Titre : Nouarreuh (ou fantaisie de l'auteur, le titre change l'espace d'un chapitre)
Auteur : Ayako (qui a légèrement disjoncté ces temps-ci…)
Genre : je dirais aventure, mystère pour le moment, avec une pincée d'humour (pas pu résister)
Bases : Harry Potter 1 à 5
Disclaimer : A part quelques personnages originaux, dont les plus présents sont Lydia et Artanis, le reste n'est pas à moi, mais à JKR... et oui, comme vous l'aurez compris je n'ai toujours pas récupéré Sev, et ce n'est pas dû à un défaut de ma technique-infaillible-à-laquelle-personne-ne-résiste-tout-du-moins-en-théorie-car-elle-n'a-pas-encore-été-expérimentée-sur-le-terrain... mais je n'ai pas trouvée la planque de JKR et donc pas pu entamer la phase de négociations.
Cette fic ne m'apporte aucune rémunération, excepté le plaisir de pouvoir manier à ma convenance tous ces merveilleux persos...
Pairing : Ginny /Dean mentionné
Rating : G
Note : Un grand merci à mes bétas Cornedrue, Mephie et Pandi à qui jdonne beaucoup de boulot...
Page de pub : C'est sûrement la dernière que je ferais vu que je ne suis pas certaine que ce qui se trouve dans les notes soit lu avec assiduité par les lecteurs (et, il faut l'admettre, msn peut-être bien plus rapide, pour faire la pub pour les autres auteurs)
Bon je récapète pas les anciennes et je mets directement les nouvelles fics que je vous conseille chaudement !
La jeunesse de Severus Rogue de Lumos.Nocturne; Bon là je crois que le titre résume assez bien la fic !
L'Archer d'Angelene Hysteria ; Dans cette fic, Sirius s'en va rejoindre les monde des morts. L'équilibre entre le monde des morts et le monde des vivants semble être menacé par Voldy (Bon je résume très mal...)
Les secrets d'Hermionede Miss Teigne1 ; Une suite très réaliste, et très prenante de HP5
La mort n'est pas une fin et Pour un regard de toi de La Folleuh ; la première est une fic humoristique sur les épreuves que devra passer Sirius après sa mort, la seconde une fic tragique ou quand Harry aime une fille...
Et je vivrais un vrai conte de fée de Docteur Gribouille ; Lorsque Harry fait un souhait qui a des conséquences incongrues... fic humoristique
Je précise que ce n'est pas dans l'ordre de mes préférences (je n'ai pas encore pensé à faire un top 10 de mes fics préférées...)
Chapitre 11 : Un long week-end
« …La cour déclare donc coupable Mr Peter Pettigrew de tous les griefs qui lui sont reprochés par Mr. Sirius Black et le condamne donc au baiser de dementor. La sentence sera applicable dès la fin de ce procès. Aucune procédure d'appel ne sera recevable. La cour déclare innocent Mr Sirius Black de tous les griefs qui lui étaient reprochés et l'acquitte. Par cette décision, la cour dissout l'arrêt du 19 qui condamnait Mr Sirius Black à la prison à perpétuité… »
Enfin !
La palabre juridique était enfin terminée, il allait être innocenté. Il allait enfin pouvoir se promener à l'air libre sans devoir se transformer en chien, s'acheter lui-même sa nourriture, son journal, aller dans des lieux publics sans être montré du doigt, retravailler…
Ces petites joies pouvaient sembler insignifiantes au commun des mortels, mais lorsqu'on a passé plus de trois ans de sa vie en cavale, après avoir vécu douze ans à Azkaban, c'est inestimable !
Un Auror s'approcha de lui et lui enleva les menottes qu'il avait dû porter durant tout le procès, bien qu'il soit passé du box des accusés au banc des témoins.
A l'autre bout de la salle deux autres Aurors emmenaient Peter vers son destin. Celui-ci ne cessait de gesticuler et de crier.
-Sirius ! Ne les laisse pas faire ! James n'aurait jamais voulu ça ! Il m'aurait pardonné, lui ! suppliait l'homme au faciès de rat
Peter ressortait la même rengaine qu'il y a trois ans… Il n'aurait pas pu se renouveler un peu ? Il avait eu tout le temps d'y penser cette fois. Enfin il sera resté un minable jusqu'à la fin.
Sirius fit mine de l'ignorer, mais le rat semblait ne pas pouvoir stopper ses gémissements insupportables. De plus tous les deux mots il plaçait un « James » avec cette voix plaintive horripilante.
Sirius fit volte-face.
