c'est Arthus. »

« - Désolée, mais en fait tu m'as coupée tout à l'heure et moi ce que je voulais te dire c'était que l'autre nuit était une erreur. Tu vois pour le moment j'ai quelqu'un en tête et je ne pense pas que je serais capable de rentrer dans une relation sérieuse. »

Aurore sentait qu'elle était en train de vivre un des pires moments de sa vie car le jeune homme en face d'elle ne semblait pas comprendre que c'était totalement fini. C'est à ce même instant que les hiboux pénétrèrent dans la Grande Salle pour distribuer le courrier.

Hermione détacha de la patte d'un hibou grand duc son journal. Elle se mit à lire les grands titres et son regard fut très vite attiré par un gros titre. Elle le lut à voix haute pour les autres.

L'Irlande et la Grande Bretagne s'apprêtent à entrer dans le RMI

Pour faire face à la vague de violence croissante, particulièrement alarmante en Angleterre, le ministère de la magie, suite à de longues négociations, à décidé d'entrer dans le RMI, c'est-à-dire la République Magique Internationale. La date n'étant pas encore fixée, on pourrait s'attendre à y entrer environ dans six mois.

En effet, Cornélius Fudge après avoir officiellement reconnu le retour de Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Etre-Pronocé, a voulu prendre les choses en mains pour ne pas se laisser submerger dans une autre crise telle que celle que l'on a vécu il y a une dizaine d'années. Lors d'un communiqué à la presse il a déclaré que jamais Vous-Savez-Qui ne revivra ses tristement célèbres heures de gloire.

Alors depuis un an, des négociations sont en cours pour l'entrée de la Grande Bretagne et de l'Irlande dans le RMI. La Gazette du Sorcier, sortira un numéro spécial entièrement consacré au RMI, à son histoire, son fonctionnement et son actualité. Plus 180 pays en font partie et bénéficient d'une protection mutuelle. En y entrant L'Angleterre jouira d'une protection plus particulière, en raison des agissements macabres de Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Doit-Pas-Etre-Pronocé.

Les opposants de Cornélius Fudge voient ces négociations d'un très mauvais œil, Jabba Organa son principal rival a déclaré que cette entrée précoce dans la République entraînerait une perte de contrôle totale du gouvernement Anglais sur le pays. Il a ajouté que ces négociations ressemblaient plus à une grosse campagne publicitaire qu'à de véritables mesures de sécurité.

Alors, que ces mesures soient sérieuses ou futiles, cette entrée dans la République va changer pas mal de choses, à commencer par des modifications au niveau du planning scolaire de Poudlard. En effet, il a été décidé que des cours de droits civique seraient mis en place. Le célèbre sénateur Balantine, chargé des relations entre la République et le gouvernement Anglais, a annoncé qu'il viendrait lui-même à Poudlard pour donner quelques cours. Pour plus d'information référez vous au numéro spécial de la Gazette du Sorcier.

Votre envoyée spéciale au ministère de la magie, Rachel Keeper

La Gazette du Sorcier, le lundi 29 septembre.

Harry qui avait écouté avec beaucoup d'attention, parut agité.

« - C'est quoi cette histoire de RMI? Vous saviez que ça existait ? Questionna-t-il de plus en plus anxieux. »

« - En tout cas moi je n'en savait rien, trancha Hermione d'un ton calme, histoire d'apaiser Harry. »

« - Mais enfin, vous êtes tous une bande d'ignare où quoi! S'exclama Diégo. Vous n'allez quand même pas me dire que vous n'étiez absolument pas au courrant ? »

Les trois Salgado se regardèrent avec un air affligé. Ne pas connaître le rmi pour eux c'était comme si on ne connaissait pas le Quidditch. Ce n'était même pas pensable en fait. Ron lui connaissait l'existence du rmi mais ça s'arrêtait là, il ne savait rien de plus. Les anglais n'avaient jamais cherché à connaître le fonctionnement des politiques extérieures. Barbara entreprit d'expliquer les bases du fonctionnement du RMI, qui étaient toutes simples en fait. La République Magique Internationale fonctionnait comme une banale république, sauf qu'elle s'élevait à une plus haute échelle, et englobait la quasi totalité des pays du globe.

« - Évidemment pour vous c'est facile de connaître le RMI, vu que le Chili en fait partie, conclut Hermione qui n'aimait généralement pas être la dernière au courrant. Je suis impatiente d'avoir ces nouveaux cours ! »

« - Impatiente ! T'es folle 'Mione, t'as pas vu la pille de devoir qu'on doit déjà faire, alors comment veux tu qu'on s'en sorte avec encore un cours en plus, s'agita Ron. »

« - T'excites pas Ron, et arrête de me provoquer tout le temps! Riposta la brunette. »

« - Elle a raison Ron, en plus tu sais d'avance ce qu'elle te dira. « Tu n'avais qu'a t'y prendre plus tôt si tu trouves que tu as trop de travail, et blablabla…». Harry était passé maître en imitation. »

« - Merci ça fait toujours plaisir, Pff… »

« - Mais c'est bon, 'Mione détends toi un peu ! Poursuivit Ron. »

Alors qu'Hermione s'appétait à riposter, une chouette lapone atterrit devant Raphaël. Elle portait un journal dans son bec. Après qu'il eut payé les quelques noises que coûtait le journal, la chouette s'envola.

« - Je ne savais pas que tu te faisais livrer le 'Mundo Burjo' en direct du Chili, s'étonna Barbara. C'est notre journal national, expliqua-t-elle aux autres qui se demandaient quoi. »

« - Oh, ça ne fait que deux jours que je fais ça. Et je dois dire que ça me plait assez de rester en contact avec le pays. »

« - Regardez la première page ! S'écria Harry. »

La photo qui était publiée en première page laissait apercevoir des rangées des cadavres. Le photographe avait du être bouché dans une autre vie tellement le spectacle était morbide. La foule sombre autour se lamentait.

« - C'est Eldorado ! Hurla Barbara. Qu'est ce qui s'est passé ! »

« - Il y a eut…euh…, commença Raphaël, la figure livide. »

« - Quoi ! Qu'est ce qui y a eut ! »

Diégo et Barbara ne tenaient plus en place, ils étaient rongés par le stress.

« - Un attentat ! Des étudiants ! 3 morts et 31 blessés. »

Raphaël se mit à parcourir l'article de plus en plus angoissé. Ses mains tremblaient et son teint palissait.

« - ¡No hay la lista de las muertes puta de mierda! Hurla-t-il hors de lui. »

(Il n'y a pas la liste pour les morts putain de merde!)

Il envoya balancer le journal et s'en fut en jurant. Il fut bientôt rattrapé par son frère et sa sœur. Joachim Ruïs, qui était lui aussi un étudiant d'Eldorado et qui fut rapidement au courrant de la catastrophe, leur emboîtèrent le pas. À la table des Gryffondor régnait un silence absolu. Personne n'osait ouvrir la bouche de peur de dire quelque chose de déplacé. Finalement Harry s'approcha de Ron et Hermione chuchota :

« - Vous croyez qu'il s'agit de Voldemort? »

S'ils ne répondirent pas tout de suite, ils n'en pensaient pas moins.

