Wala le chap 5 de ma fic. Il devait être bcp+long, mais finalement je l'ai coupé, histoire de faire une fic a nombre pair de chapitre. Bon ok c débile, mais j'aime pas les nombres impairs. Fin wala, c'était pr la ptite histoire. Je mettrai le chap jeudi soir pour la peine. Merci pr vos reviews, j'espere que ce ptit chap vs plaira ! enjoy !
Chapitre 5
Trois jours avaient passé depuis son malaise. Ce soir, Ron rentrait de mission, et Ginny avait hâte de le retrouver. Il lui avait tant manqué. Ils avaient prévu de passer la soirée ensemble, seuls, dans son appartement. C'est pourquoi en sortant de sa douche, alors qu'elle se préparait, la première chose qu'elle fit fut de retirer sa chaîne et de mettre son alliance à son doigt. Un sourire illumina son visage en se remémorant leur union. Elle fut soudain sortie de ses pensées quand on frappa à la porte. Qui pouvait bien être là, à cette heure là, et surtout, frapper à la porte. Elle sortit de la chambre, sa serviette autours de la taille et regarda par le judas. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle reconnut Ron, un bouquet à la main. Elle s'empressa d'ouvrir et le prit dans ses bras.
« Pourquoi as-tu frappé, tu aurais pu directement transplaner ? »
« Je sais, mais si on veut avoir une vie simple et normale en vivant dans le monde moldu, alors on pourrait commencer par vivre comme eux… » répondit-il en lui tendant le bouquet de roses.
« Elles sont magnifiques, tu n'aurais pas dû ! s'exclama Ginny en l'embrassant furtivement. Tu es en avances, je ne t'attendais pas avant deux heures ! Je ne suis même pas prête, regarde ! », se plaignit t-elle en lui montrant ses cheveux mouillés et sa serviette pour seul vêtement. Mais le regard gourmand de son mari semblait montrer que cela ne le dérangeait pas le moins du monde.
« Au contraire, tu es parfaite… » s'exclama Ron en la prenant dans ses bras, d'un mouvement rapide. Il la porta jusqu'à la chambre et la déposa sur le lit. Ouvrant sa serviette, il s'allongea sur elle et parsema son corps de baisers, ponctué par les éclats de rire de Ginny.
Le week-end avait passé trop vite au goût de Ginny. D'ici deux jours, elle devrait reprendre son travail, et Ron était de nouveau reparti en mission, pour la semaine cette fois. Profitant de quelques rayons de soleil, elle changea la disposition des meubles de son appartement, et sortit faire quelques achats de dernières minutes, même s'il lui restait encore prés de deux semaines avant Noël. Postée devant une vitrine décorée pour l'occasion, elle reflet qu'elle ne connaissait que trop bien se glissa derrière elle. Son sourire se figea, sans qu'elle ne se retourne.
« Tu as le temps de prendre un café ? » proposa l'homme au reflet de son amie.
« J'ai des courses à faire, et je suis déjà en retard, désolée Harry », répondit-elle en se tournant vers lui. Il était toujours aussi beau, fut sa première pensée. Elle parvenait à se détacher de lui, mais leurs rencontres lui étaient toujours pénibles. Elle lui sourit cependant, d'un sourire sincère.
« Une autre fois peut être… Ou plutôt non, pourquoi vous ne passeriez pas au Terrier avec Hermione, ça fait longtemps qu'on ne vous y a pas vu…. »
Sans lui donner le temps de répondre, elle déposa un baiser sur sa joue et poursuivit sa route, le laissant en plan.
« Très bien, alors dis moi simplement ce que tu fais avec Malefoy ! »
Ginny se figea net quand elle l'entendit parler de Draco. Comment pouvait-il savoir que…
« De quoi tu parles ? » feignit-elle en se retournant.
« Dean travaille à Gringott, au cas où tu l'aurais oublié… »
« Et alors ? »
« Tu lui as signé une reconnaissance de dettes ! Il t'a donné une énorme somme d'argent, et j'aimerais savoir pourquoi ! » s'écria Harry.
« Ce que tu veux savoir, c'est pourquoi il m'a donné cette somme, ou pourquoi je me suis adressée à lui plutôt qu'à toi ? C'est bien ça l'idée, nan ? demanda Ginny en essayant de garder son calme. Elle l'empêcha de répondre en ajouta « il m'aide… ».
« Il... t'aide ? » s'étonna Harry.
« Exacte… c'est un ami, et j'avais besoin de son aide… »
Flash
« Alors, que me vaut cette visite ? » lui avait demandé Draco, quand elle était passé le voir, quelques jours plus tôt.
« Je passais prendre de tes nouvelles et… »
« Et… »
« J'ai besoin de ton aide Draco », expliqua Ginny en baissant les yeux, gênée.
