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Chapitre 37 : Sephiroth is Back…?
J'ouvris lentement les yeux et me redressai. Je n'avais pas vraiment dormi dans de bonnes conditions, assise sur une chaise et reposant ma tête sur mes bras croisés sur le lit. Je tournai mon regard vers Reno. Il dormait encore et s'agitait dans son sommeil.
-Pas là… Imbécile ! Pas là ! …Le feu… Pourquoi ! Non ! …Pas ça… Pas ça j' t'ai dit ! Non…!
Je me demandais de quoi il pouvait cauchemarder. J'étais presque certaine que c'était en rapport avec l'attaque du Pilier…
-Oh, Reno… Essaye de te sortir de ce mauvais pas rapidement…, murmurai-je d'un ton à la fois endormi et désespéré. T'es peut-être un crétin mais je tiens à toi…
Je lui caressai la joue et il s'apaisa très légèrement. Je tournai la tête en entendant la porte s'ouvrir. Tseng et Rude venaient d'entrer en compagnie d'une infirmière.
-Elena… Tu as passé la nuit ici ? me demanda Tseng, visiblement surpris.
J'acquiesçai d'un hochement de tête.
-Il n'a pas cessé de faire des cauchemars comme tu vois…
Tseng soupira et se tourna vers Rude.
-Vas-y, installe…
-Vous pouvez mettre ça là, indiqua l'infirmière en dégageant la table de chevet de ce qui se trouvait dessus.
Rude s'avança et posa une petite chaîne portative pour lire les CD.
-Nos rêves sont influencés par notre vécu et notre entourage, commença Tseng. S'il entend de la musique, ça perturbera ses cauchemars. J'espère qu'on arrivera à le calmer un peu en mettant quelque chose de doux et d'apaisant…
Je fut incapable de répondre et me contentai de sourire.
-Tu as l'air fatiguée, Elena… tu devrais aller te reposer, me conseilla-t-il.
-Je suis en pleine forme ! mentis-je. Je vais rester encore un peu près de lui le temps qu'il se réveille…
-Mmh… Je n'aurais jamais cru que tu t'inquièterais autant pour lui un jour… Il est si doué que ça au lit ?
Je savais parfaitement que Tseng disait ça pour tenter de détendre l'atmosphère. Je ne put m'empêcher de sourire et rougir légèrement.
-Tu devrais le savoir puisque tu as ta propre expérience…
Tous les regards se tournèrent vers Reno qui émergeait vaguement de son sommeil. Ses lèvres étaient plissées en un rictus genre rictus maléfique. J'avais très rarement vu une telle expression sur son visage… ça faisait presque peur avec les cernes sous ses yeux.
-Re… Reno… Tu es réveillé…, murmurai-je.
-On dirait. J'ai dit quelque chose de compromettant, Tseng ? T'es tout rouge…
L'utaien resta silencieux pendant un moment.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, Reno…, finit-il par répondre.
-Oh, vraiment ?
Tseng baissa les yeux.
-Ne t'aventures pas sur ce terrain, Leno… T'es pas dans ton état normal et j'ai horreur de te voir comme ça… Je voudrais vraiment que tu redeviennes comme avant rapidement…
Le rouquin bloqua deux secondes et son expression se radoucit complètement.
-Tseng… Dé… Désolé… Je voulais pas dire ça…
-Je m'en doute…, soupira Tseng. Je dois vous laisser. Heidegger…
Il n'avait pas besoin de terminer sa phrase… Il quitta la chambre.
-Tu devrais aller manger quelque chose, Elena, me conseilla Rude. Tu as sauté un repas hier soir, tu dois commencer à avoir faim…
-Mmh… Tu restes ici ?
Il hocha la tête.
-D'accord alors… Je reviens vite.
Je quittai l'infirmerie et rentrai rapidement chez moi. Douche, changer de vêtements, manger en vitesse et j'étais déjà de retour à l'infirmerie. Rude me regarda arriver l'air très légèrement surpris.