La journée s'avéra très mauvaise pour la plupart des étudiants de Poudlard, cette histoire d'attentat trottait dans la tête de plus d'un. La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre. Ce n'est qu'en fin de journée que les Chiliens purent enfin se détendre, ils avaient reçu une lettre de leur mère qui les assurait qu'aucune de leur connaissance ne figurait parmi les victimes. Elle certifiait en prime que Sofia, la copine de Raphaël, n'avait rien. Hermione était restée aux côtés d'Aurore et Barbara jusqu'à une heure avancée de la nuit. Les deux sœurs avaient les yeux rougis par les larmes qui avaient fameusement coulées pendant la journée.

Harry et Ron avaient été rudement silencieux pendant toute la journée. Ron pensait au meilleur moyen pour réconforter Aurore sans pour autant blesser son amour propre car elle l'avait quand même trompé d'une certaine manière et Harry n'avait fait que élaborer de théorie sur l'attentat. Voldemort devait sûrement se trouver là-dessous. Ce qui paraissait étrange, c'est qu'il agissait si loin de son pays mais surtout qu'il s'en prenait à des étudiants sorciers et pas à des moldus. Peut-être s'agissait-il là d'une pure provocation de sa part. Comme Harry se voyait mal demander des informations plus précises de l'attentat aux Salgado, il se résigna et attendit le lendemain pour éplucher la Gazette du Sorcier sur ce qu'elle racontait à propos du drame.

Pour Hermione les choses se compliquaient avec Draco. Lorsqu'elle était rentrée dans sa chambre à la pause du midi avec quelques pommades sensées soulager les blessures de son colocataire, elle ne le trouva nulle part. Il n'était pas non plus dans sa chambre, ni dans la salle de bain. Mais où peut-il être ? Ce n'est que le soir vers 11 heures et demi qu'Hermione le vit, il avait fait pas mal de bruit en rentrant.

« - Salut, lui dit elle. Tu vas mieux ? Ton bandage est taché de sang, tu veux que je te le change. »

Elle se précipita vers Draco qui fit quelques pas de recul.

« - Qu'est ce que tu as ? »

« - Laisse-moi je n'ai pas besoin de ton aide. »

« - Voyons, ne sois pas stupide, tu… »

« - Tu ne comprends pas très vite apparemment, je ne veux pas de ta pitié, ni de ton amitié d'ailleurs, tu peux te les garder ! Arrête de me coller et laisse moi tranquille ! »

Sur ces derniers mots il la quitta et rejoignit sa chambre. Hermione était désemparée, elle avait été prête à oublier tout ce qui avait bien pu se passer avant, mais là il la rejetait littéralement. Lorsqu'elle rentra dans sa chambre, elle fondit en larmes sur son lit. Jamais il ne l'avait autant blessée.

De son côté Draco se dit qu'il avait peut-être été un peu dur avec elle. Le problème c'est qu'il ne se sentait plus maître de lui-même quand elle était dans les parages. Il considérait cela comme une grande faiblesse. Et ce qu'il supportait encore moins c'était qu'on ressente de la pitié pour lui. En le soignant Granger voulait simplement avoir la conscience tranquille. Il l'avait sauvé d'une mort certaine, elle le soignait pour le remercier. En aucun cas il ne voulait de sa gratitude.

Les quelques jours qui suivirent furent assez pénibles pour Hermione, elle ne cessait de penser à Draco en sachant pertinemment qu'il ne voudrait jamais d'elle. Elle se trouvait d'ailleurs stupide de penser qu'un couple aurait pu se former entre un Serpentard et une Gryffondor. Elle regardait souvent en direction de la table des Serpentard pour tenter de l'apercevoir. Mais dès qu'elle le voyait c'était en de "bonne compagnie", elle préférait détourner le regard et penser à autre chose.

Jeudi soir, alors qu'elle se trouvait en compagnie de Harry et de Ron dans la salle commune des Gryffondor, Neville et Luna vinrent leur parler. Raphaël et Diégo avaient décidés de s'entraîner au Quidditch toute la soirée, Aurore les avait accompagnée ainsi que Ginny. Barbara avait été invité à une petite fête chez des Serdaigles. Avant de dire quoi que ce soit, Neville leur fit signe de se rapprocher de lui, il ne voulait apparemment pas être entendu par une oreille indiscrète.

« - Comme vous l'avez sûrement remarqué, il y a eut pas mal d'attaque de V…Voldemort ces derniers temps, chuchota-il. Le trio fit mine d'acquiescer. Luna et moi on se disait que ce serait peut-être une bonne idée de rouvrir l'AD. Pas vrai Luna, il se retourna en sa direction. La jeune fille était en train de gratter les cheveux à l'aide de sa baguette. »

« - Hum, oui j'adore ce club c'était mon préféré. »

« - Quoi parce qu'il y en a eut d'autre ? Interrogea Ron, curieux. »

« - Oh oui tout pleins, le club ligue de protection des ronflacks cornus, le club S.A.L.E. »

« - Dommage qu'il n'y avait pas assez de monde dans celui-là, rêvassa Hermione. »

« - Enfin bref, Harry est-ce que tu voudrais bien nous donner quelques cours comme avant. »

« - Ben…euh…je, oui c'est d'accord. Il se tourna en direction de Hermione qui lui promit qu'elle l'aiderait le plus possible. »

« - Chouette, je vais prévenir tous les anciens membres. Comme au bon vieux temps ! Il partit en emmenant Luna avec lui. »

« - J'espère qu tu n'as pas perdu la main, dit Ron en tapotant le dos de son meilleur ami. »

Le lendemain, une sortie à Pré-au-Lard fut affichée dans toutes les salles communes. Hermione prévu de faire une visite à Sirius dans sa grotte près de la sortie du village avec Harry et Ron. Elle lui avait envoyé une lettre et reçu une réponse le soir même.

Chère 'Mione,

Je vous attendrai sous la forme de Patmol dans la grotte. Mais si Harry et Ron viennent, bien que je sois ravi de les revoir comment ferons nous pour discuter de tes découvertes ? Je suis très impatient de voir le résultat de ta métamorphose! A demain.

Sniffle

Le week-end fut accueilli comme un énorme soulagement par la plupart des élèves. Ils avaient besoin de repos, après cette semaine éprouvante et cette sortie à Pré-au-Lard représentait une trêve inespérée. Tous les élèves dès la troisième année s'étaient inscrits, mis à part ceux qui n'avaient pas la permission ainsi que Barbara qui disait qu'elle ne se sentait pas en forme et qui préférait se reposer. Après avoir insisté, Aurore, Ginny et Hermione partirent sans elle. Arrivé au village sorcier, les trois filles allèrent de boutiques en boutiques, achetant vêtements, bouquins et autres accessoires utiles et inutiles. Vers midi elles allèrent manger un morceau dans un petit restaurant français qui préparait de bons petits plats. Après le succulent repas que Barbara aurait été triste de manquer, Hermione se dirigea vers la sortie du village, laissant ses deux amies, pour se rendre à la grotte en compagnie de Ron et Harry.

