Disclaimer : tout est à J.K. Rowling et, à part le fait que Sirius ne soit pas mort et un rajout de quelques personnages, je respecte l'histoire.

Résumé : la veille de la mort de Lily et James Potter, Sirius rencontre une jeune femme étrange qui lui demande de la tuer. Lors de la 6ème année de Harry, il la revoie mais elle a tout oublié de leur première rencontre.

Réponse aux reviews :

Linoa Anna Potter : merci pour cette review très enthousiaste ! Ça fait vraiment plaisir ! Pour le coup des statues, c'est allé tout seul. Au début, je ne voulais pas le faire mais quand je l'ai écrit, c'était comme si ça coulait de source !

Colibri Noir : j'ai essayé de me dépêcher pour mettre la suite, mais bien sûr il a fallu que mon imbécile d'ordi mette son grain de sel et supprime mon chapitre que j'ai du recommencer ! Espérons que je n'ai quand même pas été trop longue !

Asilys : merci pour ta review. Je suis contente d'avoir réussi à faire une fic avec Sirius qui t'ai plu ! Comme je l'ai déjà dit à Colibri Noir, mon ordi a supprimé ce chapitre que j'ai du recommencé. Donc, j'ai un peu de retard. Désolé !

Waca et Catastrophe : oui, je sais, je suis une future poète ! Si tu peux pas comprendre, c'est ton problème mais y va falloir t'y faire, ma vieille ! Quand à tes chapitres, si tu ne te dépêches pas d'en mettre un, je sens que je vais péter les plombs !

Je tiens à remercier toutes les personnes qui me laissent des reviews. Pour les autres, je ne vous en veux pas du tout. Car, le plus important, c'est que ma fic vous plaise et que vous passiez un bon moment ! Et que j'arrête de vous faire chier avec mon monologue !

Chapitre 5 : Les songes de Sirius

Sirius toqua à la porte du bureau de Albus Dumbledore, avec une pointe d'amusement à l'idée de revoir son ancien directeur dans ce bureau qu'il avait vu tellement de fois, lorsqu'il était à Poudlard, en compagnie de ses meilleurs amis. Il repensa à ces années à Poudlard, à James jouant avec son vif d'or ou encore en train de demander à la chère Lily de sortir avec lui, à Remus avec ses airs sérieux sous lesquelles il cachait un grand talent pour l'amusement, et à Peter, ce rat qu'ils avaient, lui, James et Remus, aidé à devenir un animagi, avaient soutenu face aux Serpentards et avaient accepté dans leur groupe, les Maraudeurs. Sirius serra les poings de rage à la pensée de Pettigrow qui maintenant devait avoir pris sa place dans la prison d'Azkaban aux côtés des Détraqueurs. Le « entrez » de Dumbledore le sortit de ses pensées. Il entra, s'assit sur un fauteuil que Dumbledore avait fait apparaître et sourit, d'un sourire triste presque grimace. Dumbledore repositionna ses lunettes et fixa Sirius dans les yeux, comme pour deviner ce dont l'ancien pensionnaire d'Azkaban voulait lui parler. Après quelques secondes qui parurent à Sirius une éternité, Dumbledore prit la parole.

"Puis-je savoir ce qu'un ancien élève de Poudlard peut vouloir me dire ?"

Sirius eut une légère hésitation mais narra finalement l'histoire de la « chanteuse » du début jusqu'au village moldu, dont il était sûr qu'il y avait un rapport avec Elle. Le directeur de Poudlard l'écoutait attentivement, hochant la tête, perplexe. Quand il eut terminé son récit, Sirius fut brusquement pris d'une grande fatigue. Ses paupières lui semblèrent lourde comme sa moto et se fermaient d'elles-mêmes, sans qu'il puisse y faire quelque chose –il n'essayait d'ailleurs pas de résister. Il s'abandonna au sommeil, submergé par ses songes. Le bureau de Dumbledore disparu peu à peu, laissant place à un paysage de campagne, au soleil éclatant et au ciel bleu azur, ne comportant aucun nuage. Avec des arbres verts de feuilles, des champs de blé, des maisons aux toits rouges et une musique entraînante. Sirius marchait dans les rues d'un petit village vide d'habitant. Chacun de ses pas résonnait à travers les rues étroites. Un vieux clocher au centre de la place qu'il atteint sonna midi, détériorant les tympans de Sirius. Sirius entra dans l'église renfermant le vieux clocher. Les vitraux gisaient en mille morceaux sur le sol de pierre. Des moldus, debout et immobiles, paraissaient écouter l'entêtante musique sortant du gigantesque orgue, cet air que Sirius avait tellement entendu qu'il en était lassé. Il s'attendait qu'à tout moment Sa voix retentisse dans l'église. Il s'approcha du premier moldu, avec la désagréable sensation de déjà vu. Il secoua sa main devant les yeux du moldu, fixés sur l'orgue, qui ne réagit pas. Sirius toucha le bras de ce même moldu : il était froid comme de la pierre ou du marbre.

