Warning : none

Chapitre 2 : Off Duty

Je reposai ma tasse de café vide sur la petite table et jetai un coup d'œil à ma montre. 8 : 03 et ces imb… et mes cheeers collègues n'étaient toujours pas là. Un léger bruit de pas dans les escaliers montant au 5ème et ils arrivèrent enfin, plaisantant sans se soucier grandement de moi.

-…'Ce que vous en dites ?

-J'sais pas, Niko… J'ai pas mal de boulot…, répondit Reno.

-Du boulot ! s'étonna-t-il.

-J'ai une sœur qui bosse ici et elle me harcèle…

-Pauvre petit…, se moqua Rude.

-J'ai l'impression d'être son cobaye, ricana Reno. Mais bon, je devrais pouvoir venir quand même…

-J'espère bien, une soirée au bar sans toi c'est bien moins drôle…, avoua Nikolas.

-Vous avez bientôt fini votre petite conversation ? sifflai-je.

Reno me lança un regard noir, Rude resta aussi silencieux qu'à son habitude et Nikolas prit un air totalement indifférent.

-Bien. Nikolas, tu as carte blanche pour rejouer au chef de bande dans les Taudis.

-Bien… j'essaierai de te faire quelques rapports…

-La routine… Bon… je suis en service toute la journée. Rude, tu me remplace aujourd'hui. Des objections ?

-Ouais.

Reno, quel espèce de… Pourquoi il faut toujours qu'il l'ouvre ?

-Hum, qu'est-ce qui ne va pas, ENCORE ?

-Rien, j'voudrais juste savoir, si ce n'est pas indiscret et si ça ne risque pas de porter préjudice à ta mission… Ben, c'est quoi au juste ta mission d'aujourd'hui ?

-Ça ne te regarde pas. Je vous laisse.

-Humph…

S'il ne faisait pas correctement son boulot je l'aurais fait exécuter depuis un bon moment ce crétin de rouquin… Il était vraiment insupportable, insolent, et puis il avait des réactions tout à fait imprévisibles. Une de celles m'ayant le plus surpris fut notamment celle qu'il eut après sa première injection de Makô. Ceux qui y ont droit en sont fiers, d'habitude, mais lui avait été furieux en découvrant qu'il était passé entre les mains de Hojo. Il savait déjà ce que signifie la Marque du SOLDAT. …Et au fond, il avait raison d'être furieux…

Je quittai rapidement la Shin-Ra et me dirigeai rapidement vers la gare afin de prendre le premier train pour les taudis du secteur 7. J'aurais pu faire le chemin les yeux bandés depuis le temps. Ça faisait un peu plus de trois ans que je l'empruntais régulièrement. J'y étais habitué, c'était une routine… Mais elle m'avait un jour réservé une drôle de surprise… Je m'en souviens comme si c'était hier, et pourtant c'était il y a six mois. J'avais… quinze ans et demi. Et elle… huit ans et demi… J'avais vraiment été troublé…

D'après Hojo, Aerith est une Cetra. Je ne sais pas exactement ce que ça signifie, mais il paraît qu'Aerith pourrait nous guider vers la « Terre Promise ». Je ne sais pas non plus ce que c'est. Je sais juste que ça intéresse énormément le Président Shin-Ra. Je crois qu'il s'agit d'un endroit qui pourrait s'avérer hautement lucratif… Peu importe, ma mission était juste de retrouver cette fille, Aerith, ainsi que sa mère, Ifalna. C'est d'ailleurs cette dernière que j'ai retrouvée en première. Enfin, c'est plutôt son cadavre que j'ai retrouvé. Pour Aerith, ça a prit un peu plus de temps, mais depuis, je vais souvent la voir. Je la voit grandir… Mais je ne pense pas qu'une jolie fleur comme elle puisse s'épanouir pleinement dans les taudis d'une ville telle que Midgar. Aujourd'hui, je lui rend une de ces visites inutiles qui ne servent qu'à tenter en vain de la persuader de rejoindre la Shin-Ra et vérifier qu'elle se porte bien…

C'est dimanche, le jour du marché. Néanmoins, à cette heure-ci, le marché est fini… Si j'étais venu plus tôt, j'aurais put y trouver Aerith en train de vendre des fleurs, elle n'a que huit ans et demi et déjà elle travaille. Dans les Taudis, la vie n'est vraiment pas facile… Je poussai discrètement la porte de l'église et entrai sans faire de bruit. Elle était là, à genoux face au parterre de fleurs… en train… de prier ? Je m'approchai, plus discret que mon ombre. Elle, semblait être dans une sorte de transe… c'était… étrange.

