13 - Revanche

Hermione arpentait sa chambre les bras croisés, elle fulminait. Elle ne pouvait s'empêcher de régulièrement rejeter sa tête en arrière, élever ses bras, et pousser un dramatique sifflement de colère (n.d.t. Pour être honnête avec vous, je ne me figure non plus à quoi ça doit ressembler, mais c'est certainement impressionnant!). Elle maudissait sans cesse sa stupidité, et ne voulais rien d'autre que de claquer sa tête contre une surface dure. Alors elle avait perdu sa virginité, Belle affaire ! C'est pareil pour toutes les filles, à moins qu'elles n'aient envie de finir comme une vache à lait dans une ferme éloignée.

C'est pas si repoussant, se dit Hermione, au moins les vaches ont une espèce de loyauté envers leur propriétaire et ne font pas de sales choses dans leur dos ! Elle grinça des dents.

Les filles étaient fières de leur virginité, bien entendu, mais Hermione était contente que le mec ait eut un certain doigté et n'en ait pas fait une expérience terrifiante (n.d.t. lol, vous avez noté la vanne! Je suis décidément trop rigolote) . Quoi qu'il en soit, elle souhaitait pouvoir oublier que son cher Draco lui avait tendrement fait l'amour.

Cette journée avait été terrible.

Comme si ça ne pouvait pas être pire, elle souffle.

Elle n'avait pas su quoi faire après qu'elle ait réalisé ce qui s'était passé la nuit précédente. Pendant un très long moment elle fut tentée donner l'assaut à la chambre de Draco et de le déchirer en lambeaux pour ses actions (n.d.t. quelle furie, notre pauvre titi Dray en morceau, snif!) Mais son côté calme et logique lui avait dicté d'attendre et de mieux réfléchir aux choses avant d'agir. Après avoir été assise des heures en cours, elle eut finalement du temps à elle pour penser et planifier quelle ligne de conduite mener.

Comment diable n'avait-elle pas noté ce qui se déroulait vraiment la nuit passée ? Etait-elle si prise par le moment que tout sens logique lui avait échappé ? Hermione sut que c'était probablement l'explication la plus raisonnable. Après tout ce ne serait pas la première fois qu'elle perdait toute pensée de base quand Draco était près d'elle.

Mais même, ce qu'il avait fait n'était pas excusable ; même si elle était devenue toute gaga et avait perdu ses fonctions primitives. Elle ne savait pas ce qui avait pu l'encourager à faire une telle chose. Après la manière dont il s'était comporté avec elle le matin où ils avaient eu une relation sexuelle, elle avait pensé que s'était fini entre eux. Pour le peu qu'ils aient jamais commencé quelque chose - ce qui n'impliquait certainement aucun sentiment sociable.

Passant sa main dans ses cheveux, Hermione s'assit. Elle faisait les cent pas depuis plus d'une heure et était parvenue à créer un creux dans le sol. En plus ses semelles commençaient à lui faire mal. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire à Draco, mais elle savait qu'elle ferait quelque chose d'extrêmement malin ; Même si mettre son plan au point lui prenait toute la nuit.

De toute évidence il est encore attiré par moi, pensa-t-elle, fixant un coin sombre de sa chambre. S'il ne l'était pas, il ne m'aurait jamais fait... Ca.

Elle repensait au plaisir que Draco lui avait donné pendant la nuit, et ses yeux s'écarquillèrent en réalisant ce qui s'était passé. La réalité la frappa à ce moment là. Il voudrait à nouveau abuser d'elle ! Grimaçant à la fois d'allégresse et de ressentiment, Hermione se releva et remis de l'ordre dans sa tenue. Les rouages de son esprit commencèrent à bouger et tourner.
S'il ressent encore une espèce d'attraction pour mon corps, alors ça veut dire que j'ai toujours une influence sur ce bâtard. Elle porta son regard sur la nuisette lacée posée sur sa chaise. Elle frotta ses mains en se réjouissant, pris la nuisette, et l'embrassa (n.d.t. Ben oui, elle embrasse sa nuisette, elle l'aime bien, et lui témoigne de l'affection! Quoi de plus normal ? Tout?). Elle utiliserait simplement ses propres désirs contre lui. Hermione rit en pensant à sa propre sournoiserie. C'était très "serpentard" de sa part ! Elle releva le menton, une main sur la hanche, positivement éclatante.

Hermione avait décidé de reporter la "Mission Draco" à la fin de la semaine. Pas pour qu'il puisse récupérer ; Ca non, Hermione savait que son état était presque parfait. Après tout, s'il était encore faible, comment aurait-il eu la force de venir dans sa chambre et de la soumettre à ce genre de "plaisirs" ? Hermione en doutait. Tout ce qu'elle voulait, c'était lui rendre la même sensation de fausse sécurité qu'il lui avait donné il n'y a pas si longtemps.

