J'ai pas l'esprit tordu, masi ca faisait lgtps que le couple Ron/Ginny me trottait dans la tête, sans parvenir à m'en débarrasser. J'avais écris, puis mis de coté, mais j'y tiens, alors jvais la finir. Pour le moment, je publie juste ce petit prologue mais la suite arrive, et je croise les doigts pour que la fin également. Ma fic sera très soft, le couple est assez délicat komsa je trouve, pas besoin de rajouter des lemons, chacun imagine ce qu'il veut. J'espère que ca vous plaira, je reste fidèle à mon style, dsl pour le coté trop guimauve, j'y peux rien. Lol bonne lecture…

Chapitre 1 :

Un secret bien trop lourd…

La neige tombait sur le ciel gris de Londres. Deux ans avaient passés depuis sa sortie de Poudlard, trois depuis celle de son frère. Trop de choses s'étaient produites, trop de larmes, de souffrance, un cœur bien trop souvent meurtri par le plus douloureux secret. Car oui, elle, une jeune fille aux allures quelconques, cachait un terrible secret, qui devrait la faire sentir honteuse, inhumaine, mais qui au lieu de cela lui procurait un bien être malsain, un plaisir sans raison d'être, celui d'une relation interdite…

Là où elle aurait dû se sentir anormale de vivre une telle relation, elle s'était sentie revivre. Aimée, comprise, désirée, pour rien au monde elle ne regrettait ce choix qui la poussait à se tenir ici, dans cette chambre lugubre, dans cet appartement dont l'aspect et la décoration reflétait son ressentiment intérieur… Ces couleurs tristes, une peinture ternie, des objets reconstruits, en contradiction totale avec l'image d'une jeune femme pleine de vie et heureuse qu'elle renvoyait.

Certes, elle était heureuse, épanouie, satisfaite de cette relation, qu'elle savait pourtant impossible… Les objets tant de fois détruits sous sa colère croissante illustraient les émois dont la jeune fille était victime. Racolés, réparés, un aspect neuf, mais l'intérieur détruit, comme elle… comme ces objets, elle avait été tant de fois brisée, puis tant de fois réparée, mais les blessures étaient toujours là, présentes, au fond d'elle.

Une larme coulait le long de sa joue, qu'elle s'empressa d'effacer. Dehors, les gens riaient, s'amusaient dans la neige, projetaient des fêtes de Noël en famille, entre amis, achetaient des cadeaux, ou d'autres encore chantaient, pour les plus démunis. Une ambiance si chaleureuse, si conviviale régnait à l'extérieur qu'à nouveau, elle se sentit seule, différente de tout ces gens qui ne pensaient qu'à s'amuser, insouciants, heureux, tout simplement.

Perdu dans ses pensées, elle n'avait pas entendue la porte s'ouvrir, se refermer dans un bruit sourd, ni même les pas se rapprocher d'elle. Elle ne s'en rendit compte que lorsqu'elle sentit une douce chaleur contre elle, celle de ce corps qu'elle attendait depuis un instant qui lui semblait durer une éternité. Il enroula, toujours silencieusement, ses bras autours de sa taille, posant sa tête au creux de son cou, et déposant un baiser sur sa joue.

« Qu'est ce qui ne va pas ? » s'inquiéta t-il, doucement.

« Rien, tout va bien », répondit-elle aussitôt, un peu trop mécaniquement à son goût.

« Je sais que tu souffres de cette situation, mais ils ne comprendraient pas, tu le sais… »

« Mais ne pas comprendre quoi ? répliqua t-elle, atone, avec la voix d'une femme blasée, qui n'attend plus rien de la vie. Ne pas comprendre quoi ? répéta t-elle. Que tu m'aimes, moi, une jeune fille banale, sans argent, à peine diplômée, sans but dans la vie, ou que je sois tombée amoureuse du seul garçon qui m'ait toujours soutenue, réconfortée, aimée ? Hermione sort avec Harry, elle sait ce qu'aimer signifie, et Harry sacrifierait sa vie pour elle s'il le fallait. En quoi notre situation diffère ? On s'aime, et c'est tout ce qui compte, tu n'es pas de mon avis ? »

« Bien sûr, vu comme ça, ça semble dérisoire, mais tu sais très bien que dans la réalité, personne ne comprendrait, ils penseraient que nous ne sommes pas normales, on nous montrerait du doigt, c'est cela que tu veux, être marginale ? Ginny, mon Ange, tu sais que l'on ne peut pas… » ajouta t-il en prenant son visage entre ses mains, lui faisant face.

Il la regarda un instant, posa doucement ses lèvres sur les siennes, sans chercher à approfondir son baiser. Elle s'écarta légèrement, puis se blottit dans ses bras.

« Je suis fatiguée… j'en ai assez de vivre ainsi, depuis 3 ans… Trois années à se cacher, à mentir, je n'en peux plus… »

« Qu'essaye tu de me dire Ginny… » hésita t-il, sans desserrer son étreinte, de peur qu'elle ne s'échappe.

« Que je suis lasse de cette vie, que je veux tout arrêter… que je veux partir… » ajouta t-elle en relevant la tête, lui faisant face.

« Tu veux tout arrêter ? Tu veux me quitter ? »

« Je n'ai pas le choix. Crois tu sincèrement qu'on pourrait vivre ainsi, toute notre vie ? C'est impossible, tu le sais. Je veux avoir une belle maison, avec une barrière blanche tout autours, je veux me marier, avoir des enfants, un chien, que j'appellerai Fluffy en souvenir du bon vieux temps… Mais dans cette vie là, tu n'auras pas la place que tu souhaites… Je veux une vie normale, pas me complaire dans l'illusion d'un bonheur irréel. Tu peux m'offrir cette vie là ? »

« Soit, mais je… »

« Non, pas de mais, ma décision est prise, je pars, que tu le veuilles ou non. Je quitte cette maison, cette vie qui n'est pas la mienne, je m'en vais… je suis désolée ».

« Et moi ? Où je suis dans ton beau tableau ? »

« Tu le sais, ta place y est, mais pas celle ci, plus celle ci… »

Sans un mot de plus, elle prit son manteau, le mit sur ses épaules, prit son sac, et ouvrit la porte.

« Qui quittes tu Ginny ? » s'éleva la voix du jeune homme, dont l'émotion transparaissait dans chacun de ses mots. Elle se stoppa net, sans se retourner.

« Quel est le sens de ta question ? »

« Qui quittes tu, l'amant… où le frère ? »

A suivre…

Je sais que ce genre et couple est assez particulier, mais ca fait lgtps qu'il me tentait, et jme décide enfin a la publier. Donc dite moi ske vs en penser… xxx