Au premier coup d'œil vers leurs achats elle sut qu'ils étaient passés chez Zonko; la jeune fille se demandait quelle attirance ce magasin pouvait-il bien avoir pour des garçons de leur âge. Elle profita de leur passage chez Honeydukes pour goûter une de leur nouvelle invention les Fruix exeplosif.

« - Hum, ce sont des fruits à la saveur exceptionnelle et au goût explosif, dit Ron la bouche pleine de ces nouveautés. »

« - Ok, bon on y va…, trancha Harry, après cette remarque de Ron. »

Sirius était ravi de les revoir, lorsqu'il regardait Hermione c'était pour essayer de deviner en quoi elle se transformait. Harry entreprit d'expliquer à Sirius, ce que Lupin leur avait dit à propos de sa mission au près de Loups-garous. Ron expliqua ensuite en détail comment le match de Quidditch contre les Serpentard s'était déroulé. Sirius leur donna peu de nouvelle du monde extérieur puisque lui-même ni avait pas vraiment accès. Hermione essayait de lui dire discrètement qu'elle se changeait maintenant en panthère, mais il ne comprenait décidément rien. Ce n'est que lorsque Ron et Harry décidèrent de rentrer à Poudlard que Hermione pu lui montrer. Il était très impressionné.

« - C'est une très belle bête… »

« - Tu savais toi que devenir Animagus me permettais de communiquer avec tout les félins. »

« - Ben, oui. C'est comme ça d'ailleurs que Peter s'est fait plein d'amis, tout des petits rats. Plutôt chouette, n'est-ce pas! Son ton ironisant cachait du dégoût. »

« - En tout cas j'arrive à discuter avec mon chat maintenant. C'est très bizarre! »

« - Mais j'y pense, si tu te métamorphose en félin ça veut dire que tu vas avoir des chaleurs au moins trois fois par an. Et crois moi c'est pas la chose la plus chouette qui puisse arriver, ton comportement est instable pendant toute une journée. Enfin je ne me souviens plus trop vu que moi je n'en ai pas, mais je sais que c'est très ennuyant. Et franchement, je te vois mal aller demander à McGonagall comment elle fait pour réguler ses chaleurs; à mon avis ça doit pouvoir se contrôler avec le temps. »

« - Ben, on verra bien, j'espère que ça ne se verra pas trop... »

En fin d'après midi, Hermione quitta Sirius pour se rendre à Poudlard. Lorsqu'elle arriva, elle fut assaille par Aurore Salgado qui souriait jusqu'aux oreilles.

« - Je vais voir Ron ce soir à la Salle sur demande ! »

« - Tu vois je te l'avais dit que ça finirait par s'arranger. »

« - Oh mais tu sais, je pense qu'il est encore fâché pour l'autre soir. Il ma dit que ce soir ce serait ma "dernière chance". Enfin il ne l'a pas dit comme ça mais en gros c'est le message qu'il a voulu faire passer. J'espère qu'on sera de nouveau ensemble dès ce soir. »

« - Mais oui, évidemment, il est fou de toi et toi aussi. La seule chose qui pourrait vraiment le refroidir carrément, c'est que tu lui poses un lapin. »

« - Je suis toute excitée, ça faisait tellement longtemps que j'attendais ça. »

« - J'espère au moins qu'il ne va pas trop faire le macho, dit Ginny qui était venue s'incruster dans la conversation. Malgré les apparences elle était très contente pour Aurore et son frère. »

« - Ne t'inquiète pas, il est peut-être macho, mais ce n'est pas lui qui portera la culotte dans le couple ! »

« - J'n'oses même pas imaginer, déclara Hermione en levant les yeux au ciel. »

« - T'as rendez vous à quelle heure ? Interrogea Ginny. »

« - Neuf heures et demie, je m'impatiente déjà. Il a dit qu'il allait me préparer une surprise. »

« - Je vois déjà ça d'ici…Les surprises de Ron ! Haha ! Tu nous raconteras ? Demanda la rouquine, curieuse de savoir quelle surprise son frère pourrait bien faire. »

Au repas du soir Hermione n'aperçut pas Barbara, apparemment elle avait préféré rester dans son lit. Ginny lui avait pourtant conseillé d'aller à l'infirmerie, mais elle n'avait rien voulu entendre, elle prétendait que c'était juste une grosse gueule de boit.

À neuf heures, Aurore était en train de se préparer et Ginny et Hermione discutaient ensemble dans la salle commune de Gryffondor. Ron avait disparut juste après le repas, on ne sait où… Harry discutait avec les deux frères.

« - Si Ron sort avec Aurore et qu'ils passent plus de temps ensemble, tu ne crois pas que Harry commencera à s'intéresser un peu plus aux filles, exprima Ginny. »

Hermione la regarda avec stupéfaction.

« - Je ne savais pas que tu t'intéressais toujours à lui, lui répondit-elle. »

« - Je ne suis pas vraiment amoureuse de lui… »

« - Oui c'est ça mon œil, tu es complètement dingue de lui. »

« - Rhô je ne sais pas, mais ça me torture, et Harry n'a pas vraiment l'air de se bouger, ni de me remarquer d'ailleurs. »

« - Tu devrais lui montrer qui tu es, pour qu'il te considère autrement que simplement la petite sœur de son meilleur ami. »

« - Oui je sais mais je n'ai pas encore vraiment eu l'occasion, puisque j'étais avec Seammus, pendant tout ce temps. »

Après plusieurs minutes de discutions, sur le célèbre survivant, Ginny alla chercher du papier dans son dortoir pour écrire un mot à Harry. Mais lorsqu'elle passa devant le dortoir des deux Salgado, elle vit par terre une lettre écrite par Barbara. Elle lut la lettre et redescendit en triple vitesse chez Hermione pour lui montrer.

Ce soir,

Je replongerai dans le monde de la fête. Cet univers où l'on consomme différentes substances pour oublier, essayer de rire et surtout ne plus penser. Quelques heures passées avant de retrouver ma solitude, ma mélancolie, cette amie qui ne me lâche point… Quelques heures à penser que la vie est une chance et qu'elle vaut la peine d'être vécue. La nuit finie, je retrouverais mon malheur, ma détresse, encore plus grande que je ne l'ai laissée. La clarté du soleil m'éclairer, mes peurs se réaliser et mes rêves s'envoler, mes angoisses apparaître et les rires s'éloigner. Je me détruirai petit à petit sans jamais me reconstruire. Je regretterai et continuerai… pour un jour me dire qu'il est trop tard, que la fête est finie…

« - Vas chercher Aurore, vite ! S'exclama la préfette. »

Hermione venait seulement de comprendre pourquoi Barbara avait passé la journée dans sa chambre. Elle avait pris la journée à se remettre des drogues qu'elle avait absorbées. Sûrement ces deux abrutis de Serdaigles, Steward Adams, Lawrence Lorowski qui avaient déjà eu des problèmes avec la direction pour commerce de substances illicites. Hermione avait remarqué le dimanche passé que Barbara était partie avec eux et hier encore elle faisait la fête en leur compagnie. La jeune préfette se demandait bien ce qu'ils avaient bien pu lui faire essayer, ce n'était certainement pas juste du Tireflash vu l'état dans lequel elle s'était retrouvée le lendemain. Il faut qu'on l'aide à s'en sortir !

