Warning : violence mineure
Chapitre 5 : Need Ghostbusters?
MIDGAR. Une cave.
-D'abord Rudyard, William maintenant… ça ne peut pas continuer comme sans quoi notre petite économie va s'effondrer. Quelqu'un aurait un plan pour se débarrasser de ces Turks ?
-Ce ne sera pas facile, mais on pourrait créer un comité visant à les éliminer et regroupant nombre de gens des taudis. Après tout, eux aussi en ont marre d'être harcelés…
-Un Comité Anti-Turks. On inverserait les rôles comme ça… Amusant… Intéressant…
° ° ° ° ° ° ° ° ° °
-Non mais c'est quoi ce délire !
-La ferme, Reno ! Je t'ai déjà dit cent fois que ce n'est pas moi qui donne les ordres, si ça te plaît pas, t'as qu'à aller te plaindre à Heidegger ! me rétorqua Tseng.
-Oui, mais de là à nous envoyer inspecter une maison « hantée »…
Il haussa les épaules. Je le sentais nerveux et ça m'amusait. Il avait l'air de prendre les histoires de fantômes très au sérieux. Rude, lui, s'en fichait royalement et supposait que lesdits fantômes devaient être une bande de gamins s'amusant dans ladite maison qu'ils hantaient…
Nous arrivâmes face à la fameuse habitation, paumée dans les taudis du Secteur 4. Elle tenait encore debout mais semblait prête à s'effondrer si on soufflait un peu trop fort dessus. Rassurant… Tseng poussa la porte qui s'ouvrit avec un grincement à vous faire dresser les cheveux sur la tête, puis chercha un interrupteur.
-Bon, plus d'électricité… ça commence bien…, ragea-t-il.
Nous sortîmes chacun une lampe torche et commençâmes notre inspection des lieux. Tseng semblait assez stressé. A tout hasard, je m'approchai discrètement de lui et abattis mes mains sur ses épaules en criant « BOUH ! ». Il sursauta, échappant un cri de terreur et m'envoya un coup de poing en pleine figure.
-Refais-moi encore un coup comme ça et tu prends la porte dès ce soir ! me menaça-t-il.
-Oh, Tseng ! T'as aucun humour ! Je voulais juste te déstresser un peu !
-Épargne-moi tes excuses et remets-toi au travail, imbécile…
Je posais mon regard sur un coin sombre de la pièce et une idée me vint soudainement.
-Tseng… J'ai vu quelque chose bouger là-bas… Et une paire d'yeux…
-Qu… quoi…! C'est sûrement… un monstre…
Et encore une victoire ! J'avais réussit à faire flipper Tseng !
-C'est vrai… Il y a bien quelque chose…, murmura-t-il.
Il se retourna brusquement vers le mur opposé et braqua sa lampe. Il retint un cri de surprise, et je tournai les yeux vers ce coin de la pièce. Dans le faisceau de lumière j'eu juste le temps de voir une queue disparaître dans l'ombre. Maintenant c'était moi qui commençait à flipper. Il y avait des créatures tapies dans les ténèbres, tout autour de nous, et nous n'avions que trois lampes troches pour tenter de les apercevoir. Oui, c'était vraiment flippant…
-OUAAAAH ! C'ETAIT QUOI ! hurlai-je en me retournant.
J'avais senti un souffle dans mon cou. Je regardai la créature, tétanisé. Elle ressemblait fort à celle que j'avais tuée deux jours plus tôt au retour de la mission où Tseng avait tué (massacré serait plus exact) William. La bête me regardait avec ses yeux fous, inclinant sa tête à droite et à gauche et sur des angles impossibles pour un humain. Je dégainai mon électro-tige et me plaçai en position défensive. La créature émit un grognement et recula pour regagner les ténèbres.
-Tseng ! On fait quoi là ! Tseng…?
-Reno… On a un problème. Un GROS problème…, me répondit-il en déglutissant avec peine.
-On est de taille… face à lui…? ajouta Rude d'un ton hésitant.
Je me retournai et retint un cri de terreur en voyant la bête immense qui nous faisait face. Je n'en avait qu'entendu parler, mais hormis les couleurs de son pelage, la créature ressemblait bien à la description qu'on m'avait faite d'elle. Une gueule aux crocs acérés, deux cornes courbes et pointues, des griffes tranchantes, un corps à la musculature impressionnante, et une longue queue terminé par un appendice orné d'une douzaine de dards. Le pelage de l'animal était blanc argenté moiré de reflets violacés, sa tête et son cou étaient ornés d'une crinière d'un rouge flamboyant qui se poursuivait ensuite de ses épaules jusqu'au milieu de son dos où elle prenait la couleur de l'or en fusion.
