Titre : Noir

Auteur : Ayako qu'a repris le boulot

Genre : je dirais aventure, mystère pour le moment

Bases : Harry Potter 1 à 5

Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient - Sauf Lydia et M.Cill, alors pas touche à eux sans mon autorisation!!!!- Ils sont tous à JKR…mais pas pour très longtemps, elle a décidé qu'elle me donnait Sev…et là…je me suis réveillée!!! Je gagne rien pour cette fic à part quelques reviews (j'en suis très friande, donc n'hésitez pas!!!!) et aussi des commentaires explosifs au sujet de mes fautes d'orthographe…(mais je m'améliore…hein Mephie ?!? )

Pairing : Ginny /Dean mentionné

Rating : G

Note : Un grand merci à Mephie, Pandi et Gil mes trois betas (à qui je donne beaucoup de boulot) ainsi qu'à tous ceux qui me soutiennent pour cette fic et à tous mes lecteurs (je reste positive…je suis sûre que j'en ai…soyez pas timides reviewez ! Comment ça je fais autrice désespérée?????)

Note2 : J'accepte les critiques sur ma fic, mais si possible commentées, car si il y a certains points que je dois éclaircir ou améliorer, il serait intéressant que je sache lesquels, non seulement pour moi que je puisse progresser, mais aussi pour le lecteur. Les reviews d'encouragements sont aussi les bienvenues ! ! ! !

AVIS IMPORTANT AUX LECTEURS: Comme je l'ai expliqué au chapitre précédent, je n'update plus que toutes les 3 semaines/un mois. Les raisons ? Reprise de cours, manque de motivation (presque pas de reviews, sniiiiiiif), manque d'inspiration…

PAGE DE PUB : A lire d'extrême urgence si cela n'a pas été déjà fait :

Le secret des Evans de Chimgrid fic au temps des maraudeurs.

Harry Potter et le retour de la vengeance de Cornedrue, même si c'est que des privates jokes elle est super marrante !

Gwendoline la Fantasque: de Mephie, ma coautrice, c'est une fic originale (dans l'univers d'Harry Potter) qui vaut vraiment le coup

RAPPEL: Les noms que j'utilise sont ceux en Anglais, ce qui nous fait donc:

Hogwart : Poudlard

DADA: DCFM

Snape: Rogue

Umbridge: Ombrage

Ravenclaw: Serdaigle

Hufflepuff: Poufsouffle

Slytherin: Serpentard

Gryffindor: Gryffondor

Hogsmead : Pré-au-lard

§

§

§

§

§

Chapitre 8 : Face cachée

Lydia fut acceptée dans le groupe assez rapidement. Evidemment, il y avait eu au départ quelques frictions, auxquelles elle fut d'ailleurs totalement étrangère -enfin presque-, puisqu'elles n'avaient atteint que l'entourage d'Harry, et la jeune Slytherin n'en faisait pas encore partie.

En effet, Ron n'avait pas du tout accepté que sa sœur puisse s'entendre avec l'Ennemi. Il faut dire pour sa défense que depuis qu'il était à Hogwart, le rouquin s'était fait harceler par les Slytherins en tant qu'ami d'Harry et en tant que Weasley. Il était donc compréhensible qu'il ne puisse pas les aimer. Le problème c'est qu'il ne faisait pas dans le détail (Bon… Harry non plus mais il était moins concerné que son ami par cette affaire) et qu'il avait un instinct trop protecteur envers sa sœur, et à cause de cela, inconsciemment, il ne lui faisait pas totalement confiance.

Donc le soir même, il se mit à sermonner sa sœur en lui disant, sous le coup de la colère qu'elle était la honte de la famille, qu'elle ne valait pas mieux que Percy (lui pas plus que ses parents n'avait digéré sa trahison) etc… Choses qu'il n'aurait jamais pensé à dire s'il s'était un peu calmé. Il n'avait même pas laissé à sa sœur le loisir de s'expliquer. Dean avait tenté plus d'une fois de s'interposer, mais il l'avait à chaque fois ignoré.

Au bout de cinq minutes même pas, alors que tous les Gryffindors regardaient avec attention le drame qui se passait près de la cheminée de la salle commune, Hermione intervint, prenant la défense de la jeune rouquine. S'ensuivit une dispute qui n'eu plus rien à voir avec le problème de départ -Hermione s'était totalement emportée-, et qui fut bien plus houleuse que toutes les précédentes qu'ils avaient eu.

