Titre : Noir (il était peut-être temps de revenir à la normale, ne?)

Autrice : Ayako

Genre : mystère, un peu d'humour

Bases : Harry Potter 1 à 5

Disclaimer : A part les personnages que vous n'avez jamais croisé dans Harry Potter, Artanis qui se déclare sans parenté fixe (il a même été jusqu'à demander un test ADN, sur les touches du clavier, si si je vous assure), mais tant qu'il ne m'aura pas apporté la preuve que je ne suis pas sa créatrice je le considèrerai comme m'appartenant (alors autant dire qu'il m'appartient, car à moins qu'il la fabrique, il lui est impossible de trouver une telle preuve, c'est un peu ballot pour lui mais c'est comme ça!) et Severus qui se refuse obstinément de dire à qui il appartient (non il n'est pas influencé par la petite cuillère, seulement la menace de celle-ci) mais on me précise en régie qu'il devrait appartenir à la créatrice des Harry Potter, aucun des persos sont à moi mais à JKR. Je n'ai toujours pas réussi à récupérer Sev, mais j'y travaille. Seulement en ce moment c'est assez dur, il faut déjà que je renoue les liens avec Artanis, que je bosse un peu etc etc. Ce n'est pas que Sev passe au second plan (pas de bol pour lui) c'est juste qu'affiner les techniques de capture est un travail de réflexion assez complexe et que je n'ai pas l'occasion d'y réfléchir !

Sinon, mon banquier vous le confirmera, aucune rentrée d'argent pour cette fic.

Pairing : Ginny /Dean mentionné

Rating : K+

Note : Un grand merci à mes bétas Cornedrue, Mephie, Pandi et Chrisà qui j'donne beaucoup de boulot...

Page de pub : Pas grand chose ce mois-ci. Il y a The little light of love de Lyane quand Mumus est suicidaire...mais qu'une personne va l'en empêcher et Quand Godric rencontra Salazar de Frudule fic humouristique sur leur rencontre. Et aussi Désillusions de Chimgrid One shot sur Sev, le pourquoi il est sorti de la mangemorattitude

Liste des noms en anglais: Snape :Rogue

Poppy : Pompom

Pomfrey : Pomfresh

Hogwart : Poudlard

Ravenclaw : Serdaigle

Hufflepuff : Poufsouffle

Slytherin : Serpentard

Filch : Rusard

Saint Mungo : Sainte Mangouste

Fawkes : Fumseck

Chapitre 13 : Nuit Blanche

Nda: j'ai failli vous faire une intro à la naheulbeuk en disant que vous arriviez au chapitre maudit etc, Mais vous allez finir par croire que je suis sponsorisée par eux, j'ai donc renoncé.

Harry continua à fixer l'étrange tableau. Il n'arrivait pas à détacher ses yeux de la victime allongée. La scène semblait si…irréelle ! Bien sûr Hogwart n'était pas sans danger, loin de là d'ailleurs s'il en jugeait par sa propre expérience, mais jamais il n'aurait imaginé une telle agression, si commune et si basse !

Le problème qu'elle posait surtout, c'est qu'elle ne pouvait même pas être replacée dans le contexte actuel, puisque le jeune homme n'était pas mangemort ou fils de mangemort notoire, et ces derniers répugnaient à utiliser les méthodes moldues.

Alors qui aurait pu commettre un tel acte ?

Ce n'était pas vraiment le moment de se poser la question.

"Dean, Ginny, allez me chercher l'infirmière, ordonna Harry. Luna et Neville vous essayez de trouver un professeur, voir même Filch, pour qu'il prévienne Dumbledore ! Si vous n'en voyez aucun, postez-vous devant Jérôme et essayez tous les noms de sucreries ou plats sucrés que vous connaissez ! Si jamais vous croisez quelqu'un ou quelque chose qui vous semble suspect ou qui vous attaque, n'essayez pas de vous défendre, on ne sait pas quelle force à notre ennemi, ameutez plutôt tout le château. Des questions ?"

-Qui est Jérôme ? Demanda presque timidement Neville

-La gargouille qui garde l'entrée du bureau de Dumbledore. Ne vous posez pas de questions sur le pourquoi du surnom. Faites ce que je vous ai dit, et ne traînez pas, on ne sait pas si sa vie est en danger !

-Oui chef, bien chef ! ironisa Dean, ce qui lui valut le regard noir de Ginny.

-Ben quoi, se défendit-il, j'essayais juste de détendre l'atmosphère.

Ginny leva les yeux au ciel, puis soupira d'un air désabusé avant d'entraîner son petit ami vers la sortie. Ils furent immédiatement suivis par Neville et Luna.

Harry s'approcha ensuite du Ravenclaw évanoui et s'agenouilla près d'elle. Après une inspection approfondie, il remarqua que le sang ne coulait pas de la seule plaie qu'il avait sur le front, la mare aurait été démesurée sinon. Il devait avoir des blessures à l'arrière. Il allait retourner le corps de la victime, lorsque Hermione, silencieuse jusque là, poussa des cris d'orfraies.

-Non mais t'es malade Harry ? On ne t'a jamais dit qu'il ne faut jamais déplacer un corps ?

-Bah…

-Laisse-moi faire au lieu de jouer les infirmiers.

Elle se déplaça prudemment vers la victime, prenant garde de ne pas trop l'approcher, et lorsqu'elle l'eut dépassé, elle se retourna vers lui pour arriver du côté de ses pieds et non de sa tête. Quand elle fut à ses côtés, elle s'agenouilla et pris sa main droite.

