Chapitre 12

Le silence n'était troublé que par le grésillement de l'électricité qui courait le long du dôme. Le son était déstabilisant, non pas douloureux mais constant et gênant, comme un petit caillou coincé dans la chaussure et dont il est impossible de se débarrasser. En se tenant aussi proche du mur électrique, Yumi était partagée entre des envies contradictoires, celle de s'éloigner le plus loin possible et celle, complètement illogique, de s'approcher et de poser la main sur la surface bleutée. Le bourdonnement incessant courait le long de son corps et hérissait les poils de sa nuque, la poussant à se tenir plus droite. Elle fixait le monde de l'autre côté du dôme, cette étendue de terre brulée et désertique ponctuée de monticules de ruines.

Elle sentit la présence d'Ulrich derrière elle, son regard lui brulait la nuque. Lorsqu'ils étaient sortis des égouts, il n'avait pas posé de question sur leur destination. Il n'avait d'ailleurs rien dit depuis qu'elle lui avait proposé de l'accompagné le matin même. Son silence n'était pas inhabituel, mais la distance qu'il gardait entre eux était nouvelle. Il ne s'approchait pas plus que nécessaire, sans pour autant être à la traine. C'était une distance calculée pour paraitre naturelle, respectable. Pourtant Ulrich ne calculait plus ce genre de chose avec elle normalement. Au contraire. Il tentait discrètement de se rapprocher, de lui rappeler sa présence sans la forcer. Pourtant voilà des jours qu'elle ne le voyait à peine. Elle en venait presque à se demander si l'embrasser avait été une si bonne idée. Sur le moment, il semblait plus que partant, mais maintenant que leurs conversations se résumaient à des banalités, elle en venait à douter.

La chaleur de son corps vint remplacer celle de son regard lorsqu'il se plaça à côté d'elle, toujours à une distance respectable. Le froncement de sourcil qui se dessinait sur son visage laissait penser qu'il était aussi déconcerté qu'elle lors de sa première visite. Elle le regardait en coin mais il ne semblait pas prêt à en faire de même. Elle se félicitait d'avoir remonté son bandana sur le bas de son visage, au moins il ne verrait la grimace qui déformait son visage lorsqu'elle se dit qu'il l'ignorait bel et bien. Elle prit une grande inspiration pour essayer de calmer ses émotions. Elle avait toujours était celle qui paraissait la plus froide, s'il voulait l'ignorer, ils pouvaient être deux à jouer à ce jeu.

Elle déposa le sac qu'elle portait sur le sol entre eux deux et se pencha dessus. Elle en sortit un appareil mécanique confectionné par Jérémie pour enregistrer les données de l'air autour d'eux. Le jeune intellectuel souhaitait réunir le plus de données possibles sur le dôme et ses environs au cas où ils auraient besoin de se cacher encore plus loin du centre de la ville qu'ils ne l'étaient déjà. Yumi suivit les instructions qu'il lui avait données et posa l'engin le plus près possible de la barrière électrique. Ulrich l'imitait avec un autre engin qu'il plaça proche d'un arbre. Ils en disposèrent encore trois autres, plus ou moins proche du dôme, en s'assurant qu'ils étaient bien connectés et en marche.

Yumi ne parvenait pas à se débarrasser de la boule qui lui nouait la gorge depuis qu'ils étaient arrivés. Le silence d'Ulrich n'était rien comparé au silence de l'autre côté, celui des fantômes qu'elle avait l'impression de voir à chaque fois qu'une bourrasque de vent soulevait un peu de poussière là où se trouvait sa maison.

