Et la suite… Merci pour les reviews, et comme me la fait remarquer Lagentillefan Radek est tchèque et non polonais, mille excuses, je suis vraiment désolée, je me ratatine sur ma chaise, je disparais, pardon, pardon, pardon, pour cette bourde monumentale, ne me frappez pas j'étais fatigué, je me prosterne aux pieds de tous les Tchèques et de tous les Polonais ainsi qu'à ceux de tous les fans de la série.

ooOooOooOoo

Quatre jours plus tard…

- Bonjour mon colonel.

- Bonjour lieutenant Cadman.

- Comment ça va aujourd'hui ?

- Bien. Et vous.

- Très bien, quoiqu'un peu fatiguée.

- Y aurait-il un rapport avec l'état de fatigue du docteur Beckett ?

Le lieutenant devint subitement rouge tomate, maisne se laissa pas démonté pour autant. (1)

- Hum, peut-être. Mais dites-moi, où en est votre ouvrage ?

- Hein ? Quoi ? Quel ouvrage ?

- Les deux petits chatons.

Quatre jours, ça faisait quatre jours qu'on arrêtait pas de lui demander où il en était. Il n'en pouvait plus. Même le docteur Weir s'y était mis. Grande amatrice de broderie, elle lui avait gentiment proposé de lui expliquer comment faire. Résultat une oreille ornait à présent le bout de tissu blanc. Elle lui avait fait remarquer qu'il avait du talent puis était sorti du bureau en courant afin d'éclater de rire dans le couloir. (2) McKay était aux anges. Il allait l'être un peu moins.

- Lieutenant, à quand remonte votre dernier entraînement avec Teyla ?

- Euh… Trois semaines je croie. Pourquoi mon colonel ?

- Parce qu'il est temps de recommencer. Rendez-vous dans une heure en salle d'entraînement. Je vous y attendrais avec Teyla et Ronon.

- Euh, à vos ordres mon colonel.

Laura savait exactement ce qui l'attendait et ça ne lui plut pas du tout. Elle allait en toucher deux mots à son cher et tendre qui en prendrait pour son grade et qui irait se venger sur son ami. Voilà à quoi ça mène de faire des blagues idiotes qui retombe sur les pauvres petits lieutenants.

ooOooOooOoo

Une heure plus tard, l'entraînement commençait. Cadman affrontait Teyla et John faisait équipe avec Ronon. Depuis quelques jours, le militaire se sentait bien physiquement, il arrivait de mieux en mieux à parer les attaques de ses adversaires. Il avait même réussi à mettre à terre la jeune athosienne cinq fois de suite, un vrai miracle.

Oui, vraiment, John allait bien. Il était plus détendu qu'à l'habitude. Les moqueries l'énervaient sur le coup mais finalement ça le faisait rire aussi. Mais ça il ne l'aurait avoué pour rien au monde. Il se sentait un peu plus gamin en fait. Il faisait des blagues, riait aux éclats pour un rien. Un sergent s'était retrouvé enfermé dans un téléporteur durant dix minutes avant qu'Elisabeth n'intervienne, juste comme ça pour le plaisir. (3)

Le comportement enjoué du militaire n'avait échappé à personne, surtout pas à McKay qui ne se privait pas de le faire remarquer à tout le monde. Il en parlait tout le temps, exposant sa théorie à qui voulait l'entendre (ou ne voulait pas, c'était pareil). A présent, il tenait à confirmer son hypothèse. Ce qu'il fit durant le repas du soir.

- Alors, Colonel, comment ça va ?

- Bien McKay. Mais si vous me demandez où en sont les chats, je vous jure que vous le regretterez.

- Les chats ? Quels chats ? Je ne voie absolument pas de quoi vous parlez ?

- Ouais, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu. (4)

- Pardon colonel, qu'est-ce qu'une marmotte vient faire là-dedans ?

- C'est une expression Teyla. Ca vient d'une pub pour une marque de chocolat.

- Oh… Les marmottes de chez vous mangent du chocolat ?

- Euh… Non, elles ne mangent pas ça. C'est juste une pub. C'est comme les ours qui mélange le chocolat et le lait.

- Vos ours préparent le chocolat ?

- Non, c'est… euh… M'aidez pas surtout !

La tablée, qui comprenait McKay, Beckett, Cadman, Weir, Ronon, Radek en plus des deux protagonistes sus-nommés, était plier en deux face à l'incompréhension de la jeune femme et les explications bidon de l'américain. Oui, oui Ronon aussi riait, plus sobrement certes, bon d'accord, en réalité un sourire étirait ses lèvres mais chez lui ça signifiait qu'il était hilare. C'est Carson qui se reprit le plus rapidement, trois bonnes minutes après quand même, et qui vint au secours du colonel.