Cette dispute, si elle ne se termina pas en carnage, puisque tout le monde s'était interposé pour l'éviter, elle fut tout de même le début d'une période de guerre froide qui promettait d'être longue, vu ce qu'ils avaient sorti mutuellement l'un sur l'autre, ils n'étaient pas près de se pardonner.

Mais Harry qui ne voulait pas une fois de plus se trouver entre le marteau et l'enclume, décida de s'en mêler à son tour (S'il ne l'avait pas fait auparavant, c'est que lorsqu'il allait aider Ginny, Hermione l'avait retenu, en lui expliquant que cela risquerait d'envenimer les choses si l'un d'eux venait à montrer qu'il était contre Ron… elle avait une fois de plus vu juste !) il essayait donc de les réconcilier, mais après plusieurs tentatives infructueuses, il s'emporta lui aussi, tout en essayant de ramener ses deux meilleurs amis à la raison. Non seulement ces deux têtes de mules ne revinrent pas à de meilleurs sentiments, mais en plus ils ne se privèrent pas de lui dire ses quatre vérités.

Le groupe fut donc momentanément en froid. Cela aurait pu durer encore longtemps, leur fierté les obligeant à ne pas aller vers l'autre pour s'excuser, si Malfoy ne s'était pas ouvertement moquer de Ron en présence d'Hermione et Harry, à la sortie d'un cours où le rouquin n'était pas avec eux. Ils prirent évidemment sa défense, et envoyèrent Malfoy s'occuper de ses affaires.

Ron l'ayant appris vint les voir le soir pour s'excuser. Excuses qu'ils acceptèrent de bon cœur, heureux de voir que cette idiotie était enfin finie.

Ainsi se termina le drame qui avait tenu Hogwart en émoi pendant au moins une semaine et demi.

Ce n'est que par la suite qu'ils apprirent que c'était Lydia qui avait volontairement ironisé sur leur dispute devant Malfoy, ne doutant pas une seconde de la réaction de ce dernier. C'est ainsi qu'elle fut accueillie chaleureusement dans le groupe, et ce malgré ses origines douteuses (dixit Ron).

Aux premiers abords, Lydia semblait totalement différente de Ginny. Elle était plutôt menue, avec des cheveux bruns très lisses qu'elle arrangeait toujours dans une natte, et ses yeux bleus semblaient transpercer l'âme de celui qui la voyait pour la première fois, c'est ce qui avait surpris Harry lorsqu'il l'avait vu arriver avec Blaise pour leur premier cours de DADA, et c'est ce qui l'avait en partie motivé (même si jamais il ne l'avouerait) à les accepter. Il avait eu pour la première fois de sa vie l'impression que quelqu'un comprenait entièrement sa peine sans pour autant la partager, et cela l'avait soulagé en même temps que fasciné, il n'aurait pas su dire pourquoi.

Depuis il se demandait si ce n'avait pas été un caprice de son imagination puisqu'il n'avait jamais revu cette lueur qu'elle avait eue dans ses yeux à ce moment là (peut-être que c'était parce qu'il s'y préparait ).

Maintenant qu'elle s'était intégrée au groupe, la jeune Slytherin ne se privait pour montrer qui elle était vraiment, c'est à dire pas sérieuse pour une mornille et très (voire trop) facétieuse. Elle était aussi très bavarde.

Harry avait compris pourquoi elle avait plu à Ginny, elle dégageait une aura sympathique, différente de celle des Slytherins qu'il avait toujours côtoyé. Même Blaise s'il ne lui était pas hostile était plutôt silencieux et froid.

Ron disait souvent en plaisantant que ça devait être une Gryffindor dans un corps de Slytherin, et Harry aurait pu le croire si Lydia ne les avait pas détrompés : être Slytherin ne signifiait pas ressembler à Draco Malfoy ou à Severus Snape. On pouvait être ambitieux sans pour autant être hautain et méprisant envers les autres ! Elle-même ne visait pas moins que la place du Ministre de la Magie, avait-elle conclu en plaisantant.

Avec Ginny et Luna, elles formaient le nouveau trio infernal. Elles avaient sans problème les moyens de rivaliser avec les jumeaux et les maraudeurs, voire même plus puisque jamais personne ne pourrait les soupçonner, sauf leurs intimes évidemment.