-Ethan, je vais te prendre ta main droite, expliqua-t-elle. Si tu m'entends serre-la.

Il n'eut aucune réaction.

Elle lui serra la main, attendit quelques instants, puis elle vérifia le pouls.

-Bon, il est totalement inconscient mais il respire encore. La situation est plus sérieuse que je le pensais, mais pas totalement dramatique. Il va falloir le retourner.

-Je pensais que c'était la dernière chose à faire, critiqua Harry.

-De la façon dont t'allais le faire, oui, rétorqua la jeune fille, On ne sait pas s'il a la nuque endommagée ou pas. Il faut donc éviter tout mouvement brusque avec sa tête. Rappelle-moi ce que tu comptais faire?

-Je ne savais pas, se défendit Harry.

-Quand on ne sait pas, on ne fait pas. Surtout quand on a affaire à un blessé dont on ne connaît pas la gravité des blessures.

Harry marmonna des paroles incompréhensibles.

-Bon si tu venais m'aider, au lieu de rester planté là à me regarder faire.

-Tu m'avais pas dit que t'avais besoin d'aide.

-Maintenant je l'ai fait alors viens et dépêche-toi. Lydia et Seamus occupez-vous de Morgana.

-Je veux rester là, déclara cette dernière.

-Alors tu ne restes pas dans nos pattes, ordonna la Gryffindor, et parle-lui sauf lorsque je demanderais de te taire.

-Mais qu'est ce que je lui dis?

-Je ne sais pas moi, rassure-le.

-Il peut m'entendre?

-Normalement, oui.

Et la jeune fille commença à lui parler tout doucement, elle lui expliqua que les secours n'allaient pas tarder, que pour le moment Hermione s'occupait de lui, que tout aller bien se passer… Hermione pendant ce temps avait arraché comme elle avait pu le pull du jeune homme, puis lui avait déboutonné sa chemise pour lui permettre de respirer correctement. Elle expliqua ensuite à Harry la procédure pour retourner une personne.

-Agenouille-toi juste devant le haut de sa tête…Voilà comme ça. Maintenant tu mets ta main droite entre sa nuque et son épaule droite…non pas comme ça, mets son épaule entre ton pouce et l'index, et quand c'est fait, tu appuies sur son épaule tout en maintenant sa nuque avec ta main, continua-t-elle tout en montrant sur elle les gestes qu'il fallait faire.

Elle s'assura ensuite qu'Harry avait bien fait ce qu'il fallait, puis s'agenouilla de nouveau à la droite d'Ethan, en se rapprochant le plus possible de ses côtes. Elle lui plia ensuite à moitié la jambe droite du blessé, puis s'empara de sa main droite pour la poser sur son épaule gauche.

-Maintenant Harry je vais compter jusqu'à trois et on retourne Ethan, surtout suis le mouvement, il ne faut absolument que sa tête reste dans l'axe de son corps. C'est compris?

-Oui.

-Je vais le bouger lentement, tu es prêt?

-Je crois que oui.

-Trois, deux, un, j'y vais.

Elle l'agrippa par ses vêtements à la taille et à l'épaule gauche, puis l'attira vers elle, pour que le corps du blessé soit perpendiculaire au sol. Harry qui avait suivi le mouvement et pris garde à ce que la tête d'Ethan soit bien maintenue, s'était retrouvé allongé dans une position assez inconfortable avec sa main droite qui tenait la nuque du blessé.

-Et maintenant on fait quoi? Demanda-t-il à Hermione.

-On attend les secours, répondit-elle tandis qu'elle posait son pull sur le jeune homme.

-Quoi? Je vais devoir rester comme ça jusqu'à ce qu'ils arrivent ?

-En effet, ils ne devraient plus tarder maintenant, répondit Hermione, un demi-sourire aux lèvres.

-Ouais, c'est ce qu'on dit…mais il ne faudra pas te plaindre si j'ai une crampe et que je lâche tout.

-Tu es Harry Potter, tu es celui qui ne faiblit pas, intervint Lydia, ce qui détendit particulièrement l'atmosphère et fit bougonner d'avantage -si c'était possible- le brun.

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L'infirmière alla se coucher. La journée avait été rude pour elle, entre les foulures de poignet des élèves pas encore habitués à gratter sur des rouleaux de parchemins, des accidents dus aux potions, aux charmes et aux cours de vol, sans oublier évidemment les premières grippes et les gastro-entérites…

Mais Merlin soit loué, c'était terminé pour aujourd'hui! Elle se préparait à se glisser avec délice dans son lit quand un bruit de course résonna dans le couloir.

Allons bon , qu'est ce qu'il était encore arrivé?

Elle ne se faisait plus d'illusion depuis longtemps, quand elle entendait des pas précipités venir par ici, c'était à coup sûr qu'il était arrivé une catastrophe, et non pas une bande de jeunes réfractaires qui essayaient de fuir Filch.

Elle se rhabilla, et sortit de sa chambre juste à temps pour voir deux jeunes Gryfinndors débarquer dans son infirmerie complètement essoufflés.

-Miss…fffh…fffh, blessé…deuxième étage, déglutit rapidement le garçon

-Monsieur Thomas, attendez de reprendre votre souffle. Vous ne serez pas utile si vous nous faisiez un infarctus juste avant de délivrer votre message.