« De deux chose l'une, cracha-t-il, cesse de prononcer le nom de James ! Venant de toi, le traître, c'est pire qu'un blasphème ! Ensuite peut-être que LUI t'aurais pardonné de l'avoir trahi – ce dont je doute fort – mais au grand jamais il ne t'aurait pardonné de m'avoir laissé croupir à Azkaban. Et puis au cas où tu l'oublierais, je ne suis pas James, et il y a certaines choses qui me restent vraiment en travers de la gorge, et ton comportement en fait partie.
-Mais Sirius… en souvenir de notre amitié…tenta Peter.
Sirius resta abasourdi, il ne l'avait pas vu venir celle-là !
Comment osait-il encore parler d'amitié ?
Sirius se contint pour ne pas se précipiter sur lui et l'achever à coups de poings…quoique les coups de poings auraient été trop gentils et ne l'auraient pas assez fait souffrir, il valait mieux dans cette optique-là utiliser la torture moldue, les non-sorciers savaient être si inventifs quand il s'agissait de faire souffrir son prochain… Mais ce n'est pas en ayant ce genre de pensées – fort agréables, il faut l'admettre surtout lorsque c'est soit Peter soit Snivellus qui en sont l'objet – qu'il allait réussir à se calmer. Il se força à être calme puis toisa Peter du regard :
-Je n'ai pas spécialement envie de déblatérer de grands discours moraux, surtout lorsqu'il s'agit de te les dispenser. Sache seulement, espèce d'abomination sur pattes, que la notion d'amitié comporte deux tranchants : Il faut savoir recevoir, mais aussi donner. Médite bien là dessus le temps qu'il te reste à être lucide.
Il se retourna et partit, montrant ainsi que pour lui la conversation était terminée.
Quelques instants plus tard, alors qu'il se dirigeait vers la sortie, Sirius entendit un cri horrifié qui fut très vite interrompu.
C'en était fini du rat.
James et Lily étaient vengés.
Lui était libéré d'un lourd fardeau. Il pourrait enfin reprendre sa vie en main.
Il arriva devant les portes de la sortie et inspira un grand coup. Dehors, il le savait, attendaient une flopée de journalistes qui stationnaient là depuis le début de la matinée dans l'espoir d'obtenir de lui le grand scoop du siècle.
… Aussi fut-il quelque peu déçu, lorsqu'il ouvrit les portes, de ne voir pas plus de trois reporters et deux photographes. Le monde sorciers était beaucoup moins à la page en ce qui concernait les media que le monde moldu. Tant pis, il aurait quand même son heure de gloire. Ce n'était pas que Sirius recherchait tant que ça à être célèbre, mais il fallait que son image soit définitivement lavée de toutes les souillures dont elle avait été entachée, et il savait que s'il gagnait la population ça l'aiderait sérieusement dans la mission que lui avait confiée son maître.
Un journaliste s'avança vers lui.
« Monsieur Black, voilà plus de 15 ans que vous avez été accusé à tort, quel effet cela fait-il que les jurés reconnaissent enfin votre innocence ? »
La question n'était pas originale. Le journaliste devait être un novice pour faire une telle entrée en matière. Aussi Sirius décida de ne pas être trop mordant dans sa réponse :
-Ce n'est pas tant le fait d'être enfin innocenté qui m'importe le plus, mais c'est d'enfin savoir que le coupable a été jugé pour les crimes qu'il a perpétré. C'est la seule chose que j'attendais de ce procès.
-Il faut donc en conclure que si vous vous êtes enfuis il y a plus de trois ans de cela c'est que vous l'aviez retrouvé. Pouvez-vous nous dire comment ?
Finalement ce journaliste était plus futé qu'il n'y paraissait.
-Peter Pettigrew faisait parti des nombreux animagi non déclarés. Son animal était le rat. C'est ainsi qu'il s'est enfui loin de ma colère ce fameux jour ou l'on m'a arrêté. C'est aussi ainsi qu'il s'est caché pendant plus de douze ans, mais en se coupant les doigts il m'a donné un moyen de le reconnaître, et il a eu l'imprudence de faire la première page d'un journal que j'ai pu lire. Je me suis enfui et la traque a pu commencer. Elle a duré trois ans.
-Comment avez vous pu le capturer ?
-Disons que j'ai eu un accident dont normalement je n'aurais pas pu sortir vivant, et pourtant je m'en suis tiré miraculeusement indemne. La nouvelle de mon accident a fait quelques remous, et Peter en a eu vent, du coup il s'est montré beaucoup moins prudent…
-Comment a-t-il fait pour apprendre votre « accident » ? demanda un autre journaliste.
-Je l'ai eu lorsque j'affronté ses alliés.
-A quand cet affrontement remonte-t-il ? le questionna le premier journaliste.
