Bonsoir Chers lecteurs !
Merci d'être là à me suivre…Malgré mes mises à jour totalement irrégulières !
Pour ce chapitre, je me suis dit : « HARRIE ! TU POSES TES FESSES DEVANT L'ORDI ET TU ECRIS ! »
Oui, je sais, c'est un peu extrême comme moyen mais si je ne l'avais pas fait, Merlin sait quand vous aurez eu l'avant dernier chapitre !
Ce qui fait que de … 13h à plus de 20h, je me suis acharnée sur ce chapitre ! 10 pages Word ! Waou ! Je deviens aveugle !
Donc voici le chapitre 12, en espérant qu'il sera à la hauteur de vos espérances..
BoNnE lEcTuRe !
Harrie, l'auteure sadique de fanfictions ?
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Elle se déroule pendant la 7eme année à Poudlard pour nos héros.
Ceci est un slash/yaoi, donc HOMOPHOBES DE L'AIR !
Disclaimer: Les personnages sont tous à JK ROWLING…L'histoire et la redac sont de mwa !
Rating : M
Petit Résumé : Quand Harry Potter commence à philosopher sur la vie…
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Dédicace : A tout ceux qui me lisent ! Je vous aime ! Merci pour toutes vos reviews !
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¤Dangereux Délices¤
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¤#¤ Chapitre 12 : Dangereux Délices...¤#¤
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Je ne pensais pas que l'amour pouvait donner un goût si particulier à chaque chose…
De ces moments, je m'en délecte comme si c'était la dernière fois que je m'en abreuvais.
C'est comparable à une vague déferlante qui nous traverse le corps, en laissant cette ombre euphorique qui fait pétiller nos yeux.
Cependant, il y aura toujours cette nuit qui se détachera de notre histoire…
Ce samedi soir…
Le jour de notre réconciliation…
FLASH BACK
(POV Harry)
Protégé du monde extérieur, je me sens beaucoup mieux !
L'excitation d'être vu était ..intéressante mais ce n'est pas de ce dont j'ai envie.
Je veux prendre mon temps pour vénérer, embrasser, caresser chaque parcelle du corps de Drago…'Simplement' lui faire l'amour durant des heures et des heures…lui montrer que c'est la personne la plus importante pour moi…
Alors que nous marchons dans les couloirs étroitement enlacés, Dray se penche soudainement vers moi et m'embrasse langoureusement…Néanmoins bien trop rapidement à mon goût ! Mais qu'est-ce qu'il fait !
« Non ! Tu restes là ! » lui dis-je dans le creux de son oreille, en resserrant mon étreinte
Il se détache pourtant de mon emprise et se met à courir tout en me lançant un petit sourire, dont je doute de sa signification…Un sourire de défis ? De désir ?
Durant mon petit débat intérieur, Monsieur-je-courcircuite-l'esprit-du-Survivant se trouve déjà à l'autre bout du couloir ! Non, mais il veut jouer à quoi ! Merlin m'en préserve !
Retenant difficilement un gémissement d'incompréhension, je me lance à sa poursuite.
Non, mais qu'est-ce qui lui passe par la tête !
Je me retrouve finalement, un air hébété sur le visage, devant la chambre de préfet en chef de Drago. Qui plus est, est restée entrouverte.
J'en profite pour m'y glisser, et je me retrouve à nouveau prit d'assaut par un Serpentard décidément très inspiré.
Je jette un regard rapide dans la pièce, et je constate que celle-ci est éclairée par la lueur de dizaine de bougies éparpillées ça et là autour du lit de mon Dragon préféré.
Je détache doucement Drago de mon cou, que ce dernier s'évertuait à torturer de la plus délicieuse des manières, et lui demanda :
« Pourquoi t'es tu mis à courir ? »
« Pour qu'on se retrouve plus rapidement au fait ! » alors qu'il plaçait ses bras dans le creux de mes reins.
Nos lèvres se rapprochent tendrement l'une de l'autre. Cherchant toujours plus à nous transmettre nos sentiments, et nos pensées.