Ulrich l'observa alors que la jeune femme s'était arrêtée au milieu de la rue, à fixer un point imaginaire au-delà du mur. Il suivit son regard et laissa toutes les pièces du puzzle se remettre en place. Il était déjà venu là lorsqu'il la cherchait, lorsqu'il pensait la trouver dans la maison familiale. Il se souvient du désespoir devant la probabilité que le dôme s'arrête ici et non pas dix mètres plus loin. Il se rapprocha d'elle mais n'arrivait pas à trouver le moindre mot à lui dire. Elle finit par poser les yeux sur lui, elle semblait aussi perdue que lui, ne sachant pas comment réagir maintenant qu'ils étaient face à face. Il leva sa main droite, sans doute pour la prendre dans ses bras, ou lui caresser la joue, mais il hésitait trop et finit par la laisser retomber pour la ficher au fond de sa poche.

Elle lâcha le souffle qu'elle retenait depuis qu'il s'était approché. Elle pensait qu'il allait enfin agir, faire quelque chose, mais non. Il ne s'était pas éloigné mais ne la regardait plus, il fixait le même point qu'elle quelques instant plus tôt. Ulrich était cependant plus agitait et il finit par se tourner à nouveau vers elle.

« Je suis désolé, pour … »

Il ne finit pas sa phrase mais passa une main dans ses cheveux avant de faire un geste maladroit vers la barrière électrique. Un sourire nostalgique se dessina sur le visage de la jeune femme, caché sous son bandana, mais dont la douceur se refléta dans ses yeux. Ulrich n'était peut-être pas doué avec les mots, mais au moins le cœur y est.

« Tu n'y es pour rien. Sa voix était si faible qu'elle se racla la gorge pour se donner plus de contenance. Ça va aller, je crois.

« Tu veux en parler ?

« Pas vraiment non.

« Je suis là pour toi si besoin, tu le sais ça ? Il comprenait que son silence n'était pas un refus de s'ouvrir à lui, mais bien sa manière de gérer les choses.

« Oui, je sais. »

Ils s'étaient rapprochés sans vraiment s'en rendre compte. Et ils se parlaient, pas de grandes conversation, certes, mais c'était déjà bien plus que le silence de ces derniers jours. Yumi se rapprocha même un peu plus et posa une main sur son bras. A cette distance, il devait pencher légèrement la tête s'il voulait pouvoir la regardait droit dans les yeux, comme il en avait pris l'habitude ces dernières années. Ils étaient de nouveau seuls au monde, dans leur bulle. Pourtant un voile passa sur le visage du jeune homme et obscurcit son regarde. Il brisa le lien visuel pour reposer son regarde sur le dôme. Le moment était passé. Cependant, Yumi ne recula pas, elle n'allait pas le laisser se braquer sans en comprendre la raison. Elle ne le laisserait pas s'éloigne comme ça. Elle observait son profil, l'angle de sa mâchoire légèrement assombrit pas une fine barbe, la manière dont elle devinait combien il serrait la mâchoire, la tension qui se lisait dans le froncement de ses sourcils.

« On est tous là pour toi. Sa voix était encore plus grave et profonde que d'habitude, ce qui lui donnait toujours des frissons sur tout le corps.

« Oui, je sais.

« Surtout Odd.

« Surtout … Odd … ? Répéta-t-elle lentement, ne sentant plus aucun frisson face à son ton glacial. Qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire ça ?

« Vous êtes très proches.

« On a toujours été proches. C'est un de mes meilleurs amis. »

Elle se plaça face à lui, ce qui le força à baisser les yeux sur elle. Elle y découvrit de la colère, de la froideur, mais il semblait aussi blessé. Elle retira son bandana et le fixa sans essayer de cacher son incrédulité face à cette situation.

« Ulrich, qu'est-ce-qui se passe ?

« Rien du tout.

« Apparent si, donc explique moi, on peut parler non ?

« Va lui parler à lui, j'en ai rien à foutre.

« Attends, quoi ? »

Mais il l'avait déjà dépassé et de dirigeait vers l'entrée des égouts. Elle mit une seconde à sortir du choque dans lequel ses paroles l'avaient plongé, puis partit à ses trousses. Elle lui attrapa le bras et le tira assez fort pour qu'il se retourne vers elle.