-Pas très longtemps.
-Et comment cet affrontement a eu lieu ?
-Nous nous sommes trouvés au même endroit au même moment.
-Que comptez-vous faire maintenant ? demanda un des journalistes comprenant que Sirius resterait évasif sur les autres sujets.
-Reprendre une vie normale. Voir mon filleul que je n'ai pas vu depuis trop longtemps, essayer de me faire pardonner de lui et d'une autre personne qui m'est chère de ma trop longue absence, défendre la cause qui me semble juste…Mais pour le moment me prendre une bonne douche et un bon repas comme je n'ai pas eu depuis bien longtemps ! Messieurs si vous me le permettez je vais prendre congé de vous. »
Pour une première interview il ne s'en était pas mal tiré, non ?
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-Et c'est un magnifique but de la part de la non moins magnifique Angelina ! Les Gryffindors renversent le score qui est maintenant de 50 à 40 en leur faveur. Il ne reste plus qu'à espérer qu'Harry trouve rapidement le vif d'or et la victoire nous… leur sera acquise !
Malgré qu'il soit à l'autre bout du terrain, Harry entendait parfaitement les commentaires de Lee Jordan. En effet bien qu'il ait passé ses NEWT l'an passé, Lee avait tenu à continuer de commenter les matchs jusqu'à ce qu'on lui trouve un successeur. MacGonagall aux vues de ses brillants résultats à l'examen de l'an passé lui avait accordé cette faveur, et le directeur de l'école dans laquelle étudiait maintenant l'ancien Gryffindor ne s'y était pas opposé.
Enfin ça c'était la version officielle, Harry lui soupçonnait sa directrice de maison s'être empressée d'accepter avant que Snape ne trouve un commentateur orienté en faveur des Slytherin…
-Egalisation de la part des Ravenclaws, grâce au tir de Sofia Minve, lui parvient la voix de Lee Jordan.
Harry essaya de se concentrer sur le jeu. Il devait trouver rapidement le vif d'or avant que son équipe soit mise à mal par celle des Ravenclaws.
Il était clair que ce jour là l'équipe de Gryffindor n'était pas en forme.
Dès le début l'équipe adverse les avait surpris en leur faisant encaisser buts sur buts. La défense avait tant bien que mal essayé de leur résister mais malgré tous les efforts qu'ils avaient pu faire durant l'année dernière, Andrew Kirke et Jack Sloper étaient loin de la coordination parfaite que pouvaient avoir les jumeaux quand ils occupaient ce poste. Ils étaient tout de même arrivés, après plusieurs arrêts spectaculaires du squaffle par Ron, à contenir les assauts des attaquants, et leur équipe avait pu reprendre l'offensive.
Mais il était évident que l'équipe manquait de sa hargne habituelle. Le match tombait une semaine après la rentrée de novembre et l'entraînement intensif que leur avait fait subir Angelina les avait tous plus ou moins épuisés physiquement. Il leur avait été impossible de faire autrement car avec le départ l'an passé des deux autres attaquantes, l'équipe avait manqué de temps pour recruter deux nouveaux attaquants et les mettre à un niveau décent pour le match. Angelina s'était aussi évertuée à renforcer les faiblesses de l'attaque par une meilleure défense, et elle avait obligé Harry à se surpasser…
Harry était totalement épuisé et il n'avait plus qu'une hâte, terminer rapidement le match. Il lui fallait aussi sauver son équipe de la catastrophe, s'il ne voulait pas que les Slytherins leur prennent le titre de champion… Il entendait déjà les quolibets de Malfoy…
Mais il est bien beau de se dire qu'on va gagner, si on ne met rien en œuvre pour le faire, ça ne sert à rien. Le problème c'est que Harry avait beau scruter l'horizon, le vif d'or ne daignait pas se montrer.
Un quart d'heure plus tard le match tournait à leur désavantage certain. L'équipe de Ravenclaw les menait de soixante points, et Jack venait de se prendre un Cognard en pleine tête. Harry savait que malgré toute la bonne volonté de Ron, ce dernier n'arriverait pas à contenir bien longtemps les tirs répétés de leur adversaire vers ses buts. Il avait aussi compris qu'il leur était impossible de revenir au score, les deux nouveaux attaquants ne faisaient que se heurter à la défense de l'autre équipe.
Il décida de jouer le tout pour le tout.
Il fonça tout à coup vers le milieu du terrain, puis vira vers la droite. Cho se précipita tout de suite vers l'endroit où il se trouvait. Il s'éleva vers le haut, puis descendit en piqué. Lorsqu'il fut à moins de cinq mètres du sol il se redressa et fila vers l'endroit où se trouvait Cho quelques instants auparavant.