-Ce que j'essayais de vous dire Madame, repris plus posément le jeune homme, c'est que nous avons trouvé un élève blessé au deuxième étage.

-Que lui est-il arrivé?

Et Dean décrivit comme il put ce qu'ils avaient découvert. L'infirmière alla chercher un brancard et quelques bandages, puis demanda au couple de lui montrer le chemin.

"Mais pourquoi, pourquoi, ai-je accepté de travailler ici? Quand je pense que j'aurais pu me trouver sans problème un travail à Saint Mungo, où on est aussi bien payé pour moins d'heures de travail et sans être dérangé ni inquiété à chaque heure de la journée ? Mais non il a fallut que j'essaye d'allier mes deux passions, et ainsi d'augmenter considérablement ma dose de stress dans la journée! J'aurais mieux fait de faire disparaître toutes les phalanges de ma main droite le jour où j'ai signé ce satané contrat…" maugréait l'infirmière tandis qu'elle suivait les deux jeunes gens dans les dédales d'Hogwart. Elle sortit de ses réflexions maussades lorsqu'ils arrivèrent dans un couloir qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Il était sombre, poussiéreux et sentait le renfermé à plein nez. Ce n'était pas vraiment le genre d'endroit où elle aimait se promener. Mais le patient se trouvait par-là et sa conscience professionnelle était bien plus forte que toutes ses appréhensions. Elle suivit donc les deux jeunes sans poser de questions. Ils parcoururent un petit bout de temps le couloir avant de s'arrêter devant une porte ouverte. Là, Ginny et Dean s'effacèrent pour laisser passer l'infirmière. Celle-ci inspira un bon coup avant d'entrer dans la pièce.

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"Neville, cela fait trois fois que nous passons dans le même couloir," fit remarquer Luna de sa voix rêveuse.

-C'est plus logique que de parcourir tout le château sans avoir le moindre espoir de ne trouver personnes. Comme on fait une surface réduite, s'il y a un professeur qui passe par-là on est sûr de le croiser.

-Encore faut-il qu'il y ait quelqu'un qui passe par-là…

-Oui, c'est la faille de ma technique… Bon je te propose qu'on attende encore cinq minutes et qu'on aille voir la gargouille de Dumbledore ensuite.

-Jérôme?

-C'est vrai que c'est plus rapide à dire! Je me demande où il a été cherché ça encore…

-Les voies du survivant sont impénétrables mon cher…

-D'où tu sors cette expression? demanda Neville

-J'ai promis de garder le secret, répondit la Ravenclaw d'un air impassible.

-Tu peux m'en parler, je promets de ne rien dire à personne, implora le 6ème année.

-Impossible c'est un serment de sorcier!

-A ce point?

-Non.

Neville ne s'attendait pas à cette réponse franche et brutale il resta penaud quelques seconde sous le regard amusé de Luna et fut sauvé du rougissement intempestif qui menaçait d'envahir ses joues à une vitesse fulgurante et qui aurait pour conséquences de le gêner encore plus par un bruit de pas dans un couloir proche du leur. Pour peu il aurait embrassé sur les deux joues celui ou celle qu'il appelait déjà son sauveur. Ils accoururent vers l'endroit d'où venait le bruit, et quand enfin ils aperçurent la personne, Neville se dit que finalement l'idée d'embrasser le professeur qui l'avait sauvé d'une honte mémorable n'était peut-être pas des meilleures, surtout s'il ne voulait pas être collé jusqu'à la fin de ses jours voir même viré! Au lieu de ça il interpella l'homme qui leur tournait le dos.

-Professeur Snape !

Ce dernier s'arrêta et se retourna avec une lenteur calculée. Neville ne put s'empêcher de frissonner. Malgré tout ce temps passé à Hogwart, Snape continuait de le terrifier. Il était le symbole vivant de toutes ses peurs enfantines, et il était très difficile, voir impossible de se débarrasser des peurs enfantines, il restait toujours une marque.

-Que font deux élèves à se promener à une heure si tardive dans les couloirs, demanda le professeur en les toisant presque du regard.

Neville pris son courage à deux mains, inspira profondément et…

-Professeur, il faut que nous voyions d'urgence le professeur Dumbledore, déclara Luna.

-Rien que cela ? demanda, narquois l'homme en noir. Et qu'est ce qui peut-être aussi urgent au point de déranger le directeur en pleine nuit ?

-Un élève s'est fait agresser, répondit Neville du ton le plus posé qu'il pouvait prendre avec Snape.

Le professeur les fixa encore un moment, puis se retourna brutalement et marcha à grand pas. Bien qu'il ne leur ait pas fait signe de le suivre, ce n'était pas le genre du glacial maître de potions, les deux élèves le talonnèrent.

L'étrange troupe arriva bientôt devant la gargouille qui gardait l'entrée de Dumbledore L'adulte poussa un soupir désabusé avant de prononcer "caramel au beurre salé". Jérôme s'effaça pour laisser passer le professeur et les élèves. Ils se retrouvèrent bientôt dans le bureau du directeur. Ce dernier scrutait avec curiosité les nouveaux arrivants. Ce fut Snape qui, en premier, prit la parole.

-J'ai trouvé ces deux jeunes gens en train de déambuler dans les couloirs. A priori ils cherchaient désespérément un moyen de vous contacter.