-Un Be… Be… Behe… Behemoth…, balbutiai-je en gémissant.
Je n'ai aucune envie de mourir aujourd'hui !
-Vous êtes les Turhkss… Ss'est ssela ?
-Un Behemoth qui parle…! m'écriai-je sous le coup de la surprise.
Tseng me donna un coup de coude dans le ventre pour me faire taire. J'avisai alors le tatouage sur l'épaule gauche de l'animal, « AZ-704 ».
-Comment savez-vous qui nous sommes ? demanda Tseng.
-Un ami a vu le rhouquin tuer BA-613 l'autrhe soirh… Vous êtes issi pourh nous tuer ?
-Non… Non, nous avons juste reçut l'ordre d'inspecter les lieux car les gens pensaient cette maison hantée, expliqua Tseng.
Il était vachement détendu… Je l'enviais.
-Je vois…, soupira le Behemoth. Vous ssavez, ssi vous étiez venus demain, vous aurhiez trhouvé plasse nette… Avec l'aide d'un ami j'ai rhasssemblé tous les sspéssimens qui ss'étaient enfuis des laborhatoirhes de Hojo. Ou prhessque…
-Vous devriez quitter Midgar…, tentai-je.
-Ss'est sse que nous allons fairh… Mais quittez sset endrhoit et garhdez le ssilensse où vous le rhegrhetterhez… Mon ami va vous ssurhveiller…
Rude hocha la tête et consulta Tseng du regard.
-Vaut mieux qu'on se tire d'ici, patron…
-Hum…! T'as raison… Mais… Qui est votre ami ?
Le Behemoth ne répondit pas et s'éloigna tandis qu'une créature se faufilait entre nous, passant entre nos jambes avec agilité.
-Ce doit être lui son ami, conclut Rude.
La créature féline ressemblait assez à une panthère noire, mais n'avait pour ainsi dire pas de queue. En revanche, un long tentacule partait de sa tête et au bout de l'appendice se trouvait un dard. L'animal leva ses yeux de braise vers nous sans méchanceté apparente.
-Hé mais c'est… C'est Dark Nation ! m'écriai-je.
-Tu es sûr ? me demanda Tseng. Il devrait être auprès de Rufus normalement…
« Il » ? Je ne m'étais jamais posé la question de savoir si Dark était un mâle ou une femelle, mais à présent, je m'apercevais qu'il ne pouvait être qu'un mâle.
-On s'en fiche, coupa Rude. Foutons le camp d'ici, les monstres se rapprochent…
Dark Nation se dirigea vers la porte, nous intimant à le suivre. Nous prîmes donc sa suite et il nous escorta jusqu'aux quartiers du SOLDAT. Là, il hésita un instant puis entra avec nous et se dirigea vers un des ascenseurs, attendit que nous y soyons tous et sélectionna le 3ème étage. J'étais sidéré par l'intelligence de la créature. Il attendit que nous soyons rentrés chez nous pour redescendre et, sans doute, rejoindre son maître dans ses appartements. Impressionnante bestiole…
°°°
« Vous ssavez, ssi vous étiez venus demain, vous aurhiez trhouvé plasse nette… ». J'avais tenu à vérifier les paroles du Behemoth avant de rendre mon rapport à Heidegger et j'étais retourné sur les lieux. Comme prévu, ils étaient vides et seuls quelques poils et une légère odeur de Makô dans l'air trahissaient le passage des monstres. J'examinai un instant les différentes pièces et fini par trouver un accès à la cave et un tunnel creusé à la force des griffes. Visiblement, il permettait de rejoindre les souterrains de Midgar. Je préférai ne pas m'y aventurer et espérai que ce passage leur permettrai de quitter la ville. J'imaginais mal une prolifération soudaine de Behemoths à Midgar. Je faillit sursauter en croisant un regard qui n'était autre que le mien, se reflétant dans un miroir brisé. Je souris en voyant mon image dans la glace. J'avais noué mes cheveux et revêtu des habits assez sobres, bottes militaires de cuir noir, pantalon de toile noire, Tee-shirt gris sombre et une veste assez longue, noire elle aussi. Ça me changeait pas mal – je m'habillais rarement ainsi, mais j'étais toujours reconnaissable. Je fourrai mes mains dans les poches de mon pantalon, quittai la maison et pris la direction du Secteur 6. Je passai chez un tailleur du Wall Market assez réputé, payai les vêtements que je lui avait commandés et me rendis dans les Taudis du Secteur 5.