Nos robes de sorcier tombent rapidement, envolées par un tourbillon de passion. Plus fébrilement, chacun de nous s'évertue à faire tomber la chemise de l'autre. Les mains tremblantes d'anticipation. Nos soupires de soulagement s'élèvent à l'unisson…Soulagement de pouvoir enfin toucher cette peau tant convoitée. Cette envie d'y goûter, de la faire frissonner…Nos pas nous guident à travers une valse passionnée, entrecoupée de gémissements de plaisir, vers le lit. Je m'y assois en premier, en attirant Drago sur mes genoux. Mes mains remontent doucement le long de la peau chaude de son dos, pour caresser (et au passage remettre un peu d'ordre dans) ses doux cheveux. Je le repousse délicatement de moi, pour mieux l'admirer. Ce n'est pas possible d'être aussi beau…de dégager une telle sensualité.
« Tu es magnifique » lui murmurais-je tout contre ses lèvres
Ce baiser fût beaucoup plus calme. Un échange complice emplie de tendresse. C'est si doux, juste une caresse. Mais il y a tant d'intensité dans ce contact que je frissonne des pieds à la tête.
Puis l'atmosphère s'électrise d'un seul coup. La passion et l'empressement sont à présent maîtres de nos corps. Ma bouche descend le long de son cou, déposant de nombreuses caresses contre sa peau sensible. Les gémissements de Drago deviennent de plus en plus présents au fur et à mesure que mes lèvres s'évertuent à le redécouvrir. Je descend le long de son torse, pour capturer impatiemment ses petits boutons rosés déjà dressés par le désir. De légers coups de langues, à une aspiration plus forte de la chair, mon Serpentard bouge désespérément contre moi. Grâce à la puissance de ses jambes repliées autour de moi, il monte et descend de plus en plus vite alors que ma bouche descend explorer son corps. Il se penche en arrière espérant recevoir plus…beaucoup plus, et son dos, retenu par mes mains, tremble. Je souffle tout contre son ventre, et il retient difficilement un hoquet de surprise.
« Harry… »
Humm, j'adore quand il prononce mon prénom comme ça ! Entre le soupir et le gémissement… Ca me rend fou !
"Harry! S'il-te-plaît!"
Ma langue continuait de tracer langoureusement des arabesques sur son ventre, s'arrêtant pour titiller son nombril en y donnant des coups de langue répétitifs, quand soudain, je me retrouve plaquer contre le matelas, les pieds et poings liés aux montants du lit.
« Oh, mon cher Harry, tu n'aurais jamais dû.. » me dit Drago tout en léchant le pourtour de ma mâchoire avec un petit sourire satisfait.
Ce Serpentard sadique trône, à moitié nu, sur mon ventre, une bosse bien visible déformant son pantalon noir. Avec une lenteur calculée, il se penche et dépose ses lèvres contre les miennes, puis les retire avant que je n'ai pu l'embrasser. Je grogne car je sens que ce qui va suivre ne va pas me laisser…indifférent. Sa bouche se lance alors dans une exploration consciencieuse de mon visage. Tout n'est qu'effleurements ce qui à pour conséquence de me laisser un sentiment de manque à la limite du soutenable. A chaque touchers, mes soupirs lui répondent, comme s'il tenait un conversation secrète avec mon corps. Tout en ondulant ses hanches contre moi, il part à l'assaut de chaque recoin de ma personne. Il prend un malin plaisir à frôler ma peau sans s'y attarder. Je pousse un cri rauque lorsque son bassin rencontre le mien, alors qu'il continue ses mouvements circulaires. Mon souffle se précipite, mes yeux se ferment, et ma tête cherche frénétiquement un côté où se poser…Je vais mourir, c'est ça ?
