Bonjour à tous!

Et non vous ne rêvez pas, c'est bien la troisième partie de Je te dédie!

C'est un miracle non? Après tant de temps !

Bon je sais j'ai beaucoup, beaucoup de retard mais l'inspiration pour cette fic n'était pas au bon fixe,

et durant mes vacances loin de chez moi elle est revenu donc

j'annonce que cette troisième partie ne sera pas la dernière comme je vous l'avais dit!

Et oui vous avez bien compris!

Il y aura une quatrième partie et se sera la dernière!

On peut donc dire que l'OS qui devait être en trois partie est en fait une mini-fic de quatre chapitres.

J'espère que ça vous plaira!

J'ai bien aimé écrire celui-ci enfin surtout certains moments fort en fait.

Maintenant passons aux Rars qui ont été posté depuis un bon bout de temps voulez-vous ? lol

RARs

Nad: Merci beaucoup! je suis contente que ca te plaise! désolé pour le retard vraiment, mais comme je l'ai dit plus haut, pas d'imagination pour cette fic durant un long moment :$ Mais voici la suite et vu que j'ai eu pleins d'idées je me retrouve avec une quatrième et dernière à écrire ! J'espère que ca te va et que ca te plaira ! Bisous!

Yoko: Je suis contente que ca t'ai plu ! Et heureuse que tu es ressentit de l'émotion dans mes écrits. Pour que Harrys e réveil il va falloir attendre ;)

Lisylys: Tout d'abord je suis désolé pour le long retarddddd ! Ta fic m'a fait très plaisir ! Et c'est quand je relis des reviews comme celle là que ca me donne envie d'écrire ! Je suis très contente que mon style et mes écrits te plaisent ! Et tu vois l'imagination est enfin revenu et du coup une quatrième partie doit venir à celle-ci. J'espère que c ate plaira et que tu seras encore capable d'attendre la véritable fin !

Cha: Merci beaucoup! Ca me fait trop plaisir que ca te plaise! J'epsère que ca continuera ! Et désolé pour le retard ! Bisous

Gin: lol ne t'inquiète pas, j'ai déjà souffert de faire dormir Harry alors il ne peut que se réveiller, même si l'idée de le laisser comme m'a éffleurer l'esprit! lol baisse ta baguette je plaisante ! (A)

lucaskelement: Je suis contente que ca te plaise! Et surtout que tu trouve que la fin de Voldy est l'une des meilleurs! Came touche! Voici enfin la suite ! Bisous J'espère qu'elle te plaira !

kim: Voici la suite! Je suis contente que ca te plaise ! bye!

Je te dédie

Partie 3

1er Janvier 2002, 00H00

"- Bonne année Harry. Tu nous manque. Revient-nous vite." fit la voix d'Hermione dans la grande infirmerie, tout en caressant la joue de son meilleur ami.

"- Oui, bonne année vieux. Réveille-toi, Mione et moi avons quelque chose à t'annoncer. Je veux que tu sois éveiller pour te le dire. Tu nous manques beaucoup." continua la voix de Ron qui étais assis à côté d'Hermione.

Ils restèrent ainsi pendant une heure, le regard fixer sur la poitrine de Harry qui se soulevait paisiblement.

Deux mois que le brun était dans le coma et l'amélioration était minime. Sa magie n'avait que très peu refait surface mais tout le monde espéraient qu'il se réveille, ils avaient confiance.

Mme Pomfresh entra suivit de Remus et Blaise. Ce dernier était devenu très ami avec eux depuis la fin de la guerre et il s'inquiétait autant que les autres pour le Survivant, devenu Vainqueur depuis le mois d'Octobre.

Harry Potter avait été cité dans tout les articles depuis sa victoire. Tout les journaux de la presse sorcière racontait que le Survivant et Vainqueur de Voldemort était dans le coma et que personne ne savait quand il allait en sortir. Hermione avait bien essayé d'atténuer la publication d'articles mais elle n'avait rien pu faire.

Ron et Hermione laissèrent leur place aux nouveaux venus alors que l'infirmière examinait les signes vitaux de son patient. Elle soupira en constatant que rien n'avait changé. Elle adressa un faible sourira aux deux hommes et sortit de la pièce.

Remus avait préféré transférer le jeune homme à Poudlard, conscient que celui-ci préférerait sûrement se réveiller dans un endroit connu. Le brun avait en horreur les hôpitaux, c'était d'ailleurs tout juste pour qu'il aille à l'infirmerie de l'école tant les fois où il s'y était retrouvé étaient nombreuses.

Mais depuis le combat final, son coma magique prenait toutes les forces physique du brun et le garçon "dormait" en attendant que sa magie se régénère. Mais cela pouvait prendre du temps. Beaucoup de temps. Même Dumbledore ne savait pas quoi faire, ce qui était extrêmement rare de la part du sorcier.

Tout les Mangemorts avaient été arrêté mais un seul manquait dans les dossiers du Ministère. Remus était inquiet. Le Mangemort en fuite n'avait pas été présent lors de la dernière bataille. Il aurait normalement dû être enfermé à Azkaban depuis quelques mois mais il avait été délivré juste avant la bataille et personne n'avait vu Lucius Malfoy depuis.

Remus devinait très bien où il était. Lucius Malfoy devait être à la recherche de son fils qu'il considérait comme un traître. Et de ce fait, Draco Malfoy était un sorcier encore plus en danger que les cinq années précédente. Azkaban avait des effets très souvent nocifs sur ses détenus à cause de la présence des Détraqueurs et Lucius devait sûrement être devenu un peu fou après presque un an et demi d'enfermement. Il allait sûrement accusé son fils d'être la cause de la mort de son maître et Harry ne serait pas là pour le protéger. Remus savait que le garçon qu'il considérait comme son fils s'en voudrait de ne pas avoir pu aider celui qu'il aimait depuis plus de quatres ans.

Il fallait qu'il retrouve Draco. Malfoy senior n'arrêterais pas ses recherches tant qu'il n'aura pas tuer son fils de ses propres mains.

Remus prit la décision de chercher le jeune Malfoy alors que son regard se posait une nouvelle fois sur le brun dont la respiration régulière l'apaisait. Harry serait heureux de le retrouver à son réveil pensa-t-il.

Il reporta son visage sur le fils de son meilleur ami. Son visage était pâle, ses lèvres également, son corps étaient amaigri même avec les soins que lui prodiguait au mieux l'infirmière de Poudlard.

Remus fairait tout pour que ses paupières laisse place aux magnifiques émeraudes héritées de Lily. Et il savait que l'étincelle de vie qu'il n'avait plus revue depuis sa troisième année lorsqu'il avait retrouvé Sirius, reviendrait lorsque le blond serai à ses côtés.

C'était décidé. Le lendemain il partait à la recherche de Draco Malfoy.

11 Février 2002

Quatres mois que le Survivant était dans le coma et l'amélioration était encore très minime. Ses amis s'inquiétaient un peu plus chaque jour qui passaient. Remus Lupin était partie depuis le premier janvier et aucun ne savait exactement où.

Il avait seulement préciser avant de partir de Square Grimmaurd où tout le monde s'était rassemblé, que ça aiderait Harry et leurs visages s'étaient éclairés.

Blaise Zabinni était partit avec lui sur sa demande, Remus avait pensé que connaissant le Serpentard, l'Auror pourrait l'aider puisque Draco était son meilleur ami d'après Harry.

Ils avaient donc tout les deux beaucoup voyagé durant ces six dernières semaines. Ils étaient tout d'abord partit pour l'Irlande, la France et tout les pays d'Europe mais chaque fois que Remus essayait de repérer l'aura de Draco, il n'avait rien sentit. Ils étaient donc arrivé au Japon à présent. Ils se doutaient que Draco ne viennent vivre dans ce pays mais il avait dû utiliser tout les moyens possible pour se cacher et ils devaient le chercher absolument partout.

Remus eu contre toute attente, sentit l'aura du jeune Malfoy alors qu'il passait près d'un petit village du Japon. Ils avaient essayé en vain de savoir si le jeune homme était toujours présent mais Remus se doutait qu'il n'était plus là depuis longtemps.

10 Mars 2002

Encore une fois, le Japon fut un échec tout comme la Chine et l'Australie.

Ils savaient tout les deux que se serait dur de le retrouver puisqu'il n'utilisait pas sa magie mais ils n'auraient jamais pensé que Draco puisse tenir aussi longtemps. Tout ce qu'ils espéraient c'était que Lucius Malfoy ne retrouve pas son fils avant eux. Le jeune blond passerait sûrement un sal quart d'heure face à son père.

Remus se félicita d'avoir décidé de prendre le Magicobus pour leur recherche. Cela leur permettait de voyager de pays en pays en très peu de temps.

Le loup-garou avait d'ailleurs remarqué que le contrôleur Stan Rocad n'était plus à son poste depuis quelques temps et d'après Erni, le garçon avait entreprit un voyage dans le monde.

Blaise, qui était souvent grognon depuis qu'ils étaient partit, avait bougonné sur le fait que Stan au moins pouvais visiter les différents pas où il passerait alors que eux ils devaient passer en coup de vent dans le monde.

Ils prenaient contact régulièrement avec Poudlard par cheminette pour avoir quelques informations et savoir si on avait repéré la magie de Lucius Malfoy. Mais rien ne montrait que le Mangemort était en action.

Remus s'enquissait toujours de la santé de Harry et d'après Mme Pomfresh, le jeune homme aurait beaucoup récupéré magiquement depuis quelques jours et le garçon devrait se réveiller d'ici quelques mois. Donc le fait de retrouver Draco était de plus en plus important, ils avaient donc décidé de prendre le cap sur l'Amérique après tout leur nombreux échec en Afrique et le reste de la partie du monde déjà visité.

02 Avril 2002

Les recherches en Amérique du Sud et en Amérique central fut un flop total. Ils étaient passé par le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine ainsi que le Chili et beaucoup d'autres, et Remus n'avait absolument rien sentit grâce à son flair de loup-garou.

Ils s'étaient retrouvé à Cuba, à Haïti et en Jamaïque où Remus faillit repartir seul. En effet, Blaise avait été tenté de rester sur l'une des îles, pour leurs plages, leurs coktails et les belles jeunes filles en bikini. Le dernier des maraudeurs avait dû le prendre par le col de son tee-shirt et le mettre de force dans le Magicobus qu'il venait d'appeler.