Elles avaient allié le caractère aventureux et prêt à tout de Ginny, l'esprit rêveur de Luna, et l'esprit calculateur et froid de Lydia. Mais surtout, à trois, elles avaient allié des compétences dans à peu près tous les domaines, et une imagination sans limites.

Mais pour le moment, elles aspiraient juste à prendre du bon temps à Hogwart, et pas au dépends des autres, sauf si ceux-ci tentaient de leur marcher sur les pieds…et accessoirement sur ceux de leurs proches. Là ces pauvres bougres n'avaient plus une vie jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'il fallait arrêter de les harceler…et certains étaient vraiment durs de la comprenette…

Un des exemples les plus récents était Draco, qui avait subi quelques déconvenues ce midi même (Harry avait complètement oublié que Ginny avait promis de le venger de l'affront subi le jour de la rentée, il avait cru que ça avait été une parole en l'air, la suite lui avait prouvé que non !)

Flash back

Comme tous les midis, tout le monde était rassemblé dans la grande salle. L'atmosphère était plutôt détendue puisqu'on était la veille d'un week-end et que dans même pas dix jours c'était les vacances. Les premiers mois s'étaient passés sans trop de problèmes, et puisque Voldemort ne s'était pas encore manifesté, la plupart des élèves étaient insouciants, ne pensant qu'à trois choses : le match de Quidditch, la coupe des maisons, et les sorties à Hogsmead (que deux depuis le début de l'année). Accessoirement les plus sérieux pensaient aux cours, mais ce n'était vraiment qu'une petite majorité (Hermione et…et…). Même les Ravenclaws connus pour leur sérieux légendaire n'avaient pas encore (ou n'avaient déjà plus c'est selon) la tête dans les livres.

Bien sûr le point noir de cette rentrée, c'était la DADA, non seulement Snape devenait de plus en plus irritable ; il avait en même pas un mois pulvérisé tous ses records de nombre de points enlevés (même aux Slytherin, d'ailleurs si les maisons n'étaient pas dans le négatif c'était grâce au laxisme des autres professeurs) et d'heures de colles mis aux élèves, ainsi que de devoirs supplémentaires, et il était en bonne voie pour dépasser Phineus Nigellas, qui n'avait pas eu lui non plus la main légère.

Les réactions quant à son sujet étaient très diverses selon les maisons, car il restait un sujet très polémique : pour la majorité des Gryffindors, il fallait le remplacer, par n'importe qui, même Lockhart , mais tout de même pas par Umbridge.

Pour les Ravenclaw, il ne les dérangeait pas car il leur avait enseigné beaucoup de chose qui n'était pas dans les livres. La seule chose qu'ils voulaient c'était " qu'on lui change son caractèèèèèèèèèèreuh ", car même pour eux, c'était insupportable.

Les Hufflepuff étaient quant à eux terrorisés par le terrible maître des potions et deux fois plus de cours avec lui dans la semaine c'était invivable…c'est simple, certains d'entres d'eux n'en dormaient plus ! Bon fallait pas exagérer tout de même car la plupart des Hufflepuff n'étaient pas des trouillards…mais ils se seraient bien passés d'heures supplémentaires avec le maître des potions… qui n'avait pas vraiment…disons d'affinités avec eux et qui manquait définitivement de patience !

Les Slytherin ne faisaient aucuns commentaires…

Evidemment personne ne souhaitait parler des cours dispensés par le professeur de potion, tant c'était une expérience désagréable à subir, mais paradoxalement, il revenait dans beaucoup de discussions, surtout à la fin de ses cours…

Autre discussion très importante : la coupe de Quidditch. En effet, le premier match de la saison arrivait à grands pas et tous l'attendaient avec impatience, rassurés que cette année il devrait avoir lieu et dans de meilleures conditions que l'an passé.

Harry avait récupéré sa place dans l'équipe de Quidditch, sans grande peine puisqu'il n'avait plus eu de retenues depuis le premier jour. Il avait dû s'entraîner plus durement que les autres années puisqu'il avait perdu un peu de sa forme durant son année d'immobilité, et malgré un mois d'août d'entraînement intensif, il n'avait pas encore rattrapé le retard qu'il avait pris.

