Et voilà la suite. En ce qui concerne « présence suspecte » elle reviendra quand j'aurai un peu plus de calme chez moi, si tout va bien (je croise les doigts) dans deux semaines.

ooOooOooOoo

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un son horriblement aigu lui transperça les oreilles.

Le son se coupa enfin au bout de deux bonnes minutes. Rodney retrouva ses esprits rapidement et se retourna pour engueuler le colonel. Celui-ci était toujours devant l'objet, comme hypnotisé.

- Mais qu'est-ce que vous avez fait ? Combien de fois faudra-t-il vous dire de ne toucher à rien ? Bon… Ca va ? Vous n'avez rien ? Pas de bobo ?

- Non, ça va. Juste un peu mal à la tête. C'était quoi ce bruit ?

- Qu'est-ce que j'en sais ? C'est vous qui faites mumuse avec les technologies extraterrestres aujourd'hui, c'est pas moi.

- Eh ! Oh ! Ca va hein ! Pour une fois que je vous devance dans vos projets de tripatouillage.

BOUM

- C'était quoi ça ?

- Une explosion.

- Non ? J'aurai pas deviné. Je voulais dire d'où ça vient.

- J'sais pas. Teyla, Ronon, où êtes vous ? Nous avons entendu une explosion, ça va ?

- (OFF) Colonel, ça va, mais un darth a passé la porte. Il est entrain de nous bombarder. Où êtes-vous ?

- Dans un avant poste Ancien, à une heure et demie du village direction sud-est. Sauvez ceux qui peuvent l'être et passez la porte, on vous rejoint. McKay vous avez entendu, on se tire.

John sortait du bâtiment en armant son P-90, alors que Rodney essayait de décrocher le cadre qu'il contemplait peu de temps avant. Le colonel remarqua qu'il n'était pas suivi et se prépara à prendre le scientifique par la peau du cou. Il fut interrompu par le grésillement de sa radio.

- (OFF) Colonel ! Un deuxième darth vient d'arriver, il se dirige vers vous.

- Ok ! Rodney lâchez ce putain de cadre et venez non d'un chien.

- Mais ce texte peut nous être utile…

- Il ne nous aidera pas si on est mort. Aller GO !

Le militaire lui arracha presque un bras et l'entraîna dehors. Le canadien n'était pas content du tout et le faisait savoir bruyamment.

- Rodney ! Fermez-là ! Un darth nous arrive dessus et vous vous ne pensez qu'à un petit texte. Vous vous rappelez ce qu'est un darth quand même ? Les Wraiths ça vous dit quelque chose ? Vous savez les suceurs de vie intergalactique.

- Ils ne sont pas encore intergalactiques, colonel. A notre connaissance ils ne sévissent que dans celle où nous nous trouvons.

- C'était une façon de parler, Rodney. Je pensais qu'avec votre intelligence vous l'auriez comprit.

- Ah ! Ah !

Ils étaient à une centaine de mètres de l'édifice lorsque le darth entra dans leur champ de vision. Ils furent tout de suite prit en chasse par l'engin. Les tirs pleuvaient autour des deux Atlantes, l'un d'eux frappa le bâtiment Ancien qui s'écroula sur lui-même. John et Rodney courraient en zigzag tout en essayant de ne pas se prendre les pieds dans les nombreuses racines du coin. Manque de chance, L'astrophysicien en loupa une et s'étala par terre, tête la première, le tout dans une jolie flaque de boue.

- Evidement, sinon c'est pas drôle.

- On rira quand on arrivera sur Atlantis, si vous voulez bien.

- Si on y arrive.

- Ah ! Ne soyez pas défaitiste Rodney ou on va pas s'en sortir.

- Je pourrais vous dire la même chose. Mon dieu ! Mais pourquoi dès que je mets un pied hors de la base les Wraiths débarquent ?

- Faut croire qu'ils vous aiment bien. Aller, on se grouille, à moins que vous ne teniez à leur poser la question ?

Un tir les manqua de peu, ce qui eu pour effet de faire décoller le canadien. Il courrait comme jamais et dût battre le record du monde de vitesse. Même John avait du mal à le suivre pour une fois.

Ils arrivèrent en vue de la porte. Teyla, Ronon, Carson et quelques villageois les attendaient. Le vortex était ouvert ainsi dès que l'athosienne aperçue les deux hommes elle ordonna de passer la porte. Le darth toujours derrière eux, le colonel et le scientifique se jetèrent littéralement dans le vortex. Ils atterrirent sur les escaliers de la salle d'embarquement en compagnie d'un rayon Wraith. Elisabeth ordonna de fermer le passage et appela une équipe médicale. Le docteur Beckett s'affairait déjà, bien que sans matériel.

Heureusement, il n'y avait que des blessés légers parmis les réfugiés et aucun parmis les cinq Atlantes. Ils étaient tous opérationnels pour le débriefing. On entendit un léger murmure disant qu'il aurait peut-être préféré être inapte à cet exercice mais on ne sut jamais qui en était l'auteur.

ooOooOooOoo

Le lendemain était une journée sans mission à l'extérieur pour l'équipe du colonel Sheppard. Chacun vaquait à ses occupations, Teyla était sur le continent, Ronon s'entraînait, Rodney travaillait dans son labo en compagnie de Radek et John s'ennuyait ferme. C'est donc tout naturellement qu'il débarqua dans le bureau de son astrophysicien préféré.