« C'est quoi ce délire ?

« Rien. Lâche-moi.

« Merde Ulrich, on a passé l'âge. C'est quoi cette crise de … »

Elle ne finit pas sa phrase. L'expression sur le visage du jeune homme était plus que parlante. Une crise de jalousie ? Il se dégagea de son emprise, récupéra le sac abandonné sur le sol et commença à descendre le long de l'échelle. Elle ne lui laissa pas le temps de prendre le l'avance. Elle le suivit à la trace, même si les longues jambes du brun lui donnaient un avantage. Elle accéléra le pas en l'appelant, se fichant que ses cris se répercutent dans les couloirs humides. Il l'ignorait et continuer de marcher en regardant droit devant lui. Les nerfs à vif et la patience au bout, elle profita d'un passage étroit pour lui faire un croche-pied et le plaqua contre le mur alors qu'il perdait l'équilibre. Elle mettait tout son poids sur son avant-bras droit, posé sur le haut de son torse, juste sous son cou. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, énervé, et prêts à en découdre.

« Tu es jaloux de Odd, tu te rends compte à quel point c'est tordu ?

« Je ne suis pas jaloux !

« Ho pitié, j'ai t'ai vu tellement souvent avec cette expression sur le visage, tu crois que je ne sais pas faire la différence ? Odd est mon meilleur ami, on a toujours été proche !

« C'est sûr que physiquement, vous étiez proche !

« Physiq… Est-ce-que tu t'entends ? »

Elle appuya plus fermement son bras à la base de son cou avant de se redresser et de s'éloigner. Elle fit quelques pas d'avant en arrière en passant les mains dans ses cheveux et se força à expirer lentement dans le but de se calmer. Mais lorsqu'elle se remit face à lui, sa colère n'avait pas disparu d'un iota, et celle d'Ulrich semblait aussi vive que la sienne. Il se décolla du mur pour se placer face à elle, ce qui était un progrès. Mieux valait la confronter que la fuir à ce moment, et il semblait enfin l'avoir compris.

« Donc mon ami n'a plus le droit de me prendre de ses bras ?!

« C'était bien plus que ça !

« Son bras était sur mes épaule !

« Tu sais très bien de quoi je parle ! Qu'est-ce qui s'est passé dans le gymnase ?!

« On s'est entrainé !

« Ne me prends pas pour un con ! »

Il détachait chacune des syllabes en pointant un doigt accusateur vers elle. Elle sera ses poings le long du corps et continuait de le fusiller du regard.

« On s'est entrainé.

« Ouais, je suis sûr qu'il a adoré s'entrainer comme ça. Il était si froid dans ses paroles qu'il en devenait blessant.

« On va voir si toi tu adores ça. »

Elle ne le laissa pas voir combien sa froideur l'avait blessée, combien elle lui en voulait de ne pas lui faire confiance. Elle détestait le sentiment d'avoir de nouveau seize ans et de devoir gérer les crises infondées du garçon devant elle.

Elle ne lui laissa pas le temps de reculer qu'elle envoya son poing vers lui. Il évita de justesse l'impact contre sa mâchoire mais ne recula pas assez vite et senti une petite douleur lui brûler l'épaule. Il ne s'y attarda pas et évita les autres coups lancé par Yumi. S'il n'était pas aussi énervé, il rirait de les voir enchaîner les coups au milieu des égouts qu'ils avaient parcourus un nombre incalculable de fois. Aucuns de leurs coups ne portaient, ils se connaissaient trop bien et parvenaient en anticiper toutes les attaques et défenses de l'autre. L'effort leur permettait d'évacuer le surplus de colère avec des coups plutôt qu'avec des mots. La jeune femme parvint tout de même à lui porter un coup sec à la poitrine, qui le fit reculer brusquement contre le mur derrière lui. Il leva les yeux pour la voir se tenir bien droite devant lui, les cheveux en bataille et les joue légèrement rougies par l'effort. Ses yeux si noirs le clouaient sur place, le mettant au défi de ne bouger qu'un muscle. Elle était à couper le souffle, magnifique.