Bref pour lui, la vie suivait tranquillement son cour et il en avait totalement oublié que Malfoy l'avait une fois de plus cherché dans le train au début de l'année, car depuis, il ne se passait quasiment pas une journée sans qu'ils ne s'affrontent pendant la demi-heure d'échauffement du cours de DADA, qui leur servait plus de duel qu'autre chose, et comme Harry connaissait aussi le moyen de blesser Malfoy dans sa fierté, ils évitaient tous les deux de mentionner certains évènements de l'an passé, car ce genre d'attitude n'aurait rien apporté à aucun des deux.

Le brun avait d'ailleurs appris à respecter son adversaire plutôt que de le mépriser comme il le faisait avant, car comme il avait pu le constater, Malfoy était doué. Leurs duels en DADA ne leur permettaient pas de savoir qui avait le dessus sur l'autre, mais leur avait bien prouvé que leur niveau était à peu près équivalent. Le blond ferait un adversaire redoutable, et il ne fallait pas le négliger. Et de son côté, il avait semblé à Harry que Malfoy en avait aussi pris conscience.

Malgré tout il ne fallait pas dire ce qu'il n'avait pas dit, Harry le haïssait toujours autant. Il détestait sa personnalité, sa manière d'agir, ses coups bas – et il en faisait toujours autant, ses manières lâches… bref le blond lui était toujours aussi insupportable.

Ce midi donc, tandis qu'Harry attendait impatiemment que tout les élèves soient présents pour que ENFIN il puisse manger -parce que mazette, trois heures de métamorphose, ça creuse-. Et tandis que la salle commençait peu à peu à se remplir, il parlait de choses et d'autres avec Ron et Hermione, tout en évitant de laisser le rouquin partir sur son sujet favori, le Quidditch, sujet dont lui ne se lassait pas mais qui commençait à lasser les autres, enfin surtout Hermione car lui-mêmeaurait pu parler tactique pendant des heures.

Ginny et sa bande furent quasiment les dernières à arriver. Quand elle s'approcha de leur table, tous remarquèrent que Ginny avait le regard de celui qui a préparé un mauvais coup et qui attendait que celui-ci soit révélé au grand jour. Elle ne leur dit rien seulement de regarder avec attention pour ceux qui le pouvaient la table des Slytherin.

Harry, non sans avoir demander pourquoi mais n'ayant pas eu de réponse, s'exécuta. Au départ, il ne vit pas grand-chose d'étrange à part qu'une fois de plus Lydia se trouvait dans les parages de Malfoy et discutait avec lui. Il avait demandé une fois la cause à Ginny, mais elle lui avait répondu que Lydia avait refusé de lui dire.

Le repas se passa sans problème au grand étonnement de certains Gryffindor qui avaient du mal à ne pas regarder la table ennemie de toutes leurs mirettes.

Au moment du dessert, alors que tous s'apprêtaient à entamer le flan au caramel avec gourmandise, sauf ceux qui avaient trop mangé ou ceux qui l'avaient passé à leur voisin car ils n'aimaient pas ça, un hurlement féroce et bestial se fit entendre.

La plupart des élèves, terrorisé et surpris, regardèrent autour d'eux pour voir le monstre dont provenait le cri, mais il n'y avait rien d'inhumain dans la salle, pas même Miss Teigne.

Alors comme un seul homme, tous se retournèrent d'un air suspicieux vers la table des Gryffindor. Ils avaient compris qu'une fois de plus, Hogwart avait été victime d'une farce, et il n'y avait qu'une seule maison spécialisée dans ce genre d'activité.

Un second hurlement inhumain se fit entendre…mais cette fois-ci, il tenait plus de l'hystérie que du bestial. Ce cri fut bientôt suivi par quelques étouffements de surprise, des étranglements amusés, et déjà des crises de fous rire !

En effet, tandis que tous se retournaient vers eux, la plupart des Gryffindor n'avait pas perdu une miette du spectacle qui s'était offert à eux : Ceux que certains appelaient " le prince Malfoy " suite à une crise de rage quelconque envers un pauvre Slytherin d'une année inférieure qui ne lui avait sûrement rien fait, venait, en plus du hurlement incompréhensible dans le langage courant, de se transformer en…une espèce de surhomme vert pomme, arrachant par la même occasion les vêtements qui couvrait son torse, comme savent si bien le faire les héros de bandes dessinées moldues, pour tout à coup se dégonfler tout aussi rapidement et se retrouver aussi grand qu'un elfe de maison, le tout, évidemment, en gardant la superbe couleur vert pomme qu'il venait d'acquérir, et, pour continuer dans le ridicule le jeune homme se noyait à présent dans ses vêtements et crachotait des imprécations qui auraient pu faire rougir certaines demoiselles aux oreilles chastes si elles avaient été compréhensibles.