- Les publicitaires terriens sont assez farfelus, Teyla, je vous montrerais la pub en question, vous comprendrez mieux.

- Merci docteur Beckett.

- De rien. Aieouille !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Hum rien, c'est rien, je me suis cogné le pied.

Dire que le lieutenant Cadman l'avait cogné aurait été plus exact. Qu'est-ce qu'elle pouvait être jalouse celle-là ! Limite si elle ne le surveillait pas lorsqu'il auscultait ses patientes. Lui le médecin à la conscience professionnelle exemplaire. Docteur parfait dans toute sa splendeur qui de toute façon ne faisait jamais le premier pas. Elle pouvait lui faire confiance là-dessus vue ce qu'elle avait galéré pour le dévergonder un tout petit peu. Et elle avait encore du boulot !

Ceci dit revenons en à Rodney et sa théorie.

- Alors colonel, vous êtes en forme en ce moment, hein ?

- c'est vrai je me sens comme si j'avais cinq ans de moins.

- Et qui se cache là-dessous ?

- Pardon ?

- Ben, oui ! Il y a une femme qui se cache derrière cette mine radieuse que vous affichez.

John rosi, ce qui conforta Rodney dans ses soupçons. (5)

- Aller ! Dites-nous qui c'est.

- Personne. Je ne suis avec personne.

- Mais oui, mais oui. Je suis sur que c'est une infirmière. Celle au hot dog choucroute, (6) j'en suis sur. Vous n'arrêtez pas de rôder autour de l'infirmerie.

- N'importe quoi. Et d'abord comment savez-vous que je suis si souvent dans les parages de l'infirmerie, vous qui ne sortez jamais de votre sacro-saint labo ?

- C'est Laura qui me l'a dit. Elle vous a vu plus d'une fois.

- Lieutenant ? Que faites-vous à traîner près de l'infirmerie ?

- Oui tiens ! Qu'est-ce que tu fais près de MON infirmerie ?

- Euh… Je…Euh…C'est sur ma route.

- Les quartiers résidentiels sont de l'autre côté ainsi que toutes les installations militaires.

Si Cadman avait put se fondre sur sa chaise elle l'aurait fait, manque de pot elle pouvait pas. Heureusement pour elle Rodney vint à sa rescousse.

- Ne changez pas de sujet Sheppard. Laura ne vous doit aucune explication à vous. A Carson certainement mais pas à vous.

- Rodney !

- Laura, c'est vous qui vous mettez dans des situations pas possibles, assumez !

-Mais…

- Pas de mais ! Je veux avoir une réponse. Colonel ?

- Je ne vous dois aucune réponse on est pas marié que je sache.

- Si je dois me sacrifier pour avoir une réponse on peut s'arranger.

Sept paires d'yeux ronds comme des soucoupes (7) le dévisagèrent, croyant avoir mal entendu. Rodney ne verrait pas d'inconvénient à épouser le colonel. Voilà de quoi lancer une belle rumeur, n'est-ce pas Laura ?

- Ne rêvez pas ! Je ne tiens pas plus que ça à me traîner un boulet pareil. Je veux juste savoir si ma théorie est exacte.

- Nous pouvons donc rajouter la curiosité à votre longue liste de défauts.

- Elle n'est pas si longue.

- Vous croyez ? Voyons : égoïste, égocentrique, allergique, borné, hypochondriaque, ronchon, goinfre, feignant et curieux. J'en ai oublié ?

- Oui, imbu de lui-même, colérique, bordélique avec crise de maniaquerie…

- Oui, bon ! Ca va ! J'ai des qualités aussi.

- …

- Non mais dites donc !

- Ne vous fâchez pas Rodney. On vous aime quand même. (8)

- Humpf.

Le dîner se termina sur cette remarque ô combien philosophique et chacun repartie à son travail. Enfin, certain comme McKay, Zelenka et le docteur Weir. Teyla, Ronon et John partirent en direction de la salle vidéo afin de visionner la fameuse publicité pour le chocolat à la vache violette. (9) Carson et Laura eux, se préparaient à une longue discussion qui, selon les plans de la jeune militaire, devait se finir bien au chaud dans un minuscule petit lit douillet.

ooOooOooOoo

Carson était embêté, limite paniqué. Il avait recommencé trois fois son inventaire et trois fois, il était arrivé à la conclusion que des produits avaient disparus. Et pas n'importe lesquels : le stock d'amphétamine était aux abonnés absents. Le médecin avait un gros problème, un TRÈS gros problème. Ce genre de produit qui se font subtiliser, ça ne pouvait dire qu'une chose : il y avait un drogué dans atlantis. Oui, mais qui ? Ils étaient près de 800 sur cette base, ça en fait du monde à contrôler. En plus pour détecter ce produit dans l'organisme, bonjour !