"- Blaise, si tu veux faire bronzette il va falloir y mettre du tiens pour retrouver Draco. Ensuite tu pourras te prélasser aussi longtemps que tu le voudras mais pas avant que Harry ne soit heureux aux côtés de Draco." avait-il dit à Mexico.

Blaise lui avait rappelé qu'il fallait d'or et déjà que le "Survivant" se réveil.

22 Avril 2002

Quand ils arrivèrent à New York après encore plusieurs échec dans différents ville d'Amérique, une concentration de Magie Noire était présente d'après Remus qui avait les yeux encore cerné de sa troisièmes nuits de pleine lune. En réalité, la situation de l'ancien professeur était un problème dans leur recherche. L'homme devait à chaque fois trouvé une petite île déserte pour passer ses trois nuits de transformations en loup-garou pour éviter toutes attaques dans les villes visitées. Blaise quand à lui, faisait des recherches en attendant le retour de son co-équipier.

Remus les conduisit dans les bas quartiers de la ville où cette source de magie se fit encore plus ressentir. C'était la première fois qu'il la ressentait et ses deux hommes étaient sûr qu'elle provenait de Lucius Malfoy.

Blaise et lui prirent donc le chemin du quartier où ils cherchèrent durant quatre heures tout les bâtiments susceptible de cacher le Mangemort.

Ce n'est que la nuit tombée, qu'ils ressentirent un flux de Magie Noire à trois rue de leur position. Arrivé dans une petite rue éclairée où quelques bruits de conversations leur parvinrent, dans l'ombre d'une baguette éclairée, trois silhouettes se dessinaient sur les murs tagués par les jeunes du quartiers.

"- Je savais que je te retrouverais, traître. Tu vas payer pour avoir désobéi Draco." disait une voix froide en pointant sa baguette sous la gorge de l'ancien Serpentard.

Remus et Blaise écoutèrent, les sens aux aguets pour éviter tout mal fait à l'ancien Serpentard.

"- Tu m'as finalement retrouvé papa. Je croyais ne jamais te revoir. Si tu savais comme tu m'as manqué." fit la voix du fils Malfoy d'une voix moqueuse.

"- Arrête de jouer fils, tu n'es pas en position de parler."

"- Ah oui, je vois ! Lucius Malfoy n'est pas capable de retrouver son très cher fils sans qu'il n'est un chien de garde à ses pieds." fit Draco en pointant la troisième personne du menton. " Tu es pitoyable."

Un bruit de coup de fit entendre dans la pénombre et un grognement de douleur et une chute au sol.

"- Je ne suis pas un chien Malfoy. Par contre, toi tu as obéit aussitôt que Potter t'as dit de décamper il y a cinq ans." fit une voix rocheuse.

"- J'aurais dû me douter que tu travaillais pour mon père ! ... Harry t'as fait confiance et tu l'as trahis Rocad !" rugit Draco en se relevant.

Le rire froid du jeune homme autrefois boutonneux résonna dans la petite ruelle sinistre.

"- Je me suis juré de te retrouvé Draco." dit alors Lucius d'une voix méprisante en enfonçant sa baguette dans la gorge de son fils. " ... Et de te tuer." finit-il, une lueur de folie brillant au fond de ses yeux délavé.

"- Alors pourquoi ne l'as-tu pas encore fait papa ? Tu attends peut-être l'autorisation de ton idiot de maître ?" demanda Draco d'une voix lente et moqueuse.

Les yeux de Lucius brillèrent de rage alors que Stan Rocad pointait, lui aussi, sa baguette sur le jeune homme blond qui se demandait pourquoi les deux Mangemorts avaient une telle réaction.

C'est alors qu'il comprit. Lord Voldemort avait péri. Quand il avait été attrapé par son père et Rocad il avait cru que Voldemort gagnait en pouvoir et souhaitait faire payé aux décampeurs. Mais la vérité était toute autre. Son père voulait se venger de lui. Pour lui, Draco était un traître, ce qui était vrai, et devait mourir pour ne pas l'avoir suivit.

Prenant un air digne malgré la douleur qui lui tirallait l'estomac suite au coup de poing de Rocad, il nargua son père de sa voix habituellement traînante lors de ses première années à Poudlard.

"- Oh, je vois ... Tonton Voldy aurait-il trépassé ?"

Il savait qu'il jouait avec le feu en poussant son père à bout, mais il ne pouvait empêcher sa rage et la contenir en lui.

Son père darda un regard sombre et fou sur lui avant de prendre la parole d'une voix mystérieuse qui fit frissonner Draco malgré lui.

"- Tu n'as pas idée de ce qu'il c'est passé Draco." disait-il.

"- Que veux-tu dire ?"

Les lèvres de Lucius s'ourlèrent en un sourire méprisant.

"- Le Seigneur des Ténèbres n'est pas le seul à avoir trépasser dans la guerre mon fils." commença-t-il. " Potter s'est battu bravement, tu peux être fier de lui." continua-t-il en mettant une main sur son "coeur".

"- Je ne te crois pas." fit Draco avec hargne.

"- Ah oui? Pourquoi ta voix tremble-t-elle alors ?" demanda Lucius. " Potter est mort, il était bien trop faible pour survivre face au maître. Le Seigneur des Ténèbres s'est fait un plaisir de lui enfoncé son épée dans le coeur." murmura Lucius assez fort pour être entendu du blond en face de lui.

"- C'est faux ! Harry est le sorcier le plus puissant qu'il n'y ai jamais eu !" s'exclama Draco en repoussant son père grâce à un flux magique, ce dernier tomba en arrière dans des cartons trainant dans les poubelles.

Draco frappa Stan qui n'eut pas le temps de réagir à cause de la rapidité déconcertante du blond. Il voltigea dans les air et tomba lourdement sur Lucius qui essayait de se relever, après une prise de karaté de la part de Draco. Le jeune homme s'enfuit en courant dans les profondeurs de la rue du Bronx.

Remus et Blaise trop choqué pour réagir tout de suite quand le blond frappa son père, entrèrent enfin dans la rue. Ils étaient surpris de voir avec quelle facilité Draco avait repousser si facilement l'homme qui se disait son père.

Blaise se rua sur les deus hommes au sol, qui avaient les membres entremêlés et essayaient de se relever en vain. Ils semblait paralysé au sol. L'Auror les ligota pour la forme même si savait qu'ils ne pouvaient pas bouger. Remus était partit en courant vers le lieu où Draco était partit.

"- Lucius Malfoy, Stan Rocad, au nom de la loi, je vous arrête." fit Blaise d'une voix froide.

Il reçut deux regards noir alors que Remus revenait essouflé.

"- Draco est partit." dit-il.

"- Oh c'est pas vrai ! On le retrouve et voilà que Monsieur décide de prendre la poudre d'escampette !" s'exclama Blaise. " Où crois-tu qu'il soit allé ?"

"- Maintenant qu'il sait que la guerre est fini, il va sûrement avancé son retour en Angleterre." dit pensivement le loup-garou.

"- Le petit dragon est partit dans les bras de son sal cabot se sang-mêlé." ricana Lucius.

"- La ferme Malfoy !" éructa Blaise en frappant le blond, du sang commençant à couler des lèvres de celui-ci sous le poing vengeur de l'Auror.

"- Blaise !" s'exclama Remus en stoppant le jeune homme qui allait recommencer son geste.

"- Qu'est-ce qu'il y a Remus ? On est pas en service ! Je peux le frapper comme je veux !" fit Blaise en grognant le blond de nouveau. " Je peux lui faire payer ce qu'il a fait à Draco !" encore un coup. " A Harry !" encore un autre. " A toutes les personnes innocentes qu'il a tué !" et encore un. " Et je peux même le tuer pour avoir rejoint Voldemort !" finit-il en donnant une dernière droite au visage tuméfié du Mangemort qui s'effondra au sol, le nez et les lèvres en sang, et deux oeils aux beurres noir.

"- Tu peux le faire, c'est vrai. Mais ça m'étonnera que Draco souhaite voir son ami en prison." fit Remus prévenant.

Blaise suspendit son geste alors qu'il allait relevé le blond pour le battre encore.

"- Ramenons-les en Angleterre alors. Nous les donnerons au Ministère et ils passeront devant la Commition de Justice qui a été mise en place pour les mangemorts." fit-il alors en mettant difficilement Malfoy sur ses pieds vu qu'il ne pouvait plus bouger. " J'aimerais savoir ..." continua-t-il en regardant Stan.

Il lui prit alors le bras gauche et souleva sa manche. Alors la Marque des Ténèbres apparue.

"- C'est bien c'que j'pensais. Vous pourrirez en prison Messieurs. Vous aurez peut-être même le droit à un baiser." fit Blaise d'une voix froide.

"- Allons-y. Des personnes arrivent dans notre direction." murmura Remus en relevant Rocad

Blaise transplanna en emportant Malfoy père avec lui, suivit de Remus et Rocad.

Arrivé à Londres, ils prirent le chemin du Ministère sans tarder. Jamais Remus n'aurait pensé que le traître puisse être ce jeune homme qu'il tenait. Celui-ci avait toujours été gentil, prévenant et sympathique quand il prenait le Magicobus. Cela avait été un coup dur quand il l'avait entendu parlé avec tant de froideur et de haine dans la voix alors qu'il était dans la ruelle ruelle face à Draco. Harry lui avait toujours fait confiance depuis qu'il l'avait rencontré avant sa troisième année à Poudlard. Il lui avait même sauvé la vie et c'était comme cela que Rocad le remerciait.

Ce qui était sûr, c'est que le rôle d'espion en tant que contrôleur du Magicobus était une très bonne place puisque les membres de l'Ordre du Phénix l'utilisaient régulièrement.

Après avoir confié les deux Mangemorts aux autorités sorcières, Remus s'empressa d'aller à Poudlard alors que Blaise partait faire le rapport sur comment ils avaient retrouvé Lucius et Stan.

Cette fois-ci il ne prit pas le Magicobus mais arriva dans le bureau du directeur par cheminette et lui expliqua tout ce qu'il s'était passé durant ses recherche avec le jeune Zabonni.

A la fin du récit, Dumbledore parut étonné d'apprendre le nom de l'espion. Comme quoi, le vieux directeur n'était pas au courant de tout.

"- Draco, c'est donc enfuit." dit-il alors.

"- Oui, Albus. En fait, quand Lucius a dit que Harry était mort, il m'a semblé sentir sa peur que ce ne soit vrai. Mais il n'a pas entièrement cru son père. Je crois que leur amour est si fort qu'il fera tout pour le retrouver même s'il pense que son père pourait encore le retrouver pour le tuer."