Une fois la surprise passée quelqu'un lança :

"Ca c'est ce qu'on appelle être littéralement vert de rage ! "

Et tous les élèves s'effondrèrent de rire, exceptés certains Gryffindor qui l'étaient déjà et la plupart des Slytherin qui savaient que s'ils se laissaient aller ils en souffriraient, mais l'amusement était lisible dans leurs yeux.

-SILENCE ! tonna une voix, en l'occurrence celle de Dumbledore.

Le résultat fut immédiat, on entendit bientôt plus que deux ou trois gloussements qui se turent à leur tour.

-Monsieur Goyle, repris le directeur, veuillez amener votre camarade à l'infirmerie.

Le Slytherin s'exécuta, emportant avec lui le petit bonhomme vert qui crachouillait toujours des mots incompréhensibles, sous le regard hilare de tous les autres élèves.

-Bien, l'incident est maintenant clos, mais je vous assure que nous ferons le nécessaire pour retrouver le coupable.

Fin du flash back

Bien sûr on l'avait tout de suite soupçonné, mais très vite ses compétences en potions l'avaient innocenté, au grand dam de Snape qui continuait à croire qu'il avait une part de responsabilité dans tout cela.

L'enquête pour trouver le ou les coupable(s) continuait mais il y avait peu d'espoir qu'elle puisse aboutir, elles étaient trop insoupçonnables pour cela et aussi trop prudentes. Aussi, ceux qui étaient au courant ne s'inquiétaient vraiment pas pour elles.

Maintenant il ne restait plus qu'à espérer que Malfoy comprenne la leçon… mais un proverbe moldu ne proclame-t-il pas " tant qu'y a de la vie y a de l'espoir " ?

Harry, pour sa part, commençait vraiment à croire que ce proverbe ne s'appliquerait jamais à son ennemi…

§§§§§§§§§§§§§

Harry se réveilla en sueur, il venait de faire un cauchemar.

Cela faisait longtemps que ça ne lui été pas arrivé. En effet depuis que Dumbledore s'occupait de ses cours d'Occlumencie, il avait énormément progressé, et avait fermé son esprit aux intrusions extérieur. Ce cauchemar devait être plus puissant que ceux qu'il avait habituellement, puisqu'il avait réussi à passer outre ses barrières mentales, si durement érigées, mais il ne l'avait pas été suffisamment pour que Harry puisse s'en souvenir.

Tout ce dont il se rappelait, c'est que le principal sujet de son cauchemar avait été son parrain.

Sirius…

Il lui manquait toujours autant. La blessure ne s'était pas refermée. Bien sûr, elle ne le serait jamais, mais Harry avait espéré qu'elle s'estomperait pour qu'il puisse se souvenir des moments joyeux qu'il avait eu avec son parrain.

Pour le moment, il ne voyait que sa disparition, la bataille qu'il avait eu avec Bellatrix, son regard surpris lorsque cette dernière l'avait atteint et sa chute qui paraissait interminable. Il avait beau se forcer à penser à autre chose, il revoyait toujours ces mêmes images.

Bien sûr, avec la reprise des cours il y pensait moins souvent, quand il était avec ses amis, il oubliait sa peine quelques instants pour se joindre de bon cœur à leurs rires, et quand il était seul il travaillait avec acharnement pour ne plus sentir le poids de la perte de Sirius.

Mais ce poids, oublié pendant la journée, revenait en force la nuit, lorsque Harry se trouvait seul face à lui-même. A ce moment là un désespoir profond l'envahissait, et plus d'une fois il avait pensé à opter pour une solution radicale, pour ne plus rien ressentir puisque sa vie avait toujours été un chaos complet et qu'il ne voyait aucune issue de secours.

Ce qui l'avait retenu d'en arriver à ce geste tragique, c'était Sirius. C'était ironique, non ? C'était celui même dont l'absence douloureuse lui donnait ce genre d'idées qui l'empêchait d'en arriver à cette extrémité alors qu'il n'était même pas là pour le réconforter. Harry en aurait hurlé de rage.