C'est pour cela qu'elle prenait son temps et qu'elle prenait part à son jeu pervers. Il croyait sans aucun doute qu'elle pensait que cette nuit là était un rêve, et il avait du se repaître de ce moment avec son typique humour narquois. Ce qui lui posait réellement problème était que ça aurait sûrement été le cas s'il n'avait pas laissé une morsure sur son corps. Une stupide erreur qui allait lui coûter la vie ! Enfin presque... (n.d.t. oui, là je crois que les 2 auteuses s'était laissé aller, sa arrive, dans un élan d'écriture, hop! On dérape, ne lui jetons pas la pierre, Pierre!)

Elle avait répété ce scénario dans son esprit toute la semaine. Ce qu'elle dirait, et comment elle mettrait en oeuvre son plan, afin de le perfectionner. Elle aurait laissé Draco tranquille s'il avait adopté une attitude passive et n'avait pas abusé d'elle dans son sommeil.

Ca avait été son plan quand Draco l'avait cruellement jeté de son lit. Mais non, Draco s'était sentit obligé de faire son impudent, n'est-ce pas? Il devait prouver qu'il pouvait la séduire juste une fois de plus. Et c'était son grand tort. Parce Que ce soir, elle lui montrerait ce que ça faisait de perdre complètement son self-control. Ce soir elle, Hermione je sais tout Granger séduirait Draco arrogant Malfoy. (n.d.t. A ce moment précis de l'histoire, si vous êtes comme moi, vous vous dites qu'à force d'essayer de faire monter la mayonnaise, ben en fait, on va en faire un vulgaire amalgame huile-moutarde... Détrompez vous et forcez-vous à continuer la lecture, je vous promets vous ne serez pas déçu!)

Passant ses mains sur le satin doux, Hermione sourit malicieusement. Elle avait été jusque Prè-au-lard ce matin pour cette étoffe qu'elle avait prévu d'utiliser contre un certain serpentard. Elle décida de relever ses cheveux en élégant chignon, Hermione sourit en observant son radical changement d'apparence.

L'étoffe noire descendait jusqu'au-dessus de ses chevilles. Mais de chaque côté, deux fentes s'ouvraient de ses jambes jusqu'à ses hanches (n.d.t. ben ça remonte bien ce truc! Ce serait pas un tio peu indécent, vas vite te rhabiller jeune donzelle!) Cela révélait brillamment ses jambes et apportait l'effet qu'elle recherchait. Le haut de la chemise de nuit, dont le style rappelait presque de la lingerie (n.d.t. je crois qu'elles essayaient de dire qu'il y avait de la dentelle... chuis pô sûre!), était coupé très bas et moulait les courbes généreuses de sa poitrine. Hermione était surprise de voir à quel point la robe la faisait paraître mince ; Avait-elle toujours cette silhouette ? Ou était-ce juste ce qu'elle portait ?

La couleur de l'étoffe donnait à Hermione un air sombre et séducteur, rehaussant sa personnalité cachée. Elle n'avait jamais été du genre à porter su noir, mais la vendeuse avait insisté en disant que c'était une de ses couleurs.

Hermione devait avouer qu'elle avait raison. Elle avait l'air extrêmement dangereuse dans cette couleur, avec "tentatrice" écrit partout sur elle (n.d.t. non, non, non, on est pas dans une certaine émission toute pourrie!) Satisfaite de son apparence, Hermione pris une grande inspiration et réalisa ce qu'elle était sur le point de faire.

C'est parti. Plan A en marche, murmura-t-elle d'un souffle. Fais attention à toi Draco Malfoy, car ce soir, tu es à moi.

Se glissant dans une large et lourde robe, Hermione s'assura qu'aucune partie de son corps était visible. Elle s'approcha de la porte qui menait à la chambre de Draco et fut contente de ne pas la voir bouclée. Portant sa main sur la poignée, elle avala la boule de nervosité qui s'était formée dans sa gorge.

Elle repoussa toutes les pensées négatives dans un coin de son esprit, se disant qu'il n'y avait pas de place pour la lâcheté des serpentards. La porte s'ouvrit et Hermione entra dans la tanière du serpent (n.d.t. dit comme ça, ça fait un peu glauque!). La faible lumière dans la chambre lui fit plisser les yeux, elle ses dit que cela pouvait poser un problème majeur dans le déroulement de son plan. Après tout, elle avait besoin de lumière pour que Draco la voie. Posant sa main sur le mur, Hermione trouva l'interrupteur et l'enclencha. (N.d.t. FAUTE ! Halalalala! Quelle malheureuse erreur, c'était très tentant, et elles sont tombé dans le panneau! Il n'y a pas d'électricité à Poudlard!)