Cho venait sans doute de comprendre la manœuvre, et comme elle n'avait pas réussi à apercevoir le vif d'or lorsqu'il était près d'elle, elle se contenta de talonner Harry, empêchant tout mouvement périlleux, et augmentant par la même occasion l'angoisse qui lui tenaillait les entrailles.
Le vif d'or changea soudainement de direction et fila droit vers le centre du jeu, Harry dut rivaliser d'acrobatie pour dépasser l'attrapeuse adverse. Finalement l'entraînement d'Angelina avait porté ses fruits. Sans ça, jamais il n'aurait pu accomplir une telle prouesse, surtout face à Cho. Tous deux foncèrent vers la clé de leur victoire. Harry sentit l'adrénaline monter en lui. Ses mouvements devenaient moins précis, moins calculés, mais sa rage de vaincre se trouvait à son point le plus élevé. Il réussit quelques instants à semer sa poursuivante, mais elle revint rapidement, pour ne plus le lâcher cette fois-ci.
Harry n'entendait plus ce qu'il se passait autour de lui. Tout ce qu'il savait à ce moment c'est qu'il y avait lui, Cho, et le vif d'or et qu'il fallait qu'il l'attrape avant elle.
Une grosse bourrasque de vent le dévia de sa trajectoire, et la jeune Ravenclaw se trouva devant lui, trop proche du vif d'or. Elle donna une légère accélération vers la balle puis tendis la main pour la rattraper.
Mais Harry fut plus rapide que la jeune chinoise, tandis qu'elle avait opéré un léger ralentissement pour être sûre de ne pas se déséquilibrer, Harry fit accélérer au maximum son balai et passa en dessous de Cho pour se placer devant elle. Surprise l'attrapeuse freina pour éviter le choc. Harry en profita pour prendre le vif d'or.
Le sifflement de la fin du match se fit entendre tandis que dans tout le terrain Lee beuglait d'une voix exultée :
« VICTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIREUUUUUUUUUUUUUUUH POUR GRYYYFFIIIIIIIIINDOR ! Avec un score final de 250 à 230. On pourra apprécier l'adresse de Harry sur le balai, qui au moment le plus…
Harry n'écoutait plus, une fois l'adrénaline redescendue, il accusa la fatigue accumulée depuis quelques jours. Tant bien que mal il atterrit, et descendit de son balai. Puis il se traîna de façon mécanique vers les vestiaires des Gryffindors, sans écouter les acclamations qu'on pouvait lui porter. Il arriva vers le local des douches. Là, il se déshabilla, et, ne prenant même pas le temps de rassembler ses habits qui gisaient un peu partout sur le sol, il se dirigea vers la douche la plus proche. Il n'attendit même pas que l'eau soit chaude pour aller dessous.
Le contact avec l'eau froide le sortit un peu de sa somnolence, mais, à mesure que l'eau chauffait, son esprit s'engourdissait de nouveau. Une fois de plus il n'était plus conscient du monde extérieur, ou tout du moins ne voulait plus en être conscient, désirant rester dans le cocon réconfortant et la douce chaleur que lui procurait l'eau tiède dégoulinant sur son corps. Sa peau commençait légèrement à se flétrir, mais peu importe, il se sentait bien, dans cette sensation où aucun sentiment n'avait sa place, ni joie, ni désespoir, ni tristesse, ni haine, juste un calme apaisant. Il aurait pu rester des années sous cette douche, mais…
« Harry dépêche-toi ! Il n'y a pas que toi qui doit se doucher ! »
…La voix de Ron le ramena vers la dure réalité.
Il termina par une dernière giclée d'eau froide, puis alla se rhabiller. Au passage, il mitrailla du regard le rouquin qui avait osé le sortir de sa torpeur.
Une fois prêt, il dut attendre que chacun ait fini de se prendre sa douche pour qu'Angelina puisse faire son commentaire du match qui venait de se terminer. Ce dernier se transforma rapidement en sermon.
-Nous avons été pitoyables ! Tous autant que nous sommes ! Sans l'habileté de Harry, nous perdions le match ! Il va sérieusement falloir nous remettre tous en question ! Nous ne pouvons pas compter uniquement sur un joueur pour gagner le match. Car si un jour Harry est fatigué ou a une indigestion ou je ne sais trop quoi, le match que nous aurions à disputer serait un carnage presque sans précédent ! L'équipe de Ravenclaw a tout de même réussi à nous devancer de 130 points, sans compter ceux donnés par la saisie du vif d'or.