Lorsqu'une bouche chaude et humide commence à goûter la peau impatiente de mon torse, je soupire de contentement. De haut en bas et de bas en haut, sa langue ne me lâche plus. Me faisant frissonner alors qu'elle va vers ma taille, ou me laissant frustré comme un diable alors qu'elle s'arrête délibérément à la lisière de mon pantalon. Dans une vaine tentative de faire descendre la pression, mes hanches bougent contre celles de Drago. Ce qui a pour conséquence de faire résonner son rire cristallin dans l'atmosphère brûlante de cette pièce. Toujours dans son mouvement horriblement excitant, son bassin va dans une dernière ascension toucher mes jambes. Contre ma cuisse, je sens que son désir n'est pas en reste. Dans une légère pression, je lui fais comprendre que je sais dans quel état il est. Il relève la tête pour encrer son regard dans le mien, remarquant au passage que ses pupilles sont largement dilatées, il m'offre un grand sourire lubrique ! Oh que je n'aime pas ça ! Je tire sur les liens magiques qui me retiennent, pour essayer de me dégager, tout en sachant que je ne le pourrais pas. Si quelqu'un peut m'achever…
Je reviens à la réalité alors que j'entends le bruit d'une fermeture éclair qui s'ouvre. La mienne, quelle question ! Ses doigts faisant exprès de lâcher l'embout pour mieux torturer mon sexe dressé à travers le tissu de mon caleçon. Avec une lenteur calculée, il me fait descendre le tout. La pulpe de ses doigts glissant dans une caresse légère sur ma chair brûlante. D'un mouvement aérien, il libère mes pieds et enlève d'un coup sec mon pantalon, en l'envoyant valdinguer Merlin sait où. Dans une mouvement de prévention, il encercle mes jambes de ses mains, en les plaquant sur le matelas. A mon grand désespoir et, en même temps, à mon immense ravissement, sa langue retrouve le chemin de ma peau. Sa bouche taquine remontant à travers de nombreux coups de langue et de baisers effroyablement légers, le long de mes jambes. Ses lèvres s'attardent à l'intérieur de mes cuisses, me faisant haleter et gémir de plus en plus fort alors qu'il s'approche de mon sexe fièrement érigé au centre d'une légère mousse brune.
Je sens plus que je ne vois sa tête s'approcher de mon entrejambe, la pression est de plus en plus douloureuse, à un point tel que ma respiration n'est plus que des râles rauques. Je force ma tête à se relever, et je le vois, sa bouche à quelques centimètres de ma verge qui semble le supplier de la prendre…Mais rien, il reste au dessus à la regarder, en attendant. Seul son souffle l'atteint, et me donne la chair de poule. Je repose lourdement ma tête. Une fois encore, je sens un vague d'air qui frôle mon sexe. Et encore un autre. La curiosité germe en moi et je redresse encore une fois la tête. Oooh le sale petit enfoiré ! Il l'a fait exprès ! Juste pour capturer mon regard, sombre et à la fois brillant par la passion qui dévore mes entrailles, par ses prunelles grises. Sur ses lèvres un magnifique sourire qui pourrait parfaitement illustrer le sens du mot « sadique ». Ma respiration se bloque quand je vois sa langue tentatrice pointait vers mon gland rougit tandis que nos yeux sont toujours en contact. Mes poumons libèrent enfin l'air comprimé, alors que je sens sa langue se rapprocher de plus en plus. Mais son coup de langue est puissant, et cela me refait tester mon apnée ! Je vais le tuer ! C'est ça ! Rigole tant que tu peux! Tu vas voir ce que tu vas voir quand j'aurais les mains libres ! Et pour illustrer ma pensée, je me remets à tirer sur les liens. Alors que mon torse se décolle du matelas, et qu'en même temps j'essaye désespérément de me libérer, je retombe brusquement en arrière ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Je sens que mes bras ne sont plus retenus…
Eureka ! Je vais enfin pouvoir lui faire subir les pires tortures ! Mais avant même d'esquisser le moindre mouvements, une de ses mains plaque mon ventre contre la couche, et au même moment, je peux sentir sa bouche chaude entourer la chair impatiente de mon sexe. Un hurlement de plaisir et de surprise vient remplir le silence de sa chambre. Toute volonté de vengeance venant de me quitter momentanément…
Avec une certaine violence, je sens sa langue faire des va et vient contre ma verge, et je ne peux que hurler de contentement ! Merlin, que c'est bon ! Mes mains libres s'agrippent aux draps qui recouvrent encore partiellement le lit pour essayer de contenir mes cris de plaisir.
Soudain…Plus rien…Je retiens un juron alors que je sens que ni lui, ni sa bouche s'occupe de ma 'petite tension'…Il revient rapidement, baguette en main, pour lui permette de lubrifier ses doigts. Je me redresse légèrement, et à travers la brume qui me voile les yeux, je le vois s'agenouiller de nouveau entre mes jambes. Il m'écarte alors doucement un peu plus les cuisses avant de me refaire subir les assauts de sa bouche. De soupirs de plaisir à des gémissements plus rauques, je ne sens pas vraiment son premier doigt rentrer en moi. Le deuxième me fait grimacer un peu, mais cette douleur se fait vite occulter par la délectation que me procure ses lèvres, ainsi que sa langue…De plus, ce petit vicieux s'amuse à jouer avec ma patience et moi, en me faisant quémander ses doigts dans mon antre étroite. Imperceptiblement je bouge mes hanches pour les recevoir. Mon mouvement s'arrête quand j'accueille le troisième. Un tiraillement se fait sentir et me fait froncer les sourcils. Alors qu'au même moment, je sens ses dents parcourir avec légèreté mon membre gonflé, c'est un déluge de sensations affolantes et jouissives, qui m'emporte plus vite que je ne l'aurais cru dans un orgasme d'une puissance rare, me faisant crier son nom au creux de sa chambre.