"- Je le crois aussi mon cher Remus. Je vous remercie d'être partit si longtemps pour retrouver Draco. Je crois que quelqu'un attend impatiemment votre retour au Square Grimmaurd." fit Albus les yeux pétillants de malice.

"- Merci Albus. ... Mais j'aimerais vous poser quelques questions si ça ne vous dérange pas."

"- Pas du tout, allez-y."

"- C'est en ce qui concerne la bataille finale. Je voulais savoir comment Harry a pu trouvé un tel prossédé pour tuer Voledmort ?" demanda l'ancien professeur.

"- Je vois que tu te décide enfin à me poser cette question. Je savais que tu l'aurais fait un jour où l'autre." sourit Dumbledore d'un air bienveillant, passant tu vouvoiement au tutoiement.

"- Toujours aussi sûr de vous Albus." plaisanta Remus.

"- Moi ? Toujours." répondit le directeur en rigolant. " Pour votre question, je crois que je pourrais répondre par quelque chose comme ' L'amour est le chemin qui mène à la victoire et la victoire mène vers l'amour libre ' mais je ne crois pas que ce soit cette réponse qui te convienne."

Remus sourit et affirma.

"- En vérité, c'est Lily qui lui as appris ce rituel. C'est un rituel sans en être vraiment un. Je dirais plutôt que c'est une libération. Harry a appelé toutes les âmes damnées par Voldemort pour lui venir en aide. Et ce sont les âmes des personnes qui ont souffertes par amour et qui en sont mortes qui ont répondu à son appel. Tu comprend pourquoi il y avait Lily, James et Sirius."

"- Oui, je comprend." répondit Remus d'un air triste en repensant aux âmes de ses meilleurs amis lors de la bataille final à qui il n'avait pas pu parler.

"- Il y avait également Alice et Franck Longdubat qui ont enduré milles souffrances pour protéger leur fils puisque Bellatrix les a torturé pour connaître le contenu de la prophétie qui était à double tranchant. Ils ne sont pas mort, mais leur âmes n'est plus vraiment présente en eux. Voldemort a donc subi toutes les souffrances et la haine des victimes jusqu'à trépat. Personne ne résiste à autant de haine et de souffrance quand elles vous mangent de l'intérieur. Même si Voldemort était un monstre, il restait humain malgré tout. Il avait certe une minime part d'humanité mais assez présente pour ressentir. Il a donc explosé de l'intérieur car il souhaitait sortir de son propre corps sous la douleur. Il a rejoint le lieu appelé Jardin d'Eden, plus communément appelé Enfer chez les Moldus. C'est en réalité un îlot de terre de feu où les bannis y endure mille tourmants jusqu'à la fin des temps."

Il s'arrêté, soupira et reprit alors que Fumsek poussait un petit son mélodieux.

"- Le temps ne passe pas pareil pour chacun des bannis. Il passe plus lentement en fonction de la gravité de leurs méfaits où de leurs crimes. Certains revivent leurs morts indéfiniment. D'autres, certains moments de leur vie qui les ont conduit au Jardin d'Eden. J'aime à croire que Tom revit les moments de son enfance qui ont fait grandir en lui la haine contre son père. Mais peut-être revit-il le moment où il est mort." dit pensivement l'homme barbu.

"- Ce n'est pas de chance pour lui." sourit Remus. " Et d'ou vient ce sortilège ... cette incantation ? C'est vous qu'il lui avez donné ?"

"- Non ce n'est pas moi qui lui ai donné. Cette incantation vient de lui seul. Il était le seul qui pouvait tuer Voldemort. C'était donc le seul qui choisissait comment il mourait et l'incantation utilisée devait être de lui. Cela, il l'a deviné tout seul après un de nos entretiens que nous avions eu avant la fin de ses études ici, après que le jeune Draco soit partit."

"- Pourquoi Harry est-il tombé dans le coma ?" demanda encore Remus.

"- Je crois ..."

Il y eu alors un bruit derrière la porte alors que Dumbledore commençait à parler. Remus se leva brusquement et ouvrit la porte. Il n'y avait personne mais le loup-garou entendit l'escalier tournant bouger, quelqu'un en sortir et courir dans le couloir. Il entra dans le bureau et trouva le directeur à la fenêtre, scrutant l'horizon où le soleil commençait à se lever.

"- Comme j'allais le dire, je crois que nous aurons la réponse dans peu de temps. Certaines personnes ont assez attendu et souffert durant cette guerre." dit mystérieusement Albus.

&

&

Des bruits de pas résonnaient contre les murs de pierre froides et humides. Une personne courait à en perdre haleine dans ces grands dédalles de couloirs sans fin alors qu'une seule pensé tournait dans sa tête. Il était vivant.

Le jeune homme qui n'avait pas beaucoup changé durant toutes ces années avait les yeux brillant et rouge, des larmes d'apaisement passagé coulaient sur ses joues. Ses cheveux blond étaient toujours coupé court et voletaient librement autour de son visage comme il aimait. Son corps avait gagné en maturité. On devinait sous sa chemise noir, son torse bien dessiné et ses abdominaux assez musclé. Il avait un peu grandi au fil des années mais de peu. En fait Draco Malfoy était toujours aussi beau et aussi grand.

Il tourna au couloir suivant et la porte de l'infirmerie se trouva devant lui à porté de bras. Encore quelques pas et il le trouverai allongé dans un lit, un drap blanc recouvrant son corps. Il le retrouverai dans le coma.

Quand il avait avait rencontré son père dans la petite ruelle de New York, il avait cru que Voldemort avait survécu. Durant cinq ans, il priait tout les jours que Harry réussisse à survivre et à les libérer et pendant cinq ans, il avait eu peur pour celui qu'il aimait.

Après être descendu du Magicobus à King Cross à l'époque, il avait vite retrouvé un point de distribution de ticket d'avion et était partit pour le Japon où il avait appris les différentes utilisations des plantes dans la médecine avec un vieil homme qui l'avait recueillit et sa petite fille.

C'était des moldus et Draco avait vite appris à vivre avec eux durant deux ans, mais avec quelques difficultés parfois. Akasha Kokoro, la jeune fille âgée de vingt deux ans, lui avais appris les arts martiaux et le sabre. Et Himeru Kokoro, lui avais enseigné la vieille médecine des plantes.

Il était partit ensuite en Egypte où il appris les différentes religions et cultures anciennes qui étaient à peu près de la magie.

Il voyagea ensuite dans d'autres pays du Sud puis du Nord mais évitant l'Angleterre et ses alentours. Il s'était alors retrouvé à New York où il entra rapidement dans une université de médecine pendant deux ans. Il avait réussit à obtenir son diplôme de médecine en seulement deux ans, ce qui était un véritable exploit. Il venait juste d'entrée dans un hôpital réputé de New York quand son père l'avait trouvé près de chez lui.

Il s'était loué un petit appartement dans le Bronx, ce qui lui permettais de ce fondre dans la masse. Les habitants du quartier n'étaient pas ce qu'on pouvait définir de sympathique mais il ne cherchait jamais à causer d'ennuis aux autres. Chacun menait sa propre vie.

C'était donc seul que Draco passa ses cinq années loins de son pays natal. Même si il y avait eu Akasha et Himeru, il s'était sentit affreusement seul au fond lui. Une partit de lui manquait.

Sans Harry près de lui, il était devenu incomplet.

Mais quand son père lui avait dit que son amour était mort au combat, son coeur avait faillit explosé en morceau. Il savait que Harry lui avait demandé de vivre si lui même mourait mais à ce moment précis où le doute s'installa en lui, il sut que jamais il ne pourait vivre sans l'espoir de pouvoir à nouveau le prendre dans ses bras et lui dire qu'il l'aimait. La meilleure partie de lui-même serait morte avec Harry.

Il s'était alors débarrassé de son père et de son larbin de traître et était partit pour Poudlard aussitôt où il s'était dirigé vers le bureau de Dumbledore. Il avait entendu la discussion entre son ancien professeur de DCFM et son ancien directeur et quand il sut que Harry était dans le coma, il avait couru vers l'infirmerie.

Harry lui avait dit une fois qu'il détestait les hôpitaux. Il avait donc déduit qu'il devait être à l'infirmerie de Poudlard. Le seul lieu qu'il avait considéré comme sa maison.

Draco se retrouvait donc en pleine nuit, devant l'infirmerie alors que tout les élèves de l'écoles dormaient.

D'un pas tremblant, il entra à l'intérieur. Il n'y avait aucune lumière d'allumer et seul, une petite lumière provenant de la lune donnait un minimum de clarté pour pouvoir avancer sans tomber. Le jeune homme tendit l'oreille et un petit bip continu lui parvint.

Il avanca vers un rideau qui était tiré autour d'un lit et en l'écartant il ne trouva pas Harry, mais deux personnes. Un homme et une femme enlacé. La jeune femme semblait posséder des cheveux châtains bouclés et le jeune homme possédait une chevelure de feu. Hermione Granger et Ronald Weasley avait changé.

Et Draco sourit quand il vit l'anneau de fiançaille au doigt d'Hermione. Mais d'après le renflement sous les draps, elle portait un heureux évènement. Draco pensa qu'ils étaient mignon ainsi enlacé.

Il referma le rideau et avec sa baguette dont il ne s'était plus servit depuis cinq ans, lança un sort de silence sur le lit pour qu'ils n'entendent rien.

Personne d'autre n'occupait de lit dans la pièce.

En scrutant la pénombre, le blond vit une porte au fond de la pièce. Il s'y dirigea et l'ouvrit. Le bip qu'il avait entendu en entrant se fit plus fort. Il venait en réalité d'une machine carré à côté d'un lit au fond de la chambre individuelle.

Et là, sous les couvertures, y reposait un jeune homme aux cheveux noir en bataille, ses paupières recouvrant ses deux émeraudes, un nez droit et une bouche pleine qu'il avait tant aimé embrasser.

Harry ressemblait à une statue de pierre que le temps n'avait pas vieillit. Il était magnifique.

Draco s'approcha en silence de l'homme qu'il aimait depuis si longtemps maintenant et l'observa longuement se rappelant tout les moments passé cette nuit où il avait dû le quitter. Il craqua alors quand il vit tout les fils qui étaient branché sur l'appareil et qui entrait dans le bras et le nez du garçon aux cheveux noir. Il tomba à genoux devant le lit et pleura, et pleura encore.