-Vous mettez le doigt sur le désavantage de ce bureau mon cher Severus, soupira le vieux sorcier. Il est certes intéressant de ne pas être dérangé tout le temps pour un oui ou pour un non, mais si un élève cherche à me voir pour des raisons importantes, il aura beaucoup de mal. Bien qu'avez vous de si urgent à me dire Monsieur Longbottom?

-Nous avons retrouvé un jeune élève gisant dans son sang au deuxième étage, monsieur. Il est seulement inconscient mais il est salement amoché.

-Vous avez prévenu l'infirmière?

-Oui, elle devrait déjà être sur les lieux.

Et bien, qu'attendons nous pour la rejoindre? demanda Dumbledore. Vous nous accompagnez Severus ?

Ce dernier hocha la tête. Et la petite troupe, les élèves en tête cette fois-ci, repartit là où elle était venue. Ils arrivèrent au bout d'un certain temps devant le fameux couloir. Dumbledore s'arrêta brutalement, puis repris la marche comme si de rien était. Pourtant il avait l'air beaucoup plus soucieux que précédemment. Se pouvait-il que même le directeur ignore l'existence de ce corridor poussiéreux ? Cela semblait surréaliste !

Ils arrivèrent bientôt dans la pièce où se trouvait déjà l'infirmière ainsi que tout le groupe d'élèves. D'ailleurs Snape sembla surpris qu'une Slytherin se trouve dans la salle, même si celle-ci se trouvait un peu à l'écart des autres. Miss Pomfrey, releva les yeux pour voir qui étaient les nouveaux arrivants puis se concentra de nouveau sur le malade. Une ride d'inquiétude barrait son front.

-Alors Poppy, votre diagnostic ? demanda aimablement le directeur.

L'infirmière leva un regard désespéré vers le directeur.

-Il est en piteux état, son agresseur s'est acharné sur lui. Il a de multiples fractures aux jambes, aux bras et aux côtes. Mais à première vue, aucun organe vital n'a l'air d'avoir été touché, ni sa colonne vertébrale donc physiquement il s'en sortira sans trop de mal. Malheureusement je ne sais pas s'il va se réveiller un jour. La gravité des chocs sur le crâne est telle que même avec mes pouvoirs, ses chances sont incertaines. Et même s'il se réveille, il se peut qu'il garde des lésions graves. Son cerveau a été mal irrigué pendant un long moment et certaines parties ont pu être endommagées. Je n'ai pas grand espoir Albus. Je vais m'occuper de lui comme il le faut, mais… à moins d'un miracle…

A cette dernière phrase Morgana éclata en sanglots. Le directeur quand à lui soupira.

-Gardez-le en observation ce soir, soignez tout ce qui peut être soigné, et venez m'informer s'il y a le moindre changement cette nuit.

-Et pour les parents? Demanda Snape.

-Nous les préviendrons demain. Ils le sauront bien assez tôt, de toute façon. Bien maintenant que ceci est réglé, je vais vous laisser travailler Poppy.

-J'aurais besoin d'aide pour transporter le blessé à l'infirmerie, déclara-t-elle.

-Je vais vous prêter main forte, se proposa le professeur de potions à la grande surprise de tous les élèves présents et encore conscients de ce qui se passait autour d'eux. De toute façon je pense que je serais plus utile là-bas qu'ici, ajouta-t-il en fixant longuement la jeune Hufflepuff pleurer de tout son soul sur l'épaule d'Hermione. D'un mouvement vif il arriva jusqu'au brancard, puis le souleva tandis que l'infirmière venait de faire apparaître une transfusion qu'elle implanta directement sur le bras du blessé.

Les deux adultes partirent vers l'infirmerie d'un pas rapide, mais néanmoins synchronisé.

Dumbledore regarda un à un les élèves qui se trouvaient encore dans la pièce. Quand enfin il reprit la parole, ce fut pour leur demander de le suivre dans son bureau.

Le chemin qui menait jusqu'à la gargouille se fit sans que personne ne prononce un seul mot. Seuls quelques sanglots venaient rompre le silence pesant qui régnait sur le petit groupe. Aucun fantôme ne vint briser, par son passage impromptu l'atmosphère morne qui régnait ce soir-là dans la partie ouest du château, à croire que eux aussi avaient compris la gravité des évènements qui se passaient.

Et pourtant, malgré le malheur qui venait de frapper le château, Dumbledore entrevit une lueur d'espoir qu'il attendait depuis des années, depuis l'ascension de Voldemort. En effet ce soir, et pour la première fois depuis bien longtemps les quatre maisons étaient réunies : Gryffindors, Slytherins et Ravenclaws s'escrimaient à consoler la jeune Hufflepuff dont les larmes étaient intarissables. Ils n'exprimaient aucun mot, mais leurs comportements, leurs gestes montraient toute l'attention qu'il avaient pour la pauvre fille qui pourtant leur était quasiment inconnue jusqu'alors. Cette dernière, même si elle n'était pas en état de l'exprimer, éprouvait une profonde reconnaissance pour toute la tendresse qu'ils montraient à son égard et le réconfort qu'ils lui apportaient. Le directeur, qui sentait toutes leurs émotions, réprima le sourire attendrissant qui menaçait de naître sur ses lèvres, le moment ne s'y prêtait pas tellement. D'ailleurs pourquoi fallait-il que ce soit toujours dans un moment tragique que les quatre maisons décidaient de mettre de côté leurs querelles stériles ? C'était désespérant ! Dumbledore évita de s'attarder trop sur la question pour ne pas avoir à perdre sa confiance démesurée en l'espèce humaine…

Bientôt tout le petit groupe se retrouva dans le bureau de Dumbledore, sous le regard curieux de Fawkes. L'atmosphère silencieuse qui régnait depuis leur départ de cette pièce du deuxième étage, fut brisée par les ronflements intempestifs de la quasi-totalité des tableaux des anciens directeurs d'Hogwart. Pourtant, le vieux barbu aurait pu parier que pas un seul d'entre eux ne dormait. Il eut un sourire désabusé à la pensée qu'un jour, lui aussi serait accroché quelque part dans cette salle et ferait semblant de dormir lorsqu'un événement important affecterait le château.