-Maman… Maman, j' t'entends plus… Reviens… S' te plaît… reviens…

Elle soupira tristement, se leva, se retourna… et me vit. Elle avait l'air terrifiée.

-Bonjour Aerith…

Le ton de ma voix était calme, comme toujours, mais j'essayais de me montrer rassurant. Je ne voulais en aucun cas qu'elle soit effrayée.

-Je suis désolé, m'excusai-je. Tu étais en train d'utiliser ces dons que tu me cache depuis que je t'ai trouvée… …je me trompe ?

-Oui !

Je fit un pas vers elle, provoquant aussitôt un moment de recul chez elle.

-Ecoute Aerith… Je ne te veux pas de mal, je ne fais que mon boulot, j'exécute les ordres qu'on me donne et c'est tout. Mais… aujourd'hui, on va dire que… je suis pas de service. Ça te va ?

-J' te fais pas confiance ! T'es un Turk !

-Si j'étais de service, tu aurais raison, mais je suis pas qu'un Turk tu sais, je suis aussi un humain avec son lot de sentiments, sa fierté, son honneur… J'aurais préféré qu'on soit amis tous les deux…

Elle semblait troublée. Elle se méfiait toujours de moi comme de la peste…

-Tu vends des fleurs, hein ? Je me suis toujours demandé comment tu arrivais à les faire pousser sur une terre aussi polluée…

-J' sais y faire, et puis ici, ça pousse plutôt bien, pa'ce que c't' endroit est sacré, paraît-il…

Je souris. Elle commençait à être un peu plus en confiance…

-Je peux te raccompagner chez toi ?

-J'ai pas b'soin d' toi !

Je roulai des yeux vers le plafond.

-Tu ne me fais donc aucune confiance ? Tu refuse de me reconnaître en tant qu'être humain ? Si on s'était rencontrés dans d'autres circonstances, je crois pourtant que nous aurions put être amis, mais voilà, moi, je suis un Turk, et toi, tu es celle qu'on m'a demandé de surveiller. Aujourd'hui je me présente à toi en tant que Tseng Arashi et non Tseng des Turks. Et tu refuses obstinément de me voir ainsi ?

Elle sembla à nouveau troublée.

-Hum… Ouais, bon, admettons. Et après ? Demain tu s'ras à nouveau Tseng des Turks et tu t' souviendras de c' que t' as vu aujourd'hui…

Je secouai la tête.

-Non, non ! Si j'ai décidé de ne pas être de service aujourd'hui, c'est pour ne pas avoir à apprendre à mes supérieurs ce que j'ai vu. Je t'aime bien, je voudrais vraiment t'aider…

-Alors arrête de v'nir em' voir !

-Je ne peux pas, je perdrais mon poste et je n'en ai pas envie non plus. Mais viens, je te raccompagne chez toi. On pourra continuer cette conversation en marchant…

Je lui ai tendu la main et après avoir hésité un peu, elle a tendu la sienne à son tour et nous avons quitté l'église, main dans la main. En chemin, nous avons rencontré quelques monstres –rien de bien dangereux pour moi, et Aerith a été assez surprise que je la protège. Enfin, elle a quand même fini par me faire confiance… Nous sommes arrivés chez elle et quand sa mère a compris la situation –je n'étais pas en service, elle a fait une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas.

-Que dirais-tu d' passer la journée avec nous ?

-Quoi ? Je… Vous m'invitez ! moi !