Il demanda pardon de ne pas avoir été là pour lui venir en aide, pour le protéger comme il aurait aimé le faire. Il lui avoua qu'il avait cru en lui et qu'il savait au fond de lui qu'il réussirait, qu'il était fort. Il sanglota en disant à quel point il pouvait l'aimer que ça en faisait mal car il avait peur qu'il ne se réveille pas un jour et peur de ne pouvoir lui redire encore une fois ces trois mots si cher à son coeur en voyant ses deux émeraudes briller d'émotions.

"- J'ai tant besoin de toi mon ange." pleura-t-il les larmes redoublant d'intensité. " Je ne serais rien si tu ne reviens pas. ... Tu te rappelles il y a cinq ans, quand je suis partit. Je t'ai dit que loin de toi, je souffrirais et que si je n'avais pas la chance de pouvoir te parler à nouveau, je ne survivrais pas. Je t'ai aussi dit que c'était moi qu'on allait appelé le "Survivant". "Survivant d'un amour impossible". Mais notre amour n'est pas impossible Harry ! Je sais que nous pourrions être heureux ensemble. Si tu nous laisse une chance bien sûr." dit-il avec un sourire triste.

Il lui prit les mains tendrement et le regarda encore.

"- Quand je tai demandé si tu pensais qu'il puisse y avoir un "nous", tu t'en souviens ? ... Tu m'as dit que pour toi il existait déjà. Mais pour qu'il y ai un "nous", il faut être deux. Et il faut revenir vers moi mon ange. Je t'aime et ni le temps ni personne ne changera ce que j'éprouve pour toi."

"- Quand j'ai revu mon père hier soir et qu'il m'a dit que tu étais mort avec Voldemort ... J'ai cru que mon coeur allait explosé. Je me suis débarrassé de lui après plusieurs provocations. Tu me connais, il faut toujours que je le défie. Ca n'a pas changé." sourit-il derrière ses larmes.

"- J'ai tout de suite transplaner au château. Je voulais voir Dumbledore dans son bureau mais Lupin était déjà là. ... Tu sais ... Je crois que Dumbledore savait pour nous bien avant que ça ne commence. ... Je me demande comment il fait." dit-il en fronçant les sourcils. " Enfin, ils ont parlé de la bataille finale, de comment tu as fait pour en finir avec Voldemort. Je suis fier de toi mon amour. Jamais je n'aurais pensé que tu utiliserais la Magie de l'Amour. C'est une branche de la magie qui est très compliquée et il faut ressentir un sentiment d'amour extrêmement fort pour une personne vivante pour l'utiliser. ... J'espère seulement que la personne que tu aime te vaux. Je ne supporterais de voir quelqu'un que tu ne mérite pas. ... Dis moi Harry, est-ce que je peux avoir l'audace de dire que je te mérite ? Je suis si perdu."

"- Si tu aime une autre personne que moi, je crois que je ne le supporterais pas. Je partirais loin de toi, comme autrefois. Mais s'il te plait petit ange, si tu ne m'aime pas, ne me demande pas de te haïr. Je ne le pourrais pas. J'ai été obliger de te haïr durant si longtemps que dès que j'ai appris à t'aimer, je ne le peux plus depuis."

Son regard voilé de tristesse passa sur le visage paisible de son ancien amant, une larme solitaire coulant sur sa joue.

"- Comme tu es beau petit ange. Je ne te l'ai jamais dit, mais quand tu dormais près de moi, je te regardais très souvent. Je te détaillais encore et encore pour garder une image de toi, de peur qu'un jour tu n'arrête tout. Et quand je pensais à toi lorsque tu étais loin de moi, c'était cette image qui me revenait. Ca aurait pu être le moment où tu prenais du plaisir où quand tu souriais. Mais je préfère celle où tu dors, celle où tu es dans le monde onirique, celle où tu étais inconscient de ce qui se passait autour de toi. Celle où je voyais encore plus ton innocence. Et aujourd'hui je souhaite plus que tout autre chose te revoir réveiller, entendre ta voix, voir tes yeux briller et revoir ton sourire."

"- Tu te souvients au début de la septième année, après l'attaque de Pré-au-Lard ? J'étais venue te voir à l'infirmerie et tu m'as dit de partir parce qu'on pouvait me trouver et poser des questions. Je ne voulais pas que notre relation soit découverte et toi non plus, mais je t'aimais déjà tu sais? Et j'avais peur que tout le monde ne découvre mes sentiments pour toi. Je ne les assumais pas encore entièrement." dit-il en rigolant tristement.

"- Aujourd'hui je n'ai plus peur. Je souhaite te demander de vivre à mes côtés, peut-être même de m'épouser. Mais pour ça, je dois savoir ce que tu ressents. Donc il faut avant tout que tu te réveil Harry."

Le blond bailla alors, sentant la fatigue peser sur lui après cette rude journée. Sa respiration était saccadée par ses anciens sanglots.

"- Je suis fatigué à présent. Je crois que vais dormir près de toi. Ca ne te dérange pas j'espère." dit-il en baillant à nouveau.

Il prit une chaise et la posa à côté du lit. Il s'y assit et posa sa tête sur ses bras qui était posé sur la matela.

"- Je ne sais pas pourquoi je t'ai dit tout ça petit ange. Peut-être que si quelqu'un rentrerait, il me prendrai pour un fou. Mais je m'en fou. Je t'aime et j'avais besoin de te parler comme autrefois. Ca m'a fait du bien. Dors bien Harry." dit-il avant de s'endormir au rythme de la respiration du Survivant alors que le château s'éveillait.

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C'est une caresse sur son front qui le réveilla alors qu'il était plongé dans un rêve de Harry et lui à leur propre mariage. Il ouvrit les yeux et en se relevant il vit le visage timide d'Hermione Granger. Celle-ci lui souriait doucement et son regard passait de Draco à Harry.

"- Bonjour Granger." fit Draco, toute l'animosité pourtant habituelle envolée de sa voix.

"- Bonjour Malfoy, heureuse de te revoir." dit-elle en souriant encore, bien que surprise de la gentillesse soudaine du blond.

"- Je pourais dire la même chose. On peut dire que ça fait longtemps."

"- C'est vrai. Cinq ans déjà." elle pointa la chaise l'autre côté du lit. " Je peux ?"

"- Bien sûr. J'allais partir de toute façon." dit précipitemment le blond à contre coeur.

"- Où est-ce que tu fuit encore Malfoy?" demanda Hermione en s'assayant.

"- Je n'ai pas fuit Granger, rentre-toi bien ça dans le crâne. Si j'avais eu le choix, je serais resté ! Je ne l'aurais pas laissé seul !" s'exclama-t-il, ses mots s'échappant de sa bouche sans pouvoir les contrôler.

"- D'accord, tu n'as pas fuit. Maintenant je comprends tout." dit-elle d'un petit air vainqueur.

"- Que veux-tu dire ?" grogna le blond agacé toute gentillesse soudain envolée et étant parfaitement réveillé.

"- Je viens de comprendre pourquoi Harry a été si distant." répondit-elle mystérieusement.

"- Mais, bon sang de quoi tu parle ? Accouche Granger !"

"- Pas avant trois mois désolé." dit-elle en mettant une main sur son ventre arrondi.

"- Je ne te savais pas comique Granger." fit Draco d'un ton acide.

"- Oh, arrêtons les familiarité tu veux ? Nous allons être de la même famille si je comprend bien. N'est-ce pas Draco ?" sourit-elle en regardant son meilleur ami et l'ex-Serpentard.

Draco comprenant qu'elle avait compris ce qui le liait au brun, baissa la tête tristement en repensant que leur relation n'était pas officialisé.

"- Je ... Je l'espère. Pour savoir, il faudrait qu'il se réveille." répondit-il en relevant la tête, ses yeux ne cachant pas sa souffrance.

"- Il va se réveiller, ne t'en fait pas." essaya-t-elle de le rassurer.

"- Tu as l'air si sûre de toi. Je ne sais plus quoi croire." dit-il d'un air las.

"- Je comprend tu sais. Et si tu me racontais tout depuis le début, je suis sûr que je pourais mieux comprendre et t'aider avec les autres pour te faire accepter."

Le blond la considéra un instant avant de regarder de nouveau Harry.

"- Je ne te connaissais pas aussi aimable Hermione." dit-il enfin.

"- Tu ne me connaissais pas du tout Draco." lui rappela-t-elle.

"- C'est vrai." admit-il.

Il soupira et commença difficilement à lui parler de sa relation avec son ange brun.

Il lui expliqua pourquoi il avait dû haïr Harry et les autres pendant tant d'années. Comment Harry et lui se retrouvèrent à coucher ensemble et comment ses propres sentiments évoluèrent à force d'être en contact avec lui et de l'observer.

Puis il parla de la lettre de son père, de sa déclaration faite à Harry. Et enfin du souhait de Harry pour qu'il parte loin du pays afin de le protéger. Il raconta les deux promesses qu'il avait demandé au brun, qui consistait à revenir vers ses amis et lui dire ce qu'il ressentait pour lui quand ils se reverraient. Il lui raconta tout. Absolument tout depuis le début. Tout comme Harry l'avait fait avec Remus.

A la fin du récit, Hermione avait les yeux brillant de larmes. Jamais elle n'aurait imaginé que le blond puisse être aussi émotif. Et jamais elle n'aurait pensé qu'il puisse éprouver de tel sentiments envers son meilleur ami. Elle savait qu'il disait la vérité en disant qu'il aimait Harry. Ca se voyait dans son regard. Tant de souffrance, tant d'amour. Il aimait Harry ou alors c'était un excellent comédien.

C'était donc pour cela que Blaise et Remus était partit. Personne ne savait où ils étaient partit durant quatre mois mais maintenant elle comprenait.

"- Je suis contente d'apprendre à te connaître vraiment." dit-elle au bout d'un moment. " Je ne pensais pas que tu puisse être autrement que le vil, méchant, accarîatre et antipathique Serpentard."

"- Tu pourras remercier Harry. C'est grâce à lui que je ne me cache plus. Avant je devais faire ce que mon père souhaitait que je fasse pour plaire à Voldemort. Mais durant la sixième année, j'ai observé Harry. ... Je voyais qu'il n'allait pas bien depuis le début de l'année. Je crois que si je ne m'étais pas éloigné des autres Serpentard lors de cette sortie à Pré-au-Lard, rien de tout cela ne serait arrivé. J'aurais continuer à faire semblant de le haïr alors que je l'aimais et je serais sûrement devenu Mangemort par désespoir."