Au lieu de cela, il glissa doucement de son lit, en prenant garde à faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses compagnons de chambre. Ils croyaient tous qu'il allait beaucoup mieux, et il leur donnait le change, il ne fallait pas que ses efforts soient gâchés par un craquement de plancher trop prononcé ou par un trébuchement sur les diverses affaires qui pouvaient traîner sur le sol. Il ne voulait plus que ses amis s'inquiètent pour lui. Ca ne changerait rien, sauf à renforcer son sentiment de culpabilité.

Il se dirigea dans la salle commune. Comme toujours le feu dans la cheminée était entretenu. Il diffusait dans la salle une atmosphère tranquille et apaisante, tout ce dont Harry avait besoin pour le moment.

Il s'assit en face du feu et laissa son regard se promener dans le vague, mais immédiatement des images de Sirius ou plutôt celles de sa disparition le submergèrent. Il se mit donc à fixer un point précis dans l'antre rayonnante de la cheminée. Cela lui permettait de reposer son esprit qu'il trouvait décidément trop troublé ces temps-ci ! Enfin, étant donné les circonstances, c'était plutôt normal.

Il ne sut pas exactement combien de temps il resta ainsi. Il fut tiré de sa contemplation par un bruit de porte et un petit cri de surprise.

-Mais que fait Harry Potter dans ce fauteuil à une heure pareil ? demanda le nouvel arrivant.

-Je n'arrivais pas à dormir, répondit le jeune sorcier sans même prendre la peine de regarder son interlocuteur.

-Harry Potter devrait se coucher, repris Dobby, il n'est pas bon que Harry Potter ne dorme pas, Harry Potter va être fatigué.

-Ne t'inquiètes pas Dobby…

-Si Dobby s'inquiète ! s'exclama la petite créature. Dobby voit bien que Harry Potter ne va pas bien ces temps-ci.

-Je te dis que je vais bien ! s'exclama le brun dans un accès de mauvaises humeur

-Harry Potter ment, Dobby le sait…Oh Dobby n'aurait pas du dire ça à Harry Potter alors que Harry Potter l'a libéré ! Méchant Dobby, méchant, méchant Dobby…

Harry arrêta Dobby dans sa séance d'autopunition avant que celui-ci ne réveille tous les Gryffindor en se fracassant la tête contre les murs de la salle commune.

-Dobby, questionna-t-il, pourquoi penses-tu que je ne vais pas bien ?

-Dobby le voit monsieur. Harry Potter a toujours l'air triste quand il est tout seul, et Harry Potter descend tous les soirs pour regarder la cheminée depuis une semaine, Dobby ne voulait pas venir embêter Harry Potter, mais Dobby VEUT aider Harry Potter !

-Il n'y a rien à faire Dobby, juste à attendre un petit peu.

-Harry Potter en est sûr ? demanda l'elfe, une pointe de déception dans la voix.

-Oui, soupira Harry. Mais si tu veux m'aider Dobby, tu ne dis rien à personne, promis ?

-Dobby promet ! Si Harry Potter veut, Dobby peut aussi lui tenir compagnie, comme ça Harry Potter ne sera pas seul et Harry Potter sera moins triste.

Harry accepta, touché par l'attention de l'elfe. Il passa ensuite quelques heures à écouter les déboires quotidiens que le petit être pouvait avoir. Paradoxalement, il trouvait ce jacassement incessant reposant, ça lui évitait de penser à autre chose. Aussi lorsque Dobby partit, Harry sentit l'angoisse monter en lui, à tel point qu'il avait l'impression qu'il allait étouffer, qu'il allait devenir fou…

Il ne pouvait plus continuer comme ça, il le savait. Il avait l'impression de se détruire lui-même, et ce n'était pas comme ça qu'il ferait honneur à son parrain.

Il fallait qu'il en parle…mais à qui ?

Ses amis s'inquièteraient pour lui, mais il doutait qu'ils puissent vraiment comprendre ce qu'il ressentait. Il aurait pu en parler à Dumbledore, mais il n'en avait pas tellement envie avec ce qu'il s'était passé l'année dernière.

