Disclaimer : tout est à J.K. Rowling et, à part le fait que Sirius ne soit pas mort et un rajout de quelques personnages, je respecte l'histoire.

Résumé : la veille de la mort de Lily et James Potter, Sirius rencontre une jeune femme étrange qui lui demande de la tuer. Lors de la 6ème année de Harry, il la revoie mais elle a tout oublié de leur première rencontre.

Réponse aux reviews :

Linoa Anna Potter : merci pour tes compliments, ça me fait vraiment plaisir que cette fic te plaise.

Waca et Catastrophe : alors toi, t'en a mis du temps pour venir me lire ! Normal que tu sois jalouse, ma p'tite, je suis meilleure que toi. J'ai les chevilles qui enflent brusquement. C'est normal ? Je suis contente que ma fic te plaise.

NinieLgume : la fille est très bizarre et au fil des chapitres…eh bien, elle sera encore plus bizarre ! Je sais que le pauvre Sirius en a déjà assez bavé mais il en bavera moins dans les chapitres qui suivront. Enfin, peut-être pas tout de suite. Et mince ! Tu as de la difficulté à voir qui parle et je te comprend car moi aussi je déteste ça ! Justement, je m'étais promis de tout faire pour que ça n'arrive pas dans mes fics. Ben, c'est raté ! Mais, c'est aussi un peu la faute de FanFiction avec leur foutu truc qui mettait plus les tirets. Mais non, je ne rejette pas la faute sur les autres ! Peut-être que si, en fait. J'espère que je me suis arrangé dans ce chapitre, bien que ça m'étonnerait, je mets souvent beaucoup, mais alors beaucoup de temps à m'améliorer (pour le plus grand malheur de mes parents !).

Chapitre 3 : Le procès

Sirius et Harry arrivèrent au Ministère avec dix minutes de retard. Sirius était resté plongé dans ses pensées pendant tout le long du trajet et Harry ne savait pas quoi faire pour briser la glace. Ce fut Arthur Weasley qui les accueillit.

"Ils vous attendent et ils ne sont pas de bonnes humeurs."

"Le contraire m'aurait étonné" maugréa Sirius.

"Viens, Harry, tu es dans les témoins. Il va falloir attendre dans une autre salle."

"Où est Dumbledore ?" demanda Sirius.

"Personne ne sait où il est."

"QUOI !"

"Il est parti hier soir et n'est pas revenu depuis."

Sirius se laissa tomber sur une chaise. Sans Dumbledore, il n'avait aucune chance de gagner ce procès. Même avec Remus. À quoi bon se faire humilier une seconde fois devant des hommes et des femmes le condamnant avant même qu'il est pu s'expliquer ? À quoi bon essayer de prouver une innocence que personne ne croira ? Sirius enfuit sa tête dans ses mains. Jamais, non jamais, il ne retournera à Azkaban, il se l'était promis. Il ne restait qu'une seule solution. Il n'avait pas le choix, il fallait le faire. Mais avant… Avant, il devait régler certaines choses. Il se leva et se dirigea vers la sortie.

"Sirius, qu'est-ce que tu fais ?" cria Harry.

"Je m'en vais et plus jamais je ne remettrai les pieds dans cet…"

"Tu n'iras nul part, Patmol."

"Lunard, laisse-moi passer. Dumbledore n'est pas là et, s'en vouloir t'offenser, tu n'arriveras pas à les convaincre de mon innocence."

"On ne sait jamais. Allez, viens, on est déjà en retard."

Sirius n'essaya pas de résister, il savait que Remus ne le laisserait jamais partir. Il allait donc droit vers une humiliation et vers Azkaban. L'audience avait lieu dans la vieille salle numéro 10, celle où Harry avait été jugé un an auparavant. Sirius et Remus entrèrent ensemble, sous les regards sévères et accusateurs de Cornélius Fudge et ses acolytes. Sirius ne leur accorda aucun regard et s'installa tranquillement sur le banc des accusés. Remus s'assit à côté de lui. Le Ministre de la Magie prit la parole.

"Où est Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore ?"

Remus se leva pour répondre mais Percy Weasley le prit de vitesse.

"Nous n'en savons rien, monsieur le Ministre. Mais il n'est pas ici."

"Très bien. Alors, le coupable n'a pas de témoin de la défense" (nda : je crois que c'est comme ça que J.K. Rowling appelle les avocats mais je ne suis pas sûre).