« C'est assez 'physique' pour toi ? »

Le défi dans sa voir lui fit l'effet d'une dose d'adrénaline. Il n'était plus autant en colère qu'il n'était déterminé. Les combats avec Yumi avaient toujours le gout d'un mélange de compétition et de séduction. C'était à celui qui arriverait à mener la bataille sur les deux fronts, sans jamais tomber.

Ils continuèrent de se battre mais étaient moins violents dans leurs mouvements, plus méthodiques, avec plus de précisions. Si Yumi paraissait toujours autant sur les nerfs, Ulrich se prenait au jeu. Il comprit qu'il gagnait du terrain lorsque, en tentant de le toucher à la tête, le t-shirt de Yumi se releva légèrement. Il en profita pour caresser du bout des doigts la bande de peau tout juste révélée. Elle se retourna brusquement mais prit une seconde pour reprendre ses esprits. Une seconde qui la trahie, puisqu'elle venait de donner la preuve que son touché la perturbait encore. Il dissimula son sourire en coin pour ne pas encore plus attiser sa colère.

Yumi n'aimait pas perdre, mais perdre la face devant lui ? Jamais.

Les échanges de coups continuèrent, ponctués de caresses discrètes. Elle serrait la mâchoire de frustration en se rendant compte combien son corps réagissait contre celui du brun. Elle se rendit compte que ses coups perdaient en précision à mesure qu'il s'approchait et qu'elle s'énervait, mais elle n'arrivait pas à prendre le dessus sur ses émotions.

Elle envoya un autre coup de poing vers son visage dans l'espoir d'effacer la lueur de triomphe qui brillait dans ses yeux brun. Il en profita pour enrouler son bras autour du sien et se glisser derrière elle. Il emprisonna ses deux poignets dans une main et passa son autre bras autour de sa taille. Le jeune homme la tira contre son torse et l'immobilisa. Elle se débattit et essaye de libérer ses mains de la poigne qui les maintenait fermement contre sa poitrine. Elle cessa de gesticuler lorsqu'elle sentit le souffle chaud d'Ulrich lui caresser le cou. Il était moins essoufflé qu'elle mais sa respiration n'était pas régulière pour autant et si elle se concentrait assez, elle pouvait deviner le battement de son cœur contre son dos. Elle sentit son propre cœur faire une embardé et prit une grande inspiration pour essaye de se calmer. Mais le mouvement de sa poitrine ne fit que renforcer la sensation de ses bras autour d'elle. Elle essaye de nouveau de se dégager mais il la tenait fermement contre lui, et elle se demanda si elle essayer de fuir pour vraiment s'éloigner ou pour s'assurer qu'il la tenait bien.

Elle se figea pourtant en sentant les doigts d'Ulrich s'activer contre ses hanches. Elle le sentit jouer avec le bas de son t-shirt avant de poser le bout de ses doigts sur la peau nouvellement dévoilée. Elle frissonna face au contraste entre la fraicheur de ses doigts et la chaleur qu'elle ressentait en étant contre lui. Elle remarqua que sa respiration s'accéléra au même rythme que celle du jeune homme. Il se redressa dans son dos, lui rappelant combien il était plus grand qu'elle. Il posa son front contre les cheveux noir corbeau de la jeune femme, les lèvres à quelques millimètres à peine de son oreille. Elle pouvait presque les sentir caresser sa peau alors qu'il chuchotait.

« Vous avez été physique comme ça ?

