Disclaimer : tout est à J.K. Rowling et, à part le fait que Sirius ne soit pas mort et un rajout de quelques personnages, je respecte l'histoire. Les paroles de la chanson sont directement inspirées par les chansons d'Evanescence, principalement de leur album Fallen.
Résumé : la veille de la mort de Lily et James Potter, Sirius rencontre une jeune femme étrange qui lui demande de la tuer. Lors de la 6ème année de Harry, il la revoie mais elle a tout oublié.
Réponse aux reviews :
Asilys : oui, je sais, j'ai trop parlé de Harry mais il va disparaître de l'histoire (en tout cas jusqu'aux vacances !). Désolé, mais dans ce chapitre aussi il n'y aura pas la chanson. En fait, dans mon premier brouillon, elle y était mais finalement j'ai eut une autre idée alors je ne l'ai pas mis. Par contre, promis, dans le prochain chapitre, il y aura la suite de la chanson !
Linoa Anna Potter : tu es toute pardonnée pour ton retard ! Car ça fait plaisir de voir que tu aimes toujours autant ma fic !
Petale de lune : non, pitié, ne meurs pas parce que j'ai du retard dans mes chapitres ! Je ne veux pas avoir une mort sur la conscience ! En tout cas, ça fait plaisir que tu aimes autant ma fic !
Cata : merci, merci, très chère amie (désolé pour ce langage spécial, le nouveau personnage introduit dans ce chapitre vient de déteindre sur moi !). Je suis contente que tu trouves que les cauchemars de Sirius sont une bonne idée ! Pour Harry, tu as tout à fait raison, c'est le héro (mais pourquoi est-il le héro, on se le demande ! Personnellement, j'aurai préféré que ce soit Sirius !). Pour le dernier paragraphe (en italique, pas en Italie, où est-ce que tu es allée cherché ça ?), tu as un début d'explication dans ce chapitre.
Chapitre
7 : Très cher ami
Après une courte hésitation de une ou deux secondes, il ouvrit le livre… Sirius mit un bon bout de temps avant de trouver le passage qui l'intéressait.
« Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, avant de disparaître, avait fait des manipulations sur sept moldus de différents pays : le Royaume-Uni, la France, le Canada, la Russie, l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne. Au bout d'une semaine, on commença à retrouver les corps de ces moldus. Seul un moldu ne fut pas retrouver, celui de la jeune Russe Natacha Petrovitch. Cependant, à chaque attaque des Mangemorts, des moldus morts par armes à feu (arme le plus utilisée par les moldus) furent souvent retrouvés. De plus, lors d'une des dernières attaques de moldus, l'un de nos aurors, qui préfère gardé son anonymat, a décrit l'apparition d'une jeune femme d'une vingtaine d'année, n'utilisant aucune baguette et ayant pour arme un pistolet (arme à feu, pour plus d'indications, cf. p. 175). « Elle est arrivée en transplanant, Merlin seul sait comment. Et puis elle s'est mise devant les rangs de Mangemorts et a sortit son arme. Elle l'a pointé sur mon camarade et, après un « bang », mon camarade s'est écroulé. Il y avait du sang qui coulait et il était mort ! Ensuite, elle a fait des grands sauts dans l'air… Elle faisait toutes sortes d'acrobaties, c'était vraiment étrange. Elle a lâché son arme qui est tombé dans une flaque d'eau alors qu'elle était sur un des toits. Après, elle est retombée comme un chat juste devant nous. Et, de ses mains, sont sortis plusieurs rayons verts, comme lorsqu'on jette un Adava Kedavra. » nous dit notre témoin, seul survivant de ce massacre. »
Sirius s'allongea sur son lit, le livre de Dumbledore à la main. Natacha Petrovitch, c'était son nom. Le visage de la « chanteuse » apparut devant les yeux clos de Sirius. Elle baissait la tête, les yeux fermés et d'où s'écoulait des larmes, exactement comme dans les rêves de Sirius. Des bruits, que Sirius reconnut comme ceux faits quand un sorcier transplane, se firent entendre et Sirius sortit de sa transe, lâchant le livre qui tomba à terre sous son lit. Après avoir enfilé les premiers vêtements sous sa main qui étaient, en l'occurrence, un vieux tee-shirt et un pantalon jean tout aussi vieux, Sirius descendit les escaliers pour se rendre dans la cuisine. Il y trouva Remus dont les cernes étaient évidemment plus grands que d'habitude, vu que la pleine lune était la vieille.
-Eh, Lunard, dit Sirius en administrant une vigoureuse tape dans le dos de son ami, ça fait longtemps que je ne t'ai vu ! J'espère que tu as ta journée de libre, on pourrait se faire une petite sortie entre homme, comme au bon vieux temps !
-Je suis désolé, Patmol, mais je n'ai pas le temps. J'ai une mission pour l'Ordre.
-Ah ! Tiens, mais j'y pense. Maintenant que je suis libre comme l'air, je peux reprendre du service. Je vais en toucher mots à Dumbledore…
-Ne sois pas aussi pressé, tu auras tout le temps pour t' « amuser ».