"Excusez-moi" intervint Remus.

"Vous êtes… ?"

"Remus Julian Lupin" (nda : comme J.K. Rowling ne révèle à aucun moment dans ses livres, à moins que j'ai mal lu, le 2ème prénom de Remus, j'en ai choisi un au hasard).

"Qu'avez-vous à dire ?"

"Je suis le suppléant de Dumbledore. Je peux donc assurer la défense de son client en attendant qu'il revienne."

"Non, c'est impossible."

"Pourquoi ?" demanda Remus, tout en connaissant déjà la réponse.

"Vous êtes un loup-garou, répondit Fudge avec un dégoût non caché, et d'après les textes de loi rédigée par Dolores Jane Ombrage, vous n'en avez pas le droit."

"Il serait peut-être temps de retirer ces textes de nos lois, vous ne croyez pas ?"

"Si j'étais vous, Mr Lupin, je me tairais. à cause de certaines personnes que je ne citerais pas, nous n'avons pas pu mettre en application le VRAI texte de Dolores Ombrage, et qui est de loin mon préféré : envoyer tous les loups-garous du Royaume-Uni à Azkaban."

Sirius serra les poings de colère et s'apprêta à se jeter sur Fudge mais Remus posa une main sur son épaule, ce qui le força à rester assis.

"Revenons à notre sujet, voulez-vous ? Si Dumbledore ne peut assurer la défense de son client et si son suppléant n'a pas le droit de le faire, qui va le défendre ?"

"Personne, il sera condamner. D'ailleurs, nous avons déjà assez perdu de temps avec ce traître et meurtrier."

"Excusez-moi, reprit Remus, mais qui me dit que ce n'est pas vous qui retenez Albus Dumbledore contre sa volonté, dans un endroit caché de tous, pour l'empêcher de défendre cet homme, innocent."

Remus avait appuyé sur innocent, comme Fudge l'avait fait sur traître et meurtrier.

"Vous…vous ne pensez pas ce que vous dites ?"

"Je suppose, c'est tout. À vous de me donner des éléments pour me prouver que j'ai tord."

Fudge resta bouche bée. Dans les autres personnes présentes, la moitié souriait d'amusement tandis que l'autre moitié lançait des regards choqués à Remus. Sirius regarda son ami et compris. Remus essayait de gagner du temps. Mais du temps pour quoi ? Pour que Dumbledore revienne ? Il ne reviendra pas. Il en était sûr. Tout était fini et Remus essayait désespérément de le sauver en provoquant le Ministre en personne. Était-il fou ? À quoi cela servait-il ? Voulait-il le rejoindre à Azkaban ?

"Je…je ne sais que répondre à ces accusations douteuses et sans aucun fondement me concernant. Je vous prie de ne point faire attention à ces calomnies."

"Sans aucun fondements ? Mais, n'était-ce pas vous qui, il n'y a pas dix minutes, avait souhaitait en finir au plus vite avec cette affaire ? N'est-ce pas une preuve de votre culpabilité, s'il en est ainsi ?"

"Enfin… Vraiment…. C'est… Vous…vous n'allez pas croire ce que raconte ce monstre sanguinaire ? C'est un loup-garou ! Il cherche à semer la zizanie entre nous pour mieux pouvoir s'enfuir avec son ami meurtrier ! Je devrai vous faire arrêter. Weasley ! Cherchez dans nos textes de lois un motif pouvant mettre cet homme en prison !"

"Vous ne ferez rien du tout, mon cher Fudge" fit une voix calme et sévère.

"Albus ! Vous ne croirez jamais ce que votre…"

"Si, je sais. Veuillez l'excusez, je lui avais demandé de commencer la défense à ma place mais il semble qu'on est refusé qu'il le fasse. Il fallait bien qu'il retarde la condamnation qui n'aura plus lieu d'être après que je vous aurai fait voir mon premier témoin. Je crois savoir que vous étiez pressé ? Eh bien, commençons, commençons."

Dumbledore s'était assis à côté de Remus après lui avoir tapoté l'épaule.

"J'appelle le premier témoin de la défense, Mr Peter Albert Pettigrow !"

Des murmures de surprises s'élevèrent dans la salle au nom du témoin et à l'entrée de celui-ci. Sirius sentit tous ses espoirs revenir d'un seul coup. Il dut retenir ses larmes de joie et se contenta de remercier Dumbledore du regard.

