Disclaimer : tout est à J.K. Rowling et, à part le fait que Sirius ne soit pas mort et un rajout de quelques personnages, je respecte l'histoire. Les paroles de la chanson sont directement inspirées par les chansons d'Evanescence, principalement de leur album Fallen.
Résumé : la veille de la mort de Lily et James Potter, Sirius rencontre une jeune femme étrange qui lui demande de la tuer. Lors de la 6ème année de Harry, il la revoie mais elle a tout oublié.
Pardon, pardon. Je suis en retard et surtout il est 3 heures du matin et je n'ai pas dormi de la nuit. Donc, c'est sûrement bourré de fautes d'orthographe. Vous me direz que je peux le relire dans un moment où je serai en plus grande mais je sens que j'aurai la flemme et je préfère donc le mettre maintenant. Après, si vous le trouver vraiment mauvais, je peux toujours le réécrire.
Chapitre 8 : Un dîner comme les autres, ou presque
Dans la chambre que Geoffroy lui avait préparée, Sirius se laissa tomber sur le lit étrangement doux, presque trop. Il ressentait un certain malaise à être là, dans ce lit douillet, alors que les autres prenaient des risques là-bas, en Europe. Surtout en Angleterre. Mais pourquoi ? Parce que c'était le pays d'origine de Voldemort ? Sirius n'y croyait pas trop. Ce n'était pas logique. Avec une mentalité comme celle qu'avait Voldemort, celui-ci ne pouvait rêvé que de la conquête réussie du monde entier. Peut-être était-ce Harry qui le retenait là-bas ? Comment savoir ce qui se passait dans cette tête, dans ce cerveau dérangé ? Qu'allait-il arriver maintenant ? Comment Voldemort allait-il s'organiser ? Et qu'avait-il fait à ces enfants comme Natacha ? Et elle, Natacha, pourquoi s'entêtait à l'hanter, lui, Sirius Black ? Pourquoi lui ? Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Pourquoi…
Sirius s'était endormi. La vodka, dont il n'avait plus l'habitude, lui avait tourné la tête et après ces questions existentielle (nda : surtout due à ma fatigue vu que nous allons sur les 3 heures du matin et que je suis censé dormir), son corps et son mental avait besoin de repos, rien que du repos. Ses paupières s'étaient fermées doucement, tout doucement et petit à petit ses pensées devenaient une berceuse de plus en plus lointaine, éloignée par le sommeil arrivant à grands pas. Il ne résista pas. À quoi bon ? Cela ne servait à rien. De plus, Nigel lui avait conseillé de dormir. Oui, le sommeil. Les rêves, les vrais. Bien, il ne restait plus qu'à appliquer ce conseil pour être en pleine possession de ses moyens devant les Petrovitch, leur poser les bonnes questions qui apporteront des réponses précises qui l'aideront. Pourvu, pourvu que ces moldus sachent plus de choses que lui sur la disparition de leur petite fille. Ou peut-être que eux connaissaient-ils quelqu'un qui pourrait savoir. Le sommeil le gagnait maintenant complètement et Sirius ne possédait plus aucune de ses facultés. Il était vulnérable et incapable de se défendre si jamais quelqu'un venait à l'attaquer.
Du bruit se faisait entendre dans le salon de la maison de Nigel. Sirius se réveilla avec difficultés, comme s'il sortait d'un long coma. Il s'appuya sur ses coudes et regarda l'heure. Il fut surpris de voir qu'il n'avait dormi que dix minutes, et cela sans compter sa réflexion. Il fut tenté de descendre voir ce qui pouvait faire autant de bruit mais la vodka n'avait pas fini d'agir. Il se retrouva avec une migraine et une envie de dormir encore plus forte (nda : un peu comme moi d'ailleurs mais ça se voit je ne parle que de ça depuis trois paragraphes !). Cette fois-ci, il se battit contre le sommeil, c'était peut-être important, peut-être qu'il était arrivé quelque chose aux Petrovitch, peut-être que Voldemort les avait mis hors d'état de nuire, peut-être même qu'en ce moment il était là, tout près, et qu'il allait frapper et le tuer, peut-être… C'était beaucoup trop de « peut-être » pour sa pauvre petite tête, comme deux minutes auparavant il y avait eu trop de pourquoi. Le sommeil, toujours vainqueur même des plus grands, même des pseudos auteurs qui se croient tout permis notamment de se coucher à des heures tardives de la nuit pour commencer un nouveau chapitre qu'ils ne sont même pas sûrs de finir ; le sommeil, donc, força Sirius à battre en retraite, comme toute personne raisonnable devrait le faire.