Il s'assit à son bureau et caressa doucement les plumes de son phénix avant de poser de nouveau ses yeux perçants sur les adolescents.

-Je ne suis pas là pour vous reprocher de traîner dans les couloirs à une heure tardive de la soirée, mais seulement pour récupérer le maximum d'informations sur ce qui vient de se passer. Mademoiselle Dale, je sais que cela risque d'être très difficile pour vous, mais auriez-vous l'obligeance de nous raconter ce qui s'est passé ce soir?

La jeune fille sécha ses larmes, puis, d'un air déterminé, s'avança vers le directeur.

-Eh bien voilà, commença-t-elle d'une voix enrouée pour avoir trop pleurer. Ethan et moi…elle s'arrêta un instant semblant chercher les mots justes, elle avait perdu son air décidé qu'elle arborait quelques secondes auparavant. Mais elle se reprit rapidement et reprit son récit.

"Ethan et moi avions comme à notre habitude rendez-vous devant les escaliers menant au second étage. C'était une idée d'Ethan, il voulait que notre relation reste discrète et les escaliers menant au second étage sont peu fréquentés. Ce soir, Ethan était en retard. Je ne m'en suis pas trop formalisée, parce qu'il lui était arrivé plus d'une fois d'être retenu par un imprévu et d'avoir au maximum dix minutes de retard. Au bout de quinze minutes, comme il n'arrivait toujours pas, j'ai commencé à m'impatienter. J'allais partir à sa recherche quand j'ai entendu un bruit furtif qui venait du deuxième étage. J'ai tout de suite pensé que c'était Ethan, et donc je suis montée pour aller à sa rencontre. Lorsque je suis arrivée sur le palier, je n'ai vu personne et les couloirs étaient sombres. J'ai alors pensé que j'avais du rêver et m'apprêtais à redescendre quand je me suis dit qu'après tout ça ne me coûterait rien de vérifier s'il n'y avait vraiment personne au deuxième étage. Je soupçonnais un des amis d'Ethan de me faire une blague, il m'avait prévenu que s'il voulait que notre relation soit discrète, c'était pour éviter que je sois victime de quolibets ou de farces douteuses de la part de ses amis. Ceux-ci savaient, selon lui, se montrer très facétieux. J'ai donc allumé une lumière et j'ai tout de suite remarqué qu'il y avait une porte ouverte. J'ai avancé jusqu'à elle parce que je voulais prendre par surprise l'ami farceur, mais…

La voix de Morgana mourut dans un sanglot étouffé.

-Merci Morgana, murmura Dumbledore après quelques minutes de silence. La jeune fille leva des yeux larmoyants sur lui.

-Vous pensez qu'il va s'en sortir ? demanda-t-elle d'une toute petite voix.

-Je n'en sais rien ma pauvre enfant, mais vous avez entendu comme moi, que sa guérison est plus qu'improbable.

Mais ne perdez pas espoir. Un miracle peut toujours arriver au moment où l'on l'attend le moins, et puis ne mésestimez pas notre chère Poppy, elle a remis sur pied plus mal en point que M.Vow.

Dumbledore sentit que malgré ses paroles réconfortantes, la jeune fille n'était pas rassurée pour autant. Mais à sa place, qui l'aurait été ? Personne…

Le vieux sorcier soupira pour la énième fois de la soirée, puis demanda aux autres élèves présents dans la salle leurs versions des faits. Ce fut Hermione qui d'une voix claire, expliqua ce qui leur était arrivé. Vint ensuite le tour de Lydia dont le témoignage ressemblait assez à celui d'Hermione, à quelques différences près.

-J'ai une dernière question à vous poser avant de vous laisser prendre un repos plus que mérité. Connaissiez-vous l'existence de ce couloir ?

Les élèves se regardèrent, ils étaient surpris par une telle question. Mais leur réponse ne tarda pas, et elle était unanime. Aucun d'eux n'avait vu ce couloir jusqu'à aujourd'hui. Cela confirmait donc ses doutes. Un étau d'angoisse s'empara de son cœur. Hogwart allait-il de nouveau connaître les même moments difficiles que ceux connus juste après la construction du château ? Lui vivant, jamais il ne le permettrait ! Tout en proie à ses doutes et ses convictions, Dumbledore congédia les élèves. Ceux-ci partirent sans demander leur reste.

Une fois hors de portée du champs d'entente de Dumbledore- c'est à dire après avoir dépassé Jérôme- Ginny déclara à Lydia :

-Tu sais je n'ai pas vraiment l'impression qu'il t'as crue. Tu as remarqué son sourire en coin quand tu as raconté comment tu avais fait pour arriver jusqu'à nous ?

-Je me moque qu'il croit ou non à mes histoires, je ne suis pas assez naïve pour croire que mes talents de comédienne peuvent marcher sur lui. C'est pas lui que je dois convaincre de la véracité de mes propos…Par contre ça arrangerait bien mes affaires qu'il appuie ma version des faits.

