12 - Le Rêve

C'était la discussion du moment à Poudlard! Draco Malfoy, LE Préfet en chef et LE Capitaine de l'équipe de serpentard, était dans un sale état. Hermione avait entendu un groupe de filles de poufsouffle de sixième année parler de lui, alors qu'elle allait à la rencontre de Harry et Ron. Elles parlaient de ses blessures qui paraissaient terribles, même de loin, après qu'on l'ait emmené. Hermione frissonna au souvenir de l'apparence de Draco hier soir - son visage ensanglanté et parsemé de contusions.

"Oui" avait dit une des filles repoussant ses longs cheveux noirs derrière son épaule. "C'est tellement dommage ; Je veux dire, c'est un connard avec nous la plupart du temps, mais il est quand même absolument canon. Je veux dire, vous l'avez vu sans sa robe ? Ses muscles ? Oh, imaginez ce qu'il cache ailleurs sous cet uniforme!"

les autres filles gloussèrent et approuvèrent avec une expression d'envi sur leur visage. Hermione du rire en elle-même. Pour une raison quelconque, elles avaient complètement oublié que Draco était sous un lourd sédatif et qu'il souffrait beaucoup pendant qu'elles échangeaient leurs pensées intimes à son sujet. Et deuxièmement, Draco aurait été furieux que des Poufsouffle, plus que quiconque, parlent de lui de cette manière.

Une part d'elle s'inquiétait toujours secrètement de Draco et de son état, mais une autre part lui disait de laisser couler et de se calmer. Elle ne pouvait rien faire, et il n'en valait pas la peine. Sa visite, la nuit dernière, était une preuve plus que suffisante qu'il irait bien, avec du temps et beaucoup de repos. Mais même, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiété. Ce n'était pas dans sa nature d'agir si négligemment envers une personne - même si c'était un vrai Connard !

Dans le courant de la semaine, il n'y eut toujours pas de nouvelle de Draco, seulement que son état était maintenant stable et qu'il était conscient la plupart du temps. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça! Les serpentards avaient commencé à se sentir concerné quand ils se rendirent compte que la situation était plus critique qu'ils ne l'avaient imaginé auparavant. Des que la nouvelle de la stabilisation de Draco arriva, ils voulurent tous aller le voir. C'est sûrement pour ne pas gêner Draco, qu'ils n'avaient pas fait l'effort de lui montrer un peu de sympathie plus tôt.

Bien sur, Vila avis sorti le grand jeu. Pendant la nuit, Draco et Vila étaient devenus plus proche qu'aucun serpentard n'aurait pu le deviner. Apparemment ils formaient un couple depuis des années mais ne l'avaient dit à personne, car ils voulaient que ce soit une surprise. Toutes ces rumeurs venaient de la bouche même cette princesse pourrie gâtée.

Après tout, c'était une manière sûre d'avoir plus d'attention. Hermione ne portait pas attention aux rumeurs qui circulaient autour d'eux et se disait que même si elles étaient vraies, ce n'était pas ses affaires. Elles avaient des choses plus importantes à s'occuper. Qu'en était-il su partage des devoirs du Préfet en chef ? Allait-elle devenir la seule chef, maintenant ?

Ca comprenait écouter les plaintes des étudiants, faire des compromis, résoudre des problèmes, et prendre des patrouilles de nuit supplémentaires, puisqu'elle ne voulait pas demander aux préfets de le faire. Ils penseraient qu'elle tirait avantage de la situation et qu'elle ne pouvait prendre en charge un peu de travail supplémentaire. Hermione savait qu'un peu de travail en plus n'avait jamais été un problème - en fait, elle adorait ça. Tout ce dont elle avait besoin était une bonne nuit de sommeil pour être capable de relever ces défis mentaux et physiques.

Longue vie au féminisme, Hermione sourit attristée.

Au bout de deux semaines, il y eut de vraies nouvelles de Draco. Pendant le petit déjeuner du lundi dans la grande salle. Dumbledore avait fait une annonce.

"Comme vous le savez tous, la semaine dernière, notre Préfet en chef, Draco Malfoy, a été blessé lors d'un regrettable incident. Comme il montre des signes majeurs d'amélioration, il reviendra parmi nous très prochainement. Mais puisqu'il n'est pas encore complètement remis, il passera le reste de cette semaine dans son dortoir pour récupérer. Je suis sure que vous le laisserez se reposer pour une courte période pour lui permettre de reprendre son rôle."

La salle s'emplie de discussions à cette nouvelle annonce. Ils avaient tous l'air satisfait et Vila lança un dramatique soupir de soulagement, attirant l'attention sur elle. Comme d'habitude ! Fronçant le nez de dégoût, Hermione se détourna de l'ignoble démonstration de Vila.