Après moult cauchemars et rêves lancés pêle-mêle dans le crâne de Sirius, celui-ci se réveilla au moment où, justement, Nigel venait le sortir de son sommeil. Il se frotta les yeux, endormi, fatigué et courbaturé pour Merlin sait quelles raisons. Il posa son regard sur Nigel qui souriait, comme il en avait l'habitude. Les gens ne changeaient pas, même avec le temps ; tout le monde garde ses vieilles habitudes ou manies, c'est selon les points de vue.
-Alors ? demanda Sirius, angoissé que les parents de Natacha auraient pu refuser.
-Tout va bien. Ils sont arrivés, nous t'attendons pour manger. J'étais venu pour te secouer, mon cher mollasson, mais tu n'as pas eu besoin de moi.
Sirius s'était levé et Nigel inspectait la tenue vestimentaire de son ami. Sirius vit tout de suite que ses vieux vêtements tous fripés, délavés et déchirés ne feraient pas bonne impression face aux Petrovitch. Il était d'ailleurs étonné que Nigel, si maniaque autrefois, ne lui ait pas déjà demandé de se changer. Mais il voyait aux yeux choqués de Nigel que ça n'allait pas durer.
-Il y a des vêtements propres et de grandes classes dans la buanderie, très cher. Tu me feras le plaisir de te laver, les cheveux surtout. Je ne supporte pas la crasse. Comment peux-tu avoir des cheveux aussi gras ?
-J'ai envie d'essayer d'être star du grunge.
-Plaît-il ?
-Non, c'est vrai que tu es trop hors du temps et des mouvements musicaux. C'est pas grave. Je vais faire tout comme tu m'as dit.
-Bon, parfait. Je préfère, très cher, cela me gênait quelque peu. Je retourne occuper les Petrovitch. Dépêche-toi, quand même, il ne faudrait pas les faire attendre.
-Attends, Nigel, ne pars pas.
-Qu'y a-t-il ?
-Tu…leur as parlé de quoi ?
-De rien. Je les ai juste invité à dîner. Toi, tu raconteras. C'est tes problèmes. Je suis ton ami, je t'aide mais ne m'en demande pas trop.
-Je sens bien ta solidarité. C'est trop gentil.
-Ton ironie te tuera un jour. Je t'aurai prévenu. Souviens-t-en.
-Mouais. On verra.
-Allez, très cher, lave-toi, tu sens mauvais.
-Au moins, t'es sincère. J'y vais, j'y cours, ouh ! Grand Mage de la Propreté et du Bain !
Sirius arriva dans le salon comme métamorphosé. Geoffroy lui avait coupé les cheveux et il portait l'un des vieux costumes de Nigel, bien que pour lui ces vêtements paraissaient plutôt en bonne état et tout à fait rentable par rapport aux vieux tee-shirt et jean. Nigel et les Petrovitch venaient juste de se mettre à table. La grande table de bois massif vernie n'était occupée qu'à l'une des extrémités. Nigel présidait : à sa droite était monsieur et à sa gauche, madame. Tous deux très distingués. Lui, en costume cravate noir avec chemise blanche, les cheveux plaqués et coiffés en arrière avec une excessive dose de gel. Elle, robe bleue azure, les cheveux relevés en chignons, le collier de perles blanches sûrement d'ivoire et le maquillage peu voyant. « Visiblement, on est pas du même monde » pensa rapidement Sirius avant de s'installer à côté de madame. Les présentations faites, Sirius attendit le plat principal pour se lancer.
-Madame et Monsieur Petrovitch, si vous êtes ici, c'est parce que j'ai besoin que vous me parliez de votre fille, Natacha.
Les couverts échappèrent des mains de madame tandis que monsieur s'étouffait. Nigel toussota d'un air gêné et chercha des yeux un trou de souris où se cacher. Sirius garda sa détermination et attendit que les parents se remettent de leurs émotions.
-Je ne suis pas là pour vous faire souffrir, loin de là est mon attention. Je…J'ai rencontré votre fille et depuis elle me hante, avec la magie, pour que je l'aide.
-Vous…vous avez vu notre fille ? sanglota la mère. Comment est-elle ? Elle va bien… Non, non, suis-je bête, si elle vous demande de l'aide… Comment est-elle ? Est-elle jolie ?
-Jolie ? répéta Sirius, hébété car ce n'était pas à cette question qu'il s'était préparé. Euh… Oui, plutôt… Enfin, personnellement…
-Racontez-nous, ordonna monsieur d'une voix tonitruante, étonnante lorsqu'elle sortait d'un corps comme le sien.
Quand Sirius commença et qu'il raconta comment il avait tué leur fille, madame poussa un cri strident et ses pleurs redoublèrent. Néanmoins, dès qu'elle sut que sa princesse était encore ne vie, elle sauta presque de joie sur la chaise en bois massif, elle aussi. Sirius termina son récit dans le plus grand silence. Il avait relaté les faits avec la plus grande précision, sans rien oublier et dans un ordre logique et temporel.