« Pour ce qui est de l'attaque, à ce que j'ai pu constater, nous manquons cruellement d'esprit d'équipe et de coordination. Chacun fait sa petite passe dans son coin, en ne se souciant absolument pas de la position de ses alliés, et encore moins de celle des adversaires. Vos passes manquent encore de force, et vous ne dirigez pas non plus le quaffle.
« Pour la défense, le manque de coordination est tout aussi présent, même s'il est moins flagrant.
« Et le meilleur pour la fin : Ron pourras-tu m'expliquer où tu étais pendant ce match ? Pas avec nous en tout cas ! Sur les trente-cinq tirs au but de l'attaque adverse, tu en as laissé passé vingt-trois. Je veux bien que tu ne sois pas en grande forme, tu peux même être complètement crevé, je m'en moque, mais s'il te plait, sois attentif pendant le match ! Tu as passé ton temps à bailler aux corneilles ! Tu as vraiment intérêt à te reprendre pour le prochain match si tu ne veux pas terminer la saison sur le banc des remplaçants.
« Pour toi Harry, il n'y a pas grand-chose à redire, tu as parfaitement intégré ce qu'on attendais de toi, et tes acrobaties, malgré quelques petites imperfections, étaient tout à fait réussies. Mais tu as aussi manqué de concentration pendant le match. A plusieurs reprises le vif d'or t'a échappé. Tu l'aurais attrapé plus tôt, nous n'aurions pas été aussi juste au niveau des points.
« Bon je vous laisse pour aujourd'hui. Profitez bien de la petite fête donnée en notre victoire, vous l'avez quand même méritée. Demain nous visionnerons le match pour que vous puissiez vous rendre compte par vous-même de vos erreurs.
A la sortie du vestiaire, Ron rattrapa Harry, et attendit d'être hors de portée de voix d'Angelina pour bougonner :
« Elle en a de bonnes, elle ! Je me demande ce qu'elle a bien pu faire pendant tout le match, pour pouvoir tous nous observer aussi attentivement.
-Elle a simplement visionné le match pendant que vous étiez en train de faire les crétins sous la douche, maugréa Harry.
-Qu'est-ce qu'y t'arrive Harry ? demanda Ron, piqué au vif par la réponse de son ami.
-Fatigué !
-Moi aussi ! Ce n'est pas étonnant avec la nuit qu'on a passé !
-Et la soirée qui arrive ne s'annonce pas plus reposante, grommela le brun.
-Parle pour toi ! Tu es le héros de la journée, tu as intérêt à faire bonne figure, toi. Moi, je sens que je vais me coucher rapidement ! annonça Ron
-Parce que tu penses franchement pouvoir dormir avec tout le bruit qu'il y aura dans la grande salle ? demanda dubitativement Harry.
-J'ai le sommeil lourd, moi ! fit remarquer, le rouquin avec un sourire en tranche de courge.
-Tu devrais être solidaire avec moi au lieu de me dégoûter de la sorte. Et ça se prétend être mon ami.
-La faute à qui si on s'est couché à pas d'heure ce matin parce qu'il voulait ABSOLUMENT parler le plus longtemps possible à son parrain, alors que Dumbledore nous avait demandé de rentrer ensemble ?
-Tu aurais fait quoi à ma place ?
-La même chose je suppose…mais je ne suis pas à ta place…donc ce soir je me couche tôt…
-Après t'être empiffré de tout ce qui te tombe sous la main.
-C'est toi qui me demandes d'être solidaire, non ? Je le serais donc -tout du moins au début- et j'estime à ce titre avoir le droit à quelques compensations !
-Goinfre !
-Et fier de l'être !
Ils continuèrent à arpenter les couloirs silencieusement. Harry avait décidé de ne pas répondre à Ron pour pouvoir reposer un peu sa tête, beaucoup trop lourde à son goût, et il devina à cause du mutisme inhabituel du rouquin, que ce dernier devait être dans un état similaire au sien.
Forcément avec la soirée de la veille, ils ne pouvaient pas être très frais. Mais Harry ne le regrettait pas, il aurait été inconvenant de fêter le retour de Sirius autrement.
Cette journée là serait à jamais gravée dans la mémoire d'Harry, comme une de ses meilleures.
Flash Back
Dumbledore était lui-même venu le chercher en plein cour de métamorphose, le dispensant ainsi de devoir aller chercher un mot d'excuse. Il lui avait ensuite donné un portoloin qui l'avait amené dans un café qui faisait face à la cour de justice. Là, il avait retrouvé Remus. Le loup garou semblait aussi impatient que lui, mais il était beaucoup plus nerveux ; il n'arrêtait pas de se mordiller les ongles. Ne comprenant pas pourquoi il agissait ainsi, Harry en déduisit que c'était dû au fait que ce jugement signifiait aussi la mort de Pettigrew, et que malgré tout ce que ce sale rat avait pu leur faire, son ancien professeur devait voir en son jugement la rupture totale avec leur ancienne amitié.