"- Je suis contente que Harry ne soit pas venu avec nous alors. Il avait besoin de quelqu'un comme toi. Tu as su lui apporter ce dont on ne pouvais lui donner alors je te remercie Draco. Harry est comme le frère que je n'ai plus et je suis sûr que si tu n'étais pas autant entrer dans sa vie, il ne serait plus là depuis longtemps. Tu es ce qui lui as permit de tenir. Même loin de lui, il pensait toujours à toi."

Le blond lui fit un sourire timide puis reprit les mains blanches du brun dans les siennes et le regarda à nouveau. Il ne se lassait pas de le regarder et pourtant quelque chose dans les paroles de la jeune femme lui fit froncer les sourcils.

"- Hermione, tu as dit que Harry était le frère que tu n'as plus. Tu veux dire que ..."

"- Oui. ... Il avait dix ans quand il est partit et moi je n'en avais que cinq. ... Je n'en ai jamais parlé à quiconque mais je pense très souvent à lui. Il s'appelait Sylvain. Il a lutter durant quatre ans contre sa maladie. Mais son cancer était généralisé. Il était trop avancé pour que son état s'améliore malgré les traitements. ... Je me souvients que c'était un enfant plein de vie qui aimait rire, faire des blagues à sa petite soeur, dessiner et jouer. ... Quand sa maladie a été diagnostiquée, les recherches sur cette maladie n'était pas très avancée chez les moldus. ... Durant la sixième année, j'ai fait des recherches et à l'époque, la médecine sorcière aurait été capable de le sauver avec un traitement de potions durant deux ans. Mais nous ne savions pas que la magie existait." dit-elle en pleurant. " Si nous le savions, peut-être aurait-il été sauver et aujourd'hui il serait avec moi et invité à mon mariage." finit-elle des sanglots dans la voix.

Draco qui l'avait écouté attentivement, se leva et alla la prendra dans ses bras alors que des sanglots la prenaient de plus en plus. Il la berça pendant un moment, une main lui caressant les cheveux en signe d'appaisement.

"- Chut, calme-toi Hermione. C'est finit. Tu sais, je ne sais pas si ça peux te consoler, mais aujourd'hui encore nous avons beaucoup de mal à soigner cette maladie, même chez les sorciers. Tu peux me croire, il n'y avait pas beaucoup de chance que le traitement magique fonctionne."

"- Je le sais, mais si seulement nous avions connu ce traitement, on aurait pu essayé !" rugit-elle de désespoir alors qu'elle pleurait toujours.

"- Non Hermione. Si Sylvain n'était pas un sorcier, nous n'aurions pas pu le sauver. Ce traitement ne fonctionne que sur un sorcier."

"- C'est vrai ?" demanda-t-elle la voix enrouée.

"- Oui. Aucun non-sorcier ne peux l'utiliser. Ca pourrait poser pas mal de problème dans leur organisme. Et comme tes parents sont moldu, je ne crois pas que leur deux enfants puisse être sorcier. Ce cas est extrêmement rare." la rassura-t-il.

Elle renifla et s'écarta doucement de lui avant de lui murmurer un "merci" timide. Son regard noisette dévia vers le brun qui marmonnait dans son sommeil.

"- Le retrouver ... Je vais ... Le retrouver." disait-il sous l'oeil ahuri du blond qui espérait qu'il se réveille.

"- Ca lui arrive de temps en temps." fit la brune en avisant l'air surpris de Draco.

"- Je ... Il parle de moi ?" demanda-t-il.

"- Je pense. C'est la dernière phrase qu'il a dite avant de tomber dans son coma magique après la bataille. Je crois qu'il souhaitait te retrouver bien avant le jour dit." sourit-elle en essuyant ses larmes avec sa main.

"- Il reste trois semaines avant le rendez-vous que l'on c'était fixé à Pré-au-Lard."dit-il tristement.

"- C'est le onze Mai c'est ça ?" demanda Hermione.

"- Oui. Comment le sais-tu ? Je ne te l'ai pas dit." demanda-t-il curieux.

"- Tout les ans, sur son calendrier, il écrivait un certain nombre d'année et ajoutait une petite phrase à chaque fois. Par exemple, - Encore trois ans mon ange. - ou - Un an mon amour et nous nous retrouverons. - Je me suis toujours demandé à qui était destiné ces messages. Mais maintenant, je comprend et je suis heureuse que ce soit pour toi."

"- Je faisais la même chose de mon côté." sourit-il douloureusement en repensant aux années manquées près de son petit ange.

"- Ca ne doit pas être un hasard alors." sourit Hermione. " Les grands esprits se rencontre comme le dirait Arthur."

"- Tout ce que j'espère c'est qu'il se réveil pour que je puisse revoir ses yeux briller et lui dire que je l'aime." dit-il avant d'embrasser le front du brun et ensuite sa main qu'il approcha de sa bouche.

"- Draco, je me demande ce que tu vas faire maintenant." fit pensivement la jeune femme enceinte.

"- Que veux-tu dire ?"

"- Eh bien, tu n'as pas finit Poudlard, donc tu n'as pas pu passer tes ASPICs et tu n'as pas pu faire d'autres études après donc il faut bien que tu fasse quelque chose."

"- Oh mais ne t'en fait pas ma chère. Je n'ai pas chaumer pensant cinq ans. Avant de revenir précipitemment ici, j'ai obtenu une place en tant qu'obstétricien dans le meilleur hôpital de New York. J'avais déjà fait deux ans d'études des plantes dans la médecine au Japon et je suis rentré dans une université de New York où j'ai obtenu mon diplôme. Donc si je travail la médecine sorcière, je pourrais deveni obtsétricomage dans un ou deux ans."

"- Ce serait super Draco ! Je serais contente si tu y arrive. Et je suis sûr que tu seras meilleur que tout les autres obstétricomages. Parce que celui que j'ai rencontré pour me préparer à l'accouchement n'était pas très compétent, tu peux me croire." assura-t-elle.

"- Merci, Hermione. C'est gentil." dit sincèrement le jeune homme blond." Je vais me chercher quelque chose à boire, tu veux que je te ramène quelque chose ?" demanda-t-il en se levant.

"- Non, merci. J'ai déjà manger quelque chose avant de te réveiller."

Le blond acquiessa et prit le chemin de la porte. En l'ouvrant il eu la surprise de tomber sur le fiancé d'Hermione, Ronald Weasley. Celui-ci semblait faire une tête de plus que Draco et beaucoup plus musclé.

"- Mon coeur, tu peux me dire qui est cet homme dans la chambre d'Harry ?." demanda ce dernier.

Draco leva un sourcil, un poil vexé de ne pas être reconnu. Il avait autant changé que ça ?

"- Mais bien sûr mon chéri ! Je te présente le sauveur de notre meilleur ami Harry, qui a su prendre soin de lui comme il faut durant les deux dernières années de collège. En clair, voici Draco Malfoy." fit Hermione d'un ton enjoué.

La réaction du roux ne se fit pas attendre. Il se tourna vers le blond, rouge de fureur et lui envoya son poing droit en plein visage. Draco chancela et tomba à genoux, recrachant du sang alors que Hermione criait contre son fiancé.

"- RON ! Mais ça va pas la tête ! Qu'est ce que tu fais ?" hurlai-t-elle.

"- Mais c'est Malfoy bon sang ! Tu ne vas pas le défendre après ce qu'il nous a toujours fait ?" éructa le roux en pointant du doigt le blond qui se relevait difficilement.

"- Ce n'est pas Malfoy pour moi ! Mais Draco ! Tu comprends ? C'est mon ami ! Sans lui, Harry ne serait jamais là !" s'exclama-t-elle en montrant le brun inconscient dans le lit.

"- Tu veux dire que tu es contente que Harry soit dans cet état !"

"- Mais non triple idiot !" cria-t-elle. " Grâce à lui, Harry est encore en vie !"

"- Qu'est-ce que c'est que ces conneries Hermione ?" s'énerva le roux.

"- Ce que je veux dire Ronald Weasley." commença-t-elle avec hargne qui fit pâlir son fiancé. " C'est qu'il y a six ans, Harry et Draco ont commencé a coucher ensemble. Harry se consolait dans ses bras de la perte de Sirius. Mais Draco est tombé amoureux de lui contrairement à ce qui avait été dit entre eux: pas d'amour et leur relation devait restée cachée. Il ne voulait pas devenir Mangemort contrairement à ce que tout le monde pensait. Ca ne te paraissait pas bizarre qu'il disparaisse du jour au lendemain juste avant la fin des cours ?"

"- Non puisque j'étais sûr qu'il était avec Vodemort et qu'il occupait ses draps." répondit Ron en haussant les épaules ce qui lui valu un regard noir de la part du blond.

"- Tu es vraiment nul quand tu t'y mets Ronald. A moi ça m'a paru bizarre. J'ai fait des recherches il y a trois ans et j'ai appris que la dernière fois que l'on avait vu Draco Malfoy, c'était à l'aéroport de Londres. J'ai alors su que Draco avait fuit. Pourquoi ? Je ne le savais pas jusqu'à maintenant. Mais je sais que si Harry lui a fait confiance, alors nous pouvons lui faire confiance aussi. Harry ne s'est jamais trompé sur les personnes qu'il fréquente." dit-elle avec un calme étonnant alors que quelques minutes avant elle était furieuse.

"- Si. Une fois il s'est trompé." fit la voix de Draco qui brisa le silence pesant.

Elle se tourna vers celui-ci. Il se tenait le nez avec un mouchoir dans la main qui imbibait le sang au fur et à mesure.

"- De qui tu parle ?" demanda-t-elle en s'approchant.

"- Stan Rocad, le contrôleur du Magicobus." dit-il alors que ses yeux brillait de rage à l'énonciation de ce nom maudit.

"- Stan ? C'était lui l'espion ?" fit Ron sidéré. " Putain ! Et dire que je lui donnais des informations sur les batailles. Je suis nul !" s'exclama-t-il en se tapant le front du plat de la main.

"- Je ne te l'fais pas dite chéri." fit une Hermione moqueuse.

Le roux lui lança un regard noir auquel sa fiancée répondit par une petite moue adorable qui consistait à faire de petit yeux doux, mettre la lèvre inférieure en avant alors qu'elle caressait son ventre rebondi. Draco devina alors que sa nouvelle ami se servait du fait d'être enceinte pour attendrir son idiot de fiancé. Intérieurement, il jubilait en voyant les yeux de Ron se poser avec envie sur les formes de la jeune femme. Ces deux là étaient de vrai numéros.