-Qu'y a-t-il, Lunard ? Un problème ?
-Il faut que je parte, je suis en retard. Quand au problème, tu le connais déjà.
-Eh bien, à bientôt, alors !
-Oui, j'espère…, murmura Remus si bas que Sirius eut du mal à comprendre les paroles de son ami qui disparut bientôt en transplanant.
Sirius, resté seul, se demanda se qu'il pourrait faire de sa journée. Il réfléchit, ne savant que faire. Puis, comme un éclair lui traversant l'esprit, une idée le vint. Il voulait savoir d'autres choses sur Natacha. Il décida de partir faire un petit tour en Russie, rencontrer, par exemple, des membres de sa famille. Mais d'abord, il fallait faire des recherches. Il fallait savoir où habitait ses proches et s'ils étaient encore en vie. Il transplana dans le seul endroit de Russie qu'il connaissait : la maison de Nigel Madison, un des anciens camarades de son frère Regulus, avec qui Sirius s'était lié. Au début, lorsque Nigel et Regulus étaient en cinquième année et Sirius en septième année.
Sirius se promenait dans les couloirs avec James lorsqu'il entendit un cri perçant. Après avoir échangé un regard, James et lui coururent dans la direction d'où venait le cri. Ils arrivèrent dans un couloir où une jeune première année de Poufsouffle gisait inconsciente et entourée d'un groupe de Serpentard, de troisième année. Sirius reconnut au milieu de ces Serpentards son jeune frère ce qui le fit entrer dans une rage folle. Il sortit sa baguette et en menaça tous les Serpentards mais quand il commença à parler, il s'adressait surtout à son frère, cela ce voyait à ce qu'il parlait en tutoyant.
-Comment oses-tu ? Écartes-toi d'elle, tu entends !
-Pourquoi ? Elle ne mérite pas d'être ici, cette sale Sang-de-Bourbe !
Sirius aperçut James sortir à son tour sa baguette. Sirius savait combien son ami était susceptible lorsqu'on insultait les enfants moldus et il le comprenait bien, surtout que cette injure sortait de la bouche de son frère. À ce moment, un autre Serpentard de première année arriva.
-Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il, d'un ton qui montrait qu'il n'en avait rien à faire mais qu'il le demandait parce qu'il fallait le demander.
Sur le visage de Regulus, apparut un sourire malsain et sournois, que Sirius ne remarqua pas sur le moment.
-Tu devrais le savoir, Madison… Nous venons de trouver l'une de tes –trop- nombreuses victimes. Comment peux-tu être si ignoble ?
Sirius n'écouta que son cœur et non sa raison .Il ne voulait pas croire que son frère n'était pas comme ses parents. Il se tourna vers Nigel, qu'il avait souvent vu traîné avec son frère. En cet instant, il ressentait une grande colère pour ce Serpentard qui, d'après son frère, traumatisait plusieurs élèves, sûrement tous de parents moldus, et qui pouvait convertir son frère à la débilité profonde des lèches bottes de Voldemort. Il pointa sa baguette et se prépara à lancer un sort. Mais James abaissa sa baguette.
-Ce n'est pas à toi de faire justice, dit-il.
Sirius regarda James avec des yeux ronds. D'ordinaire, James était le premier à défendre les pauvres jeunes élèves attaqués par les Serpentards sauf quand… Sirius chercha des yeux une personne qu'il trouva tout de suite : Lily Evans. Il comprit qu'il ne pouvait rien faire et rangea sa baguette de dépit. Il lança un regard exaspéré à son meilleur ami et se dirigea vers la Grande Salle, d'un pas décidé. En passant à côté de Nigel, il lui glissa quelques mots.
-La prochaine fois, ils ne seront pas là pour te protéger.
Sirius sourit à cet stupide méprise. Dire qu'à cette époque, il avait cru que son frère pouvait être sauvé. Ridicule, totalement ridicule. Heureusement qu'il s'était rendu compte à temps que Nigel n'était pas coupable, sinon Sirius aurait pu faire quelque chose de pas très glorieux. Nigel était parti s'installer en Russie pour échapper à la dure pression de ses anciens amis de Serpentard pour qu'il entre au service de Voldemort. Sirius était allé le voir une vingtaine de fois avant de se faire arrêter et enfermer à Azkaban.
Sirius arriva dans le salon. Nigel était assis dans un fauteuil et, contrairement à n'importe quelle personne, il ne sursauta pas. Il se leva et prit Sirius dans ses bras.
-Nigel, je suis content de te revoir.
-Moi aussi, mon cher ami. Que deviens-tu ? J'ai appris, par la Gazette, que tu avais été déclaré innocent par la présence surprenante de Peter Pettigrow que tout le monde croyait mort.
-C'est exact.
-J'en suis bien content. Si tu veux mon humble avis, il était temps. Quand je pense que tous les sorciers d'Angleterre pensaient que tu étais un dangereux psychopathe aux aspirations sanguinaires. Quoique, lors de notre première altercation, je t'aurais cru capable du pire.