Réfléchissons, qui est venue ici dernièrement, le dernier inventaire remonte à moins d'une semaine, qui est passé ici sans que je le remarque ? Idiot ! Si tu l'as pas remarqué, tu risque pas de t'en souvenir ! Je pourrais peut-être demander à Laura, après tout elle m'espionne, elle aura peut-être remarqué quelque chose.

Soudain, une lumière s'alluma dans sa tête lorsqu'il fit le rapprochement avec la conversation de la veille.

Sheppard ! Rodney a dit que Laura l'avait souvent vu traîner ici. Ca expliquerait son comportement. Il va falloir que j'en parle à Elisabeth.

Ce qu'il fit. La diplomate avait du mal à en croire ses oreilles, le colonel se droguerait. C'est comme si on lui disait que Cadwell ne voulait plus sa place.

- Vous pouvez faire des analyses de sang pour confirmer vos doutes ?

- Le problème avec les amphétamines c'est qu'ils sont présent naturellement dans l'organisme. La détection est plus facile si le test a lieu juste après la prise, ce qui est quasiment impossible. Cependant je peux faire un test comparatif afin de déterminer s'il y a plusieurs sorte d'amphétamine dans le sang. (10)

- Faites lui faire un test, je vais demander qu'on fouille ses quartiers.

- Il ne va pas apprécier.

- J'en ai bien peur.

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John avait été mis au courant de la fouille de ses quartiers avant de savoir pour la prise de sang.

Si jamais c'est encore un coup de McKay, il va souffrir. Je sais pas encore se que je vais lui faire mais il va prier sa mère.

La chambre du chef militaire était un vrai capharnaüm, seul le lit était au carré, histoire de rappeler quel métier il avait choisi d'exercer. Les deux hommes chargés de la fouille n'avait rien trouvé. Un bon point pour le colonel. Restait la prise de sang. Après moult négociation, le docteur Beckett avait put lui prélever quelques millilitres du précieux liquide. En passant, il avait regardé s'il ne trouvait pas de marque de piqûres. Pas une seule, mais les junky sont malin et certain se piquent à des endroits vraiment tarabiscotés.

En attendant les résultats qui arriveraient à la fin de la journée, John faisait la gueule. Il la faisait rudement bien. Pas un mot échangé avec quiconque, pas même avec Rodney qui avait été mis au courant dieu seul sait comment ; pas un regard sauf pour ses chaussures.

- Vous allez les user à force de les admirer comme ça. Vous pourriez changer de modèle. Je sais pas moi, regarder un truc qui vaut le coup qu'on s'y attarde, moi par exemple.

- …

-Eh ! Bé ! Vous devez vraiment être furax. Mais faut les comprendre vous êtes bizarre en ce moment. Vous arrivez à battre Teyla, vous avez une mine superbe et en plus vous êtes toujours fourré dans le coin. Vous venez même plus m'interrompre dans mes recherches. Si c'est pas bizarre ça, je sais pas ce qu'il vous faut.

-…

- OK ! Faites du boudin ! J'ai des choses plus importantes qui m'attendent.

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En fin de journée, Carson avait eu les résultats du colonel. Quelque chose clochait. Il refit une série d'examens. Lorsqu'il prit connaissance des bilans, il courut voir le docteur Weir.

- Elisabeth, j'ai les résultats de John.

- Alors ? C'est lui notre voleur ?

- Non. Mais on a un problème.

TBC… Ah ah ! Mais quel est ce problème. Réponse au prochain chapitre où on retrouvera une vielle connaissance.

1 Je fais du lieutenant une petite pestouille, c'est pas vraiment une peste mais elle a des réactions un peu… exagérées pour la situation.

2 Mon docteur Weir est un peu moins sérieuse que dans la série ça lui fait pas de mal

3 un vrai gamin je vous dit.

4 petit défis perso je voulais absolument la caser celle-là

5 il rosi mais y a pas de femme dans l'histoire. Je vous laisse interpréter ça comme vous voulez.

6 re petit défis perso je vais essayer de caser le mot hot dog dans chaque chapitre. On s'amuse comme on peut. Bayas tu préfère Roro peut-être ?

7 J'ai déjà utilisé rond comme des billes.

8 je vous laisse choisir l'auteur de cette phrase

9 j'adooore le violet c'est p'tet pour ça que j'adoooore ce chocolat.

10 je ne sais pas du tout si on peut faire ça. Amis biologistes si vous pouvez m'éclairer…