"- Dites, vous auriez quelque chose pour mon nez ?" demanda-t-il alors que Ron soupirait, vaincu par sa fiancée.

Celle-ci avait un petit sourire vainqueur, signe qu'elle avait obtenu ce qu'elle désirait.

Elle sortit sa baguette et récita une petite formule latine. Aussitôt, une lueur bleu entoura la pointe de la baguette et le nez du blond se retrouva soigné ainsi que sa lèvre.

"- Merci." dit-il en lui souriant.

"- Et comment tu sais que c'est Rocad l'espion, Malfoy ?" demanda Ron, les sourires entre sa fiancé et son ennemi d'école ne lui plaisant pas du tout.

"- Parce qu'il était avec mon père en Amérique quand ils m'ont retrouvé. Mais il a été arrêté quand je me suis enfuit, d'après ce que j'ai entendu dans le bureau de Dumbledore. Lupin y étais."

"- Et Blaise n'étais avec lui ?" s'étonne Hermione.

"- Blaise ? Pourquoi devrait-il y être ?" demanda Draco surpris d'entendre le nom de son meilleur ami d'enfance.

"- Ils étaient partit tout les deux à ta recherche depuis le début de l'année. Mais personne à part Dumbledore connaissait le but de leur mission. Nous avons la réponse sous les yeux maintenant." dit-elle en s'assayant de nouveau, le poid de son ventre lui pesant.

Le regard de Draco dévia vers la fenêtre et il remarqua alors que le soleil était déjà haut dans le ciel. Il entendit seulement les bruits de pas et de conversations qui résonnaient dans les couloirs.

"- Draco, si tu veux te laver et manger quelque chose, je peux te proposer de rester dans l'une des chambres du collège. Dumbledore nous l'a donné, au cas où il y aurait un problème avec le bébé. Il y a tout ce dont tu auras besoin." proposa Hermione qui avait compris que les élèves se dirigeaient vers la Grande Salle.

"- Merci Hermione. Je crois que j'en aurais besoin en effet."

"- Bien suis-moi." dit-elle en se levant de nouveau.

"- Euh - je. ... je voudrais rester une minute avec Harry si ça ne vous dérange pas." dit-il soudain timide.

"- Bien sûr, on t'attends dehors." répondit la jeune femme en lui faisant un sourire compréhensif.

"- Moi ça me dérange Hermione !" s'exclama alors Ron. " Je ne vais pas laisser ce fils de Mangemort avec mon meilleur ami juste parce qu'il dit être amoureux de lui ! Attends ..."

Soudain, le roux sembla prendre conscience de ses paroles. Son regard se braqua directement au blond qui le soutient.

"- Tes amoureux d'Harry ? Tu crois me faire gober cette connerie ? Tu me prend vraiment pour un imbécile Malfoy !" dit-il en rigolant.

"- RON ! Non mais, quand vas-tu te décidé à grandir ! Et toi tu ne te demande pas comment j'ai pu tomber amoureuse de toi ? Réfléchit un peu !" cria-t-elle en l'entraînant au dehors.

"- Tu pense vraiment ça ?" s'écria le roux. " Très bien ! Le mariage est annulé !"

"- Mais bien sûr ! Tu ne pourais pas faire ça une seule seconde ! Tu as trop peur de me perdre. ... Tout comme moi j'ai peur de te perdre." dit-elle d'un ton soudain adouci.

Draco vit la porte se refermer alors que le couple se rapprochaient et s'embrassaient tendrement.

Si ces deux là faisaient de telles scènes pour chaque broutilles, leur ménage n'allait pas être triste ! pensa Draco avant de se tourner vers le lit de son amour.

"- Harry, mon ange, je vais dans l'appartement d'Hermione pour me changer. Mais ne t'inquiète pas, je revient vite, promit. Jamais plus je ne te quitterais."

Malgré l'envie d'embrasser les douces lèvres du brun endormit, il posa les siennes au coin de sa bouche et après un dernier regard sur le visage du jeune homme, il sortit.

Quand il vit derrière la porte que le couple était enlacé et fermait les yeux, il n'osa pas les déranger et sortit de l'infirmerie. Il savait à quel point le fait d'être dans les bras de la personne aimée était réconfortant.

Cinq minutes plus tard, ils arrivèrent enlacé. Ron avait passer un bras autour des épaules de la jeune femme et une main sur son ventre bien rond. Hermione souriait et caressait distraitement la main de son fiancée posé sur son ventre.

"- Tu es déjà sortit ? Tu aurais dû nous prévenir." dit-elle.

"- Je ne voulais pas vous déranger." répondit seulement le blond.

Ron le regarda drôlement alors que sa fiancée lui lançait un sourire.

"- A quoi pense-tu mon chéri ?" demanda-t-elle d'un air innocent.

"- A rien." répondit Ron, son regard toujours fixé sur le blond comme pour vérifié qu'il ne mentait pas. " Je me demande juste si ... c'est pas important."

"- Alors en route !" fit Hermione.

"- Allez-y. Je dois allez au Ministère pour voir les nouvelles." fit le roux." A ce soir mon coeur."

Il embrassa du bout des lèvres alors que la jeune femme faisait une moue déçue.

"- Ron, Kinksley t'a donné un mois de repos pour que nous puissions veiller sur Harry et que je ne sois pas seule." dit-elle exaspéré.

"- Je sais petit coeur mais je dois m'informer sur la capture de Lucius et Rocad." s'excusa-t-il. " Au revoir bébé." dit-il en chuchotant au ventre de sa fiancé, qui leva les yeux au ciel.

"- Tu es vraiment omnubilé par mon ventre toi !" sourit-elle.

"- Pas seulement ton ventre ne t'inquiète pas." dit-il en l'embrassant.

Il partit ensuite rapidement vers les escaliers qui le conduisit au Hall.

"- Il ne sait pas le sexe du bébé ?" demanda Draco.

"- Non, et je préfère ne pas le savoir non plus." sourit-elle." Allez vient."

Elle le conduisit à son appartement où Draco fut ravi de constater que de tels endroits existaient dans le château. Elle l'invita à s'asseoir dans le canapé et elle fit de même dans un fauteuil moelleux.

"- Chaque professeur à un appartement comme celà." précisa-t-elle.

"- Et tu es professeur ?" demanda le blond.

"- Oh non !" rigola-t-elle." Je me suis lancé dans une autre voix contrairement à ce que tout le monde pensait." continua-t-elle. " Je suis Médicomage depuis deux ans à Sainte Mangouste. Mais depuis que je suis enceinte je me suis aussitôt vu mise en congés maternité contrairement aux moldus qui doivent attendre plusieurs mois."

"- Médicomage ? C'est super !" fit Draco ravi.

"- Oui, si tu veux. D'ailleur je pourais t'informer sur les dernières découvertes en médecine sorcière. Tu ne dois pas être beaucoup au courant depuis cinq ans loin de notre communauté."

"- Du tout même. Harry préférais que je n'ai aucun contact avec la magie, de près ou de loin."

"- Et il avait raison. Tu aurais tout de suite été retrouvé sinon." dit-elle vivement alors qu'elle leur servait du thé.

"- Mon père m'a tout de même retrouvé." lui rappela tristement le blond.

"- Dit-toi maintenant que c'est une bonne chose. Si il ne t'avais pas trouvé, tu ne serais pas là aujourd'hui et tu aurais attendu le onze mai pour venir. Tu n'aurais trouvé personne pour t'accueillir, tu aurais vraiment cru que Harry était mort."

"- Peut-être bien." dit-il en buvant une gorgée du liquide chaud.

28 avril 2002

Cela faisait cinq jours que Draco était revenu au pays et aucun changement n'avait été vu chez Harry. Le blond espérait à chaque fois voir un signe qui pourait montrer que celui qu'il aimait allait se réveiller. Mais rien. Pas un seul mouvement qui prouverait son retour parmis eux.

Draco ne savait que faire.

Le lendemain de son arrivé, il était allé voir Dumbledore qui l'accueillit d'un sourire et d'un regard protecteur digne d'un grand père.

Il ne lui avait rien demandé sur ses cinq années mais l'avait aussitôt conduit au Ministère avec son accord pour qu'il puisse s'inscrire sur le banc des témoins au procès de son père et de Stan Rocad. Draco avait accepté bien sûr. Même si Lucius Malfoy avait eu une infime place en tant que père, à présent il ne le voyait plus que comme un homme dont le pouvoir avait grignoté son âme jusqu'à la dernière parcelle restante. Pour Draco, son géniteur n'était plus qu'un monstre soumis à la soif de vengeance et à la recherche d'élevement dans la chaîne du pouvoir.

Sur la demanda de Draco qui ne supportait plus de se trouver dans le même lieu que Lucius, ils partirent pour l'université de médecine sorcière pour que l'ont juge son niveau en tant que médecin obstétrique.

A chaques questions, il avait trouvé une réponses juste, expliquant un fait et donnant des exemples où des théories toujours fondées. Il avait alors pu s'inscrire sur demande encourageante du jury pour des cours menant à la carrière d'obstétricomage. Pour plus de pratique, il commencerait les cours seulement en Septembre pour la nouvelle année scolaire et Draco avait décidé jusque là de travailler ses cours avec l'aide d'Hermione qui s'ennuyait de plus en plus durant sa grossesse. Heureusement elle avait dû prendre les mêmes cours que lui ou presque lors de ses études et lui avait passé les manuels et sujets traités.

Draco avait été surpris d'apprendre qu'il lui faudrait seulement deux ans pour atteindre son but puisque son niveau était élevé et approchait celui de milieu de deuxième année. D'ici là, il espérait vraiment que Harry se réveille. Il ne savait pas s'il tiendrait longtemps sans pouvoir lui parler en face et plonger ses yeux gris dans ceux émeraudes de son amour.

Le second jour, Hermione l'avait conduit au Chemin de Traverse où il pu acheté divers vêtements neuf pour sorciers et c'était ouvert un autre compte à Gringotts, la banque sorcière de Londres.

Il avait d'ailleurs été étonné d'apprendre que sa mère avait mit sur un compte à son nom, créé par elle, assez d'argent pour vivre durant trois années entières sans travailler.

Durant ces cinq années loin de son pays natal, c'était la deuxième personne à qui il avait pensé chaque jour. Il avait regretté de ne pas l'avoir prévenue de son départ précipité et il avait peur de ne pourvoir la revoir. Malgré qu'elle ne fut pas un modèle maternelle idéal et qu'elle ne lui avait pas offert la tendresse et l'écoute qu'une mère devait donner à son enfant, Draco l'avait aimé d'une certaine façon et il savait qu'elle l'avait aimé aussi même si elle ne lui avait pas montrer.