Cette impression lui fut confirmée lorsque l'ancien maraudeur posa ses yeux sur lui. Dans son regard, Harry lut une très profonde contradiction. Il exprimait la joie et la tristesse en même temps. Cette impression disparut aussitôt lorsque Remus l'invita à boire quelque chose et lui demanda de ses nouvelles.
Cela faisait plus d'une heure qu'ils attendaient, ils étaient maintenant tous les deux à scruter la fenêtre donnant sur la cour. Ils avaient épuisé tous les sujets de conversation, enfin c'était surtout parce qu'aucun d'entre eux n'avait le cœur à babiller, alors qu'ils n'avaient plus qu'une hâte : revoir Sirius. Enfin, celui-ci apparut. Le visage d'Harry s'illumina. Il se préparait à bondir hors du café, mais Remus le retint.
« Il vaut mieux attendre que les journalistes soient partis, déclara-t-il, sinon on ne sera pas tranquille pendant un bon bout de temps.
Les quelques minutes d'attentes parurent interminables à Harry, qui n'attendait plus qu'une chose, serrer à l'en étouffer son parrain dans ses bras, pour s'assurer que tout ça n'était pas un rêve. Sirius s'éloigna des journalistes, la patience d'Harry atteignait son point de limite, mais Remus le retint encore.
« Attend qu'il soit hors de portée de vue des journalistes.
Sirius marchait d'un pas lent, trop lent au goût de Harry qui ne savait pas s'il supporterait cette attente encore longtemps… C'était pire que de la torture !
Mais Sirius tourna bientôt dans une petite ruelle où il y n'y avait pas beaucoup de passants. Harry mit ça sur le compte de sa renommée tristement célèbre. Tant que son innocence n'aura pas été criée sur tous les toits, il était possible qu'un sorcier décide de jouer les héros et attaque son parrain.
Dès qu'il fut assuré que les journalistes ne feraient pas la relation entre lui et Sirius, il sortit en trombe du café, bientôt rejoint par Remus.
Il suivit les traces de son parrain, son cœur battait à tout rompre. Enfin il allait de nouveau être près de lui. Dès qu'il fut proche de Sirius, il hurla le prénom de l'animagus. Ce dernier se retourna juste à temps pour le réceptionner dans ses bras.
Remus, lui resta un peu en retrait, ne sachant comment réagir, et surtout il ne voulait pas interrompre cette scène de retrouvailles, mais Sirius, après avoir serré comme il se doit son filleul dans ses bras, se retourna vers lui.
-Je ne suis parti que trois mois et pourtant j'ai l'impression que t'as vieilli de plus de dix ans !
-C'est une des conséquences du choc que j'ai eu lorsque j'ai appris que tu n'avais pas fini de me pourrir la vie !
-Moi aussi je suis content de te revoir.
-Vieux farceur ! s'exclama Remus. Tu ne changeras donc jamais, toujours à nous leurrer sur ta personne!
-Ca doit faire partie de ma destinée, répondit Sirius.
-Je vais finir par le croire !
-Les deux hommes se donnèrent l'accolade.
L'ancien prisonnier se recula un peu de sorte à faire face aux deux êtres auxquels il tenait le plus sur ce monde.
-Bon je ne sais pas pour vous, mais je trouve qu'il fait un peu frisquet ici ! Que diriez vous d'une bonne tasse de thé à la maison ?
Harry opina de la tête, mais Remus ne semblait pas d'accord.
-Tu as été innocenté n'est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas profiter entièrement de ta première journée en tant qu'homme libre, avec en prime notre aimable compagnie ? proposa-t-il.
Un sourire presque carnassier s'étira sur les lèvres de l'animagus.
-Non Sirius ! soupira l'ancien professeur. Je ne te parle pas de faire des virées comme on faisait dans le temps…je te signale que ton filleul est encore mineur.
-Dommage…
-Irrécupérable !
Ils passèrent le reste de la journée à se promener dans les rues de Londres, moldues ou non. Sirius avait en effet tenu à voir si la ville avait changé depuis quinze ans. Leur passage fut agrémenté de certaines anecdotes plus ou moins heureuses, qui étaient depuis trop longtemps enfouies dans les mémoires des deux hommes. Ainsi Harry put en connaître d'avantage sur ses parents. Sirius lui montra l'endroit où James et Lily s'étaient enfin déclarés l'un à l'autre, poussés par leurs amis respectifs. En effet si James avait été un vantard pendant ses cinq premières années, il était devenu beaucoup plus mature à partir du jour où des membres de sa famille avaient été tués par le Lord noir. Là il n'avait plus tellement cherché à se montrer et avait commencé à étudier très sérieusement, sans pour autant arrêter les tours joués à Snape, et encore moins les activités trépidantes des maraudeurs. Ce fut à ce moment là que Lily a vraiment commencé à s'intéresser à lui…
Sirius lui montra ensuite le petit appartement qu'ils avaient loué pour tous les cinq, qui était en plein milieu du centre ville ce qui était pratique pour leurs virées nocturnes.