-Tseng !
Aerith me sauta dans les bras en riant. Les premières fois ça m'avait complètement troublé, mais à présent j'étais habitué à ses élans de joie…
-Comment vas-tu, Aerith ?
-Très bien ! J'ai réussit à trouver de bons acheteurs pour mes fleurs !
-C'est vrai ? Tu vas m'expliquer tout ça !
Elle me fit entrer, je saluai Elmyra qui semblait elle aussi bien contente de me voir. C'était comme ça à chaque fois que je venais sans être vêtu de mon uniforme de Turk. Et ça faisait… du bien. Aerith m'expliqua rapidement qu'elle fournissait une des plus grandes écoles de Midgar depuis qu'un proviseur avait décrété que les jardins étaient vraiment trop mornes dépourvus de végétaux. En soi, c'était une bonne décision de sa part…
-Félicitations, Aerith, ça mérite une récompense une affaire comme ça !
-Une… récompense ! répéta-t-elle.
Je lui tendis le paquet assez joliment emballé par le tailleur du Wall Market. C'était un des premiers cadeaux que je lui faisais, et il était bien plus important que les deux précédents (des rubans dont elle se servait pour attacher ses cheveux).
-Un cadeau… pour moi ? C'est… C'est trop gentil, Tseng !
Elle ouvrit le paquet et son visage s'illumina à la vue de la robe de soie rose que j'avais faite faire sur mesures pour elle.
-C'est trop beau, je… je sais pas quoi dire ! Merci Tseng !
Elle me sauta au cou et m'embrassa sur chaque joue, lesquelles prirent une teinte bien plus rosée qu'à l'ordinaire.
-Je vais l'essayer tout de suite ! lança Aerith.
Elle monta l'escalier quatre à quatre et redescendit un court instant plus tard avec un grand sourire aux lèvres.
-Maman ! Maman viens voir !
-Voir qu'…waow ! Aerith où as-tu trouvé cette robe ! Elle te va à merveille ! …C'est toi, Tseng qui…?
Je hochai la tête, m'empourprant encore un peu.
-Tu n'aurais pas dû… ça a dut te coûter une fortune !
-Mais non ! Pas du tout ! Et puis j'avais rendu un petit service au tailleur alors il m'a fait un prix…
Elmyra eut un sourire triste.
-Un service, hein…?
-Non ! Ce n'est pas ce que tu crois ! Je l'ai juste aidé à récupéré un stock de rouleaux de tissus qui lui avaient été volés ! Je n'ai rien fait de mal !
Elle éclata de rire en me voyant si gêné, les joues à présent d'un vrai rouge écarlate.
-Tu restes encore un peu avec nous, aujourd'hui ? me demanda-t-elle.
-J'aimerais bien, mais j'ai pris un engagement avec un de mes collègue pour l'aider à faire un peu de musique et puis j'ai encore du travail… AH ! Je sais qu'il y a des accès aux souterrains de Midgar à divers endroits de la ville. NE VOUS EN APPROCHEZ PAS !
-Et pourquoi donc ? me demanda Aerith. On trouve parfois des choses intéressantes là-dedans…
-Oui, et en ce moment il y a des monstres là-dedans. Notamment un Behemoth… Vous savez de quel genre de créature il s'agit, n'est-ce pas ?
-Oui…, souffla Elmyra. Mais d'où tiens-tu ces informations ?
-J'appartiens au département de Maintien de l'Ordre Public…, murmurai-je en guise d'explication. Bon… Et bien… à la prochaine…
-Tseng !
Je me retournai vers Aerith. Elle était vraiment adorable, si souriante… Elle s'approcha de moi, les mains jointes derrière son dos. Je m'accroupis face à elle pour être à sa hauteur et elle me tendis un petit bouquet de fleurs. C'était la première fois qu'elle faisait ça. J'eu un sourire triste et la serrai dans mes bras.
-Merci Aerith…, chuchotai-je à son oreille.