-Déjà ?
Je répondis juste par un sourire, pris une chaise et m'installai au chevet de Reno. Il avait l'air complètement perdu dans ses pensées.
-Des chocobos sauce tartare avec des herbes en caoutchouc… Non, c'est pas c' que j' voulais dire… Je voudrais parler…, murmura-t-il soudainement.
Il tourna son regard vers moi et m'attrapa le bras.
-J'ai besoin de parler mais ce que je vais dire est partiellement classé secret défense… Ça à la limite je peux vous en parler… Mais le reste…
Il s'interrompit, échappant un petit rire nerveux.
-Le reste… Si vous n'en appreniez ne serait-ce qu'un dixième vous ne pourriez plus jamais me regarder de la même façon. J'ai pas besoin de ça…
-Tu veux un psy, c'est ça ? soupirai-je.
-Hé… on peut dire ça comme ça… Je veux parler à quelqu'un qui garde le secret professionnel.
-On va te trouver ça, promis-je.
Je passai une main sur son visage, repoussant sur les côtés les mèches tombant sur ses yeux à cause de la non présence de ses lunettes de soleil. Ça faisait toujours drôle de voir Reno sans ses lunettes…
°°°
Heidegger n'avait pas l'air de comprendre.
-Je ne peux plus donner quelque mission que ce soit à Reno pour le moment, il est complètement instable… Il a besoin de repos pour un temps…
-Je ne vois absolument pas pourquoi il serait dans cet état ! aboya Heidegger.
Je sentis la colère monter en moi. Il ne comprenait donc rien à rien quant au cœur humain ?
-Est-ce que vous vous rendez compte que tout le poids de la destruction des deux Secteurs 7 retombe sur ses épaules ? Des milliers de personnes sont mortes !
-Et alors ? Jusqu'à présent ça ne l'avait pas gêné de tuer sans se poser de questions ! Non ?
-Cette fois-ci ce n'étaient que des innocents qui n'avaient strictement rien à voir avec AVALANCHE ! m'emportai-je.
Il quitta son bureau et se planta devant moi. Il frappa et j'esquivai le coup avec facilité. Je n'avais vraiment pas envie de me laisser faire par ce type cette fois-ci. Je ne faisais que défendre un collègue !
-TSENG ! C'est de la rébellion ? vociféra-t-il.
Je n'eut pas le temps de répondre. Il m'attrapa et me flanqua à terre avant de m'immobiliser en m'écrasant d'un pied.
-Un type comme vous ne devrait pas être ici ! Espèce d'épave soi-disant humaine ! hurlai-je.
-Sale petit con d'utaien…
Oh, Heidegger était raciste… J'avais oublié ce détail ! Combien de raclées avais-je déjà subit pour avoir la peau dorée, les cheveux noirs et les yeux bridés ? Aucune idée… j'avais arrêté de compter depuis longtemps. Il me roua de coups comme il l'avait si souvent fait. Je faisais mon possible pour esquiver et retenir mes cris de douleurs. Je ne voulais pas lui donner le plaisir de m'entendre hurler même si ça devait renforcer sa fureur.
-HEIDEGGER ! Espèce de brute décervelée ! Arrêtes ça tout de suite !
Nos regards se tournèrent vers la porte du fond par laquelle Scarlet venait d'entrer.
-Arrêtes ça, espèce de sombre crétin ! J'ai appris que le rouquin est hors service pour un moment, tu crois vraiment que c'est le moment de te déchaîner sur l'utaien ?
-Ne te mêles pas de ça, Scarlet…
Je reçu un sort de Soin et Scarlet s'avança un peu plus.
-Laisse-le partir et fais ton boulot au lieu de chercher des prétextes pour battre tes employés.