Enfin son parrain lui montra le café où James demanda en public la main de sa future femme.
A la fin de la journée Harry était fatigué par leur escapade mais étrangement serein. Lorsqu'ils arrivèrent dans la maison des Black, ils entendirent les vociférations de la mère de Sirius. Apparemment, elle avait appris son retour et avait trouvé un moyen de retourner à sa place.
« Sors d'ici fils indigne, braillait-t-elle, tu n'es pas digne de mettre tes sales pattes dans cette noble demeure, tu fais honte à la famille, honte à ton rang, honte à ton sang… »
-Quel joie de retrouver la quiétude de cette maison, railla l'interpellé, Ce silence m'avait manqué… Pour te répondre chère mère, je pense que si je suis ce que je suis devenu, c'est du à un défaut flagrant d'éducation. La faute vous reviendrait donc entièrement.
-Comment oses-tu insolent…
-Mais j'ose mère, je n'ai jamais été le gentil petit garçon que vous auriez voulu que je sois, à me conforter aux préceptes totalement désuets que vous vous escrimiez à m'inculquer, alors pourquoi est ce que ça changerait aujourd'hui ?
Il dépassa le tableau tandis que sa mère se confondait en insultes colorées.
Dans la cuisine les attendaient un somptueux festin ainsi que tous les proches de Sirius. Ils fêtèrent plus que de raison la libération de l'ancien maraudeur.
Le matin s'était levé qu'aucun d'entre eux ne songeait à se mettre au lit. C'est ce moment que choisit Hermione pour rappeler à ses deux amis qu'ils avaient Quidditch ce jour même.
Fin Flash Back
Perdu dans ses pensées et à moitié somnollent il ne se rendit pas compte qu'ils étaient arrivés dans la salle commune. Là ils furent accueillis comme des héros. La salle avait été redécorée avec des banderoles de supporters, et beaucoup d'élèves venaient les voir pour faire un commentaire du match. Celui-ci était la plupart du temps positif pour Harry qui était estimé par tous comme le meilleur attrapeur de tous les temps. Pour Ron, en revanche les remarques étaient beaucoup plus caustiques. Mais celui-ci ne s'en souciait que très peu et répondait généralement par un « je voudrais vous y voir » pour faire taire les supporters, même les plus enflammés.
Comme il l'avait dit, le rouquin ne tarda pas à se coucher. Le rejoignirent assez vite Hermione et Ginny, elles aussi complètement exténuées.
Harry réussi à partir plus tôt que prévu de la fête. Il eut à peine le temps d'enlever ses habits avant de sombrer dans un sommeil profond et récupérateur.
Le lendemain, il se souvint à peine qu'il s'était réveillé en pleine nuit à cause d'un rêve étrange qui avait réussi à franchir les barrières qu'il s'était dressé grâce aux leçons d'occlumencie, rêve qu'il n'arriva pas malgré tout ses efforts, à se remémorer.
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-Alors Remus ? demanda Dumbledore à son interlocuteur.
-Je ne sais pas, je suis totalement perdu, il est resté tellement…lui.
-Aucune faille à son masque donc.
-Malheureusement non. J'ai redouté ses retrouvailles de peur que je ne trahisse sans le vouloir l'ordre parce que je n'aurais pas réussi à cacher mes suspicions, mais toutes mes arrière-pensées se sont envolées dès qu'il m'a adressé la parole. Il est resté lui-même. Je n'ai pas réussi à entrevoir ce qu'aurait pu lui faire Vous-savez-qui.
-Le temps nous est compté, Remus.
-J'en suis conscient, le problème « Sirius » devra être éradiquer avant la fin de l'année scolaire. C'est le plus long délai que j'ai pu obtenir.
A suivre…
Chimgrid : Pour te faire plaisir (et paske tu es ma 50eme revieweuse) l'orthographe de nouarreuh est rétablie... pour ce chapitre uniquement sauf demande expresse de la part de la majorité des reviewers, et si tel est le cas après concertations avec mes bétas...