Comment pouvait-elle faire une telle chose ? Ragea Hermione en elle-même. Comment peut-elle clamer si fort qu'elle s'inquiète pour Draco, et utiliser cette situation à son avantage ? Merlin, pas étonnant que tous les deux s'entendent aussi bien. Hermione était curieuse de voir comment Draco réagirait quand il apprendrait que lui et Vila étaient soudainement devenu une "entité".

Plaçant avec précaution ses dossiers et ses carnets sur son bureau, Hermione alla jusqu'à la salle de bain et se déshabilla nonchalamment. Ouvrant la douche, Hermione entra et commença à frotter furieusement sa peau. Pendant le cours de potion, Neville avait essayé de faire une potion de disparition. Bien sur ça avait été de travers et la potion avait éclaté, laissant Hermione recouverte d'un étrange gel violet assez odorant. Rogue ne l'avait pas autorisé à se nettoyer convenablement avant la fin du cours.

Donc elle avait du attendre la fin de la journée pour enlever ce liquide puant d'elle ! Maudissant Neville et son incapacité à maîtriser les bases d'une potion aussi simple, Hermione continua à frotter jusqu'à ce qu'elle soit certaine que sa peau était propre. Sa patience pour Neville commençait à s'amoindrir.

Se séchant, elle décida d'essayer une petite nuisette en soie que sa cousine (n.d.t. : la fameuse!) lui avait offert pour son dis-septième anniversaire. Elle semblait extrêmement cher et était d'une couleur rouge cerise sombre. En y regardant de plus près, le dos descendait très bas, et les côtés étaient très échancrés, le tout était lacé d'un ruban noir. Hermione avait été choquée quand sa cousine lui avait offert ce présent, mais elle avait néanmoins rit. S'observant dans le miroir, Hermione admit que ça flattait sa silhouette.

Hermione laissa sa longue chevelure ondulée retombée dans son dos et sourit en voyant ses jambes nues, elles étaient bien faites. Elle fronça les sourcils quand elle essaya de comprendre son action? Elle se demandait pourquoi elle avait mis cette nuisette. Décidant qu'il n'y aurait probablement jamais de moment spécial pour la mettre, l'amour ne faisait pas partie de son univers pour le moment, Hermione s'était dit que c'était ce moment était aussi bon qu'un autre. Pourquoi laisser de côté une si jolie nuisette?

Son attention fut détournée du miroir par un bruit sourd provenant de la pièce voisine. La chambre de Malfoy. Au début, elle se dit qu'elle n'irait pas voir ce qui se passait, puis après, l'état actuel de Malfoy la fit s'inquiéter. Prise de panique, Hermione se précipita sur sa porte, lança un sort d'ouverture qui ouvrit la porte de Malfoy à la volée. Elle se préparait à voir le pire des scénarios.
Hermione était sciée de voir Draco assit sur son lit regardant son pied et frottant tristement son gros orteil.

"Que... Qu'est ce qu'il se passe?" Demanda Hermione, la confusion emplissant sa voix.

"Ah, mon orteil ! Je me suis cogné en essayant d'éteindre ma lumière." Il murmurait toujours en regardant son pied. Se sentant plus que bête face à sa tentative de sauvetage ratée, Hermione se figea là, tripotant ses doigts.

"Ok, bon. Je... Bon, ben, je crois... hum... je vais te laisser." Malfoy réussit à détourner son attention de son orteil meurtrit pour regarder Hermione. Elle fut prise de court en voyant les yeux de Draco s'agrandirent en la regardant. Elle fut encore plus déroutée quand elle vit ses yeux se remplir de passion.

Décidant qu'il était temps de partir, Hermione retrouva le chemin de la porte, et la sécurité des murs de sa chambre. Sa fierté maintenant mise en lambeaux, elle avait envie de pleurer et de maudirent les dieux eux-même, et la nuisette si ajustée n'était pas étrangère à la situation. Elle regarda dans le miroir, regarda son visage découragé, et se jeta sur son lit.

"Draco doit se dire maintenant que je suis une pétasse complètement désespérée. Génial, Vraiment trop fort ! Un sourire se dessina sur ses lèvres. "Mais il a eu un vrai choc. Qui croirait que Mlle Gentille-griffondor porte un vêtement aussi désagréable?"

Se glissant sous les draps avec un petit sourire aux lèvres, elle s'endormit et glissa dans un agréable rêve. Elle espérait qu'il impliquerait Draco à genoux, implorant son pardon. Son humiliation serait une victoire pour elle ! Bref...

Dans son rêve, elle était assise sous un grand arbre. Il faisait si chaud et il n'y rien que le ciel bleu au dessus d'elle. L'arbre était la seule ombre qui la protégeait des rayons du soleil, et le son relaxant de l'eau du lac la relaxait.