Haletant, j'ai du mal à reprendre ma respiration. Je réouvre les yeux et je m'aperçois que Dray est remonter jusqu'à mon visage, un sourire ornant son visage. Il lèche le contour de mes lèvres entrouvertes, et d'un mouvement brusque je prends possession de sa bouche. Je l'embrasse d'une manière douce et à la fois passionnelle…tout simplement amoureuse. Nos bouches se caressent à leur tour. Je suçote avidement sa langue, et son gémissement se perd dans ma gorge. C'est le genre de choses qui me font tout oublier…
Je reprend conscience d'où se sont arrêter les choses, quand je remarque que contre ma peau, se trouve un pantalon et pas la chair de mon petit Blondinet.
« A ton tour.. » murmurais-je au creux de son oreille alors que d'un mouvement de rein, je le collais contre le matelas.
Les mains de Drago descendent lentement sur mes fesses, les caressant de manière indécente. Je vins reprendre sa bouche dans un baiser vertigineux qui le laisse pantelant alors que mes mains courent le long de son torse, de son ventre finement musclé, pour finir leur parcours sur le renflement de son pantalon. Un halètement répond à mon toucher. J'accentue la pression de ma paume contre son membre et je le vois s'arquer. Cette vision est carrément affolante. Et je sens que petit à petit mon sexe reprend vie.
Rapidement, je retire le pantalon et le sous-vêtement de mon Serpentard, et je me remplis de tout mon saoul de la vision enchanteresse qui s'offre à moi.
Un petit « Harry.. » me fait redescendre sur Terre. Je plante mes émeraudes dans son regard brillant d'anticipation. Je m'assied sur ses cuisses, et commence à caresser sa verge lentement, tout en gardant le contact visuel. Son souffle se précipite. Lorsque j'accentue sensiblement la pression, je vois ses yeux rouler en arrière, manifestant par là, quelque chose de puissant.
Alors que ses yeux se ferment sous la caresse, j'avise sa baguette, et murmure un sort de lubrification. Je remonte un peu sur son corps et guide son sexe gonflé par le désir à l'entrée de mon intimité, et m'empale sans plus de préavis.
A ce moment, deux cris rauques se font échos. Celui de Drago plus sonore que le mien. Au bout d'un court instant, sentant que mes chairs se sont largement habituées à sa présence, j'imprime un ample mouvement de va et vient.
La voix de Dray répondant à chacun de mes mouvements, me grise encore plus, me faisant accélérer la cadence. Ses mains qui tenaient mes hanches, remontent dans une caresse sensuelle sur mon torse, me faisant haleter de plaisir. Elles redescendent tout en dessinant avec le bout des ongles des arabesques qui me font frémir. Ses doigts quittent ma peau tremblante, pour retrouver leur place initiale : mes fesses. Et par un coup de rein puissant, il s'enfonce au plus profond de moi, me faisant hurler de plaisir. Les coups de butoirs commencent à devenir plus fiévreux, plus brutaux, plus agressifs, et mes cris de pur extase répondent à chaque mouvement.
Alors que ses traits se crispent, signifiant qu'il ne va pas tarder à venir, je ralentis légèrement la cadence tout en me saisissant de mon sexe palpitant, auquel je lui assène de rapides frictions.
Merlin ! Que c'est bon !
Drago ré-entama un va et vient furieux, martyrisant encore plus ma prostate.
« Oh Putain ! » criais-je à un moment « Putain Drago ! »
C'est l'ultime sommet, le dernier moment où le temps semble se suspendre. Nous perdons brusquement pied dans un orgasme violent, pour lui comme pour moi.