-Pourquoi pas ? ça nous distraira un peu… On pourrait parler autour d'un p'tit repas… si tu payes ta part. J'ai pas les moyens d' faire beaucoup d'extras d' ce genre…, ajouta-t-elle d'un air un peu gêné.

-Pourquoi pas, en effet…

Je lui donnai une centaine de gils et la priai de garder la monnaie puis montai à l'étage pour voir Aerith. Elle était devant la porte de sa chambre, semblant m'attendre. J'étais quelque peu surpris.

-C'est Tseng ton nom, hein ?

Je hochai la tête en signe d'approbation.

-C'est noté, j' l'oublierai pas. Faut qu' j' m'occupe des fleurs du jardin, tu peux m'accompagner si tu veux…

-Ce sera avec plaisir…

-Alors viens ! m'enjoignit-elle joyeusement.

Elle m'entraîna dans la chambre voisine de la sienne et ouvrit un tiroir d'une commode.

-C'est des vieux habits qu' j'ai récupérés pour faire du jardinage. Y'en a d' toutes les tailles, alors t' vas pouvoir m'aider !

Elle eut un sourire malicieux qui me laissa un mauvais pressentiment. L'instant d'après, elle s'amusait à me faire essayer tous les vêtements qui lui tombaient sous la main avec tout de même un net penchant pour les plus ridicules, mais je n'osais même pas protester. Si ça pouvait l'amuser…

-Hé, mais t'es super comme ça ! s'écria-t-elle soudainement.

-Aerith… je…

-Attend ! J' vais t' faire un chignon !

-Quoi !

Je n'eut pas le temps de protester qu'elle était déjà en train d'attacher mes longs cheveux noirs. Elle revint devant moi et me jaugea des pieds à la tête, quelques éclats de rire lui échappant.

-J' viens d'avoir une idée. On va laisser tomber l' jardinage pour aujourd'hui, j'ai trouvé que'que chose qui s'ra beaucoup plus amusant.

-Je ne suis pas sûr d'apprécier…, gémis-je.

Elle m'adressa un sourire angélique qui ne fit que renforcer le mauvais pressentiment que j'avais. Elle me demanda d'attendre un peu, s'éclipsa et revint rapidement avec une petite boîte. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour gagner la confiance d'une gamine…

-Tseng, ferme les yeux s' te plaît…

-Qu'est-ce que tu veux me faire ?

-Tu verras bien quand c' sera fini…, me répondit-elle avec toujours le même sourire angélique emprunt de malice.

Je me résignai donc à fermer les yeux et ne tardai pas à sentir un pinceau courir sur mon visage.

-Et surtout n' bouges pas ! m'ordonna Aerith alors que j'allais ouvrir la bouche pour protester.

Après un petit moment, elle me demanda de me lever –je m'étais entre temps assis sur le lit– et de la suivre à l'étage inférieur tout en gardant les yeux fermés.

-T'as qu'à m' donner la main, je te guiderai, ajouta-t-elle.

J'attrapai donc sa main bien que la suivre les yeux fermés eut été pour moi un jeu d'enfant. Autant ne pas se faire remarquer. J'avais, moi-aussi, des dons à garder cachés… Arrivés en bas, Aerith appela sa mère et m'autorisa enfin à ouvrir les yeux. Face à moi, un miroir, et une fillette et sa mère adoptives prises d'un fou rire bien compréhensible. Je contemplais mon reflet, paralysé par la surprise. Aerith m'avait fait passer une robe violette à petites fleurs roses, froissée dans le bas et assez largement décolletée avec un pull à manche longues d'un jaune usé. A cela s'ajoutait un magnifique chignon et une dose de maquillage exagérée : je me retrouvais avec le visage complètement fardé de blanc, les lèvres délicatement peintes en rouge, les yeux cernés de noir… Da Chao, qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour gagner la confiance de quelqu'un !

-Tu… tu… Aerith tu… tu m'as… tra… travesti… !

Loin de se sentir coupable, elle ne riait que de plus belle.