-Savez-vous, des choses, quelques détails qui pourraient m'aider… ?
-Non. Elle a été enlevée lorsqu'elle avait 10 ans. C'était notre fille unique –madame acquiesça- et ce fut un grand vide après son départ forcé. Puis petit à petit on s'y est habitué. Sauf qu'un jour et pendant tout ce jour, nous l'avons vue. Nous n'en sommes pas certains–madame secoua la tête pour montrer son accord avec les déclarations de son mari- mais nous pensons que c'était elle. Une silhouette noire dans la neige blanche… Je crois que c'était elle. J'ai sentie que c'était elle. Nous l'avons tous les deux senti.
Le repas se continua normalement. Les Petrovitch racontèrent l'enfance de Natacha. C'était une petite fille assez sauvage. Elle courait dans la neige tout le temps et même quand il n'y avait pas de neige. Elle se levait toujours tôt le matin et réveillait toute la maison de son petit rire assez vilain, presque diabolique.
Les Petrovitch s'en allèrent tôt dans la soirée et Sirius en profita pour s'enfermer dans sa chambre et repenser à ce dîner dénué de tout intérêt, pensait-il. À peine entrer dans sa chambre, il s'endormit. Mais à sa fenêtre, un chant s'éleva des profondeurs de la nuit noire et froide.
« I press on the trigger (J'appuie sur la gâchette)
It became so normal (C'est devenu tellement normal)
To kill is nothing anymore but one series of gestures (Tuer n'est plus qu'une série de gestes)
I aim, I shoot and I flee (Je vise, je tire et je m'enfuie) »
« But now I will tell you what I've done for you (Mais à présent, je te dis tout ce que j'ai fait pour toi)
I misled, I bled and I killed (J'ai trompé, j'ai saigné et j'ai tué)
Nobody can save me this time (Personne ne peut me sauver cette fois) »
« I will drown in my hatred (Je vais me noyer dans ma haine)
The lie close to me (Le mensonge près de moi)
Swallowed in the sound of my how (Avalé dans le son de mon hurlement) »
« I lie myself since too a long time (Je me mens à moi-même depuis trop longtemps)
I tried to kill the pain (J''ai essayé de tuer le mal)
But I did nothing but bring some more (Mais je n'ai fait qu'en apporter plus) »
« I cannot trust each other any more (Je ne peux plus me faire confiance)
I killed, I flewed of the lives (J'ai tué, j'ai volé des vies)
Who could be able to forgive me? (Qui pourra me pardonner?) »
« I sold my soul to find my light (J'ai vendu mon âme pour retrouver ma lumière)
But I saw what I'm really (Mais j'ai vu ce que je suis vraiment)
A robber and a liar in the night (Une voleuse et une menteuse dans la nuit) »
« You are lost in your lie (Tu es perdu dans ton mensonge)
By scrambling the truth (En brouillant la vérité)
But now, I know it (Mais maintenant, je la connais)
I know who you are really (Je sais qui tu es vraiment) »
« You won't cry for my absence, I know (Tu ne pleureras pas mon absence, je le sais)
You forgot me long ago (Tu m'as oublié depuis longtemps)
However, I am always there (Pourtant, je suis toujours là)
Am I so unimportant for your eyes ? (Suis-je si peu importante à tes yeux ?)
Am I so insignificant for you ? (Suis-je si insignifiante pour toi ?) »
« I bleed and die (Je saigne et je meurs)
While knowing that you don't have anything of it to make (Tout en sachant que tu n'en as rien à faire)
To live, to breathe (Pour vivre, pour respirer)
It is necessary that I would be with you (Il faut que je sois avec toi)
You have control on me (Tu as le contrôle sur moi) »
"I am alone in the back night (Je suis seule dans la nuit noire)
My heart flies in glares (Mon coeur vole en éclats)
Death in front of my eyes (La mort devant les yeux)
For once, you can nothing make (Pour une fois, tu ne peux rien faire)"
Sirius ne pensa plus à rien. Il voulait réfléchir, laisser libre court à ses pensées mais rien à faire, la chanson n'était plus elle simple chanson, elle devenait berceuse.
Voilà, c'est fini pour ce chapitre. Waca, j'ai pris en compte ta correction merci. Je ne la change pas dans les autres chapitres, je rectifie juste sur celui-là. Voilou. Faudrait peut-être que j'aille dormir quoique là, il n'y a pas vraiment d'intérêt. Bof, puis, vous vous en moquez alors je vais réfléchir et débattre avec moi-même et vous laisser tranquille. Bye bye. Oh yeah !