« Non… »

Sa voix n'était pas plus haute qu'un murmure, mais elle se maudit lorsqu'elle entendit combien elle était rauque, combien elle trahissait ses émotions. Elle devina le sourire d'Ulrich lorsque ses lèvres s'étirèrent contre son oreille. Sa fierté la poussa à se débattre, mais il la tenait toujours contre lui. Il profita de son agitation pour glissa sa main sous son t-shirt et la posa entièrement sur taille. Ses deux pouces se mirent en mouvement en même temps, caressant à la fois ses mains et sa taille. Elle chercha son souffle mais semblait avoir oublié comment respirer alors qu'il la touchait ainsi. Ce n'était pas un contacte dut au combat, il cherche délibérément à la troubler.

« Et comme ça ?

« Non. »

Ils chuchotaient tous les deux, comme si parler trop fort briserait les règles de ce nouveau combat. La limite entre compétition et séduction était franchie, le premier à succomber sera donc celui perdra la partie.

Yumi essaya de se détendre, de reprendre les rênes de ses réaction pour essayer d'avoir une chance dans cette course. Elle avait vu Ulrich grandir, prendre confiance en lui, elle pensait être prête à faire face à toutes ses tentative, aussi rare soient-elle. Pourtant, alors qu'il laissait glisser sa paume sur son flanc, que ses doigts frôlaient le tissu de son soutien-gorge, elle ne savait plus vraiment à quoi s'attendre. Lorsque ses lèvres frôlèrent la peau de son cou, elle le remercia silencieusement de la tenir, parce qu'elle était certaine que ses jambes ne la soutiendraient plus pour très longtemps.

« Ni même comme ça ? »

Elle retint de justesse le gémissement qui faillit quitter ses lèvres lorsqu'elle sentit la légère pression d'un baiser sur sa peau. Au lieu de lui répondre, elle inclina la tête sur le côté, exposant encore plus son cou, une invitation silencieuse à continuer. Et c'est ce qu'il fit. Ulrich déposa l'embrassa de nouveau avec plus de conviction. Il savoura la douceur de sa peau contre ses lèvres, son odeur qui l'enivrait, la sensation de sa poitrine qui se levait et s'abaissait toujours plus rapidement à mesure qu'il continuait. Il se laissa porter par le moment, en voulant toujours plus. Il finit par libérer les poignets de la jeune femme et attrapa une partie de ses cheveux pour les glisser sur une seule épaule et dégager complétement cette partie de son cou. Il s'attendait à ce qu'elle saisisse cette nouvelle liberté et reprenne le dessus. Mais à sa grande surprise, il sentit la main de Yumi se glisser sur le haut de sa nuque et glisser ses doigts fins à travers ses cheveux. Il ne put retenir le grognement qui monta dans sa gorge lorsqu'elle tira sur quelques mèches et guida sa tête pour qu'il vienne la petite zone où sa mâchoire et son cou se rencontraient. Même à ce moment, elle voulait reprendre le contrôle. Il suivit tout de même ses instructions et sentit une vague de fierté le saisir lorsque la jeune femme s'appuya encore plus contre lui. Il laissa courir sa main de son cou à son épaule, le long de son bras libre et entrelaça ses doigts aux siens.

« Non…, murmura-t-elle. »

Il recula doucement et se déplaça lentement pour se trouver face à elle. Malgré son refus, il avait toujours ses mains sur elle, une sous son t-shirt au niveau de sa taille, l'autre se calant sur sa joue pour la forcer à le regarder dans les yeux. Tous leurs mouvements semblaient être réalisés au ralenti, aucun des deux ne voulaient rompre le contact. Yumi semblait être à bout de souffle, cherchant à retrouver un rythme cardiaque normal. Elle l'observait avec attention, à la recherche du moindre signe montrant qu'il était aussi retourné qu'elle. Il posait sur elle un regard lourd de désir dont les pupilles dilatées témoignaient de l'effet qu'elle aussi semblait avoir sur lui.

« Non, tu es le seul avec qui c'est comme ça… »

Il hocha doucement de la tête, comprenant que ces paroles avaient bien plus de signification que pour les simples entrainements. Il était le seul avec qui tout était comme ça.