Je doute en effet que ton professeur de potions adulé apprécie de savoir que tu traînes avec nous.

-Je me contrefiche de son opinion sur les amis que j'ai choisis si tu veux tout savoir, d'ailleurs il en est responsable, si il n'avait pas eu la bonne idée de nous mettre ensemble en cours, nous ne nous serions jamais adressé la parole. Par contre ce qui me dérangerait c'est que mes camarades de chambre soient, eux, au courant. Tu comprends, ma réputation…

-Oui, je vois parfaitement ce que tu veux dire.

-Toi t'as de la chance, il n'y a que ton frère qui ne soit pas compréhensif à certains moments, rencherit la brune.

-T'appelles ça de la chance toi ?

-Oui, au moins lui s'il le fait c'est parce qu'il est inquiet pour toi. Et même s'il te houspille, jamais il ne porterait la main sur toi. Alors que moi je pourrais subir les pires châtiments même pas parce que j'aurais trahi sciemment la confiance de mes compagnons de chambrées qui de toute façon doivent en avoir autant que moi à leur égard -c'est à dire aucune, mais tout simplement parce que selon eux je serais indigne d'être une Slytherin.

-Ils ont vraiment une drôle de mentalité, les Slytherins, remarqua Hermione.

-Tu te trompes, ce n'est qu'une minorité qui pense comme ça. Seulement comme ce sont les plus âgés et les plus "célèbres" dirons nous, ils profitent de ces acquis pour asservir les autres. La plupart des jeunes Slytherins n'osent pas parler à d'autres personnes que ceux de leur maison, de peur de subir les représailles de Draco et compagnie… Enfin surtout compagnie. Draco, même s'il est en tout point détestable, ne s'est jamais abaissé à humilier un plus jeune que lui. Par contre, il laisse faire ses sous-fifres.

-Comme quoi ce n'est pas la pire des pourritures qui existe sur terre, commenta acidement Harry.

-Non, mais il n'est pas aidé avec la famille qu'il a, repliqua Lydia. Et je ne préfère pas imaginer comment il sera plus tard.

-A vrai dire, moi non plus, en tout cas ça ne s'annonce pas glorieux pour lui !

Ils arrivèrent bientôt devant le couloir menant au tableau gardant l'entrée de la maison Slytherin. Là ils quittèrent Lydia, mais ne s'en allèrent qu'après s'être assurés qu'elle était bien rentrée dans son dortoir.

Ils raccompagnèrent ensuite Morgana. Bien que la conversation avait porté sur les mœurs des Slytherins, et en particuliers ceux de Draco, aucun n'avaient pu oublier la jeune Hufflepuff qui se trouvait avec eux. D'ailleurs c'était bien simple, même s'il n'avait pas semblé l'objet de leur attention, vu que la conversation principale portait sur un tout autre sujet, chacun d'entre eux étaient venu témoigner tour à tour son soutien infaillible à la jeune fille dans son épreuve. La jeune fille versait maintenant des larmes, mais personne, même pas elle, n'aurait pu dire si c'était des larmes de tristesse ou de reconnaissance.

Bientôt, ils la quittèrent elle aussi. A grands regrets certes puisqu'ils se doutaient tous de la nuit affreuse qu'elle allait passer. Mais qu'auraient-ils pu faire d'autre? Elle avait refusé qu'ils restent avec elle, et pourtant Merlin savait s'ils avaient insisté. Ils se doutaient que c'était par pure politesse, mais avant qu'ils n'aient pu essayer de la retenir, la porte du dortoir s'était déjà refermée.

Ce fut d'une humeur plutôt morose que, après avoir conduit Luna, ils regagnèrent leur propre dortoir.

Lorsqu'ils entrèrent dans la salle commune, ils ne virent personne. Bien qu'ils ne savaient pas exactement quelle heure il était, ils savaient que la nuit était déjà bien avancée. Malgré tout, ils furent déçus que Ron ne les ait pas attendu. Il aurait du se douter qu'il leur était arrivé quelque chose puisqu'il ne les avait pas vu revenir dans les dix minutes après son départ.

Il lui était déjà arrivé de faire la tête, mais jamais à ce point, puisque lorsque quelque chose leur arrivait c'était toujours lui le premier à venir voir ce qui s'était passé et à s'informer sur leur état. Il avait beau être très maladroit, la façon dont il s'inquiétait du bien être de ses amis même s'il elle était très horripilante n'en restait pas moins touchante. Et ne pas le voir, là, à les attendre fut un grand vide pour le groupe.

Peut-être était-il plus fâché qu'ils ne le croyaient. Le problème c'est qu'ils avaient beau chercher ensemble –car chacun sait que plusieurs têtes valent mieux qu'une- il ne voyaient pas, mais alors pas du tout ce qu'ils avaient pu dire pour blesser ainsi leur ami roux. Ils lui avaient déjà fait des remarques bien pires que toutes celles qu'ils avaient pu sortir aujourd'hui et le rouquin ne s'en était jamais formalisé.

Ils se décidèrent donc à avoir une conversation entre quatorze yeux avec lui… mais le lendemain seulement… les évènements de la soirée les avaient éreintés, surtout ce pauvre Harry qui se trouvait avec des crampes partout, et plus particulièrement à la main droite.