Il restait donc Remus. Bien que celui-ci soit absent, Harry estimait qu'il serait le seul à pouvoir vraiment l'aider car il était le seul à savoir ce qu'il ressentait.

C'est pour cela que tôt un samedi matin, tandis que tout le monde dormait, le survivant muni d'un parchemin d'une plume et d'un flacon d'encre alla s'isoler dans une salle près de la volière pour rédiger sa lettre.

§§§§§§§§§§§§

" Bonjour monsieur, Est ce que vous avez " Histoires de lutins " de Genièvre Salm, s'il vous plait ? " demanda timidement une jeune enfant.

-Attend, je vérifie, répondit son interlocuteur d'une voix douce

Il tapota de sur les registres avec sa baguette, et en même pas deux secondes, la réponse apparut sur le vieux bouquin.

-Il devrait nous rester quelques exemplaires. Je vais t'en chercher un, d'accord ?

-Oui s'il vous plait monsieur.

-Accio book ref 145560.

Le vendeur tendit le bouquin à la fillette qui le remercia avec un grand sourire, avant de rejoindre sa mère en courant.

-Ahh ! Ce brave Remus ! s'exclama une voix derrière le vendeur. Toujours autant de succès avec les demoiselles à ce que je vois. Mais si je ne m'abuse votre dernière conquête n'était-elle pas un peu trop jeune pour vous ?

-Bonjour monsieur Cill, je ne vous avais pas entendu arriver.

-Pas étonnant, vous étiez tellement occuper à draguer, que j'aurais pu mourir en poussant des râles d'agonie, vous ne m'auriez même pas remarqué, alors de là à me secourir…repris le vieil homme d'un ton faussement bourru.

-Vous vous trompez monsieur, jamais je n'oserais empiéter sur vos plates-bandes ! répondit le plus jeune, un large sourire aux lèvres.

-Petit impertinent ! s'exclama le patron de la petite librairie, lui aussi un grand sourire aux lèvres démentant totalement ses propos ! Si je ne me retenais pas… Aller ! Filez bosser avant que je ne vous fasse tâter de ma canne.

-Bien monsieur. Monsieur, la maison d'édition Fanmagie a appelé. Elle retarde la livraison de votre commande de deux mois.

-Foutus industriels ! Ils s'imaginent que parce qu'on ne pèse pas lourd dans leurs acheteurs, ils peuvent se permettre plus de libertés avec nous ! Je m'en vais leur dire ce que je pense de leurs manières ! Je te laisse, si on me demande, je suis dans l'arrière boutique.

Il partit en claquant la porte.

-Vous pouvez y aller, Remus. Ce soir, c'est moi qui fermerais, annonça M.Cill

-Au revoir monsieur.

-Au revoir. Passez un bon dimanche.

-Ne vous inquiétez pas pour moi.

-Je sais, et pourtant j'ai de quoi me faire du mouron…vous êtes sûr de ne pas vouloir venir chez moi demain ? Ca ferais tellement plaisir à Martha.

-Impossible, demain je suis pris toute la journée.

-Aha ! par qui ? demanda, son patron, l'air curieux

-Par Albus, répondit Remus avec un demi sourire

-Ah, tant pis, commenta le libraire, une pointe de déception dans la voix. Aller ! Je ne vais pas vous retarder plus longtemps. A lundi. Soyez à l'heure surtout !

-Ai-je déjà été en retard ?

-Non, mais comme ça je suis sûr que vous ne le serez pas.

Remus sourit. Qui aurait dit que cette vie lui conviendrait ? Lui qui depuis tout petit rêvait d'être un Auror ? Seulement sa lycanthropie lui avait fermé beaucoup de portes. Après le collège, il n'avait trouvé aucune école qui veuille bien l'accepter. Il s'était donc mis à rechercher immédiatement un emploi.

Il n'en avait trouvé qu'un seul quelques mois plus tard. C'était celui qu'il occupait encore aujourd'hui. M.Cill, malgré sa condition, l'avait accueilli à bras ouverts. Remus n'avait pu refuser, et aujourd'hui, il ne le regrettait pas. Il avait appris à aimer son travail. De plus son patron était très compréhensif et ne se formalisait pas de ses absences, dues à l'ordre ou à ses transformations, il suffisait que Remus le prévienne à l'avance.