Pendant que Ginny était partie chercher Aurore, Hermione pénétra dans le dortoir de Barbara. Elle était allongée sur le ventre, la tête plongée dans l'oreiller, elle pleurait. Elle ne releva pas la tête lorsqu' Hermione entra et s'installa à côté d'elle.

« - Barbara, comment te sens-tu ? Chuchota la brunette. »

Elle passa une main apaisante dans le dos de la chilienne.

« - Ça te fera peut-être du bien d'en parler, dis-moi, qu'est ce qui ne va pas ? Pourquoi te renferme tu ? Tu sais je suis prête à t'aider et il n'y a pas que moi. »

Barbara se releva et prit Hermione d'un coup dans ses bras.

« - Oh,…, tu ne peux pas,…, savoir,…, combien,…, je m'en veux. Ses paroles étaient saccadées et gorgé de reniflement. C'est,.., de la crasse,…, j'y,…, j'y toucherai plus jamais ! »

« - Qui t'as donné ces saloperies ? »

« - C'est Steward et Lawrence, c'est des,…, Serdaigles. »

« - Barbara ! Au mon Dieu que s'est il passé ? Aurore venait d'arriver dans la chambre en compagnie de Ginny, elle se précipita vers sa sœur et la prit dans ses bras. »

Barbara qui s'était légèrement remise de ses émotions, lui expliqua ce qu'elle avait fait, et au fur et à mesure de la conversation, Hermione avait l'impression que Aurore s'en voulait encore plus que Barbara. En effet elle n'avait même pas remarqué que sa sœur se sentait mal dans sa peau et qu'elle se droguait.

« - Aurore, tu n'avais pas un rendez vous galant avec Ron ce soir ? Demanda soudain Ginny. »

« - Oui, mais je n'y vais pas tempi. Je préfère rester avec vous ce soir. »

« - Mais Ron va t'en vouloir à mort, intervint Barbara. »

« - Tempi je te dis, tu es bien plus importante à mes yeux ! »

« - Je refuse que tu loupe ton rendez vous à cause de moi, vas-y c'est un ordre. Et puis Hermione et Ginny sont là pour veiller sur moi, insista Barbara. »

« - Mais oui vas-y, ça fait des semaine que tu attends ce moment, ajouta Hermione. »

« - Vous êtes sûrs ? »

« - OUI ! Répondirent les trois filles en cœur. Fonces tu es en retard, rajouta Ginny qui venait de regarder sa montre. Tu nous raconteras ! »

Aurore se leva et se mis à courir. Elle était soulagée que sa sœur aille mieux et qu'elle ait décidé d'arrêter ses bêtises avec les Serdaigles. Elle était également terriblement pressée de voir Ron. Elle savait qu'elle avait laissé sa sœur entre de bonnes mains.

Hermione, Ginny et Barbara discutèrent pendant toute la soirée. Le moral de la chilienne était remonté à bloc grâce à ses deux amies. Lorsqu'elles abordèrent le sujet de la drogue, Barbara leur expliqua ce qu'elle avait prit et à quel point c'était de la crasse. Il s'agissait de MagedGame, c'était une drogue qui pouvait être inhalée directement comme la plupart des drogues, simplement celle-ci agissait plus vite et plus violemment que n'importe quelle autre. Le problème véritable de cette drogue était que la "descente", l'état qui suivait l'euphorie, était quasi insupportable et pouvait se comparer à une horrible déprime. Le seul moyen d'échapper à ces effets était de renouveler sa consommation. Le MagedGame était donc la plus terrible de toutes les drogues puisque une seule prise suffisait à entraîner la dépendance. Barbara avait bien sûr réussi à se stopper mais elle avait vécu l'horrible sentiment de manque pendant toute la journée.

« - Steward et Lawrence c'est vraiment des connards, pas un moment ils m'ont dit que j'allais passer le pire moment de ma vie. »

« - En tout cas c'est sûr, maintenant Hermione les a dans son collimateur, dit Ginny avant que la préfette n'ait pu dire quoi que ce soit. Et y vont en baver! »

« - On ira en parler autour de nous et on va leur faire une de ces réputations. Ils vont devenir inapprochables. »

Une fois qu'elles eurent abordé ce sujet délicat, elles purent discuter à leur aise de choses plus légères, c'est ainsi que Ginny avoua son attirance pour Harry et que Barbara déclara qu'elle trouvait Dean Thomas mignon. Ginny parut tellement emballé par la nouvelle que Barbara s'en vint à se demander si elle avait bien fait de lui raconter. Ginny ne parlait plus que de ça, jusqu'à ce que la chilienne lance un autre sujet de conversation ; les amours de la préfète. Hermione crut qu'elle ne s'en sortirait jamais, pendant une heure les deux complices lui posèrent mille questions sur sa vie sentimentale quasi inexistante. Elle fut forcée de raconter comment s'était terminée sa dernière aventure avec Robin Stone, un élève de Serdaigles en terminale. Elle était sortie avec lui après le bal d'Halloween de l'année précédente.

« - Si on essayait de la caser avec Arnaud Debaize, le préfet de Serdaigles, proposa subitement Ginny. »

« - C'est n'importe quoi ! Soupira la concernée. »

« - Arrêtes, tu sais très bien qu'il ne peut pas la voir ! Expliqua Barbara. »

« - Ah bon pourquoi ? »

« - Elle a des meilleurs points que lui. Il est jaloux de notre Hermione, fit-elle avec un sourire en coin. »

« - Stop, on arrête de parler de ça ! Vous allez me rendre dingue ! Tempêta Hermione, elle n'avait aucunement besoin que l'on s'occupe de sa vie amoureuse. »

« - De toute façon il est méga rasoir, on a l'impression qu'il a un classeur coincé dans le cul, signala Barbara. »

« - Ouais, et il est pas super aussi, acheva Ginny. »

« - Vous me crevez ! Je crois que je vais aller dormir, Bonne nuit ! Et arrêtez de faire les marieuses, c'est insupportable ! Je parle surtout pour toi Ginny ! Dormez bien ! »

Elle sorti et les deux compères se regardèrent avant d'éclater de rire.

« - Tu ne crois pas qu'on a été un peu loin ? Interrogea Ginny. »

« - Mais non, par contre j'ai pas compris quand tu es venu avec Arnaud Debaize, c'est un gros coincé lui. »

« - C'est vrai que j'y suis allée un peu fort ! Hm comparé à Draco… »

« - Euh non, c'est même pas comparable, coupa la chilienne. »

« - Tu crois vraiment qu'ils finiront ensembles. »

« - C'est évident ! Enfin je l'espère. »

« - En tout cas, ils font vraiment un beau couple. »

Hermione marchait dans le couloir sans vraiment savoir où elle allait, la conversation l'avait énervée. Ils n'avaient fait qu'énumérer des candidats potentiels pour sortir avec elle. Et cela l'avait fortement agacée d'autant plus qu'elle pensait toujours à la même personne depuis quelques jours et qu'elle savait pertinemment que c'était perdu d'avance. La préfette longeait les corridors, traînassant et rêvassant. Les chandelles étaient accroché au mur tout les deux mètres, aussi dut elle prendre sa baguette pour s'éclairer et s'y retrouver. Ses pas ne faisaient aucun bruit sur le tapis recouvrant le carrelage d'une galerie. Un sentiment étrange et désagréable l'envahit. Le sentiment d'être observée. Hermione stoppa sa lente progression et se mis à regarder autour d'elle. Personne à l'horizon. Soudain une boule de poile orange sortit d'une zone d'ombre.