Da Chao… Pour une fois j'étais réellement heureux de voir Scarlet ! Heidegger me laissa filer et je me rendis à l'infirmerie en me lançant quelques sorts de Soin supplémentaires. Je croisai Rude et Elena en train de se prendre un café dans la salle d'attente.
-Comment va le rouquin…?
-Il est avec un psy, me répondit Elena. Café ?
-C'est pas de refus…
Je m'assis sur une chaise à côté de Rude tandis qu'Elena me prenait un café au distributeur.
-Qui a décidé de lui faire voir un psy ? demandai-je.
-C'est lui-même…, répondit Rude. Il voulait parler. Je ne sais pas de quoi mais même avec moi ça n'allait pas…
-Mmh… On a tous nos secrets…, souris-je. Je ne voudrais en aucun cas connaître les vôtres et encore moins ceux de Reno.
°°°
-Vous avez quoi ?
Il n'avait pas l'air habitué à autant de violence… J'étais juste en train de raconter ma vie…
-Amoureux de votre chef…? Ah… je vois, pas simple comme situation…
Il avait quand même une certaine ouverture d'esprit…
-Quoi ? Le Pilier ? C'est… c'est vous qui… …Ce doit être lourd à porter… qui vous a donné l'ordre ?
J'avais de plus en plus de facilité à parler, je me sentais de plus en plus léger… Tout me paraissait si simple… J'avais l'impression qu'il était tout à fait normal de dire ainsi ce que je disais. J'ai tué mes parents et des tas d'autres personnes, je suis raide dingue amoureux de mon chef et on a déjà eu une expérience sexuelle à deux (mais on n'a pas fait l'amour) et l'autre jour j'ai faillit le violer… C'est moi qui ait déclenché le système de décrochage de la Plaque du Secteur 7 et causé la mort de tout ces gens. C'est tout à fait normal, non ?
°°°
Je ne put m'empêcher d'éclater de rire.
-Rude, je suis sérieux… trois membres d'AVALANCHE sont réellement entrés dans la Tour… Ils ont pris l'ascenseur jusqu'au 59ème…
-Ils sont soit très courageux soit complètement inconscients ! m'esclaffai-je.
Non mais vraiment, un groupe armé de trois personnes contre la Shin-Ra entière ! C'était vraiment à hurler de rire…!
-Et on est sensés les arrêter, c'est ça ? Les simples soldats sont pas fichu d'y arriver eux-mêmes ?
-Je sais pas. Mais tous ceux qui se sont opposés à eux se sont fait descendre… Et ils ont fait du bordel jusque dans le labo de Hojo pour, visiblement, délivrer Aerith…
-Je les admire…!
J'étais vraiment mort de rire…
-On y va, Rude. Quand on les aura on les conduit au 70ème.
On prit l'ascenseur. Tseng était en liaison directe avec le poste de contrôle et on les repéra rapidement. On s'arrêta au 66ème, juste à temps pour voir le blond, le grand baraqué avec la mitraillette à la place de l'avant-bras droit et une sorte de félin roux entrer dans l'autre ascenseur.
Quelle équipe !
J'entrai après eux dans l'ascenseur et pointait un doigt en direction du haut.
-Pourrais-tu appuyer sur haut ?
Tseng rentra à sont tour. Le blond n'avait pas l'air rassuré.
-Des Turks…? murmura-t-il pour lui-même. Ça sent le piège…
Tseng adressa un petit sourire à la fois moqueur et malicieux au blond.
-Quelles sensations tu as dut avoir…, le railla-t-il d'un ton très faussement envieux. Ça t'a plu ?
Le blond échappa un grognement. Je sélectionnai le 69ème étage tandis que Tseng rappelait le poste de contrôle.
-Déjà…? …mmh. Bien.
Il raccrocha.
-Lena a choppé Aerith et la brunette…
-Tifa, rectifiai-je.
Tseng secoua la tête d'un air amusé.