-C'est pas grand chose…
-Pour moi si… Tu n'as pas idée d'à quel point la nature peut me manquer parfois…
Je les saluai encore une fois puis sorti en humant le doux parfum des fleurs. Ces senteurs de nature me rappelaient Utai… J'étais presque arrivé à la gare quand un coup de feu retentit et je me retrouvai avec une balle dans l'épaule gauche. Je cherchai mon ennemi, perte de temps qui me valut une deuxième balle, dans le genou droit celle là. J'avais compris. J'avais affaire à un sniper, un tireur embusqué quelque part… Je devais fuir pour le moment, quitter son champ de tir pour l'obliger à bouger. Je courut, claudiquant à cause de ma plaie et faisant des écarts pour qu'il ne puisse pas ajuster son tir, tentant de gagner un abris mais reçut encore une balle dans le genou. Le gauche ce coup-ci. Il était moins abîmé que l'autre mais je ne pouvais nier la douleur… J'étais presque arrivé à une petite hutte mais cette fois-ci, la balle tirée fut pour mon dos. Un peu plus à droite et c'était en plein dans la colonne vertébrale… Je m'écroulai sous le coup de la douleur, mes genoux cédant sous moins poids. Je vis les fleurs d'Aerith un peu plus loin devant moi. Etais-je seulement capable de les atteindre ? J'étais si mal en point que ça ? Non ! Je refusais de mourir là ! Je commençais à en avoir marre de manquer de perdre la vie à chaque fois que je quittais la Shin-Ra ! Je me concentrai pour me dédoubler puis me rendre invisible afin d'aller me cacher. Le sniper, voyant que mon double ne bougeait plus, quitta sa cachette et s'approcha. Il jaugea les fleurs d'Aerith que j'avais essayé de rattraper et marcha dessus, les écrasant d'un geste empli de mépris. Je sentais une haine furieuse naître en moi. Je sautais sur l'homme, le désarmai et enfonçai le canon de son arme dans sa bouche. Une lueur de terreur éclaira ses yeux durant une fraction de seconde au terme de laquelle je pressai la détente. Je jetai un regard à l'arme et remarquai le logo de la Shin-Ra gravé sur la crosse. Sans doute une arme volée. Je m'assis et attrapai mon kunai, retirai douloureusement les balles logées dans mes genoux avant d'user d'un sort de soin. Je commençais à m'habituer à cette douleur… Je pris le train et regagnai sans plus tarder la Shin-Ra. Je n'avais vraiment pas envie de me faire encore tirer dessus en chemin… Néanmoins, une question restait sans réponse : « pourquoi ce type m'avait-il attaqué ? » Parce que j'étais utaien ? Parce qu'il savait que j'étais un Turk ? Pourtant je ne portai pas d'uniforme… encore un mystère à éclaircir rapidement… Je passai rapidement à l'infirmerie puis dans le département de développement des armes pour apprendre que l'arme avait bien été volée et ce en même temps qu'un bon nombre d'autre lors de l'attaque d'un convois la veille au soir dans le Secteur 5. Je ne fut pas surpris non plus quand Heidegger me confia comme mission de retrouver ces armes alors que je lui rendais mon rapport sur la maison hantée. Il me restait encore un peu de temps avant que nous ne reprenions notre service et je rejoignit Rude et Reno qui avaient déjà commencé à composer… Plaisanteries, disputes… de quoi s'amuser et se détendre un peu avant la mission…
°°°
Reno était vraiment content que Tseng soit venu. Il avait d'ailleurs tout de suite manifesté sa joie en l'engueulant parce qu'il était en retard, ce qui lui avait valu des excuses cinglantes de la part de l'utaien. Pour calmer les tensions entre eux j'avais fait remarquer que si Reno l'engueulait c'était parce qu'il était pressé de le revoir, comme quoi il tenait beaucoup à lui… Et là ils se sont ligués contre moi. C'était très amusant… Enfin, on a quand même fini par le mettre au point ce thème, un peu grâce à Tseng d'ailleurs. Il manquait quelque chose et il a très vite trouvé de quoi combler ça : des claquements de doigts. Au final, ça donnait vraiment bien et Reno était aux anges.
-Bon, maintenant qu'on a réglé ça, rendez-vous dans le hall dans un heure, Heidegger m'a déjà donné de nouvelles instructions…, soupira Tseng.
Et voilà, on y était. Secteur 5, les Taudis…
-Un cadavre, du sang… y a eu de l'action ici, on dirait, lança Reno.
-C'est moi qui ai tué ce type et le sang, c'est le mien, coupa Tseng.
Il se pencha sur le type et fit rouler sa dépouille sur le côté en le poussant avec le pied puis ramassa quelque chose par terre. Une fleur en piteux état et couverte de sang. Il la regarda tristement puis la rangea dans un petit carnet qu'il sortit d'une poche intérieur de sa veste.
