Titre : Et après, l'accepter.
Genre : Slash Draco/Harry.
Résumé : Après la guerre, Harry n'est plus le même. Il n'accepte pas le monde qui l'entoure, encore moins son homosexualité. Mais Draco va tenter d'intervenir…
POV (ou presque...) alterné de Harry et Draco.
Résumé du chapitre précédent : Draco est libre, mais il est à la rue et n'a aucun moyen de s'en sortir.
Avertissement : Rating M comme Sexe . Et peut-être idées un peu choquantes pour les plus jeunes… Enfin…. Pas très joyeux quoi… Et assez pessimiste peut-être.
Note de Moi : Je voudrais avant tout m'excuser de la longueur des chapitres… Mais je préfère les couper à des endroits « logiques » et pouvoir alterne souvent de personnage… Et préciser (juste pour raconter ma vie) que j'ai écrit celui-ci beaucoup plus vite que prévu, ayant trop la flemme de bosser pô bieeeeen ! Je vais encore me ramasser en maths
Chapitre 2 :
Si quelqu'un a changé…
Harry entra calmement au chaudron baveur, un bras a la taille d'une fille dont il avait déjà presque oublié le nom. Mais de toute façon, ce n'était pas son nom qui l'intéressait. Ni elle, d'ailleurs. Il voulait juste oublier, ne plus rien voir, rien que pour quelques secondes de plaisir, de jouissance. Et le sexe était devenu la seule façon de le faire. Il avait d'ailleurs du mal à se rappeler avoir un jour eut un autre moyen de se défouler, de se détendre. Il espérait qu'il ne serait pas trop compliqué de la baiser, il n'avait franchement pas envie de se prendre la tête, mais celle-la avait l'air moins docile que les autres… elle se vantait de ne jamais coucher le premier soir. Mais il n'avait pas l'intention de faire durer cela jusqu'au soir, et encore moins jusqu'à un autre jour. De toute façon, vu sa stupidité, il ne serait pas trop dur de la faire changer d'avis… Et puis être Harry Potter, le sauveur du monde sorcier pouvait aider. Avec un peu d'alcool, ou de magie au besoin, son air distingue, mondain -il repensa fugacement a sa grimace quand il avait parler du chaudron baveur, comme ci ce lieu était impropre a sa personne- disparaîtrait vite. Bien sur, il aurait pu faire un peu plus d effort, il aurait pu proposer un autre endroit… Mais il avait ici sa chambre, une sorte de garçonnière qu'il louait au mois et il savait que Sivrel, le propriétaire du bar depuis la mort de Tom, ne rapportait aucun ragot… Il préférait que tout le monde ignore qu'il couchait avec n'importe qui, ça lui permettait d'approcher les filles plus facilement, elles ne se méfiaient pas, bettes comme elles étaient toutes. Et il ne tenait pas non plus à les ramener chez lui. Elles n'avaient pas à en savoir autant sur lui.
Mais tout ne se passa pas comme prévu… pas à cause de cette gourde, non, ce n'était pas elle qui allait lui cause des ennuis. Mais alors qu'ils s'installaient à une table, Harry avait croise un regard, un regard qui le fixait. Des yeux qui semblait connus, mais différents, les yeux de Draco Malfoy. Rouge. Ses yeux étaient rouges et humides, voilà ce qui avait change. Enflés aussi. Il avait pleuré, et en public apparemment. Sa fierté lui aurait autrefois interdit, il aurait été impensable, ne serait-ce qu'il y a deux ou trois ans de le voir se laisser aller de la sorte. Et, il n'avait plus cette attitude méprisante, supérieure, imbue de lui lui-même qu'il arborait à l'école, au contraire même, il semblait faible, perdu, presque complexé. La guerre avait changé Draco Malfoy.
« Potter ?... »
La fille à côté d'elle fronça le nez, ne semblant pas apprécier la présence d'un homme que tous considéraient comme méchant parce qu'il n'avait pas fait partie du clan des gentils. Et, alors, il eut envie de la faire chier, elle et les autres. De montrer qu'il n'était pas comme eux, juste pour le plaisir de les surprendre, de les décevoir. Un petit sourire calculateur apparut au coin de ses lèvres.
« Draco… Alors, tu as été libéré ? »
Et l'autre hocha la tête, l'air surpris d'entendre son prénom dans cette bouche. Tel que Harry se souvenait de lui, il aurait rétorqué avec mépris que cela ne faisait aucun doute, qu'il n'était pas n'importe qui et que sa liberation n'avait jamais fait aucun doute. La fille, Aurélie ou quelque chose du genre…, s'assit, pensant sans doute que leur discussion était finie. Mais non, Harry savourait de pouvoir être à son tour méchant, de décevoir les belles illusions de tous ces connards hypocrites. Alors, il accentua son sourire et lui répondit d'un air joyeux.
« Tant mieux ! Comme si t'avais quelque chose à faire en prison… Tu fais quoi maintenant ? »
Il s'attendait à une réponse banale, à une conversation plate, simple. Il aurait aimé l'entendre l'insulter, cela faisait tellement longtemps que plus personne ne l'avait fait, hors des combats… Les gens l'admiraient tellement, le vénéraient même, et personne n'osait le contredire, a tel point que tout cela en devenait écœurant. En fait, l'autre avait été le dernier à le faire. Si on exceptait, évidement, sa « famille », qui l'avait insulté plus par habitude qu'autre chose… Mais ce qu'il vit le surpris. Il vit les épaules du jeune homme trembler, il le vit serrer les dents, il vit ses yeux s'humidifiés. Il était sur le point de pleurer. Quelque chose, enfouit au fond de lui-même, un souvenir de ce qu'il avait été sembla remuer. Avant, il aurait certainement donné beaucoup pour voir ça, pour dominer ce garçon, pour pouvoir enfin se sentir vraiment supérieur à lui, pour gagner. Fugacement, il se vit attrapant un vif d'or sous le nez du serpentard. Alors, il se décida à prêter attention à lui, accordant ça à l'adolescent qu'il avait était.