-Faut qu'on arrête de fraterniser avec l'ennemi ou ça va finir par nous gêner dans notre boulot…! …J'espère que Lena a pas été trop dure avec Aerith…
-Y'a pas intérêt…, siffla le blond.
-Fermes-la, toi, t'es pas en position pour parler, coupa Tseng.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, on sortit et on attendit qu'Elena arrive avec les filles. Tseng adressa un large sourire à Aerith et je fis de même avec Tifa.
-Euh… les mecs ? ça va aller ?
On reprit notre sérieux.
-Pas de problème Elena, tu peux disposer…
-Hmm. Je passe à l'infirmerie…
Tseng hocha la tête.
-Il doit avoir terminé son entretien… Vas-y.
Elena prit l'ascenseur tandis que nous passions des menottes à chacun avant de les escorter jusqu'au bureau du président, sauf Aerith qui fut confiée à des soldats chargés de l'enfermer au 67ème. Il fallut bien sûr que le président tape un speech comme à son habitude… Je me fichais légèrement de ce qu'il racontait… Vers la fin, le grand noir commença à s'énerver et fonça sur le président. Je l'aurais bien laissé faire pour voir mais je tenais quand même à mon salaire, à mon job et accessoirement à ma vie. Je choppai donc le grand baraqué et le forçai à suivre les autres en direction de l'escalier. Il était assez fort, mais franchement, il ne pouvait rien contre moi… On les enferma dans les cellules du 67ème étage avant de se rendre à l'infirmerie. Elena nous y attendait.
-Alors ?
-Alors… il n'en a toujours pas terminé, répondit Elena.
-Quoi ! Mais ça fait des heures maintenant… Il a pas tué le psy j'espère…
°°°
Je me sens tellement léger que j'ai l'impression que je pourrais m'envoler au moindre coup de vent… Je vois les choses tellement plus clairement d'un seul coup… Je me regarde depuis l'extérieur de moi-même et je contemple mes souvenirs, mes actes passés quels qu'ils soient. J'ai fait de mauvaises choses mais aussi de bonnes choses, plus minimes, certes, mais de bonnes choses… J'ai toujours su profiter de la vie, j'ai toujours été d'un naturel plutôt enthousiaste… Alors qu'est-ce que je fais là à déprimer et me poser des questions au point de ne plus savoir où j'en suis ? Je ne me ressemble plus… C'est invraisemblable, non ? …Je suis Reno des Turks. J'ai commis des crimes et je les ai assumés alors… Pourquoi je ne peux pas passer au-dessus de ce qui s'est passé au Secteur 7 ? …Je trouverai la réponse. Parce que je ne peux pas rester dans cet état. Pour moi. Et pour les autres.
°°°
La sonnerie de mon PHS me réveilla en plein milieu de la nuit. J'avais vraiment horreur de ça. En tant que Turks, nous pouvions être mobilisés à n'importe quel moment, et en tant que chef des Turks, j'étais toujours le premier dérangé. J'échappai un grognement et tendis le bras vers ma table de chevet, cherchai un instant cette connerie de téléphone et décrochai enfin.
-Nnh'llô ? marmonnai-je en collant le cellulaire à mon oreille.
« Tseng ! Réunion immédiate en Salle de Réunion au 66ème ! Tout le monde doit être là ! »
-Attends… Reeves…? C'est quoi ce bordel…? Réunion ? En plein milieu de la nuit ?
« Pose pas de question pour le moment. Quelque chose de très grave est arrivé… »
-Okay… J'amène Rude et Elena, c'est ça ?
« C'est ça. Il aurait été souhaitable que Reno soit là lui aussi, mais dans son état… »
-Mmh. Je réveille les autres et on arrive…
Je raccrochai et me massai une seconde les tempes avec le pouce et l'index. Mais qu'est-ce que c'était que ce délire ?
Je me levai en composant le numéro de Rude. Il répondit rapidement.