Je m'écroule contre le corps de Drago en sueur, pantelant. Il me faut un certain temps pour me relever, et je me dégage de lui. Je remarque qu'un frisson, provoqué à la fois par notre récente relation et par la perte de ma chaleur, l'envahit.
D'un mouvement de la main, je conjure un sort de nettoyage et je m'affale contre mon Amour. Ce dernier se colle plus étroitement à moi, et me glisse à l'oreille :
« J'espère que tu es prêt pour le prochain round ?»
« Quoi ? » m'étranglais-je
« Ne t'inquiète pas ! Je promets de ne pas trop te malmener.. » ajouta-t-il avec une sourire aguicheur
Et avant même d'entendre ma réponse, il se jette sur moi, dans le but de me soutirer le plus possibles de gémissements et autres soupirs…
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«Arrêteee ! S'il te plaît … »
Ce Blondinet insatiable recommençait pour la 'je ne sais plus combientième fois' ses caresses entreprenantes.
« Drago ! Enlève ta main ! » continuais-je tout en sachant que mon corps n'allait pas tarder à réagir.
« Elle ne fait rien de mal ! » me répondit-il avant de m'embrasser avec langueur
« J'suis fatigué et… »
« Tu as faim ! » finit-il…Mon estomac ayant parlé pour moi.
Il me recouvrit d'un drap tandis qu'il ré-enfilait son caleçon.
« Dobby » appela-t-il
« Oui Monsieur Maître Drago Malfoy ? » lui répondit l'elfe de maison.
« Pourrais-tu nous amener de quoi nous restaurer ? »
« C'est que euh…nous sommes en plein milieu de la nuit, Monsieur… »
« Ca te pose un quelconque problème de nous servir un encas à cette heure-là ? » demanda Dray avec son ton supérieur.
« Pas le moins du monde, Maître Drago Malfoy ! »
« Bien, alors dépêche-toi ! »
Il se retourne vers moi, et me sourit tout en s'installant contre mon corps qui ne veut plus bouger. La main de Drago se niche au creux de ma taille et sa main, dans une douce et lente caresse, me berce. Mes paupières se font un peu plus lourdes. Je n'entend qu'à peine le « pop » de l'entrée caractéristique de l'elfe.
Ce qui me pousse à réouvrir les yeux fût le doux fumet qui commence à remplir la pièce. Une odeur sucrée et entêtante…Comme une odeur de cacao !
« J'espère que tu aimes le chocolat ? » me demande Dray en confirmant mes pensées
Il s'approche avec un immense plateau rempli de divers mets qui promettent d'être aussi succulents les uns que les autres. Il le pose sur la table de nuit qui est à côté de lui, et y prit la boîte de chocolats qui se trouvait au centre de l'ensemble.
Mon Serpentard préféré, regrimpe sur le lit, et s'approche de moi avec une mine prédatrice…Mais que me réserve-t-il encore ?
« On dit que le chocolat est un aphrodisiaque ! Avec le plateau qu'on a, on doit en avoir pour…hum…seulement…quelques jours ! Une semaine tout au plus…»
« Quoi ? » dis-je incrédule
« Oh Harry! Ne me dis pas que tu en as pas envie! Je suis sûr que tu regorges d'idées ! » me répond-t-il avec un grand sourire lubrique
Je préfère ne rien dire, et me renfrogne dans mon coin, tout en virant écrevisse.
« Tu sais que tu es à croquer quand tu rougis » ajoute ce vil serpent en m'embrassant brièvement sur les lèvres.
Alors là ! Je suis pas d'accord ! J'en ai pas fini avec ta langue si bien pendue pour dire n'importe quoi ! Je préfère nettement quand elle joue avec la mienne ! Viens par ici mon coco !
Je lui attrape la taille et le presse contre moi, pour qu'il s'allonge tout sur mon corps. Je reprend ses lèvres, les caressant, les léchant sensuellement. Je sens ses dents mordiller mes lèvres inférieur avec douceur. Je soupire de bien-être, ce qui nous permet d'approfondir notre échange. Sa langue part à la rencontre de la mienne, elles se touchent, elles se flattent. Le tout sans précipitation, maintenant nous avons tout notre temps. Le baiser se prolonge jusqu'à ce que le manque d'air se fasse ressentir. Tout contre la peau rosée de sa bouche, je lui souffle un « je t'aime » en le regardant bien dans les yeux. Ces derniers se mirent à briller d'une manière presque surnaturelle, alors qu'il me répond un « moi aussi, je t'aime ».