Pettigrow n'eut pas la peine de témoigner, on accorda à Sirius Black son innocence pour les meurtres de Peter Pettigrow et des douze personnes présentes dans la rue ce jour-là ainsi que pour la trahison envers James et Lily Potter. Personne ne revint sur le meurtre du mangemort ayant eut lieu un peu plus tôt dans la matinée. Pettigrow fut condamné à finir ses jours à la prison d'Azkaban.

Sirius, Remus et Dumbledore sortirent ensemble de la salle d'audience numéro dix et retrouvèrent Arthur et Harry qui attendaient anxieusement, assis sur un banc. Dès qu'ils virent arrivés les trois hommes, ils sautèrent sur leurs pieds.

"Alors ?" demandèrent-ils.

"Sirius est un homme libre de tout mouvement, maintenant."

"C'est génial !" s'écria Harry.

"Justement, en parlant de ça, j'aurai à vous parler Albus" dit Remus en entraînant Dumbledore sur le côté.

Arthur serra la main de Sirius avec énergie et s'excusa mais il devait retourner travailler.

"Allez, Harry, je vais te ramener chez toi. Tes moldus doivent…euh…être affliger de ne plus t'avoir sous leur toit."

"Je ne peux pas rester avec toi ?"

"Ce serait avec un grand plaisir mais il y a quelque chose que je dois faire avant."

"D'accord."

Sirius accompagna Harry jusque chez les Dursley qui lui lancèrent un regard noir, Remus n'ayant pas retiré de leur mémoire l'épisode de la matinée. Sirius leur sourit gaiement avant de dire au revoir à son filleul. Puis, il alla rendre visite à Hagrid pour qu'il lui rende sa moto. Hagrid était tout penaud quand Sirius entra dans sa cabane de garde-chasse.

"Fais pas cette tête, Hagrid, tu es pardonné ! C'était normal de croire à ma culpabilité, je ne t'en veux pas."

"Mais moi, je m'en veux. Je suis vraiment désolé, je n'aurai pas du croire aux apparences. Je suis bien placé pour le savoir."

"Oh, arrête de culpabiliser ! Je suis juste venu reprendre ma moto."

"Tu prendras bien le thé, avant ?"

"D'accord."

Hagrid et Sirius parlèrent pendant longtemps de tout et de rien. Ils abordèrent différents sujets, dont les « stupides textes de loi de cette foutue Ombrage » et les années où les Maraudeurs arpentaient les couloirs de Poudlard à la recherche d'une blague quelconque à faire. À la nuit tombée, ils discutaient toujours.

"Là, il faut vraiment que je parte."

"Je vais chercher ta moto."

Hagrid sortit et se dirigea vers le château. Sirius attendait sur le pas de la porte.

I press on the trigger (J'appuie sur la gâchette)

It became so normal (C'est devenu tellement normal)

To kill is nothing anymore but one series of gestures (Tuer n'est plus qu'une série de gestes)

I aim, I shoot and I flee (Je vise, je tire et je m'enfuie)

Sirius se raidit. La voix venait de la forêt interdite.

But now I will tell you what I've done for you (Mais à présent, je te dis tout ce que j'ai fait pour toi)

I misled, I bleded and I killed (J'ai trompé, j'ai saigné et j'ai tué)

Nobody can save me this time (Personne ne peut me sauver cette fois)

Sirius entra dans la forêt interdite, il l'avait fait des millions de fois avec James.

I will drown in my hatred (Je vais me noyer dans ma haine)

The lie close to me (Le mensonge près de moi)

Swallowed in the sound of my how (Avalé dans le son de mon hurlement)

Il avançait de plus en plus profondément dans la forêt et il entendait de mieux en mieux la voix.

I lie myself since too a long time (Je me mens à moi-même depuis trop longtemps)

I tried to kill the pain (J''ai essayé de tuer le mal)

But I did nothing but bring some more (Mais je n'ai fait qu'en apporter plus)

Elle était là, assise sur une racine d'un arbre. Elle semblait être éclairée par une lumière divine. Son arme à feu pendait à sa main. Ses cheveux, détaché cette fois, bougeait comme s'ils étaient dans de l'eau. Ses paupières étaient fermées et des larmes s'en échappaient. Sirius ne pouvait s'empêcher de l'observer. Soudain, elle ouvrit les yeux et…


J'ai envie d'être sadique ! Vous aurez la suite dans le prochain chapitre !