-Hahaha… Aerith t'as très bien maquillé, Tseng, commenta Elmyra. Ça te va presque bien ! Mais il faudra t' trouver une robe un peu plus… enfin, moins… ridicule…! Mais bon, passons à table, l' repas est prêt !

Aerith me regardait avec une lueur de malice quelque peu défiante dans les yeux signifiant quelque chose dans le genre « voyons voir jusqu'à quel point tu peux te laisser faire ». Je parvint tout de même à obtenir la permission d'aller me changer et me laver le visage avant de manger et repassai mon uniforme le plus rapidement possible.

Quand j'y repense, j'étais du coup un peu débraillé… mais quand même pas autant que ce crétin de Reno. Même pas fichu de nouer une cravate correctement celui-là…

Poulet au curry accompagné de riz. Un repas simple qui pouvait s'avérer coûteux pour les gens des taudis.

-Dis-moi, Tseng, pourquoi as-tu rejoint les Turks ? me demanda soudainement Elmyra au beau milieu du repas.

-Hum… c'est assez long comme histoire…

-Chouette, j'aime bien les histoires, mais j'en connais très peu ! lança Aerith. Raconte, on a l' temps !

Je restai un instant silencieux.

-Tu vois Aerith, tu n'es pas la seule à avoir des dons à cacher… Moi aussi, je connais ça… Depuis ma naissance j'ai suivit un entraînement visant à faire de moi un excellent tueur ou un espion. Je ne vous dirai pas en quoi consiste cet entraînement, je ne vous dirai pas d'où je viens… ce sont là des secrets que je tiens à préserver pour le bien de ma ville. Enfin, j'ai voulu découvrir le monde et j'ai quitté ma famille à l'âge de… quatorze ans et demi… c'était l'été…

-Tu as quitté ta famille à quatorze ans et demi…, répéta lentement Elmyra.

J'eu un sourire gêné. Pour elle, ça devait paraître jeune, mais quand on est shinobi, une maturité précoce est souvent nécessaire pour pouvoir progresser rapidement.

-Ouais, bon… J'ai voyagé pendant six mois jusqu'à atterrir à Midgar. Au début, j'étais complètement paumé, mais je me suis vite adapté et je suis entré au service de bandes de délinquants comme mercenaire, je les aidais de diverses manières avec un net penchant pour les assassinats… Et un chef de bande m'a remarqué et m'a proposé de rejoindre les Turks. Ce type en faisait partie et faisait du repérage dans les bandes de voyous des Taudis… Je n'ai pas hésité à prendre l'emploi et j'ai vite débuté ma carrière après avoir été mis à l'essai…

-Et puis on t'a d'mandé d' rechercher Aerith…

Le ton d'Elmyra était résolument triste… et c'était compréhensible. Elle tenait à Aerith bien que ce ne soit pas sa propre fille.

-C'est ça…, soupirai-je.

La fillette débarrassa rapidement la table et revint vers moi avec toujours le même sourire angélique.

-Tseng, tu viens jouer avec moi ?

-A quoi ? demandai-je avec méfiance.

-Au jeux du parc près du Wall Market.

-Je veux bien moi, mais si on se fait attaquer par des monstres en chemin, je vais me faire engueuler par Elmyra…

-Pas si j' viens avec vous ! lança-t-elle joyeusement. Moi aussi j'ai besoin de me changer les idées !

Nous partîmes donc… Evidement, les monstres furent inévitables, mais ils ne m'opposèrent aucune résistance. Pour éviter d'utiliser mes talents de ninja, j'avais dut apprendre à manier les armes à feu, et chaque monstre que nous rencontrions disparaissait après que je lui aie logé une balle entre les deux yeux (si la bête en question avait au moins deux yeux).

Je regardais Aerith jouer et ça me donnait presque envie de pleurer. Elle avait l'air heureuse, et pourtant la vie n'était pas vraiment gaie dans les Taudis… Comment pouvait-elle rester constamment si… souriante ?