- Hey ! Rodney, Radek ! Ca boom ?

Le canadien jeta un coup d'œil à l'intrus qui osait le déranger dans des recherches de premier ordre. Sheppard, évidemment ! Il venait toujours le voir quand aucune mission n'était programmée. A croire que le militaire ne pouvait pas vivre sans lui. Rodney remarqua néanmoins que le chef des forces militaires d'Atlantis avait une mine rayonnante, il avait dû avoir un rendez-vous galant la veille.

- On travaille colonel. Il faut bien que certain le fasse.

- Et vous travaillez sur quoi ?

- vous voulez vraiment le savoir ?

- Euh… En fait…

- C'est bien ce que je me disais. Vous ne savez pas quoi faire hein ?

- Y'a pas à dire vous êtes un génie.

- Je sais. Mais vous pouvez continuer à le dire je ne m'en lasse pas.

- Je ne voudrais pas vous distraire dans vos recherches.

- Trop tard. Mais dites-moi, vous n'aviez pas de la broderie à faire ?

Le docteur Zelenka releva la tête à l'énonciation de l'ouvrage que devait faire l'américain. Il regarda le militaire avec des yeux ronds comme des billes. John détourna les yeux tout en haussant les épaules et poussant un soupir. Le polonais se rabattit sur son supérieur, qui affichait un sourire triomphant.

- Oh ! C'est un petit paris entre nous. J'ai réussi à ouvrir une malheureuse petite porte qui n'a pas cédé au colonel ici présent.

- Vous avez triché d'abord. Vous vous êtes affalé dessus alors que je ne l'ai même pas touché.

- Je ne me suis pas affalé dessus, j'ai pris mon élan pour l'enfoncer. J'ai fait marcher mes neurones avant de faire marcher mes muscles.

Radek étouffa un rire mais Rodney l'avait entendu.

- Eh ! Oui môssieur le je-parle-une-langue-incompréhensible-pour-le-commun-des-mortels j'ai des muscles et je sais très bien m'en servir.

- Ah ! Oui ? Alors vous allez venir avec moi en salle d'entraînement. Pour me faire une démonstration.

- Désolé. Je dois faire fonctionner mon cerveau pour l'instant, et puis, je ne voudrais pas vous retarder dans votre broderie.

- Grumbl.

- c'est toujours un plaisir de discuter avec vous, colonel. Au fait, j'ai fait un petit sondage, le hot dog au fromage est majoritairement préféré à celui au chili. A part une infirmière à l'accent bizarre pour qui c'est celui à la choucroute. Elle doit être européenne pour dire ça. (1)

- Arrêtez de fausser les sondages Rodney. Tout le monde sait que les hot dog au chili sont les meilleurs.

- Ah ! Non ! Ca va pas recommencer vous deux. Ce sujet est clos aucun des deux n'est meilleur que l'autre ils sont tous très bons pour ceux qui aiment manger ce genre de cochonnerie cancérigène, pleine de graisse et de mauvais cholestérol.

Tout le monde a reconnu notre petit (2) écossais préféré sur lequel j'ai mis une option qui était justement à la recherche du colonel.

- John je voudrais que vous me suiviez à l'infirmerie je dois recommencer la prise de sang. Il y a eu une erreur dans la stérilisation des tubes. Il faut que je repique.

- Pourquoi vous souriez comme ça, Vous me faites peur quand vous souriez comme ça. On dirait Méphisto.

- Merci pour la comparaison colonel. J'adore ce film, très distrayant.

Le médecin poussa son « patient malgré-lui » jusqu'à la porte. Avant de sortir lui aussi, il se retourna et fit un clin d'œil à son ami canadien.

ooOooOooOoo

John était assis sur un des lits de l'infirmerie. Carson lui avait prélevé du sang ne manquant pas de lui faire remarquer que ce n'était rien. Comment un militaire de carrière comme lui qui avait affronté bien des douleurs pouvait avoir aussi peur des prises de sang ? Les piqûres en tout genre, pas de problèmes, les perfs, no problémo, les vaccins, kein problem, mais les prises de sang, GROS PROBLEME.

Le médecin revint auprès de son patient qui avait fini par retrouver des couleurs. Il avait les mains derrière le dos, manifestement, il cachait quelque chose.

- Alors, ça va mieux. Vous voyez c'était pas si terrible. Bon comme vous avez été bien sage j'ai un cadeau pour vous. Tenez.

- JE VAIS LE TUER !

Pourquoi me direz-vous John voudrais tuer quelqu'un et qui ? Tout simplement parce que le « cadeau » du médecin écossais était un kit de broderie représentant deux adorables petits chatons. Pas besoin d'avoir réussi le test Mensa (3) pour deviner qui était derrière tout ça.

TBC…

1 Clin d'œil à Bayas qui a continué le débat

2 il n'est pas si petit que ça, faut pas exagérer, en plus il est plus grand que moi, alors…

3 test de maths de je sais plus quelle université.