-Rude, appelle Elena. Habillez-vous rapidement. Réunion. 66ème étage.
« …Euh… d'accord… »
Il ne posa pas de questions et raccrocha. J'enfilai en vitesse un uniforme, tâchant de faire ça bien tout de même. Je me passai le visage à l'eau froide dans l'espoir de me réveiller un peu plus et sortit de mon appart. Les autres ne tardèrent pas à arriver. Elena avait l'air aussi endormie que moi. Rude… c'était Rude, quoi…
On gagna la Tour Shin-Ra et on ne put que constater le bordel dans le hall. Les modèles de voiture et de moto dernier cri avaient disparut, des coups de feu avaient été tirés, des enseignes dégradées… Et il y avait des traces de pneu dans les escaliers !
-Mais qu'est-ce que çaaaaa veut dire…? bâillai-je.
On suivit les traces jusqu'au troisième étage où la vitre donnant sur l'autoroute avait était brisée. Visiblement, les véhicules étaient sortis par là…
-AVALANCHE ?
Je tournai mon regard vers les deux autres.
-Ils se seraient évadés ? s'étonna vaguement Elena. Font chier…
On prit l'ascenseur montant jusqu'au 59ème puis j'appelai un des deux ascenseurs de verre. Quand les portes s'ouvrirent j'entrai et ressortit immédiatement.
-J'aime paaas du tout çaaa…, murmurai-je.
Les autres jetèrent un coup d'œil pour constater que la moitié de la paroi de verre avait été détruite. Je sentis Rude frémir.
-Mais quel bordel… On y va quand même… On descend au 60ème, on prendra les escaliers.
On s'accrocha comme on le pouvait tentant d'ignorer que nous étions à environ soixante étages du sol. Une petite brise glaciale soufflait. Elle eut au moins l'effet positif de nous réveiller un peu plus. Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent on se précipita à l'intérieur avec un certain soulagement. Jamais je n'avais trouvé les escaliers aussi agréables ! En rentrant dans la Salle de Réunion la première chose que je remarquai fut une affiche de la hiérarchie de la Compagnie accrochée au fond de la salle, visible de tous. Je contemplai rapidement l'assistance. Rufus, Scarlet, Heidegger, Palmer, Hojo, Reeves… les visages étaient livides… Sauf celui de Rufus qui siégeait en bout de table à la place de son père qui était visiblement absent.
-Tout le monde est là…, murmura-t-il avec un petit sourire. On peut donc commencer…
Il se leva et, armé d'un marqueur noir, raya son père de la hiérarchie puis « Vice » du mot « Vice Président » inscrit à côté de sa propre photo. Il se retourna ensuite vers nous.
-Je vous annonce officiellement que, suite au décès de mon père, je serai le nouveau président de la Shin-Ra Inc.
Il nous fallut deux secondes pour réaliser. J'essayais de réprimer un sourire qui aurait eut tôt fait de me dévorer les oreilles.
-Le président est mort ?
Rufus eut un petit sourire.
-Oui. Il a néanmoins été un peu aidé… Je ne sais pas trop ce qu'il réglait à cette heure tardive de la nuit…
-Nous discutions du programme spatial…, glissa Palmer.
-Si tu le dis… En tout cas, il a été retrouvé avec un sabre utaien de deux mètres planté dans le dos. Quelqu'un peut me dire qui a jamais été capable de manier un tel sabre ?
-Hem… Sephiroth…, tentai-je. …Mais il est mort… Enfin, officiellement il est mort…
Je lançai un regard en coin vers Hojo.
-Qu'est-ce qu'il y a ? siffla-t-il. Je ne suis pour rien dans cette histoire pour une fois ! Sephiroth est réellement mort et je n'ai même pas put récupérer quoi que ce soit, son corps a été complètement dissout par la Makô ! Un si beau spécimen… …Quelle perte…!
-Abrège, Hojo, coupa Rufus.