« I press on the trigger (J'appuie sur la gâchette)

It became so normal (C'est devenu tellement normal)

To kill is nothing anymore but one series of gestures (Tuer n'est plus qu'une série de gestes)

I aim, I shoot and I flee (Je vise, je tire et je m'enfuie) »

Sirius prit sa tête dans ses mains, d'un signe d'impuissance. À ce moment, il aurait voulu sortir de son rêve, retrouver le calme et chaleureux bureau d'Albus Dumbledore.

« But now I will tell you what I've done for you (Mais à présent, je te dis tout ce que j'ai fait pour toi)

I misled, I bleded and I killed (J'ai trompé, j'ai saigné et j'ai tué)

Nobody can save me this time (Personne ne peut me sauver cette fois) »

L'orgue mettait en valeur Sa voix, douce et agréable à l'oreille, mais qui torturait Sirius.

« I will drown in my hatred (Je vais me noyer dans ma haine)

The lie close to me (Le mensonge près de moi)

Swallowed in the sound of my how (Avalé dans le son de mon hurlement) »

Sirius cherchait du regard où Elle pouvait bien être, cette fois-ci. Il avança vers l'autel, appréhendant Son apparition.

« I lie myself since too a long time (Je me mens à moi-même depuis trop longtemps)

I tried to kill the pain (J''ai essayé de tuer le mal)

But I did nothing but bring some more (Mais je n'ai fait qu'en apporter plus) »

Subitement, comme lorsqu'un sorcier apparaît après avoir transplaner, Elle apparut.

« I cannot trust each other any more (Je ne peux plus me faire confiance)

I killed, I flewed of the lives (J'ai tué, j'ai volé des vies)

Who could be able to forgive me? (Qui pourra me pardonner?) »

Cette fois, Sirius perçut des larmes sur Ses joues blanches comme de la porcelaine. Des larmes rouges comme le sang, contrastant effroyablement avec sa pâleur et le noir de ses vêtements.

« I sold my heart to find my light (J'ai vendu mon âme pour retrouver ma lumière)

But I saw what I'm really (Mais j'ai vu ce que je suis vraiment)

A robber and a liar in the night (Une voleuse et une menteuse dans la nuit) »

Sirius sentait son cœur se serrer, sans qu'il puisse en deviner la cause : si cela avait avoir avec le son intense de l'orgue ou Ses larmes de sang.

« You are lost in your lie (Tu es perdu dans ton mensonge)

By scrambling the truth (En brouillant la vérité)

But now, I know it (Mais maintenant, je la connais)

I know who you are really (Je sais qui tu es vraiment) »

Sirius ferma les yeux, de douleur. Il comprit les paroles de la chanson que, pour la première fois, il écouta. À qui parlait-elle ? À lui ?

« You won't cry for my absence, I know (Tu ne pleureras pas mon absence, je le sais)

You forgot me long ago (Tu m'as oublié depuis longtemps)

However, I am always there (Pourtant, je suis toujours là)

Am I so unimportant for your eyes ? (Suis-je si peu importante à tes yeux ?)

Am I so insignificant for you ? (Suis-je si insignifiante pour toi ?) »

Il y eut un éclair qui La toucha en plein cœur. Elle ouvrit la bouche, comme pour hurler mais aucun son ne sortit. L'église s'emplit de la lumière de l'éclair, une lumière aveuglante. Sirius ouvrit les yeux puis les écarquilla. L'église avait disparu, il était de retour dans la réalité. Mais pas dans le bureau de Dumbledore. Toujours à Poudlard, il en était sûr. Il reposait sur un lit aux draps blancs immaculés et il devina tout de suite qu'il se trouvait dans l'infirmerie de la plus grande école de sorcellerie. Il se mit debout en sautant du lit, avec agilité. Dumbledore arriva à ce moment même, souriant avec malice. Il avait dans sa main droite un paquet de dragées surprises et en proposa à Sirius qui refusa avec un signe de la main.

"J'ai trouvé ce que vous m'avez demandé. Une partie seulement."

"C'est déjà ça" répondit Sirius, un peu bougon.

Dumbledore sortit d'une de ses poches de sa robe un livre d'à peu près mille pages et le tendit à Sirius.

"Vous aurez de la lecture !"

"Moi qui est toujours détesté ça."

Sirius remercia tout de même son ancien directeur et quitta le château de Poudlard. Il passa par la cabane d'Hagrid qu'il salua amicalement. Nonobstant son envie de savoir qui Elle était, Sirius accepta pourtant de prendre le thé avec le géant. Comme le deux jours avant, il resta jusqu'à la nuit tombante. Sirius ne demanda pas l'asile pour la nuit et décida de rejoindre la demeure des Black en marchant dans la nuit noire, prétextant que cela lui ferait du bien –ce qui n'était pas totalement faux. Il traversa la forêt interdite, sans peur : il l'avait fait tellement de fois avec James.