Pour le retour de Sirius, on me l'a demandé (ne te sens surtout pas visée...) on l'a... maintenant que ce soit une bonne chose ou pas... Seule la suite de la fic nous le dira (menacer l'autrice ne servirait à rien vu qu'elle sait pas elle même).
Et je proteste vigoureusement! Le plus à plaindre c'était Sev... réveillé en pleine nuit par quelqu'un qui n'avait rien à faire dans le château, John a eu ce qu'il méritait ! (Ayako mode défenseuse des droits de Sev)
Pour le reste des questions
Oui on verra Sirius par la suite.
Un troll farceur n'est pas encore prévu au programme.
Sev n'est pas totalement fou, il a refilé les copies de Ravenclaw et celles d'Hufflepuff
Pour que Ninis soit prof de DADA, encore faut-il que la place se libère...
Pour la Rar de laurent, contente que tu l'aie apprécié (lui n'a même pas remarqué...)
Et une bonne fois pour toutes... Sirius ne finira pas avec Remus dans cette fic
Enfin, il faut que t'aille voir la Rar pour Pandore, vous avez deux-trois trucs à régler...
Chrisanimefan : Merci beaucoup, je sens que je vais en avoir besoin...
Sushiland : Ay'est j'ai re Msnnnnnnnnnnnnnneuh, bon ok, tu le sais déjà mais tant pis...
Voui ! Ninis reste à Hogwart (anglophonie oblige héhé)
Non Lupin ne pourra pas oublier sa potion pour être à poil (je tiens à mes fesses moi!)
Comme tu peux le voir si Sirius a changé de bord, il ne le montre pas, donc Harry restera dans l'ignorance la plus parfaite...
Caraman : Non je ne tenais pas à vous faire tous mourir de chagrin, John devait de toute façon partir, c'était prévu dans le script (en gros la double page de brouillon remplie de gribouillis bizarre). Mais le problème c'est que je n'ai pas voulu en faire un homme potiche, et je l'ai rendu attachant, trop peut être... mais si ça peut te consoler...il me manque aussi... et peut être qu'un jour j'écrirais sa rencontre avec Ninis.
Pour Mumus ça m'était totalement sorti de l'esprit qu'il l'appelait aussi Voldy... eh oui, je ne suis pas infaillible...
Maintenant désolée d'avoir détruit ta théorie comme quoi Ninis ressemblait à Silk... mais fallait bien que tu le saches un jour...et le plus tôt était le mieux...
La Folleuh : Merci de toutes tes reviews, ça fait super plaisir, je vais donc essayer d'y répondre en omettant aucun détail
Serpy, c'est Voldy? Si oui, effectivement Sirius est avec lui, mais ce n'est pas réellement Sirius vu qu'il a subi quelques modifications (C'est un Sirius génétiquement modifié en quelque sorte... Bon ok je sors)
Ninis (Artanis) est heureux de l'attention que tu lui portes.
Pour Severus, il a voulu être prof de DADA, et dans ma grande bonté, je lui ai accordé. Maintenant il fait avec...(moi sadique? naaaaaaaaaaaaaan)
Allaupi : Tu sais si Ninis dit qu'il valait mieux pas qu'il poétise, il faut le croire! En fait il faut savoir qu'il y a deux classes d'elfes les guerriers et les artistes... Visiblement Arti ne faisait pas partie de la seconde classe. De plus, il est très fier... John n'aurait vraiment pas survécu. Sur ce je te laisse, je dois partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir dans les plus brefs délais...
Ayako se barrant en courant
Pandore : (Lydia tandis qu'Artanis arrive l'air furieux son arc et ses flêches à la main :) Suite à une indisposition de la part de l'autrice pour répondre à cette review, je m'en charge à sa place :
Bon, Ayako sait que c'est dur à supporter le départ de John (elle n'y arrive pas non plus...C'est d'ailleurs ça qui risque de la trahir, si elle se met de nouveau à pleurer alors que Artanis est aux aguets, elle est mal...) Mais elle prévoit, si elle a de l'inspiration et la motivation nécessaire de faire la rencontre entre Artanis et John. Et puis, ton filleul, il est heureux dans son monde (sa môman veille quand même sur lui...)
Aloooooors pour le partage de Sirius elle te conseille de t'arranger par review interposée avec Chimgrid, votre autrice adorée se chargera de transmettre. Draco, on te le laisse...
Pour ce qui est de dire du mal de Sirichou, c'est de nouveau à voir avec Chimgrid, vu que elle et Ayako ont un marché... Si Chim dit du mal de Sev Ayako dis du mal de Siri...
Et Draco, Ayako dit du mal de lui que quand c'est mérité (donc... toujours.).
Enfin l'autrice fait savoir qu'elle a rien contre les elfes de maisons, c'était un lapsus !