Ce ne fut qu'après l'avoir observé de prêt, qu'elle réalisa que c'était endroit où Draco l'avait embrassé. Elle était dans les jardins de Poudlard, et c'était exactement cet arbre. Ensuite, elle vit Draco qui s'approchait à travers l'étendue d'herbe.
Ses yeux sombres étaient emplis de la même passion que cette nuit où ils avaient "fait l'amour".

La scène suivante de son cauchemar mouvant vint rapidement s'interposer, Draco la tenant dans ses bras, pendant que sa bouche écrasait la sienne. La sensation de ses douces lèvres si puissantes sur les siennes et la force de son étreinte semblait si réelle.

Gémissant son nom, Hermione enroula ses bras autour de son cou, le rapprochant de sa bouche chaude et accueillante. Elle pouvait le haïr et même l'ignorer dans la réalité, mais ceci était un rêve, elle pouvait en profiter sans se sentir coupable. Quand sa langue envahit sa bouche, ça lui sembla si authentique, et la pression de ses mains sur ses hanches tandis qu'il l'amenait plus près était... très... vive.

La chaleur de son rêve était telle, qu'elle cria. Elle aurait voulu que jamais son rêve ne s'arrête. L'étendue d'herbe ne faisait plus partie de son rêve et il n'y avait plus que l'obscurité maintenant. Juste elle et Draco et la nuit sans fin ; se touchant, explorant, et se goûtant l'un l'autre. Sa bouche dessina un chemin de chauds baisers vers son cou et sa clavicule. Gémissant, Hermione sentit que l'intensité du moment la rendait toute humide.
C'était une sensation si glorieuse. Elle n'avait jamais su qu'un rêve pouvait être si semblable à la réalité ! Sa bouche était sur sa poitrine et maintenant sa langue attisait ses tétons. Ses caresses les stimulaient, et ils se redressaient réclamant plus d'attention. La bouche de Draco taquinait ses seins et Hermione pouvait sentir sa main arpenter son corps. Celle-ci caressait son estomac, se déplaça sur ses hanches, puis vers le berceau de ses cuisses. Il malaxait l'intérieur de ses cuisses. Hermione soupira quand sa bouche réclama la sienne une nouvelle fois.

Ce rêve était juste stupéfiant! C'était la chose la plus sensuelle qu'elle ait jamais essayé. Ses doigts jouaient avec l'ouverture de son entrée (n.d.t. bon c'est très moche comme traduction, ça ne rend rien du tout en français, je sais! Mais j'ai pas trouvé comment le traduire autrement que tel quel, et même moche, vous voyez bien de quoi il s'agit, je vais pas faire un dessin! Maintenant que j'ai fais retomber la tension de ce moment très hot, nous allons reprendre!), Et Hermione hoqueta quand il plongea soudainement dans son intimité. Il commença avec deux doigts, et l'amena vite à crier son nom à chaque mouvement. Très vite les mouvements se ralentirent et prirent un rythme régulier.

C'était un rythme lent et torturant que Hermione ne put s'empêcher de rejoindre par des poussées pleines de désir. Ses cuisses étaient maculées de ses propres sécrétions, mais ce n'était pas grave. Même si ce n'était pas vrai, elle en tirerait ce qu'elle pourrait! Elle ne ferait plus jamais rien avec Draco, mais ces rêves étaient bien suffisant pour lui donner ça.

Dans une poussée finale, Hermione laissa s'échapper un cri de soulagement et appela le nom de Draco avec adoration. Ca ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait jamais ressenti, mais le repos de son plaisir ne dura pas longtemps, car le sommeil emporta son corps frissonnant vers un repos sans songe.

Le lendemain Hermione se réveilla un petit sourire aux lèvres - extrêmement satisfaite des événements de la nuit dernière. Ca avait été si réel! Si étonnamment satisfaisant qu'elle sentait encore un léger bourdonnement entre ses cuisses.
Prenant le chemin de la Salle de bain, elle enleva sa nuisette et se regarda dans le petit miroir accroché au mur. Au début elle ne fit pas attention à ce suçon assez large sur sa poitrine, pas jusqu'à ce qu'elle se sèche et qu'elle baisse ses yeux. La bouche tombante elle l'inspecta de plus près.

"Comment c'est arrivé là?" Murmura-t-elle pleine de confusion. Et ça lui pris presque une minute pour réaliser. C'était bien un rêve la nuit dernière, n'est-ce pas? C'était pire qu'un cauchemar. Serrant les poings, elle se souvint comme ça lui avait semblé réel. Elle s'arrachait les cheveux pour sa stupidité et siffla entre ses dents :

"Malfoy, espèce de petit bâtard! Je te tuerais ! Dans tes rêves inconscients et ton sale esprit tordu!"

hihihi, trop fort Draco. C'est vraiment un mauvais petit garçon!