« Explique moi, qu'est ce qui se passe, en quoi je peux t'aider ? », avait-il aussitôt ajouté en se rapprochant d'elle, prenant sa main dans la sienne.
« Je suis malade… hésita Ginny, osant pour la première fois le regarder dans les yeux. Elle y vit de l'étonnement, puis de l'inquiétude, alors elle enchaîna. J'ai une maladie du sang, mes cellules ne fonctionnent pas correctement, je n'ai pas très bien compris. Je ne peux pas guérir totalement, mais je peux soulager la douleur et en diminuer les effets, pour ne pas m'affaiblir. J'ai un traitement à suivre, tout un tas de médicaments à prendre, mais ils sont très chers, et… »
« Je vais payer », annonça Draco.
« Je n'ai pas le droit de te demander ça, mais je n'ai rien dit à ma famille, ni à Ron, et seule je ne pourrais jamais… » se défendit-elle, des larmes coulant silencieusement le long de ses joues.
« Ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas, au contraire… Si je peux t'aider, de quelque manière ce soit, dis le moi. Je sais que ce doit être très dur pour toi, de venir me voir, la moindre des choses, en tant qu'amis, c'est de t'aider, tu ne crois pas ? Aller miss, ne pleure pas, tout ira bien… » la consola Draco en l'attirant contre lui, la berçant doucement.
Fin du flash.
De retour à la réalité, elle vit Harry s'impatienter. Elle ne pouvait pas lui dire, s'expliquer, cela reviendrait à tout lui dévoiler, et elle en était incapable.
« Je t'expliquerai un jour, je te le promets, mais pour le moment je ne peux pas, désolée… »
Et sur ceux, elle partit, sans se retourner aux appels de son ami, et laissant libre court aux larmes qui menaçaient de couler depuis leur rencontre. Elle laissa tomber les courses qui lui restait à faire et appela Luna, en qui elle avait trouvé une véritable amie depuis la dernière année. Sans doute était-elle complètement folle, ou alors elle était plongée dans un tourment similaire, mais ce qui était sûre, c'est qu'elles se comprenaient. Quoiqu'il arrive, elles pouvaient compter l'une sur l'autre et parler des heures entières, de tout et de rien. Et en ce moment, Ginny avait besoin de parler, de se promener, peut être même d'aller au cinéma. Elle avait envie de penser à autre chose. Malheureusement pour elle, Luna ne répondait pas. Tant pis, ce serait pour une prochaine fois.
En dépit, elle rentra chez elle et à peine la porte franchit elle jeta les clés sur la table et d'affala sur son lit. Ce n'est que bien plus tard qu'elle vit un parchemin et un paquet posé sur la table. Elle déplia la lettre, et sourit largement en reconnaissant l'écriture de Ron.
Mon Ange,
Tu me manques énormément. J'espère rentrer dans peu de temps, il n'y a rien à faire ici, sans doute une fausse alerte, mais tu connais les aurors, ils veulent être sûrs qu'il n'y a aucun danger avant de rentrer. J'ai trouvé ça en me promenant hier soir, j'ai pensé à toi. Je t'aime. xxx
Il n'avait pas signé, mais Ginny reconnaissait son écriture, de même que son odeur qu'elle retrouvait partout sur le parchemin et le paquet, qu'elle s'empressa d'ouvrir. Il contenait une boule à neige, les jouets pour enfants avec un paysage ou monument parsemé de flocon de neige, à tourner et retourner. Elle avait toujours adoré ces jouets, et ils lui permettaient de suivre Ron sur chacune de ses missions. Merlin qu'il lui manquait. Au diable ses doutes et ses craintes, elle était malade, et si elle devait mourir, autant passer ses dernières années heureuses.
Puis les semaines passèrent, suivis des mois, des saisons. La douceur du printemps, la chaleur de l'été, la beauté de l'automne, Ginny avait profité de chaque instant passé en compagnie de sa famille, de son mari, de ses amis. Elle semblait aller mieux, mais rechutait, régulièrement. Draco était toujours auprès d'elle, lui seul partageait son secret, l'aidait et la soutenait dans ses choix. Elle n'avait jamais trouvé la force de parler à sa famille, même si elle se sentait libre de tout aborder avec ses frères. Elle restait persuadée qu'ils ne comprendraient pas.
Un dimanche après midi d'automne, alors que les jumeaux fêtaient leurs 24ans, toute leur famille, leurs amis étaient réunis pour une grande fête, en leur honneur. Il faisait bon, une légère brise, un grand soleil, une journée vraiment magnifique. Ginny ne regretta qu'une chose, l'absence de Ron, une nouvelle fois. Elle se baladait dans le jardin quand soudain elle se sentit happée, puis soulevée sans ménagement.
A suivre...
J'espere que ca vous a plu, je mets le dernier chap jeudi soir, d'ici la, j'attends vos com ! xxx