-C'est vrai mais j'avais une excellente raison.
-Une excellente raison ? Si ton auguste personne le dit, cela doit être vrai.
-Ah, Nigel, toujours les mots pour faire plaisir.
-On ne change pas quand on aime être soi. Mais dis-moi, pour quelle raison obscure à mon esprit viens-tu dans cet endroit désert où j'habite ? Peut-être pour le plaisir de me voir mais j'en doute fort. Tu ne viens me voir qu'en situation critique. Qu'est-ce, cette fois-ci ?
Sirius, qui avait amené le livre de Dumbledore, le posa sur la table basse près de Nigel. Celui-ci posa un regard indifférent sur le bouquin puis le prit dans ses mains, l'ouvrant avec précautions.
-Quelle page ?
-Soixante-dix, paragraphe 2.
-Sers-toi un verre, j'ai de la vodka dans le placard avec un serpent sur les deux battants.
-Tu bois, maintenant ?
-Quand on est seul dans le froid, c'est la seule chose à faire, très cher.
-Je vois. Où sont les verres ?
-Dans le placard à côté de celui où il y a la vodka.
-Ok. Tu prendras un verre ?
-Oui, je veux bien, répondit Nigel, plongé dans sa lecture.
Sirius prit deux verres et une des nombreuses bouteilles de vodka. Il servit abondamment les deux verres de vodka et commença à boire le sien, sans quitter Nigel des yeux.
-Intéressant. Et je peux savoir pourquoi tu me montres ce paragraphe ?
-Je l'ai tuée.
-Que veux-tu dire ?
-Juste le jour avant le meurtre de James et Lily, elle s'est présenté devant moi et m'a demandé de la tuer.
-Et tu la fais. Quel bon samaritain tu fais, mon cher. Et c'est tout ?
-Non. Depuis maintenant deux mois, elle me hante.
-Elle te hante ? Dans les vrais sens du terme ?
-Au début, j'étais le seul à la voir jusqu'à ce qu'elle me demande de l'aider. Puis, je ne l'ai plus revu. Mais après j'ai fait des rêves étranges où elle apparaissait. Et cette nuit, j'ai rêvé, ou plutôt je me suis souvenu, d'elle à Poudlard.
-Et, quand tu la vois, que fait-elle ?
-Elle chante. Et, le plus bizarre, c'est qu'elle a toujours le même âge.
-Te souviens-tu de l'âge qu'elle avait dans ton souvenir ?
-Non, je ne la voyais pas très bien.
-Alors, je peux te dire que tu te trompes.
-Me tromper ? Sur quoi ?
-Sur son âge. Natacha Petrovitch a disparu lorsqu'elle avait dix ans. Quand elle t'a demandé de la tuer, elle avait à peu près douze ans. Et maintenant, elle doit en avoir vingt-sept.
-Tu la connais ?
-Oui, ses parents habitent dans le village dans la vallée. On a beaucoup parlé de cette disparition qui est arrivé trois avant que je m'installe ici.
-Ah… J'aimerais parler avec ses parents.
-Je vais les inviter, j'ai un très bon contact avec eux. Mais il y a quelque chose qui me turlupine.
-Et, qu'est-ce que c'est ?
-La raison pour laquelle Natacha t'a choisi.
-Ce n'est pas important.
-Mmm… Bon, je vais aller chez les Petrovitch. Ils viendront, ce soir.
Nigel transplana et Sirius se retrouva seul. Il s'assit sur un fauteuil et se mit à réfléchir à ce qu'avait dit son ami. Pourquoi Natacha l'avait-elle choisi ? Et, comment ne c'était-il pas rendu compte qu'elle était aussi jeune ?
-Je vois que mes paroles t'ont fait réfléchir.
-Nigel ? Je ne t'avais pas vu revenir.
-C'est bien ce que j'ai vu. Les Petrovitch vont venir.
-Tu as…transplané dans leur maison ?
-Oui, ils ont un neveu qui étudie à Dumstrang. Ils connaissent le monde de la magie, on pourra tout leur expliquer. Et toi, tu pourras poser autant de question que tu le voudras.
-J'ai hâte d'y être. Il faut que je saches.
-Tu sais, je ne pense pas qu'ils en sachent beaucoup sur ce qu'il lui est arrivé.
-Peut-être…
-Tu ferais mieux de te reposer. Les souvenirs dont on rêve ne repose pas l'esprit. Je te conseille d'aller dormir. Je vais demander à Geoffroy de te préparer une chambre.
Voilà, finit ! Qu'est-ce que vous pensez de ce chapitre ? J'ai mis trois mille ans pour trouvé le nom de la « chanteuse » mais j'ai réussi ! Et une victoire pour moi ! Enfin bref, c'est un petit chapitre par rapport aux autres, je crois, mais c'est tout ce que je peux faire. Et maintenant, le mot de la fin : BONNE VACANCE ! Prochain chapitre en août.
P.S. : tiens, les tirets sont revenus !