Regardant dans le lit, Hermione y vit Draco couché, ses yeux fermés, sa poitrine se soulevant et redescendant au rythme de sa respiration (n.d.t. Ben, il dort quoi !) Il était manifestement endormi (n.d.t. c'est bien ce que je disais!). Une impression de naufrage envahit Hermione au creux de l'estomac ; C'était nul s'il était endormi ! Elle avait besoin de lui éveillé et conscient. Décidant de remettre son plan à une autre fois, elle se retourna et était sur le point d'éteindre la lumière, quand elle entendit la voix de Draco à l'autre bout de la pièce.

"Et qu'ai-je fais pour mériter cette visite?"

Ses yeux s'agrandirent, Hermione ne savait s'il fallait se réjouir et s'inquiéter que Draco soit réveillé. Baissant sa main tremblante, elle se cria mentalement de garder son aplomb. Pas question d'avoir la frousse. Hermione se retourna et se força à regarder dans la direction de Draco.

Il était assit sur le lit, ses cheveux en bataille et les yeux sombres et interrogateurs. Croisant les bras, Hermione plongea son regard dans le sien et tira la cape autour de son corps.

"Tu n'as rien fait pour mériter cette visite, Draco, dit-elle en redressant la tête tout en continuant de le regarder, C'est juste que personne ne t'a vu depuis des jours, et mis à part les rares sons que j'entends dans ta chambre, il n'y a aucun signe que tu es encore à Poudlard. Si tu prévois de claquer, je devrais chercher un Préfet en chef de remplacement."

Contente de sa réponse, Hermione attendait une ingénieuse repartie. Mais il n'y en eut pas, à sa grande consternation. Draco la fixait seulement, ses sourcils rapprochés.

"Alors, laisse moi remettre ça dans l'ordre. Tu es venu ici parce que tu t'inquiétais pour moi ?" L'arrogance de sa voix était invraisemblable mais elle prétendit ne pas l'entendre. Elle essaya de rendre sa voix aussi normale que possible et répondit doucement.

"J'étais inquiète à propos de tes devoirs. Ta fièvre a dû te causer des dommages." Le froncement sur le visage de Draco glissa, laissant son habituelle et séduisante expression.

"Eh bien ! Ne "t'inquiète" pas, Granger, je serais de retour pour faire ma juste part du travail dès lundi" Posant instinctivement son regard sur son corps, Draco, confus, fronça de nouveau les sourcils.

"Granger, tu n'as donc aucun respect pour toi? Pourquoi portes-tu des vêtements aussi affreux ?"Une voix dans sa tête hurla de joie, heureuse qu'il soit tombé dans le panneau. Redressant son dos, Hermione essayait de paraître offensée par ses mots.

"Pour ton information, Malfoy, j'ai mis des vêtements affreux parce que je ne veux pas que tu vois ce qui est en dessous. Je préfère la sensation de... cette étoffe, tout comme mon partenaire un peu plus tôt." Une expression indéchiffrable apparu sur le visage de Draco à ces mots, mais elle était partie avant qu'elle ait eu la chance de comprendre ce à quoi il pensait.

"Partenaire ? Je n'ai rien entendu." Hermione ne s'attendait pas à ce qu'il pose ce genre de questions, alors elle chercha rapidement dans son esprit une réponse plausible.

"Evidemment tu n'as rien entendu. C'était avant que je vienne te voir, et tu étais apparemment endormis."

Contente de sa réponse, elle l'expression sur le visage de Draco changer. Hermione pressa un peu plus la robe contre elle pour attirer autant que possible l'attention. La démarche avait fonctionné, puisque Draco regardait désormais pensivement la robe.

"Alors Granger... Qu'as-tu caché en dessous de cette inadéquate chose ?"

Repoussant un sourire, elle essaya de paraître nerveuse et remuante. En réalité, elle tremblait comme une feuille dans un ouragan. Elle avait réalisé qu'il aimait qu'elle soit nerveuse près de lui. Ca lui donnait une espèce de pouvoir et de prédominance. Mais là, c'était elle qui était toute-puissante, jouant avec Draco. Le laisser croire qu'il était celui qui avait le contrôle était étrangement enivrant. S'avançant vers elle une grimace malsaine sur le visage, Il sourit en la voyant regarder désespérément la porte.