C'était elle qui le sortait du placard de sa chambre quand étant encore un enfant de quatre ans, il décevait son père et qu'il était puni. Plus tard, ce fut dans le cachot du Manoir qu'il fut enfermé où divers créatures s'y trouvait. Elle le sortait toujours du cachot et c'était toujours elle qui arrêtait Lucius quand celui-ci lui lancait un Doloris en les prenant elle même.

Il savait qu'elle avait travaillé pour Voldemort durant des années. Mais elle ne l'avait fait que sur ordre de son père. Il savait qu'elle avait peur qu'il n'arrive quelque chose à son fils. Il le voyait à chaque fois que son regard se portait sur lui quand Lucius lui ordonnait d'aller en mission pour le Lord Noir.

Draco avait vu sa mère changer au fil des années à fréquenter la Magie Noire. Mais parfois une lueur d'amour et de fierté avait brillé au fond de ses yeux gris quand elle le regardais résister face à son "père".

Draco aimait cette femme même si parfois ce fut elle qui l'avait battu sur ordre de son propre géniteur.

Cette femme, sa mère qu'il trouvait aussi belle qu'un rayon de soleil avec ses magnifiques cheveux couleur sable blanc du désert. Elle était belle comme une pétale de rose avec sa bouche en coeur appel aux baisers, belle comme un soir d'orage quand on plongeait dans son regard intense d'un gris profond.

Narcissa Malfoy disait toujours que c'est un don fatal que la beauté. Pour elle, sa beauté l'avait conduit à cette vie de ténèbre dont seul son fils apportait la clarté dont elle avait besoin pour survivre.

Mais s'il était partit, avait-elle pu survivre encore cinq années ?

Draco était fier d'avoir permis à sa mère de vivre durant toutes ces années de calvaire en présence de son père. Il avait réussit à avoir but dans sa vie à l'époque.

Et s'il était arrivé quelque chose à Narcissa durant son absence, il regretterait d'être partit. Même si son amour pour Harry était fort, il ne savait pas s'il pourait lui pardonner de l'avoir forcé à partir.

Il savait qu'il aurait dû lui parler de Narcissa et lui dire qu'elle était innocente d'un certain point de vue. Mais, il n'avait pu dévoiler cette partie de sa vie. Pas après si peu de temps. C'était la chose la plus importante de son enfance et il avait souhaité le garder pour lui. Un secret précieux qui ne devait être dévoiler. Son amour pour sa mère avait été un secret et peut-être le restera-t-il.

C'était donc avec crainte qu'il avait demandé au Gobelin depuis quand sa mère n'avait pas versé d'argent sur le compte créé. C'est donc après quelques recherches qu'il appris que Narcissa Malfoy n'avait pas donné signe de vie depuis que Lucius s'était évadé de la prison d'Azkaban avant la bataille finale auquel il n'avait pas participé.

Personne n'avait vu la femme depuis ce jour-là d'après Hermione. Mais aucun article ne montrait que son corps avait été retrouvé où qu'il y avait des indices.

Il avait donc décidé de faires des recherches au Manoir Malfoy pour repérer un quelconque indice qui prouverait que sa mère vivait encore. Un indice qui pourait lui redonner l'espoir de la revoir un jour.

Ce fut donc cinq jours après son arrivée que, accompagné de Blaise qu'il avait retrouvé au Ministère le deuxième jour, ils descendit au Manoir qu'il avait considéré comme chez lui.

Le blond fut surpris de voir à quel point le bâtiment tombait en ruine. Il avait toujours été magnifique avant et aujourd'hui, le lière et la mauvaise herbe poussaient tout autour de l'habitacle, les murs s'effritant honteusement, les grandes fenêtres étant recouvertes de saleté et de crasse si ce n'est celle qui étaient brisé et dont les rideaux autrefois blanc flottaient à l'extérieur au grés du vent.

Il fut triste de voir que l'endroit où il avait passé son enfance était devenu si vieux et si moche alors qu'auparavant il suintait le luxe et la beauté.

Quand ils entrèrent, ils trouvèrent les meubles recouverts de draps de soie blanc partout dans la maison. Dans chaques pièces, chaques meubles en étaient recouvert.

Draco ne reconnut pas le lieu où il avait vécu si longtemps. Jamais il n'aurait imaginé retrouver le Manoir Malfoy dans un tel état. Il semblait ... abandonné presque mort.

Blaise et lui cherchèrent sans espoir dans les différents pièces durant quelques heures. Ils ne retrouvèrent rien à l'étage mis à part plusieurs tas de loque de tissus qui avaient dû être des "vêtements" d'elfs de maisons. Ils avaient dû en avoir une cinquantaine à l'époque et sur le sol, plus de la moitié devait s'y trouver. Tous mort.

Draco s'était toujours demander si ses créatures magiques décédaient comme un être humain. Mais puisqu'il ne restait aucun corps près des vêtements, il sut qu'à leur décès, ils disparaissaient tout simplement.

Il fut triste de voir ce dont était devenu ses serviteurs qu'il avait autrefois autant mal traité pour déverser sa rage contre son père ainsi que sa douleur. Comme Lucius lui avait appris, il se devait de montrer sa supériorité aux êtres inférieurs à lui. Soit tout le monde dixit son géniteur. Un Malfoy ne devait s'agenouiller devant personne. Un Malfoy devait être respecté et craint. Un Malfoy ne devait fréquenter que ceux digne de son rang. Soit seulement les sang pur actif pour les idéaux de Voldemort.

En y repensant, Draco se dit avec un rictus moqueur que Lucius n'avait jamais tenu les règles qui lui avaient été imposé dès son plus jeune âge et qui leur était inculqué des générations après générations. Il se dit que grâce à Harry, il avait été le seul à ne pas s'être laissé marqué comme du bétail lorsque son père souhaitait qu'il le soit. Et il ne remercierait jamais assez son ange gardien d'être en grande partie la cause de sa révolution ... sa liberté.

Draco sortit de ses pensés quand la voix de son meilleur ami lui parvint depuis sa chambre aux murs bleu et argent. Il n'avait jamais voulu prendre les couleurs de sa maison mais celle de l'écusson de la famille Black qui représentait un loup bleu nuit et au reflet argenté. L'écusson de la famille de Narcissa.

Il descendit rapidement après avoir refermé la porte de sa chambre en soupirant.

Il trouva son ami qui essayait d'ouvrir une porte en bois massif dont plusieurs cadenas la condamnait. Il se rappela aussitôt que cette porte menait au sous-sol où se trouvait les cachots où sa mère l'y avait sortit à maintes reprise.

"- Tu as essayé l'Alohomora ?" demanda-t-il alors que Blaise donnait des coups d'épaules dans la porte.

Celui-ci stoppa sec et lui lanca un regard mauvais.

"- Tu me prends pour Longdubat lors de ses meilleurs cours de potions ou quoi ?" demanda-t-il d'un air agacé.

"- Quelques fois seulement je t'assure." assura le blond en essayant de masquer sa crainte.

"- Gentils de me le dire, mais je m'en serais passer je crois. Ce n'est pas parce que tu as perdu cinq ans de moqueries à mon sujet que tu dois te rattraper."

"- Excuse-moi Blaise mais avoue que ça te manquait ?" dit-il. Il n'obtint qu'un grognement de la part de son ex-camarade de chambre. " Je peux essayer ?" demanda-t-il en pointant la porte.

Blaise haussa des épaules et lui laissa le passage devant la porte.

Draco se mit alors a parlé d'une voix différente et dans une langue morte inconnu du châtain tout en regardant la porte massive. Ce dernier ce demanda même si son ami utilisait la Magie Noire mais quand il sentit une aura de bien être autour de lui, il sut que non.

Un cliqueti se fit alors entendre derrière la porte, et un part un, les cadenas tombèrent sur le carrelage froid dans un bruit de ferraille.

Le blond tourna la poignée avec une drôle d'impression au fond de lui. Après un regard à Blaise, il descendit l'escalier en allumant la pointe de sa baguette par un puisant "Lumos" qui éclaira le long corridor de marches de pierres dont le couloir tournait sur lui-même.

Ils débouchèrent sur un grand hall où différents trous se trouvaient dans les murs menant à d'autres couloirs. Draco prit avec assurance le chemin qu'il avait tant connu. Beaucoup de cages entourées de barreaux se trouvaient sur leur passage dont certains cachaient encore des restes de cadavres en décomposition.

Draco se rappelait douloureusement de toutes les fois où son père l'avait enfermé dans ses cachots, lui ordonnant de réfléchir à ce que devait être un Malfoy.

Une odeur de pourriture vint leur chatouiller désagréablement le narines alors qu'ils passaient devant l'une des innombrables cage de fer. En jetant un coup d'oeil à l'intérieur, le blond ne put empêcher une grimace de dégoût s'installer sur son visage pâle. Un squelette humain croupissait dans sa cellule alors que quelques lambeaux de chair restaient accrochés sur la dépouille.

"- Tu crois qu'il s'agit de qui ?" demanda Blaise en portant la lueur de sa baguette vers les restes du mort avec une grimace dégoûtée.

"- Je ne sais pas, mais ça doit faire pas mal de temps qu'il croupit ici." répondit le blond en reprenant sa marche.

"- Draco." murmura une voix très aigue." Draco."

Le blond, oreilles aux aguets, sentit son coeur cogner furieusement contre sa poitrine en reconnaissant cette voix.

Il se figea quand, devant lui, le corps meurtri, les cheveux blond crasseux et ternes, les habits n'étants plus que des aillons de tissu, se tenait celle qu'il aimait depuis toujours. Sa mère, Narcissa. Elle était dans un triste état et ses yeux montraient sa surprise et son bonheur de revoir son fils alors qu'on pouvait y décerner une once de folie.

Le jeune homme ne bougeait pas, incapable de faire un pas. Regardant sa mère, il sentit une rage sans fin lui tordre les entrailles alors qu'il comprenait ce qu'elle avait du subir durant très longtemps.

Il ne vit pas Blaise passer devant lui, faire exploser la porte de la cellule froide et humide et entrer dans la pièce. Mais en s'approchant de la femme, celle-ci recula avec crainte contre le mur face à l'inconnu.

"- Non ... Non ne faites pas ça. ... Je vous en supplies. ... NON !" disait-elle en sanglotant.