Ce moment parfait fût gâcher par mon abruti d'estomac, qui voulant se faire remarquer se mit à gargouiller d'une façon pas très romantique ! Si je l'attrape, je le plante ! OK ?
« Je vois que l'estomac de notre Précieux Saint Potty veut lui aussi, qu'on s'occupe de lui ! » dit-il en contenant difficilement son rire moqueur
« Oh ça va ! Hein ! Te moques pas ! »
« Je ne me moque pas ! Je trouve juste qu'il n'a pas de bonnes manières !(Nda : oui, oui ! Dray a éduqué son estomac ! expldr) Et je réfléchis de quelle manière je vais le satisfaire ! »
Cet idiot de Blondinet…Oui idiot, mais certainement très beau se décide d'ouvrir la boîte que je lorgnais tout à l'heure et fit mine de choisir le plus lentement le chocolat ! Si tu te bouges pas un peu, Sexy Boy, c'est toi que je bouffe ! (NdHarry : c'est quoi c'est « ouué » enflammés ?)
Il revient vers moi, tenant entre deux doigts un de ces délices sucrés et me l'approche de la bouche. Je l'ouvre légèrement pour recueillir enfin le carré de cacao, quand celui-ci recule sa main au dernier moment ! Ooh ! Il aime jouer ! Il rapproche une seconde fois le chocolat, et je comble l'espace qui me séparait de ce minuscule morceau de nourriture pour être sûr de l'avoir. J'ai un sourire vainqueur alors qu'il plonge à nouveau sa main dans la boîte.
Il respire son odeur avant d'approcher la sucrerie de sa bouche et y croque à la moitié. Il continue de déguster la friandise avec des gestes suaves, faisant ensuite glisser sa bouche sur chacun de ses doigts, pour les lécher sensuellement, vérifiant par le fait qu'il n'avait omis aucun morceau de ce délice.
Je n'arrive pas à détacher mes yeux de ce spectacle, et même si le carré de cacao a disparu, mon regard reste fixé sur ses lèvres. Ce petit allumeur passe un autre coup de langue sur ses lèvres, ce qui, à mon étonnement, me fait pousser un petit gémissement.
Drago se frotte sensuellement contre moi, et en me murmurant :
« Je t'avais bien dit que c'était aphrodisiaque… »
Et avant que cette bouche tentatrice ne dise autre chose de totalement futile, je l'emporte dans une baiser chargée de passion. Et cet arrière goût de chocolat affûtant un peu plus mes sens.
Il se détache de moi, et décide de nous nourrir avec soin, avec des gestes de plus en plus lascifs.
Les minutes s'égrainent, et je me retrouve au cœur d'un débat intérieur, qui vise à déterminer mes…disons…'préférences'.
Un Drago qui mange du chocolat …Ou un Drago qui me fait manger du chocolat…Ou encore, la peau d'un Drago au chocolat !
Toute cette réflexion va finir par me monter à la tête. Je crois que j'ai quelque chose de beaucoup plus intéressant à faire, voyez-vous !
J'ai un Blondinet très excité, qui veut me rendre fou avec ses coups de langue sur ses doigts recouverts de sauce au chocolat !
Finalement, je crois que mon choix est fait ! Je m'empare du petit pot en argent rempli de cette onctueuse crème chocolatée, j'y trempe mon index et dessine sur le torse de ma petite Fouine adorée, des lignes sans queue ni tête. Je lui donne mon doigt à nettoyer, et lorsque j'observe son visage, ou plutôt sa bouche s'évertuant à faire le travail, mon sang ne fit qu'un tour pour que je réagisse…
Vous voyez ! Comme quoi le Survivant a toujours raison !
Je vous l'avez dit qu'ils étaient dangereux, ces délices !
FIN FLASH BACK
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°Harrie en larme°
Bon bah, c'était le dernier chapitre…Reste plus que l'épilogue…
Alors, vous avez aimé ce chapitre lemoné avec de la sauce au citron, et zestes de citron etc etc ? J'espère m'être bien fait pardonnée pour toutes les méchantes choses que je vous ai fait encourir tout le long de ma fic !
Une petite review pour me réconforter ? ou au moins un mouchoir pour éponger mes larmes °snif° ?
Je vous embrasse tous fort !
°Harrie°