-Aerith est capable de faire de Midgar un vrai paradis…, murmura Elmyra. Bien sûr, nous sommes pauvres, nous habitons la terre la plus polluée du monde, la vie n'est pas simple et il faut parfois se battre pour survivre… mais Aerith a de l'imagination, assez pour rêver malgré l'horreur ambiante…

-Tu as pas mal de vocabulaire dis-moi… et en faisant un peu d'efforts tu peux considérablement améliorer ta diction, peu de gens des Taudis peuvent se vanter de pouvoir en faire autant.

-Pour le moment, Aerith est de ceux-là, soupira tristement Elmyra. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de lui apprendre à parler correctement pourtant, mais… elle préfère s'occuper de ses fleurs pour nous rapporter de l'argent…

Elle s'assit à côté de moi et resta un instant silencieuse avant de reprendre.

-Tu sais, Aerith est toujours souriante, même quand elle est triste, et ce parce qu'elle ne veut pas que je m'inquiète pour elle… mais aujourd'hui, elle sourit franchement. Je ne l'ai jamais vue aussi joyeuse… et je crois que c'est parce que tu es là… Je crois même que si toi tu essayais de lui donner quelques cours de diction, elle accepterai de les suivre… C'est une gentille fille, un peu trop naïve peut-être… je sais que tu l'aimes bien, ça se sent dans ton regard… et ce qu'on aime, on doit le protéger. Mais tu es un Turk, tu as reçut des ordres, et à chaque fois que je te vois avec cet air sérieux, impeccable dans ton uniforme… je sais que tu viens pour tenter de m'enlever Aerith. Dans ces moments là, je te maudis…

-Tais-toi… S'il te plait, tais-toi. On m'a donné des ordres et si je ne les respecte pas, je prends la porte… tu crois que « ex-Turk » fait très propre dans un curriculum vitæ ?

-Je vois. Tu as quel âge…?

-Quinze ans et demi… et ne dis pas que je suis trop jeune pour être un Turk, un tueur, pour salir mes mains dans le sang et les magouilles des sombres crétins qui dirigent et régissent l'ordre et l'argent sur cette planète, je sais très bien tout cela… Mais… la morale c'est pas mon truc, alors si je peux gagner facilement de l'argent, autant en profiter, et je me fiche bien des rivières de sang que j'aurai à engendrer pour cela. Je ne me pose pas de questions, ce n'est pas mon travail. Mon travail, c'est d'obéir, d'exécuter les ordres, quels qu'ils soient…

-Et si un jour l'ordre est de tuer Aerith ? Tu obéira ?

-Tais-toi !

Je me levai brusquement et passai derrière elle. Quand elle se retourna, la surprise se lisait sur son visage.

-Tseng ? Où es-tu passé ?

Je haussai les épaules et prit le chemin de la gare la plus proche, le pas rageur. Peu m'importait de savoir que le chemin du retour pour Elmyra et Aerith serait plus ardu en raison des monstres, peu m'importait de savoir que cette pauvre femme risquait de se poser bien des questions suite à ma disparition subite… La seule chose qui me dérangeait était que je n'aurais peut-être pas dû utiliser mes dons pour me rendre invisible…

Je souris légèrement quand je repense à ces souvenirs, mais ce n'est pas sans une petite pointe de tristesse. Elmyra a raison. Un jour, qui sait si je n'aurai pas à être violent avec Aerith ? En attendant que ce jour arrive, je préfère détourner les yeux pour ne pas voir la réalité en face et ne pas songer à ce futur qui sait peut-être… probable.

NdVixen : Le chapitre 1 était plutôt axé sur Reno, celui-ci sur Tseng… Bon, honnêtement, j'aime pas beaucoup Aerith… non, je blague. Je déteste Aerith (et les héroïnes de FF en général). Elle m'énerve, elle est trop parfaite et son seul défaut est sa naïveté excessive. Mais bon, je dois me tenir au scénario du jeu donc, pas de défouloir sur Aerith… Enfin, pas pour le moment . P.NdVixen : désolé pour le temps entre les chapitres ! …connexion Internet… toujours pas rétablie…