Le scientifique soutint une seconde le regard du blond avant de détourner les yeux.
-D'après Palmer, Sephiroth serait arrivé par les escaliers et aurait dit un truc du genre « je ne te laisserai pas t'emparer de la Terre Promise » avant de tuer le président et de… disparaître…
-Il s'est envolé et est passé à travers le plafond, précisa Palmer.
On le regarda tous d'un air plus ou moins… consterné.
-Si tu le dis…, reprit à nouveau Rufus. Comme si ça ne suffisait pas…
Il lança un regard noir à Hojo.
-…Un des précieux spécimens de notre cher ami s'est… évadé… et a tué tout le monde aux étages où il est passé SAUF, comme pour nous arranger, les membres d'AVALANCHE qui étaient détenus au 67ème… Le spécimen en question est celui de JENOVA. Elle a laissé des traînées de sang partout et des griffes dans les murs, mais seulement aux 67, 68 et 69ème étages… alors qu'il semblerait qu'elle soit monté au 70ème… Je ne sais pas trop ce qui se cache derrière tout ça mais il y a dans tous les cas quelque chose qui cloche… Les traînées de sang s'arrêtent, il y a quelques empruntes de pas humaines puis ça s'estompe…
Il tourna à nouveau son regard vers Hojo.
-Honnêtement, les probabilités que nous ayons affaire à Sephiroth… elles sont nulles, non ?
-Je ne peux pas me prononcer là-dessus aussi facilement, répondit Hojo. Théoriquement, il est impossible que ce soit le vrai Sephiroth. Ce serait plutôt JENOVA sous une autre apparence – elle est capable de prendre n'importe quelle apparence… A moins que…
Il se mit à marmonner quelque chose pour lui même et Rufus lui lança un regard exaspéré.
-Hojo… Parle plus intelligiblement ou tais-toi.
Le scientifique releva la tête.
-Désolé, continues…, s'excusa-t-il vaguement.
-Bien. Le président est mort, JENOVA s'est enfuie, il en va de même pour AVALANCHE… Je veux un rapport détaillé sur chaque membre. Surtout sur ce Cloud qui dit être un ex Première Classe du SOLDAT… Heidegger, tu devrais pouvoir me trouver ça facilement, non ?
Heidegger hocha la tête. A ma grande surprise, Elena s'avança.
-Désolée, mais il ne trouvera rien, j'ai déjà fait des recherches, annonça Elena. Toutes les informations concernant Cloud, Zack et Sephiroth ont été effacées depuis les évènements de Nibelheim, semblerait-il…
-Zack ? répéta Rufus. Ce nom me dit vraiment quelque chose…
Il se tut une seconde.
-D'habitude ma mémoire ne me fait jamais défaut…
-Je ne sais pas si c'est rassurant, reprit Elena, mais nous avons tous oublié qui sont Zack et Cloud… Je crois que Hojo pourrait nous expliquer pourquoi…
-Qu'est-ce qui te fait dire ça ? grinça l'intéressé.
-C'est vous qui avez restreint l'accès aux documents et je trouve ça très louche que cela ait été fait dans l'ombre…
Les regards se posaient alternativement sur Elena et Hojo.
-On verra ça plus tard, trancha Rufus. Mais je veux que tout soit éclaircit d'ici peu ! Et je veux qu'on me retrouve AVALANCHE et cet espèce de Sephiroth !
Il posa son regard sur moi.
-Tseng… C'est une mission pour vous.
NdVixen : Un peu plus court que les autres ce chapitre… Mais je pouvais pas faire tellement plus long. Le retour de Seph…? Oui ? Non ? Qui est vraiment ce personnage…? Aha… Vous le saurez (j'exposerai mes théories !). (ça vous a jamais parut bizarre que les traînées de sang de JENOVA s'arrêtent dans les escaliers ?). Que dire d'autre ? Euh… Reviewez !