« - Pattenrond ! Tu m'a fais peur. D'où viens tu ? »

« - Je suis allé faire un tour aux cuisines, répondit-il. »

« - Je vois. Tu n'as pa… »

« - Une Gryffondor ! »

Hermione tressaillit avant de tourner sa tête en direction de cette voix caverneuse qui s'était élevée de nul part. Pattenrond venait de filer à l'Anglaise. Deux yeux jaunes pareil en tout point à ceux d'un félin se tenaient suspendu dans la noirceur de la galerie. Un brin de lumière leur donnait des allures de points fixes scintillants d'un éclat étrange. L'homme mystérieux qui se tenait dans l'ombre approcha son visage pour le baigner dans le halo lumineux d'une torche. La jeune Gryffondor retint son souffle en découvrant la figure qui se présentait à elle.

« - Une jolie Gryffondor ! Souffla-t-il à nouveau d'une voix suave qui arracha à Hermione un frémissement de peur. »

Les yeux écarquillés, elle était incapable de se défaire du regard pénétrant de la grande silhouette longiligne qui lui faisait face avec une morgue insolente. Comment ne pas être fasciné par cette beauté qui animait chaque trait de ce visage mûr. Une beauté qu'un air malveillant venait néanmoins salir.

« - Mais que fait-elle toute seule dans un couloir au beau milieu de la nuit ? Alors que toutes les autres âmes dorment paisiblement. »

Il se déplaça d'un pas nonchalant vers une torche, ses yeux cornalines toujours fixés dans ceux de la jeune femme. La lumière finit par le submerger doucement. Hermione pu alors mieux distinguer les contours du jeune homme : un visage princier, des cheveux d'ébènes, un nez aquilin, des yeux en amande… Elle plissa ses paupières et fit tourner ses méninges pour tenter de savoir si cette silhouette ne lui était pas familière. Mais ce fut en vain. Le jeune homme s'aperçut de cela et avec un petit rictus charmeur fit résonner à nouveau sa voix sinueuse.

« - Voyons, tu ne me reconnais pas ? Ce n'est pas digne d'une préfette-en-chef. Je me présente : Vincent Vladimir Kroutechv Lasarey. »

Hermione le reconnu au moment où s'était avancé dans la clarté et qu'il avait fait résonné sa voix. Le même air suffisant et prétentieux marquait les traits de sa sœur, Irina.

« - Ton collègue ne t'a pas parlé de moi, ce n'est pas très gentil. Il est pourtant proche de ma sœur, siffla-t-il entre ses dents. Si proche. »

Tandis que son regard de corail devenait plus pénétrant, que son expression se noircissait de plus en plus, Hermione recula lentement en espérant que ses jambes puissent encore la soutenir.

« - Que me veux tu ? Lui demanda-t-elle d'une voix forte. »

Elle n'aimait pas le ton de sa voix ni son attitude d'ailleurs. Il était venu dans cette galerie pour une raison précise et cette raison hérissait la peur d'Hermione. Mais il ne fallait pas. Il ne fallait pas lui montrer qu'elle était effrayée et qu'il était la cause de cette frayeur.

Lasarey se rapprocha d'Hermione comme un prédateur de sa proie. La jeune fille serra ses poings et tenta de contenir son souffle qui devenait de plus en plus saccadé. Les attentions du russe laissaient présager des choses qu'Hermione ne souhaitait pas connaître.

A force de reculer la Gryffondor se retrouva coincée par le mur. Il n'y avait plus d'issue, seulement cette grande silhouette sombre qui continuait de s'approcher avec assurance et ce perpétuel petit sourire de satisfaction. Lorsqu'elle leva sa baguette dans sa direction, elle se vit tout de suite désarmée, tellement elle était pétrifiée de peur.

« - Qu'est ce que tu fait ? Lui demanda encore, comme pour renflouer son courage qui commençait à disparaître doucement mais sûrement. »

« - Rien qui te déplaira, répondit-il avec une ardeur dérangeante. »

Il laissa ses yeux voyager une fois de plus le long du corps de la jeune femme, comme pour la détailler avec une malveillance non feinte. Il s'était rapproché d'elle pour la soulever avec une rapidité déconcertante. En quelques secondes, il l'avait hissé sur un rebord en pierre de la fenêtre et s'était serré contre elle en prenant la peine de se placer entre ses jambes. Tout en martelant son torse de ses petits poings Hermione savait qu'elle ne faisait pas le poids.

« - Laisse moi! Lâche moi tout de suite ! Cria-t-elle en sentant sa dernière once de courage la quitter. »

Elle eut à peine le temps de continuer qu'il avait déjà saisit sa bouche dans un baiser violent, entaillant au passage ses lèvres charnues de ses dents acérées. Le sang avait rougis leur peau.

« - Un peu âcre mais pas désagréable sur la langue, ajouta-t-il alors en léchant les commissures de ses lèvres dans un geste provoquant. »

« - Tu es complètement malade ! Hurla Hermione dans l'espoir de se faire entendre par quelqu'un. Elle lui cracha au visage pour lui dire qu'elle ne se soumettrait pas. »

« - Sale garce ! Laissa-t-il échapper tout en affichant un sourire ampli de mépris. Moi qui souhaitais faire les choses en douceur, je vois que tu préfères que je sois un peu plus méchant avec toi. »

D'une main ferme il immobilisa ses bras en la serrant fort, de l'autre il ouvrit sa chemise en faisant sauter les petits boutons de nacres qui la fermaient. Puis il découpa son bustier afin de dévoiler sa poitrine. Hermione senti ses yeux la picoter, des larmes n'allaient pas tarder à couler le long de ses joues. C'est justement ce qu'elle ne voulait pas, pleurer. Cela aurait été faire trop d'honneur à son bourreau.

« - Je ne ferais pas ça si j'étais toi ! Lança une voix rude. »

« - Malfoy ! Ne te mêle pas ça ! »

« - Trop tard, et puis en temps que préfet je n'approuve pas ces méthodes. Ton père ne les approuve sûrement pas non plus. »

Les quelques mots de Draco firent perdre de sa superbe à Lasarey. Hermione n'avait jamais été aussi heureuse de voir surgir Malfoy, ses émotions étaient à vif. Sa vue se brouilla et quelques gouttes d'eau salée se mêlèrent au goût du sang dans sa bouche.

« - Ne te crois pas maître pour autant Malfoy, et toi tu ne perds rien pour attendre ! Souffla-t-il tout bas à l'attention d'Hermione. »

Il la relâcha violemment et la jeune fille se heurta contre la pierre dure et humide. Le russe s'en alla en ricanant.