"Pourquoi es-tu si nerveuse, Granger ? Je ne mords pas. Je veux juste voir ce que tu caches."

C'était si dur de s'empêcher d'éclater de rire alors que Draco faisait tout ce qu'elle avait prévu. Il touchait son corps, l'amena contre le sien, et il était temps d'apporter la dernière touche à son plan. Prenant appui sur son corps, Hermione essaya de mettre de la distance entre eux deux. Bien sur, elle savait que c'était inutile. Draco était bien plus fort qu'elle et il la plaqua contre le mur et la fit taire.

"Tranquille, je veux juste voir ce que tu caches." Puis tout se passa très vite. Il plaqua ses mains de côté de force, et ouvrit la robe pour la voir de ses propres yeux. Laissant la robe tomber à ses pieds, Hermione se tint devant lui les seins dressés par la soudaine exposition a froid.

Alors que ses yeux balayaient entièrement son corps, elle put de nouveau voir ses yeux s'emplir du même désir que quelques nuits avant. Ses yeux ne quittèrent pas sa poitrine quand il lui demanda : "Pour qui t'habilles-tu comme ça ?" Croisant ses bras, elle pris sa voix la plus froide.

"Ce n'est pas ton affaire, Malfoy." Vu sa surprise, il fut aisé pour elle de le repousser. Marchant vers la porte, Hermione se déhancha légèrement, juste pour en rajouter une couche. Se tournant vers lui en ouvrant la porte, Hermione réalisa qu'il s'était retourné. Essayant manifestement de cacher une certaine partie de son anatomie à son regard !

"Bonne nuit Malfoy", dit-elle d'une voix grave. "Fais de beaux rêves." Ca avait marché ! Tout ce qu'elle avait à faire maintenant c'était d'attendre et voir s'il suivait l'appât dans son piège.

Il était bien plus de minuit, et ses lumières étaient éteintes depuis plus de deux heures maintenant. Elle était resté silencieuses et avait attendu, espérant que le reste de son plan marcherait. Elle attendit encore dix minutes, et puis une autre, et encore une autre.

Soupirant, elle réalisa que Draco n'avait pas mordu à l'hameçon et avait probablement percé son plan rusé. Elle était prête à complètement laisser tomber, quand elle entendit la porte de sa chambre s'ouvrire doucement d'un clic. Tendue l'espace d'un instant, Hermione senti un élan d'excitation l'envahir. Le spectacle commence !

Fermant les yeux, elle calma sa respiration pour qu'elle paraisse plongée dans un lourd sommeil. Le faible bruit de pas s'approchait et elle résista à l'envie d'ouvrir les yeux. Quand les couvertures se soulevèrent légèrement, Hermione sentit les battements de son cœur s'accélérer, même si elle gardait une respiration calme.

Une main chaude parcouru sa cuisse et s'arrêta sur sa hanche. Imitant un soupir, Hermione se tourna pour reposer à plat sur la dos, laissant plus de d'espace à Draco. Elle cacha sa tête dans sa propre épaule (n.d.t. comment elle fait ça?) pour masquer le sourire bordant son visage. Elle pouvait sentir son corps se réchauffer tandis qu'il bougeait doucement au-dessus d'elle, son corps se glissant sous les draps. Elle savait qu'il allait refaire comme avant.

Le pervers, Hermione ricanait en elle-même. Le stupide pervers ! C'était le moyen dont il disposait pour prendre le pouvoir sur elle, mais cette fois elle était prête pour lui.

Pendant que sa bouche et ses doigts lui apportaient du plaisir, Hermione se mis à gémir tout haut. Sa bouche était chaude et sa langue s'introduit en elle, goûtant et lapant son jus. Il commença doucement mais les sensations étaient si incroyablement stupéfiantes qu'elle sentit son orgasme arrivé très vite. Il n'y avait aucun doute que Draco était un formidable amant.

Cette nuit il le prouvait. Il savait comment faire qu'une femme se sente une déesse. Il n'était pas vraiment le jeune homme le plus convoité de l'école pour sa charmante personnalité. Elle y était ! Sur le point d'obtenir une délicieuse revanche sur lui. Elle allait blesser sa fierté, la chose qui lui importait le plus.

Serrant les dents et geignant, Hermione ne pu se retenir plus longtemps. Son orgasme la submergea dans un tourbillon de plaisir. Elle s'entendit crier de plaisir, mais autre chose aussi : "Oh, mon Dieu ! Ron!"

Il se figea immédiatement, et Hermione eu tant de difficulté à repousser son envie de rire, qu'elle en eut mal à la poitrine.

"Mission Draco achevée!" Songea-t-elle.