La crie de Narcissa eu heureusement l'effet de réveiller Draco de sa torpeur.

Les yeux brûlant de haine contenue, il entra rapidement dans la cellule, poussa durement Blaise sur son passage en lui hurlant de dégager de son chemin et qu'il faisait peur à sa mère. L'Auror se retrouva projeté contre le mur opposé.

Essayant de calmer sa fureur qui empirerait la peur de Narcissa, il s'approcha doucement de la femme blessée, ses pas ne faisant aucun bruit sur la pierre froide. A ce moment présent, Narcissa ressemblait à une biche blessé coincée pas un chasseur et son fusils.

"- Non ... Je vous en pris. ... Non pas ça. ... Pas encore, pitié." pleura-t-elle encore.

Draco sentit son coeur se serré alors qu'il voyait le changement qui s'était opéré durant sa captivité. Elle qui avait toujours été si fier, si noble ! Elle en était réduite à supplier un bourreau et était roulée dans la boue sans aucune pitié.

Le blond serra les dents, se jurant de faire payer milles tourmants à celui qui avait fait souffrir et anéanti sa mère.

Une image de celle-ci lui revint en mémoire alors qu'il s'approchait toujours d'elle à petits pas, dans l'espoir de ne pas lui faire peur.

Il se rappelait d'elle comme étant une femme forte, de caractère, fier de son rang et d'une incroyable beauté. Draco avait toujours une image d'elle, se tenant en haut de leur grand escalier de marbres du Manoir alors qu'ils partaient tout les trois à une réception mondaine lors de ses dix ans.

Elle portait une magnifique robe bleu nuit soupoudrée de paillette qui moulait parfaitement son corps longiligne et d'une pureté presque jalousée. Le tissu coulait le long de ses jambes galbées et s'élargissait en bas alors qu'une ouverture était faite sur le côté de sa jambe droite, laissant apparaître celle-ci et une chaussure à talon bleu. Elle avait la main droite posée sur la rembarde alors que la seconde tenait un bout de sa robe.

Elle possédait un visage pâle et harmonieux, de magnifiques yeux gris comme ceux de fils, un nez droit et aristocratique et une bouche pleine aux traits fin et parfait qui était recouverte d'une belle couleur carmin ce que faisait ressortir ses pupilles.

Et ses magnifiques cheveux ! Ils étaient d'une couleur blond teintant entre le blanc et le blé qui cascadait le long de sa nuque jusqu'en bas de son dos. Draco était fier de posséder la même couleur et la même texture douce des cheveux de Narcissa. Il avait toujours sur que sa mère était magnifique et il comprenait à présent pourquoi elle disait que la beauté était un don fatal. C'était sa beauté qui l'avait conduit à cette cellule, meurtrie et affaiblie.

Il était maintenant tout près d'elle, agenouillé au sol.

"- Mère ?" dit-il à voix basse. " Mère ... Maman."

La femme releva alors la tête et encra ses yeux dans ceux identique de son fils. Elle se traina sur le sol, hypnotisé par l'éclat des pupilles du jeune homme. Elle porta sa main à sa joue, hésitante et retraca les contour du visage du jeune blond comme pour vérifié que c'était bien lui.

"- Dra...Dra...Draco." dit-elle d'une voix enrouée une larme coulant sur sa joue sale.

"- Oui, je suis là." répondit celui-ci d'une voix apaisant secouée par l'émotion.

Alors sans que Draco n'est pu faire un geste, sa mère c'était jetée dans ses bras en pleurant de soulagement. Des hoquets la secouaient et lui coupaient la respiration alors que ses sanglots déchirant résonnaient dans le cachots et dans tout le couloir.

Draco souffrait de la voir comme cela. Il la serrait étroitemnt contre son coeur alors que sa main faisait des gestes dans son dos pour essayer de l'apaiser.

"- Chut ... C'est fini, calme-toi. ... S'il te plait ne pleure plus maman. ... Je suis là maintenant." chuchota-t-il à son oreille.

Le souvenir de lui consolant Harry six ans plus tôt lui revint alors douloureusement à l'esprit. Il retint une larme de couler sur sa joue pâle alors que sa mère pleurait encore dans ses bras fort et rassurant. Il se détestait quand il pleurait et il ne voulait pas se montrer faible devant Narcissa. Elle avait besoin de quelqu'un de fort sur qui se reposer et il était près à tout pour qu'elle se sente bien après toutes les horreurs qu'elle avait dû subir.

Il s'occuperait l'esprit avec Narcissa et il penserait moins à Harry allongé sur son lit d'hôpital.

"- Je vais te sortir de là maman. ... Blaise, peux-tu aller lui chercher quelques affaires pour la semaine ?" demanda le blond à son meilleur ami.

Celui-ci acquiessa et lui demander où il souhaitait l'emmener.

"- A Poudlard. Elle sera mieux là-bas qu'à Sainte Mangouste. Elle doit faire soigner se blessures, se nourrire. Madame Pomfresh sera tenir ça secret alors qu'à l'hôpital, je suis sûr que demain, le nom des Malfoy sera à la une de la Gazette.

"- Bien, je revients. ... Euh, tu veux que je t'aide à l'emmener en haut?"

"- Non, je vais y arriver tout seul." répondit le blond.

L'auror se retourna pour partir dans les escalier quand l'ex-prince des Serpentard l'interpella. Il fit face à son ami et plongea dans une mer grise pleine de reconnaissance.

"- Merci." fit Draco dans un murmure.

"- Tu n'as pas à me remercier Draco. J'ai fait ce que tout ami aurait fait." répondit Blaise en souriant.

Le blond acquiessa et embrassa les cheveux autrefois brillant de sa mère alors que Blaise partait vers la chambre de la maîtresse de maison. Après avoir pris quelques vêtements et affaires personnelles de Narcissa, Blaise descendit au salon où il trouva Draco tenant toujours étroitement sa mère contre lui de peur qu'elle ne disparaisse.

"- J'ai tout ce qu'il me faut." prévient-il, sortant son ami de la bulle protectrice formé autour de la femme.

Ils sortirent du Manoir, Narcissa ayant du mal à marcher, Draco dû la porter. Mettant un bras sous ses genoux et l'autre la tenant contre lui, la tête de Narcissa se retrouva nicher sans le cou de son fils. Ils transplanèrent à Poudlard et Draco conduit immédiatement sa mère à l'infirmerie, paniquant en voyant que celle-ci était inconsciente dans ses bras.

Pomfresh lui demanda expressément de sortir en voyant l'état critique de sa nouvelle patiente.

Étant perturbé pas la triste découverte de sa mère, il partit attendre dans l'aile de l'hôpital, ne préférant pas se retrouver près de Harry. Même si celui-ci n'était pas directement responsable de l'état de Narcissa, il sentait un sentiment de rancune au fond de lui quand l'image de celle qu'il avait tant chéri secrètement étant enfant lui revenait alors qu'il longeait le couloir inlassablement. Blaise le regardait craintivement, ne sachant pas si la bombe à retardement qu'était son ami allait explosé s'il lui posait quelques questions.

Le blond marmonnait toujours pour lui-même quand après une heure et demi d'attente, Madame Pomfresh ouvrit la porte, laissant filtré un mince filet de lumière par la blancheur immaculée de la salle de soins.

Draco releva immédiatement la tête, ses yeux trahissants son angoisse et sa crainte de perdre la seule personne qu'il considérait comme sa famille ... avec Harry. S'il devait perdre les deux personnes les plus chères à son coeur, il savait que rien ne pourait le retenir dans ce monde qui essayait de se reconstruire malgré la douleur de la perte des êtres chers et tout ce sang coulé inutilement comme un fleuve anormalement déchêné.

Voyant les tâches vermillons sur le tablier autrefois blanc de l'infirmière, un affreux doute s'empara de lui.

La femme le regardait d'un oeil inquiet, ne sachant pas comment allait réagir l'ancien élève autrefois si mauvais. S'accrochant au courage qui lui restait, sa voix clair s'éleva dans le couloir annonceant le verdict.

"- Monsieur Malfoy ... votre mère a de multiples contusions sur tout le corps que j'ai réussi à faire disparaître. ... J'ai diagnostiquer un manque flagrant de nourriture datant sûrement de plusieurs mois ainsi qu'un traumatisme crânien dû à tout les coups qu'elle a dû recevoir. ... Je pense qu'elle a dû se raccrocher à toute la force qui lui restait jusqu'à votre retour."

"- Mais ... elle ... Elle va bien ?" demanda craintivement Draco d'une voix qui trahissait son émotion.

" Madame Malfoy est tombé dans le coma et je ne sais pas le temps qu'elle mettra pour se réveiller." dit-elle en soupirant. " Peut-être qu'en se réveillant elle sera absolument la même qu'auparavant. Mais il se peut qu'elle ne soit pas vraiment avec nous. Elle sera peut-être enfermé dans un monde qu'elle se sera elle même construit pour subir toutes ses souffrances sans les ressentir.

"- Vous voulez dire qu'elle ne comprendrai pas ce qui se passe autour d'elle ?"

"- Malheureusement non. J'ai étudié il y a des années de cela cette sorte de protection contre les agressions mutliples. Et les personnes ayant endurées trop d'agressions autant physiques que psychologique se créaient un autre univers ... sûrement pour oublier et échapper à leur douleur et leur solitude."

"- On ne peut rien y faire ! On ne peut pas la sortir de là !" s'exclama le blond avec désespoir.

"- Je suis désolé Monsieur Malfoy, je ne le sais pas." dit-elle attristé.

"- Qu'est ... Qu'est ce qui lui a fait subir ce renfermement ?" demanda-t-il alors.

L'infirmière regarda le mur en face d'elle, mal à l'aise. D'un ton qui se voulait calme mais qui trahissait le tremblement de sa voix elle répondit: " Un viol."

Et voici cette troisième partie de ma fic !

J'espère que vous avez aimé! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez! Je répondrais à vos questions si vous en avez où si il y a quelque chose que vous n'avez pas compris.

Donc à la dernière de dernière partie, vous retrouverez: la réaction de Draco suite au diagnostic de Pompom, une Hermione beaucoup plus enceinte et pour le bonheur de tous, les retrouvailles de notre couple adorable!

J'ai nommé Harry et Draco! lol

Et également ce qu'il en ai de l'état de la pauvre Narcissa qui a beaucoup souffert.

Mais également le nom de son tortionnaire!

Bisoux à tous et à bientôt pour la quatrième et dernière partie!

cette fois c'est sur ce sera la dernière! lol

Vert émeraude