Wala le chap 6, j'espre qu'il vous plaira, c'est le dernier, sniff, je commençais ) m'y faire, et au final, je l'aime bien ce couple, aussi inhabituel soit il… merci pr vos reviews, vraiment. Enjoy !
Chapitre 6
Surprise, elle poussa un cri puis se mit à rire en reconnaissant son frère, ou plutôt le dos de son frère, vu qu'il la portait comme un vulgaire sac, sur son épaule.
« George, repose moi, s'il te plait ! » ordonnait-elle, mais ses éclats de rire ne lui accordaient aucun crédit.
« George ? » s'étonna une voix un peu plus loin, celle de Fred, ou George, ballottée comme elle l'était, son image bougeait trop pour lui donner un nom.
Plusieurs mètres plus loin, il consentit à la faire descendre, mais à peine à terre il se jeta sur elle, suivit de près par celui qui s'avéra en fait être George, et ils se mirent à la chatouiller. Elle riait, mais petit à petit elle perdait son sourire, remplacé par une grimace crispée.
« Je me sens pas bien… »
Aussitôt, ils s'arrêtèrent et échangèrent un regard inquiet. « Mes médicaments… » chercha t-elle en vain, elle ne portait qu'une légère robe. « Ils doivent être dans mon sac… »
« Fred ! » ordonna aussitôt George en voyant sa sœur pâlir soudainement. Il comprit et courut vers la maison. Il aida Ginny à se relever, mais à peine debout elle s'appuya contre lui.
« J'ai la tête qui tourne… »
Il semblait hésiter quant à l'attitude à adopter, mais voyant sa sœur fermer les yeux, il la prit dans ses bras, remontant sans le vouloir sa robe jusqu'à mi cuisse, et son regard se fixa sur ses jambes. Hormis qu'elles étaient aussi pales que maigres, quelque chose clochait. Pour ne pas alarmer ses parents et pour avoir une discussion avec elle, il la garda dans ses bras et s'approcha d'un vieil arbre où ils aimaient discuter l'été.
« Ginny… Ginny, allez clochette, ouvre les yeux… » la pressait George en lui tapotant les joues.
« Je vais finir par avoirs des bleus à force de me taper comme ça ! » se plaignit Ginny en souriant, une fois remise. Elle semblait aller mieux.
« Tu n'as pas besoin de moi pour en avoir, répondit-il aussitôt. Depuis quand ça dure ? Et qui te fais ça ? » ajouta t-il en haussant le ton, plus inquiet qu'en colère. Entre temps, Fred était arrivé et lui avait donné sa boite de médicaments qu'elle s'empressa de prendre. « Et ça, c'est quoi ? » demanda de nouveau George.
« C'est rien ! Pas la peine de s'inquiéter, y'a vraiment pas de quoi ! » se défendit Ginny.
« Pas de quoi s'inquiéter ? s'exclama George. Mais regarde, s'adresse t-il à son frère cette fois, en relevant le bas de robe de sa sœur. Elle a les jambes couvertes d'hématomes, et elle ne veut pas qu'on s'inquiète ! »
« Très bien, je vais vous expliquer, concéda Ginny. Mais avant, vous devez me promettre que vous n'en parlerez à personne, ni aux parents, ni à Ron. Surtout pas à Ron », ajouta t-elle plus pour elle-même. Ils promirent et elle ajouta « je suis malade… »
Elle leur expliqua tout depuis le début, des premiers symptômes aux visites régulières chez le médicomage, en passant même par la provenance de l'argent qui payait les hospitalisations ainsi que le traitement. Ils parurent choqués, mais Ginny ne sut si c'était à propos de sa maladie, des conséquences ou de son amitié avec Draco. Elle termina par les bleus qui parsemaient son corps depuis quelques jours, parfois dû à ses coups ou chutes, et parfois juste d'effleurements. Sans doute un nouveau symptôme. Quand elle se tût, les larmes aux yeux, ses frères la prirent aussitôt dans leurs bras, la réconfortant comme ils le pouvaient. Puis ils se relevèrent, et ensemble rentèrent vers le Terrier. Mais à chaque pas, Ginny se sentait défaillir, de nouveau. Sans doute prenait-elle trop de médicaments qui ne faisaient plus effets, elle l'ignorait. Elle ralentit le pas, et déclara soudainement.
« Ne dîtes rien à Ron… »
« Pourquoi tu ne veux pas lui dire, c'est normal de s'inquiéter pour toi », répliqua Fred, surpris.
« Parce qu'il m'aime… », se contenta Ginny en s'arrêtant.