Hermione restait statique. Draco s'étonna de ne pas la voir se relever. Au contraire elle se sera dans un petit coin contre le mur en tenant ses jambes repliées contre sa poitrine qu'elle tentait tant bien que mal de dissimuler. Ses pleurs silencieux imbibaient sa robe. Elle ses sentait salie et déshonorée. Le Serpentard restait debout sans savoir quoi faire. Il aurait sans doute voulut la consoler mais il ne savait pas comment s'y prendre. Et puis elle préférait certainement rester seule après cette souillure, en tout cas pas avec lui puisqu'elle le haïssait. Il lui avait déjà fait tellement de mal. Il parti donc en silence la laissant seule.

Lorsque Hermione n'entendit plus aucun son, elle laissa ses larmes couler avec moins de retenue. Ses sanglots résonnaient dans le corridor. Elle s'était rarement sentie aussi mal. Non seulement cette bête avait faillit abuser d'elle, mais en plus Draco n'avait pas l'air de se soucier d'elle le moins du monde. Il ne lui avait montré aucun réconfort. Pas un mot. Les minutes passèrent sans qu'elle ne bouge, tellement son âme était torturée. Finalement Pattenrond vint la trouver ; il se frotta contre elle en signe de réconfort. Elle le prit dans ses bras et se mit à le caresser. Ils restèrent de longs moments ainsi. A l'aube ils rentrèrent ensemble vers les appartements des préfets sans qu'un mot ne fût échangé. Ce n'est que lorsqu'ils furent dans sa chambre que Pattenrond rompit le silence.

« - Est-il arrivé à temps ? »

« - Qui ? Demanda-t-elle avec de l'amertume dans la voix. »

« - Celui que tu as soigné, ton collègue. Il avait l'air attaché à toi. »

« - Tu dis n'importe quoi, il ne peut pas me voir. Il essayait simplement d'éviter des ennuis à ce…cette brute. »

« - Pourtant quand je lui ai dit que quelque chose n'allait pas, la dernière chose que je l'ai entendue dire quelque chose comme : « Il va voir ce fumier ». J'en ai déduis que pour vous autres les humains ça devait sûrement une insulte. Ensuite il s'est mis à courir. Il avait vraiment l'air très inquiet. »

Le lendemain, Hermione fit une longue grasse matinée. Elle était emmitouflée dans ses couvertures, Pattenrond, roulé en boule ronronnait près d'elle. Les rayons du soleil titillaient ses yeux et illuminaient ses cheveux. Ce chaleur réveil était réparateur et effaçait peu à peu les ignobles images de la veille. Lorsqu'elle sorti de sa chambre baignée de lumière, elle aperçut le Serpentard installé sur un sofa. La Gryffondor fut très surprise par cette agréable vision. Il buvait son café tranquillement et lisait la Gazette sans l'apercevoir. En cet instant elle le trouva plus beau que jamais; il semblait si paisible et tellement serein.

« - Bonjour, souffla-t-elle. »

Il releva vivement la tête avec un soupçon d'inquiétude dans le regard; il n'avait pas oublié la veille.

« - Tu peux te détendre, ajouta-t-elle le sourire aux lèvres. Cela l'amusait de le voir si tendu pour elle. »

« - Mais je suis très décontracté, protesta-t-il. »

« - Tu m'as l'air plutôt très sérieux, reprit-elle en rigolant. Il parût surprit de la voire rayonnante ainsi. »

« - Je sais très bien me détendre, marmonna-t-il toujours si sérieusement. Il fit mine de lire son journal tout en gardant un œil sur elle. »

Hermione se mis à faire des grimaces.

« - Mais qu'est ce que tu fais ? Arrêtes tu me déconcentre ! »

« - Tu a le droit de rire tu sais, lui dit-elle lorsqu'elle le vit se retenir de sourire. »

Elle relança ses grimaces et Draco pouffa derrière son journal, camouflant tant bien que mal son hilarité.

« - Je ne le dirai à personne, c'est promit, ajouta-t-elle en rigolant. »

« - Tu es une gamine ! Déclara-t-il plus sérieusement en laissant la Gazette de côté. »

Hermione lui tira la langue et le provoqua d'avantage.

« - Toi même ! »

« - Petite insolente, répliqua-t-il ironiquement en levant un sourcil avec un air supérieur. Fait bien attention à toi, Granger, ajouta-t-il suggestivement sur un ton dangereux. »

« - Quoi c'est encore une menace ? Demanda-t-elle avant de lui lancer un coussin en plein visage. Tu ne me fais pas peur ! »

A l'expression de Malfoy, Hermione sût tout de suite qu'elle avait peut-être été un peu loin cette fois-ci, mais c'était plus fort qu'elle. Elle n'avait pût s'en empêcher. Malfoy s'élança pour l'attraper mais la jeune anticipa son geste et couru se réfugier dans sa chambre. La porte claqua juste au moment où Draco s'en approchait. Lambert le gardien de Gryffondor émit quelques protestations.

« - Que disais-tu, Malfoy ? Demanda-t-elle dans un fou rire. »

« - Ne te moque pas de moi, sale Gryffondor, siffla-t-il hors d'haleine, tu es peut-être en sécurité pour le moment dans ta chambre, mais il faudra bien que tu sorte un moment ou un autre. »

« - Ça risque pas d'arriver de si tôt, ajouta-t-elle entre deux gloussements. »

Hermione s'attendait à une réponse mais à la place il n'y eu que le silence. Elle tendit son oreille contre la porte.

« - Tu es sûre de toi, Granger ? Demanda Malfoy soudainement. A ta place, je n'en serais pas si sûre. »

« - Qu'est ce que tu raconte encore ? Hermione avait arrêté de rire. »

« - Tu es sûre de n'avoir rien oublié ici, reprit-il. »

Hermione réfléchît rapidement.

« - Ma baguette ! S'écria-t-elle avant de se précipiter hors de sa chambre. »

Draco jouait avec le fin morceau de bois en le faisant tourner entre ses doigts. Elle se rua vers lui et lorsqu'elle tentait de l'attraper il la mettait hors d'atteinte. Même en se mettant sur la pointe des pieds elle ne parvenait pas à récupérer sa baguette. Dans un élan plus grand que les autres, leurs lèvres s'effleurèrent. Ils se regardèrent droit dans les yeux, sentant leur souffle chaud. Hermione passa sa main dans les cheveux chatoyant de Draco qui en profita pour l'embrasser. Le jeune homme s'adoucit; il passa sa main tenant encore la baguette dans le dos de la Gryffondor, alors qu'il approfondissant le baiser. Ils leur sembla qu'ils étaient sorti du temps et que tout tournait autour d'eux. Plus rien n'existait, ils étaient seuls au monde. Draco caressa la nuque d'Hermione tout en l'embrassant. Lorsqu'ils se séparèrent enfin, après ce qui avait sembler une éternité, ils se regardèrent à nouveau, troublés. Draco la relâcha et se mis à bafouiller.