Ils se séparèrent donc pour aller chacun dans leur dortoir, excepté Seamus qui lui les avait devancés pour prendre possession de la salle de bain avant qu'un autre garçon n'ait exactement la même idée que lui.

Ce dernier, avant même que les autres n'aient commencé à gravir la première marche de l'escalier qui menait jusqu'au dortoir, sortit en trombe de la chambre qu'il partageait avec les autres garçons de son année. Il arriva essoufflé à hauteur des autres.

-Ron…, haleta-t-il essayant désespérément de reprendre contrôle sur sa respiration. Il…il…

-Que lui est-il arrivé ? demanda Hermione une pointe d'inquiétude dans la voix.

-Il n'est pas dans la chambre, ni même dans la salle de bain.

Ainsi ça expliquait pourquoi le rouquin ne se trouvait pas dans la salle commune quand eux-mêmes étaient rentrés. Mais cette précision ne les rassura pas pour autant. Où pouvait bien traîner leur ami à cette heure-ci ? Mais surtout était-il sain et sauf ou lui était-il arrivé quelque chose ?

Harry partit dans leur chambre, et après cinq bonnes minutes à fouiller les tréfonds de sa malle, il récupéra la carte des maraudeurs qu'il avait eu la bonne idée de jeter négligemment il y a à peine trois jours dans la valise qui lui servait plus de fourre-tout que d'endroit où ranger ses affaires. Il revint donc dans la grande salle où l'attendaient ses amis. Là il activa le parchemin. Ron ne se trouvait nulle part sur la carte, ce qui voulait dire qu'il était soit dehors, soit dans le couloir poussiéreux qui ne figurait pas non plus sur la carte.

Harry ainsi qu'Hermione, cachés par la cape invisible et la carte des maraudeurs à la main, partirent à sa recherche dans le sombre couloir qu'ils avaient emprunté il n'y a même pas une heure de cela. En vain. Ron était introuvable.

Ils retournèrent à la salle commune où les attendaient inquiets leurs amis. Leur angoisse ne fit que croître lorsqu'ils comprirent que l'avant-dernier des Weasleys ne se trouvait pas avec eux.

Ils passèrent la nuit la plus longue qu'ils n'avaient jamais connue, à attendre sans réussir à se divertir par les sujets de conversations qu'ils lançaient à tour de rôle, le retour de Ron. Il avait été convenu qu'ils se relayeraient patiemment toute la nuit pour accueillir leur ami quand celui-ci reviendrait, mais aucun d'entre eux, lorsque c'était leur tour de se reposer, n'y parvenaient. L'angoisse était telle qu'elle leur contractait tout le ventre, et qu'ils ne pouvaient penser à autre chose qu'à la cause de leur mal-être.

De temps à autres l'un d'eux les yeux noircis par les cernes, jetait un coup d'œil à la carte pour voir si par miracle, le nom de Ron s'y trouvait.

L'aurore était apparue depuis longtemps et l'aube arrivait rapidement et Ron n'était toujours pas là. Ils avaient tous commencé à perdre espoir de voir arriver leur ami dans la salle commune. Ginny avait depuis longtemps pleuré toutes les larmes de son corps, et Hermione n'allait pas tarder à en faire autant, lorsque Harry, en désespoir de cause jeta une fois de plus un coup d'œil à la carte.

-Ca y est, son nom y figure de nouveau ! Il arrive ! s'exclama-t-il.

Les autres se précipitèrent sur la carte pour voir s'il ne s'était pas trompé. Mais non Ron était bel et bien inscrit de nouveau sur la carte des maraudeurs.

A peine une minute plus tard celui-ci ouvrit le passage qui donnait accès à la salle commune des Gryffindor.

§§§§§

Elle y avait passé la nuit, mais aidée par le professeur Snape qui avait suivi ses instructions à la lettre et qui avait l'extrême amabilité qui démentait sa légendaire gentillesse connue de tout Hogwart de lui préparer toutes les potions dont elle avait eu besoin pour désinfecter, cicatriser les plaies, et calmer la douleur –Bien qu'elle ne soit pas totalement certaine que dans son état son patient ressentait la douleur- Elle pouvait dire maintenant que le jeune homme était hors de danger et sur la voie de la guérison. Mais allait-il se réveiller pour autant ?

A suivre…

Pandi : Euh... ça va pas te plaire... mais moi non plus je ne connais pas le fin mot de l'histoire... pourquoi penses-tu que je vis recluse depuis deux mois? Ce n'est pas seulement car Artanis est décidé à me donner le rôle de l'elfe farci (j'ai beau essayer de lui faire comprendre que je n'ai pas les oreilles adéquates il fait le sourd...) j'en profite donc pour demander... QUI a eu la bonne idée de lui faire écouter la chanson ou de la chantonner en sa présence? Bref, pour connaître le fin mot de l'histoire va falloir que je remette la main sur ce fichu script (que je n'ai toujours pas retrouvéééééééééééééééééééééééé, à mon grand désespoir).

Sinon je ne comprends pas que tu veuilles t'opposer aux séances de psy...ça leur fait un bien fou ! Si si c'est Sev qui le dit... et tu peux le croire quand il fait ce genre d'affirmations...

Désolée je ne te nommerais plus dans mes RaR (mais pour être franche en relisant avant de poster le chapitre, j'ai eu une pensée émue pour toi...)