Après une marche de six ou sept heures, Sirius arriva dans Londres. Il se repéra assez vite et parvint à sa rue. Sa demeure apparut et il y pénétra avec nonchalance. Il ne faisait pas attention au bruit qu'il faisait car, ayant maintenant l'habitude, il évitait les obstacles pouvant réveiller le tableau de sa mère. Il atteint le salon où Remus dormait, recroquevillé dans un fauteuil. Sirius apporta une couverture avec laquelle il recouvrit son ami, le seul qui lui restait de la belle époque de Poudlard. Puis, il monta les escaliers grinçant jusqu'à sa chambre où il s'écroula sur son lit, sans prendre la peine de revêtir son pyjama.

Les nuages étaient noirs et le tonnerre grondait. Des éclairs déchiraient le ciel à intervalles réguliers. Le village de ce matin n'était plus que ruines. Les toits rouges avaient plusieurs trous et parfois même s'étaient écroulés. Sirius prit instinctivement le chemin de l'église. Il y arriva quand le vieux clocher sonnait neuf heures. Il entra dans l'église où l'orgue jouait le même air sans qu'aucune personne ne presse les touches du clavier du titanesque instrument de musique. Les vitraux avaient été réparés. Il se dirigea vers l'autel, sans le moindre regard aux moldus. À l'autel, Sa voix résonna et fit vibrer toute l'église.

« I press on the trigger (J'appuie sur la gâchette)

It became so normal (C'est devenu tellement normal)

To kill is nothing anymore but one series of gestures (Tuer n'est plus qu'une série de gestes)

I aim, I shoot and I flee (Je vise, je tire et je m'enfuie) »

Un bruit sourd atteignit les oreilles de Sirius.

« But now I will tell you what I've done for you (Mais à présent, je te dis tout ce que j'ai fait pour toi)

I misled, I bleded and I killed (J'ai trompé, j'ai saigné et j'ai tué)

Nobody can save me this time (Personne ne peut me sauver cette fois) »

Les vitraux venaient d'éclater.

« I will drown in my hatred (Je vais me noyer dans ma haine)

The lie close to me (Le mensonge près de moi)

Swallowed in the sound of my how (Avalé dans le son de mon hurlement) »

Les morceaux des vitraux s'éparpillaient dans l'église au ralenti.

« I lie myself since too a long time (Je me mens à moi-même depuis trop longtemps)

I tried to kill the pain (J''ai essayé de tuer le mal)

But I did nothing but bring some more (Mais je n'ai fait qu'en apporter plus) »

Certains de ces morceaux heurtèrent Sirius.

« I cannot trust each other any more (Je ne peux plus me faire confiance)

I killed, I flewed of the lives (J'ai tué, j'ai volé des vies)

Who could be able to forgive me? (Qui pourra me pardonner?) »

Le côté droit de son visage fut criblé de vitraux.

« I sold my heart to find my light (J'ai vendu mon âme pour retrouver ma lumière)

But I saw what I'm really (Mais j'ai vu ce que je suis vraiment)

A robber and a liar in the night (Une voleuse et une menteuse dans la nuit) »

Sirius ne ressentait pourtant aucune douleur.

« You are lost in your lie (Tu es perdu dans ton mensonge)

By scrambling the truth (En brouillant la vérité)

But now, I know it (Mais maintenant, je la connais)

I know who you are really (Je sais qui tu es vraiment) »

Ses yeux ne cessaient de La regarder fixement.

« You won't cry for my absence, I know (Tu ne pleureras pas mon absence, je le sais)

You forgot me long ago (Tu m'as oublié depuis longtemps)

However, I am always there (Pourtant, je suis toujours là)

Am I so unimportant for your eyes ? (Suis-je si peu importante à tes yeux ?)

Am I so insignificant for you ? (Suis-je si insignifiante pour toi ?) »

Les morceaux de vitraux étaient inévitablement attirés vers Elle.

« I bleed and die (Je saigne et je meurs)

While knowing that you don't have anything of it to make (Tout en sachant que tu n'en as rien à faire)

To live, to breathe (Pour vivre, pour respirer)

It is necessary that I would be with you (Il faut que je sois avec toi)

You have control on me (Tu as le contrôle sur moi) »

Les fragments de vitraux la traversèrent mais les blessures ne saignèrent pas, elles arrêtèrent juste Son chant harmonieux. Comme lors du rêve précédent, un éclair transperça le cœur de « la chanteuse » et aveugla Sirius qui se réveilla en sueur, sur le sol froid à côté de son lit. Il descendit dans la cuisine où il trouva Remus en train de boire son café. Sirius s'assit en face et se servit de pancakes.

"Dumbledore vient de faire la demande pour la garde de Harry" déclara Remus.

Sirius leva les yeux de son assiette.

"Et quand est-ce qu'on aura la réponse ?"

"Par les temps qui courent, cela risque de prendre du temps. Mais je pense que Dumbledore va faire accélérer les choses."

"Je l'espère" répondit pensivement Sirius.


Voilà, c'est finit pour ce chapitre. Encore une fois (ça devient une manie chez moi en ce moment), je ne suis pas sûre de la qualité de mon chapitre. Donc, si vous le trouvez d'une nullité consternante, n'hésiter pas à me le faire remarquer.