A peine fut-il rentré chez lui qu'il aperçut une enveloppe. Il reconnut tout de suite l'écriture d'Harry. Il ouvrit fébrilement la lettre.

Ayant fini de la lire, il soupira. Evidemment, il était illusoire de penser qu'Harry allait bien ! Il devait être dans le même état que lui ! Et surtout, que pouvait-il lui dire ? Lui qui avait une longueur d'avance sur Harry, et qui en souffrait énormément, comment pouvait-il faire pour rassurer l'adolescent ?

Il essaya tout de même de trouver les mots justes pour répondre. Après tout, Harry n'était pour rien dans ce qui était arrivé, et il fallait qu'il CESSE de culpabiliser.

Le seul responsable était Voldemort et il allait payer pour ça.

Il avait altéré l'esprit de Sirius, il l'avait obligé à se plier à sa volonté, et il allait amener Remus à en venir à des extrémités qu'il aurait toujours refusé.

En effet peu après l'évasion spectaculaire de Sirius à Hogwart, ce dernier était venu le voir, et lui avait fait promettre de le tuer sans aucun remords s'il advenait que l'animagus était passé du côté de l'ennemi. Et Remus avait accepté. Aujourd'hui encore, il préférerait le tuer s'il s'avérait que l'état de Sirius était devenu irréversible, plutôt que de le laisser aux mains de l'ennemi. Bien sûr, ça le détruirait aussi, mais n'était-ce pas un sacrifice essentiel pour sauver l'âme de Sirius ?

Foutue guerre ! Elle lui avait déjà quasiment tout pris ! Que lui restait-il maintenant à part sa vie ?

§§§§§§§§§§§§§

Trois mois…..

Trois mois qu'il était enfermé ici.

Trois mois qu'il n'attendait qu'une chose, servir son maître.

Mais c'était bientôt chose faite, son heure arrivait, il le savait.

§§§§§§§§§§§§

" Maître !!! Pitié !!!! "

-Arrête de gémir ! s'exclama Voldemort.

-Revenez sur votre décision, je vous en supplie !

-Suffit ! Tu es mon serviteur, non ?

-Je ne vis que pour vous servir, Maître.

-Quelle meilleure façon de me servir que te sacrifier pour moi ? demanda le Seigneur des Ténèbres d'une voix doucereuse.

-Non maître, je ne veux pas ! ! ! ! ! ! ! s'exclama, craintive l'autre voix.

-Si tu refuses, sois certain que ton châtiment sera bien pire ! répondit Voldemort implacable.

§§§§§§§§§§§

Cloîtrée en haut de sa tour, elle sirotait une tisane tout en tirant les cartes, lorsque la tasse tomba par terre.

Le mal approche rapidement

Accepté à Hogwart

Il voudra en faire son campement

Mais c'est sans compter la force d'Hogwart

Une bataille s'engagera

Et c'est celle qui annoncera

L'Ultime guerre entre

Le seigneur des ténèbres et le survivant

A suivre…

Réponses aux reviews :

Chimgrid: Ni l'un, ni l'autre, j'ai écris ça de mon plein gré, ça n'aurait pas fait crédible si tous les élèves avaient eu des étoiles dans les yeux, à chaque fois qu'on mentionnait Sevy…Mais depuis je suis une cure…

Pandore: Dumby n'a ptete pas la classe de Sev (et là je me joins à ton cri VIVE SEV) mais il saura mater Harry!!

Je ne rajouterai qu'une chose ; chaussette !

Caraman : La DA sera une bonne idée tant que Sevy fera que de la théorie dans ses cours, Chimgrid plaisantait…enfin j'espère pour elle -prépare la tite cuillère-

Je ne suis pas sûre que Sevy aurait été un meilleur prof que Dumby pour l'occlummencie, il se haïssent tellement qu'aucun ne fera d'efforts pour faire plaisir à l'autre. Et puis Sevy, à juste titre, ne veut plus donner de cours à Harry.

Enfin…Hermy a déjà remonté les bretelles à Ron plus d'une fois.

Allaupi: Normalement comme je n'update qu'une fois toutes les 3 semaines minimum t'auras tout ton temps. C'est vrai qu'il ont pas l'air d'avoir peur… Harry est tellement gaffeur…

Cette fic vous a plu ? REVIEWEZ

Elle vous a déplu ? reviewez quand même que je sache pourquoi et que je puisse m'améliorer