Et contenteuuuuuuuuuuh que ça te plaise, et que tu n'aies pas besoin de romance pour apprécier une fic, car vu l'effet de la romance sur moa... Et pour reprendre mon cri de guerre "A BAAAAAAAS LA ROMAAAAAAAAANCEUH... VIVE LE TROLL FARCEUR!"... En fait je vais le taire ça pourrait donner de mauvaises idées à certains... Gulps (non je suis pas un poisson...enfin si... bon je laisse tomber...)

La Folleuh : Sniiiiiiiiiirf quelqu'un qui m'aime en ce bas-monde...ça me fait chaud au coeur ! Je continuerais donc mes bla bla puisque vu que tu les lis...ils sont pas si inutiles que ça (et puis j'aime bien les faire aussi , surtout les disclaimers). Pour les reviews je répète, ce n'est pas grave... Je connais parfaitement le problème...je sais que tu n'y es pour rien... Merlin ne m'aime pas depuis que j'ai tenté une expédition punitive contre lui l'été dernier, et il fait tout pour m'embêter depuis... et pourtant je me suis excusée (enfin... normalement)

Je sais que je suis sadique de faire des fins comme ça (j'ai pris des cours pour ça) mais en même temps ça vous incite à lire la suite...pour savoir ce qu'il va se passer (car vous le saurez un jour, le fin mot de l'histoire, il faut juste que je récupère mon script )

Pour le chapitre 12 réapparu subitement, c'est simple...je venais de trouver comment remettre les tirets pour les converses...et je me suis empressée de refaire une mise en page lisible pour noir 11(prologue non compté).

Je ferais ici part à Sushi que tu as relevé son défi et l'as remporté haut la main... et je remettrais un bout de sa review, car le challenge n'est pas terminé!

Je suis heureuse en tout cas que tu apprécies toujours autant ma fic.

Chimgrid : Non je ne me lance pas dans le yaoi ! Je te signale que Artanis a une beauté elfique... c'est-à-dire gracieuse voire féminine et donc les garçons même étéros qui n'ont pas entendu Artanis parler s'y trompent ( C'est moi ou quelqu'un chantonne la chanson du troll farceur? Heeeeeeeeeeeeeeeeeeelp), et je suis au regret de t'annoncer que ma fic ne se finira pas en R vu que ces rates là n'existent plus...alors que je commençais à m'habituer... et puis de toute façon quand on sait que Bisounours doit être classé R- Enfin M- également...

Moi aussi je savais que les elfes n'aimaient pas les nains (surtout ceux qui ont abusé de certains bonbons aux champignons des mines) Mais ne pas aimer les nains est une chose...ne pas apprécier Simplet en est une autre (Ayako pas remise qu'Artanis l'aie renié depuis qu'elle avait adopté Simplet)

Pour les muscles faciaux je m'excuse platement de t'avoir rappelé de mauvais souvenirs... Tu ne te sentiras donc pas obligée de parler de droit dans tes fics... Par contre je suis heureuse que tu apprécie Lydia (Au moins ce n'est pas elle qui me causeras un ulcère juvénile...j'ai pas rêvé là...ya bien quelqu'un qui fredonne la chanson du troll farceur?).

Sinon désolée de te décevoir mais... Sirius n'embrassera pas Remus passionnément...enfin pas s'il tient à la vie... Pas que Rem soit contre les homos (à vrai dire je ne lui ai pas posé la question) mais on peut avoir des gestes malheureux à cause de la surprise...

Pour ce qui est du Ravenclaw... répondant au doux nom de Ethan ce qu'ils faisaient dans les couloirs, tu le sais maintenant, ce qu'il va lui arriver...bah c'est marqué dans mon script (je suis super répétitive pour ces RaR-ci ). Pour Fred et Georges, faudra attendre...

Et puis pas grave si ta review partait en couilles, ce genre de reviews est plus divertissant à lire que les reviews sérieuses. Donc vous pouvez continuer!

Allaupi : Trop court mon chapitre ? TROP COURT ? Tu sais combien de temps j'ai passé à l'écrire... Combien de pots de yaourt ont péris? Combien de chanteurs et chanteuses se sont essoufflés tandis que je l'écrivais ? Combien mes bétas ont souffert ? On voit bien que non. Tu mériterais que je ne poste pas ce chapitre tiens... Puisque c'est ça tu sauras rien pour Sirius (tu n'aurais rien su de toute façon ).

Pour répondre à ta question ce n'est pas par manque de courage que je n'utilise pas ma cuillère sur Ninis... c'est seulement que je ne peux lever ma cuillère sur ma progéniture... (Bon c'est pas dit que ça va pas changer...)

Sushiland : Le blessé c'est Ethan...jeune Ravenclaw de cinquième année... pour en savoir (un peu) plus, lire ce chap !

Ah bon la dispute entre Ginny et Lydia t'en a rappelé une autre qui aurait été faite sur internet, j'ai beau chercher je ne vois pas de quoi tu parle (siflotte innocemment le générique de fruit basket, tout en faisant mumuse avec un pendentif en forme de dragon)

que prépare encore fréfré et Geogeo (lol)
Sisi va t-il continué à être au service de Vovo? Ou enfinb va t-il revenir dans l'ordre du phénix avec Dodo et foutre la pâtée (pour chien o lololol...oki je sors --) à toujours Vovo lol

Tu sauras (sûrement) tout ça en continuant de lire ma fic...pour les autres, nouveau défi, qui se cache derrière ces surnoms?

Au fait Sushi j'ai comme l'impression que t'as toujours pas digéré le Kuku? Je me trompe ?