-Bon, si je vous ai emmené ici, c'est notamment parce que ce type m'a attaqué avec une arme volée et que le convois a été attaqué non loin d'ici… On trouvera peut-être une piste, sinon on ira au Wall Market.
Après un petit quart d'heure passé à une vaine inspection des lieux, nous nous rendîmes au Wall Market, plus précisément chez le marchand d'arme qui faisait souvent office de receleur.
-Vous désirez ? demanda-t-il avec une pointe de nervosité dans la voix.
-Des fusils de sniper de type SR-12, des revolver Mercury 3, des fusils pour balles à fragmentation et bien sûr les balles qui vont avec, des grenades E-3, S-6, P-2 et A-4…, énuméra Tseng. Oh, il y a encore d'autres choses, vous pourriez peut-être me rafraîchir un peu la mémoire… Qu'avez vous recelé depuis il y a deux jours ?
-Pas mal d'armes de pointe, mais je n'ai pas participé au vol ! Je peux vous indiquer où trouver les voleurs, mais ne me faites pas de mal ! implora-t-il.
Tseng paru surpris qu'il abandonne si vite.
-Et où pourrait-on les trouver ?
-Un échange doit avoir lieu demain soir, à minuit et quart dans une propriété du Secteur 5 qui a été rachetée il y a peu par un certain William… Il paraît que les anciens proprios ont été liquidés… par vous… Vous devriez trouver facilement… 40, Far Aday Street…
-On trouvera, coupa sèchement Reno.
Il aurait l'avantage de connaître le terrain… Nous saisîmes les armes volées malgré les supplication du receleur et rentrâmes à la Shin-Ra.
-Reno, c'est chez toi qu'on va, alors tu vas nous faire un plan détaillé de la maison, ordonna Tseng.
-Hé hé… Ouais, ce sera utile… Mon père avait posé des pièges et créé des passages secrets, mais tu devrais sentir leur présence, toi…, lança le rouquin à Tseng.
-Fais-nous ce plan au lieu de discuter, je crois qu'on a intérêt à mettre au point une petite stratégie, j'ai un mauvais pressentiment… Un très mauvais pressentiment.
Ça sentait déjà les ennuis à plein nez…
°°°
Je stoppai l'enregistrement, on avait assez d'images compromettantes. Je planquai la caméra dans un trou aménagé sous une dalle mobile que Reno m'avait signalée. Je le tirai par la manche et lui indiquai quatre billes au fond de la cavité. Une expression de joie s'afficha sur son visage et il s'empara du petit trésor.
-Foudre, Couverture, Contre-Attaque et Vitesse Extrême ! s'exclama-t-il en chuchotant. Elles sont au niveau Maître, j'ai eu d'énorme difficultés à les obtenir et je les croyais perdues à jamais ! Elles sont dans la familles depuis très longtemps, je t'expliquerai une autre fois ! Merci !
Il avait dit « Vitesse Extrême » ! Je connaissais bien la materia Super Vitesse, mais « Vitesse Extrême »… jamais entendu parler… De plus, c'était une materia indépendante d'après sa couleur violine.
-Bon… On y va, ils sont deux, ça devrait aller, mais restez à fond sur vos gardes ! ordonnai-je.
Quelque chose clochait, mais quoi ? Nous entrâmes dans la maison, Rude et moi d'un côté, Reno d'un autre, afin de prendre le voleur en tenaille. Pourquoi ça clochait ? …Je venais de comprendre et il était trop tard pour faire demi-tour. Cet homme seul ne pouvait avoir dévalisé tout le convois d'armement, il avait forcément dut bénéficier d'une aide. D'autres hommes. Beaucoup d'autres hommes… Nous étions arrivés dans la pièce, parfaitement synchronisés avec Reno, et encerclions le voleur et le marchand.
-Rude, Reno, nous sommes tombés droit dans un piège, déclarai-je avec calme.
Et pourtant j'étais hyper tendu. Je savais déjà qu'on avait de grandes chances de ne plus jamais sortir d'ici. Ou tout du moins, pas vivants.
NdVixen : Quel casse-tête le dialogue avec le Behemoth ! Je voyais rouge ! …A cause du correcteur orthographique… et le rouge, ça énerve… A part ça, l'écriture était assez fluide (le coup du BOUH ! est ce qui m'a donné l'idée d'écrire ce chapitre…--°)… Bon, le Behemoth AZ-777 est un « perso » assez important mine de rien et il reviendra de temps en temps sur le tapis (je reviendraaaai !). Voilà, c'est à peu près tout.