« - Il faut que…Je dois…Il ne faut pas…Oublie tout ! »

Il partit sans dire un mot de plus, laissant Hermione seule. La jeune femme avait la gorge sèche d'émotion. Un instant elle avait cru voir tous ses espoirs les plus fous se réaliser avant ce brutal retour à la réalité.

Vers midi Hermione descendit vers la Grande Salle. Au premier coup d'œil Ginny su que quelque chose n'allait pas chez elle. Il y a bien longtemps qu'elle avait remarqué un changement de comportement chez la jeune fille. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à l'avoir constaté mais, depuis plusieurs jours, Hermione semblait plus nerveuse qu'à son habitude, aujourd'hui plus qu'un autre. La jeune fille avait une idée sur ce qui pouvait tracasser son amie. Les regards qu'Hermione lançaient à la table des Serpentards confirmèrent ses soupçons.

« - Sais-tu ce que je viens d'apprendre ? Demanda-t-elle subitement. »

Hermione dont l'attention était encore attirée par Draco, sursauta légèrement quand elle entendit la voix de Ginny. Elle tenta rapidement de garder un peu de contenance. Elle hocha de la tête en signe de réponse.

« - Une de mes amies est tombée amoureuse, dit-elle avec un peu d'espièglerie, tu ne devineras jamais de qui ! »

La concernée haussa les épaules.

« - De Malfoy, tu te rends compte… »

Les joues d'Hermione s'empourprèrent à la seule évocation de ce nom, les évènements de ce matin lui revinrent follement en mémoire aussi vifs que s'ils avaient lieu.

« - Elle ne sera pas la première, murmura-t-elle d'une voix plus forte. Ça n'a rien d'étonnant, après tout, elles sont nombreuses à lui tourner autour. C'est pathétique. »

« - Rien d'étonnant ? Tu ne dirais pas ça si tu savais de qui il s'agit. »

« - Et bien, de qui s'agit-il ? Demanda Hermione. Je la connais ? »

« - Oui, tu la connais, répondit la rouquine avec un brin de malice dans le regard, tu la connais même très bien. »

Hermione aurait aimé avoir plus d'informations mais l'arrivée d'Harry et de Ron l'en empêcha. Les Salgado et l'équipe des Gryffondor au grand complet les accompagnaient. Ils avaient eu entraînement de Quidditch pendant la matinée, Ron avait réuni son équipe sur le terrain pour revoir leur tactique de jeu. Ceci expliquait leur arrivée tardive.

« - Chaud l'entraînement ! S'exclama Diégo. »

« - Je suis mort ! Poursuivit Raphaël. »

« - De faim, acheva Ron. »

« - Comme toujours, glissa Aurore amoureusement. »

« - Le courrier ne devrait pas tarder. »

« - Tu attends des nouvelles, Harry ? Interrogea Ginny. »

« - Beuh…les informations quoi. »

« - Tu nous cacherais tout de même pas une petite relation amoureuse, dît Ron suspicieusement. »

« - Absolument pas, se défendit Harry. »

«- Vous savez quoi ? Lança Ginny histoire de changer de sujet. »

« - Non mais on sent que tu vas nous le dire, répondit Hermione morose. »

« - Barbara elle trouve qu'il y a un Gryffondor qui est mignon. »

A ces mots tous les garçons de tables se mirent à gonfler le torse en particulier Seammus, persuadé qu'il s'agissait de lui.

« - Que voulez vous, la nature a été très généreuse avec moi, se venta-t-il. C'est moi. »

« - Non ! C'est Dean, divulgua Ginny d'une voix fluette et très supérieure. »

Elle lui avait refermé le clapet. S'en suivit une explosion de rire, qui provoqua même un fou à Hermione. Tout le monde était bien content que Seammus perde un peu de sa superbe. Lorsque le courrier arriva, une chouette hulotte vînt se poser devant Ron avec une lettre.

« - Merci Zonko, dit-il en lui donnant un petit lambris de viande. C'est la chouette des jumeaux expliqua-t-il aux autres. »

« - Qu'est ce qu'ils disent, lis tout haut! Ordonna Ginny impatiente d'avoir de leur nouvelle. »

Cher Ron,

Comment vas-tu ? Comment s'est passée ta rentrée ? Nous espérons que ton poste de capitaine de l'équipe n'est pas un poids trop lourd. Tu as vu comment le début de la lettre a bien commencé ! Maintenant on est un peu plus sérieux.

Alors il parait que le petit Ron n'est plus tout seul. Ça c'est un scoop! Sacré Ronny. Comment s'appelle l'heureuse où devrions nous plutôt dire la malheureuse élue ?

Comment va Ginny ? Dit lui qu'elle à tout notre soutient et que pour sa rupture nous sommes entièrement de son côté. Ce Seammus n'est qu'un imbécile, il ne sait pas ce qu'il loupe. Par contre je ne sais pas si nous seront du même avis le jour où toi tu te fera larguer. Non allez c'est une blague.

Tu veux connaître la dernière de l'affreux Percy, il va se marier. Cette nouvelle a retourné maman. Personne ne s'y attendait, on l'a appris dans le journal dans la rubrique des annonces officielles. C'est samedi, on ira avec vous. Maman vous enverra sûrement une lettre pour les détails. Ne compte pas sur nous pour te donner plus d'informations sur l'horrible Percy. Parce que c'est n'est qu'un abominable crétin qui ne sais qu'agiter sa mère. Nous savons bien que tu es préfet et donc que tu sera tenté par le côté obscur, celui de Percy, mais prend garde à ne pas te laisser abuser par ses idioties. Et d'ailleurs si nous venons c'est uniquement pour faire plaisir à maman.

Bon nous préférons changer de sujet, les affaires ça marche bien! D'ailleurs si tu pouvaient nous faire un peu de pub à Poudlard ça serais sympas. Met des affiches Percy par là! Et rapporte nous des clients.

Peut-être sera tu intéressé de savoir que des postes de maintenance on été placé à chaque coin de rue dans les cartiers magique. Le vieux Cornélius prends des mesures de sécurités de plus en plus draconiennes. Sirius pense que c'est surtout pour créer de l'emploi. Nous croyons plutôt que c'est pour assurer sa prochaine réélection. Malin le vieux! Voila quelques novelles du monde extérieures. On préfère être bref. Et puis tu n'as qu'à lire la Gazette du Sorcier.

Bien à toi, ramène nous un souvenir de Poudlard si tu as l'occasion. A samedi prochain! Embrasse ta sœur pour nous. Ainsi que Coq, d'ailleurs prends garde à lui parce qu'il tourne autour de Zonko. N'oublies surtout pas le passage sur le côté obscur, c'est primordial si tu ne veux pas devenir comme le monstrueux Percy.

Fred et George

« - Quel enfoiré ce Percy! S'écria Ron en chiffonnant la lettre. »

« - Maman doit être dans tous ses états ! C'est vraiment une enflure, il aurait put la prévenir. »

Les autres ne savaient pas quoi dire, même s'ils étaient du même avis que les jumeaux au niveau de Percy, ils n'osaient tout de même rien dire à propos de son comportement.