« Eh ! la rattrapa George alors qu'elle vacillait. Il la prit dans ses bras, plus doucement que la première fois, et ajouta : c'est normal qu'il t'aime, il s'inquiète, comme nous tous ici. Tout le monde t'aime Ginny… »
« Non… Pas comme on s'aime nous… » souffla t-elle en sortant lentement sa chaîne de sa robe, exposant son alliance à ses frères. Ils échangèrent un regard perplexe, semblant ne pas comprendre, mais n'en apprirent pas davantage, Ginny venait à nouveau de s'évanouir.
« On doit l'emmener à l'hôpital, maintenant ! » s'exclama George en accélérant le pas.
Ils arrivèrent quelques minutes plus tard au Terrier, où tout leurs amis et parents s'impatientaient de leurs absences. Mais en voyant l'air grave et inquiets qu'ils affichaient, Ginny inconsciente dans les bras de Georges, les sourires s'effacèrent. Harry, le plus proche d'eux se précipita pour soulager Georges.
« Que s'est-il passé ? demanda t-il en posant sa main sur le front de Ginny. Elle est brûlante ! »
« Elle a fait un malaise, je crois qu'elle est malade, mentit-il, puis jetant un regard hésitant à son frère, comme pour lui demander son avis, il ajouta : va chercher Ron ! »
Harry ne posa pas d'autres questions, acquiesça et disparut aussitôt. Etant lui-même auror, il lui serait plus facile d'apprendre où son ami avait été envoyé en mission.
Quelques minutes plus tard, tout le monde se rendait à Ste Mangouste, où Harry et Ron les retrouvèrent. Ce dernier semblait complètement désemparé, et sur le moment, Harry trouva sa réaction quelques peu exagérée. Mais n'ayant jamais eu de frères et sœurs, il ne pouvait que s'imaginer l'inquiétude de son ami. Quand ils les rejoignirent, Ginny était allongée sur un brancard, le médicomage à ses côtés donnait des instructions à l'infirmière pendant le trajet.
« Que s'est-il passé, de quoi souffre t-elle ? »
« Au stade où Miss Weasley se trouve, ce genre de crise est assez fréquent, malheureusement. Nous allons devoir modifier son traitement, augmenter les doses et… », expliqua le médecin, assez rapidement, et comme si cela allait de soit.
« Mais de quoi parlez-vous ? Quelle crise ? Quel traitement ? » l'interrompit brusquement Ron.
« Elle est malade, et suivie depuis près de trois ans, étant sa famille, je pensais que vous étiez au courant. Elle souffre d'une maladie peu courante dans notre monde, mais que les moldus appèlent leucémie… »
« Est-ce grave ? » demanda Ron, sans remarquer l'expression déconfite d'Harry, qui ayant vécu dans ce monde, en connaissait les maladies.
« Elle va mourir… La semaine prochaine, dans trois mois ou cinq an, seule l'évolution de sa maladie nous le dira. Je suis désolé, mais vous ne pouvez pas aller plus loin, s'excusa le médecin en arrivant près de portes battantes. Seule la famille proche peut y entrer… »
« Mais c'est notre ami, et leur sœur… » argua Harry.
Il y eut quelques secondes de silence, pendant lesquelles Ron réfléchit. Elle allait mourir, à quoi bon continuer à se taire. Il se pencha sur Ginny et lui caressa la joue.
« C'est ma femme… » déclara t-il faiblement, mais de manière suffisamment audible pour que tous aient entendu. L'infirmière échangea un regard ave le médecin, alors que le clan Weasley et Harry s'étaient arrêtés brusquement, laissant le brancard faire quelques mètres seul. Les jumeaux se regardèrent également, et passant de leur frère à leur cadette, ils firent peu à peu le rapprochement, et leurs doutes se confirmèrent quand ils virent un anneau à la main gauche de leur frère. Ron avait toujours la tête baissée vers Ginny, mais sentant les regards chargés sur lui, il se tourna vers sa famille, prêt à affronter leur foudres et autres reproches.
« C'est ma femme ! »
Le médecin le laissa poursuivre avec eux, continuant ses explications sur l'état de sa femme et les démarches à venir, mais l'esprit de Ron était ailleurs, partagé entre la peur de perdre la femme qu'il aimait, et le souvenirs de chacune des expressions peintes sur les visages de sa famille, de ses amis, expressions qu'il distinguait encore au travers des hublots des portes battantes. Le plus pénible restait sans doute à venir…
Fin
Tadam ! j'espère que vs n'etes pas trop déçus par la fin, mais je la voyais exactement comme ça. Je voulais une fin brusque, et éviter des explications dont on n'a pas gd chose à faire finalement. Le plus attendu est les réactions à l'annonce de Ron, pas la suite. Donc j'espere que ca vs a plus kan même, et je vous remercie de m'avoir suivie sur cette fic ! a bientôt, sur les miennes, ou qui sait, sur les vôtres ! xxx
