Titre : Et après, l'accepter.

Genre : Slash Draco/Harry.

Résumé : Après la guerre, Harry n'est plus le même. Il n'accepte pas le monde qui l'entoure, encore moins son homosexualité. Mais Draco va tenter d'intervenir…

POV alterné de Harry et Draco.

Avertissement : Rating M comme Sexe . Et peut-être idées un peu choquantes pour les plus jeunes… Enfin…. Pas très joyeux quoi… Et assez pessimiste peut-être.

Note de Môa :

Bonjour !

Pour ceux qui auraient suivi mon autre fic, tout d abord, merci de m avoir lu et merci beaucoup à tout les rewiewers ! Je vous aime ! XD Sinon, comme je pense que vous l'aurez compris, je ne ferai pas de bonus… j'en ai pas vraiment envie et du coup j arrive pas l'écrire… Désolée ! (normalement, cette fic sera assez différente de la première…)

Pour tout les autres (et même les premiers) Bonne lecture ! En espérant que ça vous plaira !

Et si vous avez des reproches n'hésitez pas à les faire, je pourrais peut-être rectifier le tir comme ça ;-) (et les compliments aussi évidement lol ainsi que tout autre chose qui pourrez vous passer par la tête !

Et aussi, je vous préviens, je ne sais pas si je pourrais uploader la fic très souvent… je suis en prépa et ça occupe pas mal…

Prologue :

Un monde méprisable.

Il est mort. Voldemort. Et alors ?

Ils me dégouttent. Tous. A rire et vivre comme si rien ne c'était jamais passe, comme si le monde allait bien… Comme si la vie valait d'être vécue… Sauf pour moi, comme si je faisais exception à ce monde, comme si je ne faisais pas partis d' « eux ». Le héros. Moi, on ne me considère de la même manière. En ma présence, tout le monde change d'attitude, pour adopter une béatitude écœurante de soit disant bons sentiments, d'admiration envers le sauveur. Comme si sans moi leur vie n'aurait jamais été ce qu elle était. Mais si. Personne n'a changé. Les guerres ne nous changent pas. On se dit malheureux, on dit avoir peur mais on se remet quand même à rire et à vivre, dès qu'elle finit, sans penser aux morts, sans penser à l horreur du principe de la guerre. Sans penser aux assassins. Sans penser que des gens veulent le mal. Sans penser à la haine. Sans penser.

Ils me font vomir. Je les vomis, eux et leur hypocrite insouciance, leur ignoble innocence. Ils disent qu'ils luttent pour le Bien, qu'eux sont tolérants, qu'ils aiment et que c est la chose la plus belle et la plus forte du monde. Mon cul, ouais ! Ils sont tout aussi abjects, même voir plus en prétendant ne pas l'être. Ils ne conçoivent pas que leur putain de « Bien » peut ne pas être un Bien absolu, incontestable. Il faut aimer tout les autres, le monde, les autres hommes, les autres créatures, être naturellement gentil, vouloir aider les autres, considérer la mort comme le pire des mal, la paix comme le meilleur des biens, alors qu'eux même sont bourrés de préjugés, de haine, d'égoïsme. Tout cela mal caché par une vaine hypocrisie.

Et si ce n'était pas le cas ?

S'ils avaient tous tord ? Pourquoi ne pas les laissait crever ? Pourquoi se révolter contre les mauvais, les méchants ? Les haïr pour leur haine… Quel concept stupide. Croire qu'on a raison, quelle que soit la situation. Que notre point de vue est toujours le meilleur. Et de croire qu'on devrait être admirer, aimer pour ça. De m'admirer pour ça.

Mais je les emmerde ! C'est pas leurs putains de préceptes qui m'ont fait battre Voldemort. Bien sur, au début j'étais, j'ai du mal à le croire aujourd'hui, comme eux. Je croyais à leurs fables sur la bonté, la tolérance, l'amour. J'étais près à me dévouer pour eux. A le battre pour eux. Mais face à lui, en plein combat, au milieu de tous les malins mensonges qu'il proférait que j'ai compris. J'avais tord. Il avait également tord. Tout cela était vain. Ni le Bien ni le Mal n'existait. L'humanité est si hypocrite, si méprisable. A quoi bon se dévouer ? Tout ça est inutile... Inlassablement tout recommencera… Le bonheur n'est pas si précieux. La vie non plus. Eux non plus. Et surtout pas cette conne.

Harry jetait un regard méprisant sur la jeune femme qui lui faisait face, en train de louer ses talents, la grandeur de ses actions. Sans même s'en apercevoir, elle continuait son discours, tout heureuse qu'elle était en cette après-guerre, de parler avec le grand Harry Potter. Harry ne voulait pas entendre tout cela, mais il avait besoin de se changer les idées. Et la baiser serait un très bon moyen de le faire. Seulement, pour cela, il devait la laisser parler, pour conserver les apparences, pour être aussi hypocrite qu'eux, pour vivre dans ce monde comme un étranger, mais comme un étranger régulier.

Alors il braqua ses yeux dans les siens et lui sourit. Cette conne se mit immédiatement à bafouiller et à rougir.

« Je suis sur que vous êtes également bien plus merveilleuse que ce que vous laisser paraître… » Lui dit-il d'un ton séducteur, parfaitement dégoûté par lui même. Et elle rougit encore. Et elle bafouilla encore. Harry la sauterait sans problème, et alors qu il éjaculerait en elle, il oublierait tout ça, enfin, pendant quelques instants impalpables, mais tellement bons.