« - Vous ne savez même pas comment s'appelle la future mariée ? Interrogea Aurore stupéfaite. »

« - Je suppose qu'il s'agit toujours de la même, cette Pénélope Deauclaire, une pimbêche, répondit Ron. Je préfère même ne pas y aller. »

« - Mais enfin Ron c'est quand même ton frère, il faut que tu y ailles, protesta Hermione. »

« - Mais oui il va y aller, bien sûr et vous aussi d'ailleurs, dit Ginny à l'attention de Harry et Hermione. Maman va sûrement demander à Dumbledore que vous veniez. »

En fin de journée Hermione prétexta un gros coup de pompe pour aller s'enfermer dans sa salle commune. Un peu de musique lui mis du baume au cœur, elle passait en revue tous les clichés qu'elle avait prit avec le polaroïd offert par Harry.

Il y avait des photos en tout genre, elle recevant ses cadeaux le jour de son anniversaire, l'équipe de Gryffondor après avoir remporté la victoire contre les Serpentards, une autre encore en Ron et Aurore enlacés. La jeune femme fut mélancolique lorsqu'elle vit un portrait d'elle dans les bras de Malfoy; cela datait du soir de son anniversaire. Il y en avait pour tout les goût et parmi toutes ces photos, Hermione retrouva celle qu'elle avait décollée d'un album officiel de Poudlard sur laquelle Sirius et cette mystérieuse Elisabeth faisaient de grands signes. Zut j'ai oublié de lui demander qui c'était, se dit-elle en la revoyant, elle avait complètement oubliée cette photo.

Le temps avait vite passé, il était déjà plus de minuit lorsque Hermione entendu du bruit dans la salle commune. Malgré le fait qu'elle ne voulait en aucun cas Croiser Malfoy ce soir elle voulut vérifier ce qu'il se passait. Elle entrouvrit son passage et espionna les nouveaux arrivant. En effet deux élèves qu'Hermione n'avait jamais vus soutenaient Draco par les épaules. Ce dernier semblait avoir du mal à rester de debout. Il était ivre et des odeurs d'alcool parvenaient jusqu'à la préfette.

« - Tu crois qu'il va nous demander de rester ? Gloussa l'une des deux filles à son amie. »

« - Je ne sais pas trop vu son état, il est vraiment loin, répondit la blonde. »

« - Dommage il est tellement mignon, je craque littéralement. En plus parait qu'il assure grave. Tu sais ce qu'on dit. »

« - Evidemment, mais au fait qui d'autre à il embrassé ce soir à part, Celan et Daphné ? »

« - Euh je sais plus, merde il dort ! »

« - Laissons le dans canapé, ce sera pour une autre fois. »

« - Dommage ! »

Fin du chapitre 12 Annonces Officielles. Que je vous explique, à la base je pensais écrire un très long chapitre 11 (Rencontre au clair de lune) et le diviser en deux mais je me suis aperçue que c'était totalement stupide, en effet d'une part la deuxième partie ne correspondait plus du tout avec le titre et d'autre part quitte à le couper autant donner un nom à cette nouvelle partie. Voila pour les petits détails. Le prochain chapitre est déjà tout planifié il portera le titre de " Enigmes dans le Noir " si tout va bien, il y aura peut-être des changement au niveau du titre mais pas au niveau du contenu. Donc cette fois ci je vous le promet ce sera un chapitre plein de révélations promis, cette fois je tiendrai mes promesse car c'est vrai que les autres ne faisaient pas beaucoup avancer l'intrigue.

Sinon à part ça j'espère que ce chapitre vous à plus même si je suppose qu'on est fort déçu qu'il se finisse de cette manière. Suite à des avis dans les review, j'ai donc abandonné l'idée d'un couple entre Barbara et Harry, tout le monde préfère le voir avec Ginny. D'ailleurs vous avez bien raison. J'ai encore une dernière petite annonce à faire, au fur et à mesure que l'histoire évoluée je fais parfois quelques petites modifications dans les chapitres précédant le 1, 2, 3, 4, 5 on déjà été modifiés.

Enfin comme promis les réponses aux review :

Clairounette : Euh… tu m'harcèles? Non! Enfin à peine, non réalité ce qui me fait vraiment très plaisir ce sont tes review critiques plus que tes review délires qui me font quand même bien rigoler façon de parler, va pas non plus imaginer que je me poile toute seule devant mon ordinateurs en lisant tes reviews.

Mixi : "Septante - dix" càd "70 à 10" et "cent nonante" càd 190. Ce ne sont absolument pas des chiffres que j'ai inventé, il y à peut-être des fautes d'orthographe mais pas à ce niveau là. En Belgique au lieu de dire soixante-dix on dit Septante et ainsi de suite. Pour ton autre question sur Morphée. En fait quand on dit de quelqu'un qu'il tombe dans les bras de Morphée on veut dire par là qu'il rejoint le pays des rêves, qu'il s'endort quoi. Et pour une fois ce n'est absolument pas une expression belge, cette expression est utilisée également en France. Morphée est le dieu Grec du sommeil. J'espère que j'ai pu répondre à toutes tes questions, n'hésite pas si tu en as d'autres. J'espère que l'histoire te plaît toujours autant.

Ginny Weasley : Merci pour le BRAVO, j'en rougis, j'espère que l'appréciation restera là même.

Pauline : merci pour ta review, elle m'a fais très plaisir, c'est le genre de review qui encourage beaucoup, j'espère que ça t'as plût.

Prenelle2005 : merci pour ton soutient, n'hésite pas à continuer.

Aurore : alors…? (Inquiète)

Lovedavidanders : Merci beaucoup pour cette remarque, j'y ai fais plus attention et j'ai d'ailleurs oublié de citer tout les films dont je m'inspire je le ferai la prochaine fois promis.

Moa hermy : Voila et si je la finirai mais rassure toi on est encore loin de la fin il reste de très nombreux chapitres. Continue ce soutient, ça fait très plaisir!

Me : j'espère que tu es toujours aussi satisfaite de mes chapitres!

Gigi : je ne pense pas avoir jamais reçu de review aussi flatteuse, ça fait vraiment très plaisir, merci pour ta review.

Nanamoer : voila, voila, voila, la suite, mais maintenant, review, review, review! Si tu le veux bien?

Bloody the Slitheryn : tu n'as effectivement pas rêvé, le chant des nymphe vient bien de quelques morceau du seigneur des annaux, merci pour tout ces compliments, j'espère que tu à aimé le dernier chapitre!

Flo : ça c'est l'intrigue, j'espère que j'ai réussi à rendre cette histoire assez prenante, et que ça te plaît!

Petiterose101: merci pour ta petite review!

Valalyste: si, si vrai prénom absolument, j'espère que l'histoire te plaît toujours autant. Ta review était très touchante. Merci

Mangel : merci beaucoup, tu vois j'ai plus ou moins suivi ce que tu as dit je rapproche Ginny et Harry mais Barbara ne pourra jamais sortir avec Seammus parce que je ne l'aime pas trop lui, il fait trop de son malin et les types macho c'est insupportable. Tu verras bien ce que je lui ai réservé, c'est une surprise! Sinon merci pour la review, continue d'en mettre ça fait plaisir!

Lilkmille : voila le chapitre suivant j'espère que tu vas aimer!